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Installation de la climatisation gainable : Tout ce que vous devez savoir

L’installation d’une climatisation gainable, également appelée clim gainable ou clim réversible, représente une solution innovante et efficace pour chauffer ou climatiser votre habitation ou votre entreprise lors d’une rénovation énergétique à Grenoble & Voiron. Contrairement aux systèmes de climatiseur réversible traditionnels ou split qui impliquent souvent des appareils visibles et encombrants, elle peut être dissimulée dans les murs ou plafonds.
L’objectif de cet article est de vous fournir une vue d’ensemble complète de la climatisation gainable. Nous abordons ses avantages et inconvénients, le processus d’installation, ainsi que les coûts associés. Nous espérons répondre à toutes vos questions et vous guider dans la prise de décision concernant l’installation de ce système chez vous. Que vous cherchiez à améliorer le confort de votre domicile ou à optimiser l’efficacité énergétique de votre entreprise, faire installer votre climatisation gainable pourrait bien être la solution idéale.

Qu’est-ce qu’une installation de climatisation gainable ?


La climatisation gainable est un système réversible de chauffage et de climatisation utilisant une pompe à chaleur air/air qui utilise un réseau de gaines dissimulées pour distribuer l’air frais ou chaud à travers plusieurs pièces d’un bâtiment. 

Fonctionnement de la climatisation gainable

La pompe à chaleur air/air comprend troix composants principaux : l’unité intérieure, l’unité extérieure et le réseau de gaines. Ces deux unités sont connectées par des tuyaux frigorifiques et des câbles électriques, permettant ainsi le transfert de réfrigérant et de données de contrôle.

installation climatisation gainable
  • L’unité extérieure : Elle se pose à l’extérieur du logement, sur un mur, un toit ou au sol. Cette unité est responsable de l’échange thermique avec l’environnement extérieur, ce qui permet de produire de l’air froid ou chaud. Elle contient un compresseur, un condenseur, et parfois un évaporateur dans le cas de systèmes réversibles qui peuvent également chauffer.
  • L’unité intérieure : Située dans un espace technique comme un faux plafond des combles ou un grenier, l’unité intérieure traite l’air qui circule à travers les gaines. Elle contient un évaporateur ou un condenseur, un ventilateur pour faire circuler l’air, et des filtres pour purifier l’air avant qu’il ne soit distribué dans les différentes pièces.
  • Système réversible : Il est possible de chauffer et de climatiser.
  • Réseaux de gaines : Soigneusement intégré dans les murs et les plafonds, assure une distribution homogène de l’air conditionné dans chaque pièce.

Le raccordement entre l’unité extérieure et l’unité intérieure

Les unités intérieures et extérieures sont reliées par :

  • Des tuyaux frigorifiques : Ces tuyaux transportent le fluide frigorigène entre l’unité extérieure, où il échange de la chaleur avec l’environnement, et l’unité intérieure, où il échange de la chaleur avec l’air ambiant.
  • Des câbles électriques : Ils assurent l’alimentation électrique de l’unité intérieure et permettent la communication entre les deux unités pour le contrôle de la température et des autres paramètres de fonctionnement.
  • Des tuyaux de condensat : Ils évacuent l’eau de condensation générée par le refroidissement de l’air.
pompe à chaleur

Ce système permet une gestion centralisée de la température, avec un contrôle précis de chaque zone grâce aux thermostats individuels, ce qui optimise le confort et l’efficacité énergétique.

Différence avec les systèmes traditionnels

Les systèmes traditionnels, tels que les climatiseurs split ou les climatiseurs portables, ont souvent des appareils visibles et peuvent encombrer l’espace intérieur. De plus, ces systèmes nécessitent généralement une unité par pièce, ce qui peut augmenter les coûts d’installation et de maintenance. En résumé, la climatisation gainable se distingue par :

  • Son intégration discrète : les unités et les gains sont cachés, ne laissant que des grilles apparentes.
  • Son efficacité : un seul système peut réguler la température de plusieurs pièces.
  • Son confort : elle assure une répartition uniforme de la température et une régulation précise grâce aux thermostats individuels.

Les avantages d’une installation la climatisation gainable


La climatisation gainable offre de nombreux avantages qui en font une solution de choix pour ceux qui recherchent une méthode de climatisation efficace, discrète et flexible. Voici les principaux avantages de ce système :

Discrétion et esthétique

L’un des atouts majeurs de la climatisation gainable est sa capacité à s’intégrer de manière presque invisible dans l’architecture intérieure. Les unités intérieures sont dissimulées dans des faux plafonds, des combles ou des murs dans le cas d’une isolation thermique intérieure, ne laissant apparaître que de petites grilles de soufflage. Cela permet de conserver l’esthétique des espaces sans les encombrer de dispositifs apparents, ce qui est particulièrement apprécié dans les intérieurs modernes ou design.

Confort thermique uniforme

La climatisation gainable permet une répartition homogène de la température dans toutes les pièces, assurant ainsi un confort thermique optimal. Contrairement aux climatiseurs traditionnels qui peuvent créer des zones froides ou chaudes près des unités, la climatisation gainable diffuse l’air de manière équilibrée, entraînant les variations de température désagréables.

Efficacité énergétique

La climatisation gainable se distingue par son efficacité énergétique élevée, en grande partie grâce à son Coefficient de Performance (COP) élevé. Le COP est un indicateur clé qui mesure l’efficacité d’un système de climatisation ou de chauffage. Il représente le rapport entre l’énergie thermique produite et l’énergie électrique consommée. Les systèmes de climatisation gainable modernes ont généralement des COP supérieurs à 3, voire 4 ou plus, ce qui signifie qu’ils sont très efficaces pour convertir l’énergie électrique en énergie thermique utile et donc réaliser des économies.

Réduction du bruit

Les unités de climatisation gainables sont installées dans des espaces techniques éloignés des zones de vie, comme les combles ou les faux plafonds. Cela contribue à une réduction significative du bruit par rapport aux climatiseurs traditionnels, qui ont des unités intérieures souvent bruyantes. Les seules sources de bruit sont les petites grilles de soufflage, qui sont généralement très silencieuses.a

Valorisation de l’immobilier

L’installation d’un système de climatisation gainable peut valoriser votre bien immobilier. Les acheteurs ou locataires potentiels potentiels de plus en plus les solutions de climatisation discrètes et performantes, ce qui peut être un argument de vente important.

Entretien facile

Bien que la climatisation gainable nécessite un entretien régulier pour garantir son bon fonctionnement, l’accès aux composants principaux, souvent regroupés dans une zone technique, est relativement simple. Cela facilite les opérations de maintenance et réduit les coûts liés aux réparations ou à la vérification des unités.

Les inconvénients de la climatisation gainable


Bien que la climatisation gainable offre de nombreux avantages, elle présente également certains inconvénients qui peuvent être des points à considérer avant de décider d’installer ce type de système. Voici les principaux aspects à prendre en compte :

Coût initial 

L’un des principaux inconvénients de la climatisation gainable est son coût d’installation initial, qui peut être comparable ou plus élevé que celui des systèmes de climatisation traditionnels avec split mural. Ce coût s’explique par plusieurs facteurs :

  • Équipement : Les unités intérieures et extérieures, ainsi que les gains, représentent un investissement plus important par rapport à des climatiseurs individuels.
  • Main-d’œuvre : L’installation nécessite l’intervention de professionnels qualifiés pour s’assurer que le système est correctement dimensionné et installé, ce qui augmente les frais de main-d’œuvre.
  • Travaux : Dans de nombreux cas, des travaux de construction ou de rénovation sont nécessaires pour intégrer les gaines dans les murs, les plafonds ou les sols, ce qui peut augmenter le coût total.

Complexe d’installation

L’installation d’un système de climatisation gainable est plus complexe que celle des systèmes avec split mural. Elle nécessite :

  • Une étude préalable : Une analyse approfondie du bâtiment est nécessaire pour déterminer la faisabilité du projet et planifier l’emplacement des gains et des unités.
  • Des travaux importants : L’installation des gains peut nécessiter des modifications structurelles, telles que la création de passages dans les murs ou les plafonds. Un constat d’huissier avant travaux est conseillé avant de faire intervenir les entreprises de travaux.
  • Coordination : La mise en place d’un tel système nécessite la coordination entre différents corps de métier, comme les électriciens, les plombiers et les spécialistes en chauffage, ventilation et climatisation (CVC). Une mission de maitrise d’œuvre d’exécution pourra résoudre ces problèmes.

Entretien régulier

La climatisation gainable demande un entretien régulier pour garantir son bon fonctionnement et sa longévité. Ce processus inclut :

  • Nettoyage des filtres : Les filtres doivent être nettoyés ou remplacés régulièrement pour éviter l’accumulation de poussière et de saletés qui peuvent affecter la qualité de l’air et l’efficacité du système.
  • Vérification des gains : Les gains doivent être inspectés périodiquement pour détecter et corriger tout dommage ou obstruction éventuel qui pourrait diminuer l’efficacité du système.
  • Contrôle des unités : Les unités intérieures et extérieures obligatoires des contrôles pour s’assurer qu’elles fonctionnent correctement et pour identifier tout problème potentiel, comme des fuites de réfrigérant ou des dysfonctionnements des composants mécaniques.

Impact en cas de panne

Une panne de la climatisation gainable peut avoir des conséquences plus graves que celles des systèmes traditionnels. En cas de problème, tout le système de climatisation peut être affecté, ce qui peut entraîner :

  • Une réparation complexe : La localisation et la réparation d’une panne peuvent être plus difficiles et coûteuses en raison de la complexité du système et de l’accès restreint aux composants.
  • Interruption totale : Contrairement à des unités individuelles, une panne dans un système gainable peut entraîner l’arrêt complet de la climatisation pour toutes les pièces desservies par le système.

Les points de vigilance pour l’installation d’une climatisation gainable


L’installation d’une climatisation gainable est un projet complexe qui nécessite une attention particulière à plusieurs aspects techniques pour garantir son efficacité et sa durabilité. Voici les points de vigilance essentiels à considérer :

installation climatisation gainable
source : https://confort.mitsubishielectric.fr/

Dimensionnement de l’installation

La puissance de l’installation est capital pour assurer le bon fonctionnement du système de climatisation gainable. Un système sous-dimensionné ne pourra pas refroidir ou chauffer efficacement l’espace, tandis qu’un système surdimensionné entraînera une consommation d’énergie inutile et des cycles de fonctionnement trop courts, ce qui peut réduire la durée de vie des composants. Il peut être intéressant d’exploiter cette solution dans un DPE projeté pour améliorer la note énergétique. Il est essentiel de :

  • Calculer précisément les besoins en chauffage : Cela inclut la surface à couvrir, le volume des différentes pièces, et l’usage des espaces pour déterminer la capacité requise.
  • Faire le bilan de l’enveloppe de la maison : Prendre connaissance de l’isolation posée, de la date de construction, des dates des rénovations.

Bilan thermique de la maison

Le calcul thermique de la maison permet d’évaluer les pertes et gains de chaleur, ce qui est fondamental pour dimensionner correctement le système de climatisation pour une maison existante ou une rénovation globale. Ce bilan prend en compte :

  • L’isolation thermique : Évaluer l’efficacité de l’isolation des murs, des toits, et des fenêtres est crucial pour déterminer les besoins en climatisation.
  • L’exposition solaire : La position de la maison et l’exposition aux rayons du soleil affectent les besoins en refroidissement, surtout en été.

Un calcul thermique complet aide à identifier les mesures d’amélioration possibles pour l’isolation, ce qui peut réduire la charge de chauffage nécessaire et améliorer l’efficacité énergétique de l’ensemble du système.

Étanchéité et isolation des gaines

L’étanchéité et l’isolation des gaines sont des aspects déterminants pour maintenir l’efficacité du système de climatisation gainable. Des gaines mal isolées ou non étanches peuvent entraîner des pertes d’air, réduisant ainsi l’efficacité du système et augmentant les coûts énergétiques. Il est important de :

  • Utiliser des matériaux d’isolation de haute qualité : Assurer que les gaines sont bien isolées pour minimiser les pertes de chaleur ou de froid.
  • Vérifier l’étanchéité des raccords : Des raccords mal scellés peuvent entraîner des fuites d’air, ce qui réduit l’efficacité du système. Des tests d’étanchéité doivent être réalisés pour garantir que toutes les connexions sont bien scellées.
  • Inspecter régulièrement les gaines : Un entretien régulier permet de détecter et de réparer rapidement toute fuite ou dommage.

Équilibrage du système

L’équilibrage avant la mise en service du système est essentiel pour garantir une distribution uniforme de l’air dans toutes les pièces. Un mauvais équilibrage peut entraîner des différences de température significatives entre les pièces, rendant le système inefficace et inconfortable. Les points à considérer incluent :

  • Réglage des débits d’air : Chaque pièce doit recevoir une quantité d’air proportionnelle à ses besoins de chauffage ou de refroidissement. Cela peut nécessiter l’ajustement des registres de débit d’air pour chaque gaine.
  • Utilisation de régulateurs de débit : Des dispositifs comme les registres d’air à pression constante peuvent aider à maintenir un débit d’air équilibré dans tout le système.
  • Vérification de la pression : Assurer que la pression d’air dans les gaines est uniforme pour éviter les pertes de débit et garantir une distribution efficace de l’air conditionné.

Les prix de l’installation de climatisation gainable


Les prix d’installation d’un système de climatisation gainable varient en fonction de plusieurs facteurs, notamment la taille du bâtiment, la complexité de l’installation et les spécificités du système choisi. Voici les principaux postes de dépenses à prévoir :

  • Matériel : Les coûts pour les unités intérieures et extérieures, les gaines, les bouches de ventilation, et les thermostats peuvent varier considérablement en fonction des marques et des modèles choisis. En général, le matériel pour un système de climatisation gainable peut coûter entre 3 000 et 10 000 euros ou plus pour des installations complexes.
  • Main-d’œuvre : Les frais de main-d’œuvre pour l’installation sont un autre facteur significatif. Cela inclut l’installation des unités, le raccordement des gaines, et les ajustements nécessaires. Les coûts de main-d’œuvre peuvent se situer entre 2 000 et 5 000 euros, en fonction de la durée et de la complexité des travaux.
  • Travaux préparatoires : Des coûts supplémentaires peuvent être nécessaires pour les travaux de préparation, comme la création de passages pour les gaines, l’isolation des conduits, et la mise en place de supports pour les unités. Ces travaux peuvent ajouter entre 500 et 2 000 euros au budget total.
  • Frais supplémentaires : D’autres coûts peuvent inclure les frais de déplacement des techniciens, l’élimination des déchets de chantier, et les frais de maintenance initiale. Ces frais peuvent s’élever à plusieurs centaines d’euros.

En résumé, le prix total d’installation d’un système de climatisation gainable pour une maison de taille moyenne se situe généralement entre 15 000 et 25 000 euros, mais peut varier en fonction des spécificités du projet.

Rénovation de bâtiments constitués de mur en mâchefer

Les bâtiments en mâchefer, construits à partir de résidus sidérurgiques, incarnent une innovation architecturale née de l’industrialisation. Ce matériau unique se distingue par sa durabilité, sa résistance à l’humidité et ses propriétés thermiques. L’adoption de ce matériau a permis non seulement de réutiliser des déchets industriels, mais également de créer des bâtiments économiques et robustes.

Cependant, la rénovation de maison demande une compréhension de leurs propriétés et des méthodes adaptées pour préserver leur fonctionnement hygrothermique.

Synthèse des points importants de l’article

  • Le matériaux présente des qualités intrinsèques intéressantes : résistance à l’eau, faible conductivité thermique, issue du réemploi.
  • Nécessite une approche globale et de définir la compatibilité des matériaux utilisés : enduits extérieur/intérieur, ventilation, traitement de la vapeur d’eau et de l’humidité.
  • Valorise un patrimoine architectural historique tout en limitant l’empreinte carbone.

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Comprendre le mâchefer


Historique et utilisation du mâchefer dans la construction

Le mâchefer est un résidu solide issu de la combustion de la houille dans les hauts fourneaux. Dès le milieu du XIXe siècle, il a été utilisé comme matériau de construction grâce à l’ingéniosité de certains industriels qui ont vu en ce déchet une ressource exploitable. François Coignet, un pionnier en la matière, a été l’un des premiers à incorporer le mâchefer dans le béton, créant ainsi des blocs de construction robustes et économiques ou béton de mâchefer.

machefer

Initialement, le mâchefer était mélangé à de la chaux ou du ciment pour former un matériau composite utilisé dans les chantiers pour les murs, les fondations et même les routes. Cette méthode a permis le traitement des déchets industriels tout en offrant un matériau de construction bon marché et abondant. Il a ainsi été utilisé dans de nombreuses régions industrielles de France, notamment à Lyon, où il était courant dans les bâtiments résidentiels et industriels.

Avec l’essor du béton moderne au milieu du XXe siècle, son utilisation a progressivement décliné.

Types de mâchefer

Il est important de distinguer les différents types utilisés dans la construction, car leurs qualités et leurs utilisations peuvent varier considérablement.

Hauts Fourneaux

Le mâchefer de hauts fourneaux est le type le plus couramment utilisé dans la construction. Il est produit par la combustion de la houille dans les hauts fourneaux, où il se forme sous la forme de scories.

Ce type de mâchefer est mélangé à des liants comme la chaux ou le ciment pour créer des blocs de construction.

MIOM

Le mâchefer d’incinération des ordures ménagères, ou MIOM, est un autre type de mâchefer, résultant de la combustion des déchets municipaux.

Cependant, ce type de mâchefer est principalement utilisé dans les travaux publics, par exemple comme sous-couche routière, et est interdit dans le domaine du bâtiment en raison de sa composition chimique potentiellement toxique et de ses propriétés mécaniques inférieures.

Moderne

Dans certaines régions du monde où l’activité sidérurgique est encore très active, comme en Inde ou en Afrique subsaharienne, des recherches sont menées pour développer de nouveaux bétons de mâchefer.

Ces matériaux visent à améliorer les propriétés mécaniques et thermiques du mâchefer traditionnel tout en trouvant des applications modernes dans la construction.

Le mâchefer en tant que matériau de construction


Le matériau mâchefer présente une diversité immense pour de multiples raisons. Il a évolué au fil du temps pour s’adapter aux matières disponibles localement et aux besoins des projets. Le béton de mâchefer peut inclure divers pourcentages de granulats, de pouzzolane, de scories de houille, de ciment, de chaux, ou de terre.

Deux modes constructifs principaux :

  1. Le béton de mâchefer banché :
    • Mis en place comme le pisé : coulé dans un coffrage d’une épaisseur de 45 à 60 cm, puis pilonné.
    • Utilisé pour construire des murs dépassant trois étages, comme les HBM Marius Donjon à Lyon.
    • Plus tard, des méthodes sans pilonnage sont apparues, rendant la technique plus rapide.
  2. Les blocs de béton maçonnés :
    • Formés en briques ou parpaings, parfois appelés moellons de mâchefer.
    • Utilisés comme murs porteurs (épaisseur de 25-30 cm) ou en remplissage de structures poteau/poutre.
    • Adaptés à des constructions allant jusqu’à trois étages.

Ce qu’il faut retenir :

  • Le mâchefer est souvent sous-estimé pour ses propriétés isolantes. Un mur de 50 cm équivaut à un mur en béton avec 6 cm d’isolation en polystyrène.
  • Sa perméabilité à la vapeur en fait un matériau respirant.
  • Hygroscopicité faible mais non négligeable, entraînant des phénomènes de gonflement/dégonflement selon l’humidité.
  • Varie en fonction de l’épaisseur des murs. Il offre un bon déphasage thermique.
  • Permet des remontées par capillarité jusqu’à 35 cm.
  • Bonne résistance en compression, comparable au pisé.
  • Contrairement au pisé, le mâchefer ne subit pas de dégradation structurelle lorsqu’il est exposé à l’eau liquide.

Importance de bien rénover les bâtiments en mur en mâchefer


Impact environnemental et durabilité

Rénover des bâtiments en mâchefer s’inscrit pleinement dans une démarche de développement durable. En optant pour la réhabilitation plutôt que pour une construction neuve, on réduit considérablement l’empreinte carbone liée à la production de matériaux et à leur transport. Les structures en mâchefer, issues d’un recyclage précoce de matériaux industriels, incarnent une approche visionnaire qui reste pertinente dans nos enjeux environnementaux actuels.

Prolonger la vie des bâtiments en mâchefer contribue à limiter les déchets de démolition et à préserver les ressources naturelles. Mieux encore, ces rénovations permettent d’améliorer leurs performances énergétiques, réduisant ainsi leur consommation en énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Ces interventions transforment une pratique historique en une solution moderne et durable.

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Préservation du patrimoine architectural en mur en mâchefer

Les bâtiments en mâchefer font partie intégrante du patrimoine industriel et architectural de nombreuses régions, témoins d’une époque où l’innovation et l’économie circulaire allaient de pair. Ces murs, construits au XIXe siècle, racontent l’histoire des techniques de construction novatrices issues de l’industrialisation.

Rénover ces structures permet de préserver leur valeur esthétique et historique. Une restauration réussie combine le respect des matériaux d’origine et les normes actuelles de confort.

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Les prescriptions pour bien rénover un mur en mâchefer


Installation de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée)

La ventilation est nécessaire dans les bâtiments en mâchefer, surtout en raison de la porosité du matériau, qui peut absorber l’humidité. Les bâtiments anciens étaient souvent ventilés naturellement par les imperfections d’étanchéité à l’air. Les rénovations modernes visent à améliorer l’étanchéité à l’air, ce qui peut emprisonner l’humidité et créer des problèmes de moisissures.

  • VMC simple flux : Ce système extrait l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bains) et le rejette à l’extérieur, favorisant ainsi un renouvellement constant de l’air intérieur.
  • VMC double flux : Plus avancé, ce système non seulement extrait l’air vicié mais récupère également la chaleur de cet air pour préchauffer l’air entrant, améliorant ainsi l’efficacité énergétique tout en maintenant une bonne qualité de l’air intérieur.

Gestion du taux d’humidité des murs

Le mâchefer étant très poreux, il faut gérer l’humidité de manière efficace.

Traitement des remontées capillaires :

  • Retirer les matériaux imperméables des sols extérieurs et intérieurs.
  • Remplacer les enduits imperméables par des enduits à la chaux qui permettent aux murs de respirer.
  • Installer des barrières étanches au niveau des fondations pour empêcher l’humidité du sol de remonter dans les murs.
  • Placer des drains autour des fondations pour évacuer l’eau et réduire la pression hydrostatique contre les murs.

En cas de persistance de l’humidité, utiliser des solutions comme l’électro-osmose-phorèse pour inverser la polarité mur/sol et bloquer les remontées capillaires.

machefer

Techniques d’isolation d’un mur en mâchefer

L’isolation thermique qui peut être préconisée par un DPE projeté est une composante essentielle de la rénovation des bâtiments, mais elle doit être réalisée en respectant les propriétés hygroscopiques et respirantes du matériau.

Type d’isolationAvantagesInconvénientsMatériaux recommandés
Enduit correcteur thermique (ECT)– Casse l’effet de paroi froide – Conservation de la façade– Risque de condensation à l’intérieur des murs.
Isolation Thermique Intérieure (ITI)– Solution économique.
– Préservation de la façade extérieure pour des raisons patrimoniales.
– Risque de condensation à l’intérieur des murs.
– Nécessité d’un pare-vapeur efficace
– Matériaux isolants biosourcés perméables à la vapeur d’eau.
Isolation Thermique Extérieure (ITE)– Préservation de l’inertie thermique des murs.
– Réduction des ponts thermiques.
– Coût généralement plus élevé que l’ITI.– Matériaux isolants biosourcés perméables à la vapeur d’eau.

* Gobetis de chaux pour une bonne adhérence.

Les techniques d’isolation doivent être soigneusement choisies pour ne pas compromettre les propriétés respirantes du mâchefer. L’isolation par l’intérieur (ITI) peut présenter des risques de condensation, tandis que l’isolation par l’extérieur (ITE) est souvent préférable pour préserver l’inertie thermique des murs et réduire les ponts thermiques. L’utilisation d’isolants biosourcés, tels que la laine de bois ou le liège expansé, est recommandée pour leur compatibilité avec les propriétés hygroscopiques du mâchefer.

Utilisation d’enduits extérieurs appropriés

Le choix des enduits doit se faire en tenant compte de la perméabilité à la vapeur d’eau et de la compatibilité avec le mâchefer.

Enduits à la chaux :

  • Perméables à la vapeur d’eau, ces enduits permettent aux murs de respirer et d’éviter l’accumulation d’humidité. Ils sont également flexibles et moins susceptibles de fissurer, ce qui est important pour les murs en mâchefer qui peuvent subir des variations dimensionnelles dues aux changements d’humidité.
  • Utiliser un lait de chaux pour traiter l’effritement initial, suivi d’un gobetis de chaux pour améliorer l’adhérence, et enfin, appliquer un enduit de finition à base de chaux pour protéger la surface du mur.

Éviter les enduits au ciment :

  • Les enduits au ciment sont imperméables et peuvent piéger l’humidité dans les murs, entraînant des problèmes de dégradation. Ils ne sont pas recommandés pour les bâtiments en mâchefer.

Une approche globale pour la rénovation


La rénovation globale des bâtiments en mâchefer doit adopter une approche holistique, intégrant à la fois les techniques traditionnelles et les solutions moderne.

Diagnostic préalable :

  • Réaliser un constat d’huissier avant travaux peux être judicieux pour se protéger.
  • Inspecter l’état général des murs en mâchefer, identifier les zones de faiblesse et les dommages existants.
  • Mesurer la teneur en humidité des murs et les variations thermiques pour adapter les solutions de rénovation en conséquence.

Mise en œuvre de solutions adaptées :

  • Assurer que les artisans et les entrepreneurs possèdent les compétences nécessaires pour travailler avec des matériaux traditionnels comme le mâchefer.
  • Mettre en place des systèmes de surveillance pour contrôler l’humidité.

Exemple de rénovation : maison individuelle en blocs de béton de mâchefer, Caluire-et-Cuire (1931)

  1. Isolation thermique par l’extérieur (ITE) :
    • Fibre de bois haute densité (140 mm d’épaisseur) collée et chevillée sur les murs en mâchefer.
  2. Enduits à la chaux :
    • Application d’un enduit perspirant pour protéger les murs tout en permettant l’évacuation de l’humidité.
  3. Système de ventilation :
    • VMC double flux pour améliorer la qualité de l’air intérieur tout en contrôlant les déperditions thermiques.
  4. Amélioration de la ventilation naturelle :
    • Augmentation de la ventilation naturelle du vide sanitaire pour limiter l’humidité stagnante sous la maison.
  5. Remplacement des enduits :
    • Piquage des enduits imperméables inadaptés sur les parties basses des murs pour laisser respirer le matériau.
    • Application d’un enduit à la chaux perspirant qui permet l’évacuation de l’humidité tout en protégeant la surface.

DPE obligatoire : comprendre l’importance de ce diagnostic

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un élément essentiel du processus de vente ou de location de maisons ou appartements en France métropolitaine. Il fournit une évaluation précise de la consommation d’énergie des bâtiments ainsi que leur impact en termes d’émission de gaz à effet de serre. La réalisation du DPE est devenue obligatoire et réalisé par des professionnels certifiés, influençant directement les décisions relatives aux ventes et locations immobilières. Il faut aussi l’objet d’une recrudescence de rénovation énergétique.

Qu’est-ce que le DPE ?


Le DPE est un document qui évalue la performance énergétique d’un bâtiment répondant aux éxigences de la loi climat. Il intègre plusieurs informations importantes :

  • La consommation d’énergie : Mesurée en kilowattheures par mètre carré par an (kWh/m².an).
  • Les émissions de gaz à effet de serre : Exprimées en kilogrammes équivalent CO₂ par mètre carré par an (kg CO₂/m².an).
  • Des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique du bien.
  • L’étiquette énergétique : logements sont classés de la note A à F et G pour les plus défavorables ou passoires énergétiques

La durée de validité du DPE

Un DPE a une durée de validité de dix ans à partir de sa date de réalisation. Passé ce délai, il faudra effectuer un nouveau diagnostic pour garantir l’actualisation des données énergétiques du bien en question. Cette mise à jour est cruciale lors des changements de propriétaire ou des aménagements importants dans les bâtiments.

Quand le DPE est-il une obligation ?


Cas des ventes de biens

En France métropolitaine, la réalisation du DPE est indispensable dans le cadre de vente d’un bien immobilier qu’il soit une passoire thermique ou non. Le vendeur doit fournir ce diagnostic dès le début du processus de vente  dans l’annonce immobilière afin d’informer les potentiels acheteurs sur la performance énergétique du bien. Cela permet aux acquéreurs de mieux prévoir leurs futures dépenses liées à la consommation d’énergie.

Pour les locations

Le DPE est également obligatoire lors de la signature d’un contrat de location. Le bailleur doit remettre le diagnostic au locataire potentiel avant qu’il prenne sa décision. Ainsi, le locataire peut organiser ses finances en tenant compte des coûts énergétiques liés à son futur logement. Ce dispositif vise à encourager l’amélioration continue de l’efficacité énergétique des logements locatifs.

A l’achèvement des travaux necessitant un permis de construire

Les constructions neuves sont également soumises à la réglementation DPE. Avant de recevoir un permis de construire, il est nécessaire de réaliser des études thermiques pour s’assurer que le projet respecte les normes en vigueur. Ce diagnostic anticipatif aide à intégrer dès le départ des solutions durables et économes en énergie.

Pourquoi rendre le DPE obligatoire ?


Rendre le DPE obligatoire apporte plusieurs avantages majeurs :

  • Promotion de la transparence lors des transactions immobilières.
  • Encouragement à la rénovation énergétique des bâtiments existants.
  • Sensibilisation des citoyens quant à l’impact environnemental de leurs habitations.

Grâce au DPE, chaque acteur du marché immobilier se responsabilise face aux enjeux énergétiques et environnementaux actuels. En effectuant des rénovations et en optimisant les performances énergétiques de leurs propriétés, les propriétaires contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en réalisant des économies significatives sur le long terme. Le DPE est aussi demandé dans le cadre d’un investissement immobilier du dispositif Denormandie.

Dans un processus de rénovation, on peux utiliser cet outil pour réaliser un DPE projeté qui permet d’identifier les meilleurs scenarii.

Comment se déroule la réalisation d’un DPE ?


La réalisation d’un dossier DPE suit un processus méthodique incluant plusieurs étapes clés :

Analyse des caractéristiques du bâtiment

Le diagnostiqueur énergétique commence par examiner les différentes caractéristiques du bien immobilier. Cela inclut la vérification de l’isolation thermique intérieure ou extérieure, des systèmes de chauffage, de ventilation et de production d’eau chaude sanitaire. Chaque détail est scrupuleusement évalué pour fournir un diagnostic complet et précis.

Calcul de la consommation d’énergie

Une fois les informations recueillies, le diagnostic passe aux calculs. L’expert utilise des logiciels spécifiques pour modéliser la consommation d’énergie du bien. Ces outils permettent de déterminer avec exactitude la quantité d’énergie consommée et les émissions de gaz à effet de serre générées. Les résultats sont alors comparés aux normes réglementaires afin d’attribuer une classe énergétique et environnementale au bâtiment.

Élaboration de recommandations

Enfin, sur la base des analyses effectuées, le diagnostiqueur propose des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique du bien. Ces suggestions peuvent aller de simples ajustements, tels que le remplacement de fenêtres ou l’amélioration de l’isolation, à des travaux de rénovation énergétiques plus poussés, comme l’installation de panneaux solaires ou de pompes à chaleur.

Quels sont les impacts financiers du DPE ?


Le Diagnostic de Performance Énergétique engendre des implications financières pour les vendeurs, les locataires et les propriétaires :

Pour les vendeurs

Les vendeurs doivent couvrir les frais de réalisation du DPE, un investissement qui oscille normalement entre 100 et 250 euros selon la taille et la complexité du bien immobilier. Bien que ce coût puisse sembler important, une bonne note énergétique peut accroître la prix du bien et faciliter sa vente grâce à une meilleure visibilité sur le marché.

Pour les locataires

Le DPE influe sur le budget des locataires en raison de son rôle informatif. Un logement classé mal isolé signalera aux locataires de potentielles dépenses élevées en chauffage, incitant à une négociation sur le loyer ou à chercher des logements mieux notés. Cela favorise une prise de décision éclairée, réduisant ainsi les mauvaises surprises financières après l’entrée dans les lieux.

Pour les propriétaires

Obtenir un bon score DPE encourage les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation pour améliorer leur classement énergétique et participe à la transition environnementale. Ces investissements, souvent subventionnés par des aides gouvernementales, garantissent non seulement des réductions des factures énergétiques mais aussi une augmentation de la valeur globale de leur bien immobilier, rendant le coût initial des rénovations particulièrement rentable.

Réussir votre rénovation globale : Guide pratique pour une maison confortable

Sommaire

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Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

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Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


C’est une transformation complète du logement, pensée comme un tout.

La rénovation globale vise à améliorer durablement les performances énergétiques d’un bâtiment. Elle ne se limite pas à changer une chaudière ou isoler un mur : elle combine plusieurs types de travaux, planifiés et coordonnés autour d’un seul objectif.

Une approche structurée, en 3 principes :

  • Tout commence par un audit énergétique : il identifie les points faibles du logement et oriente les choix techniques.
  • Les travaux sont pensés en synergie : isolation, ventilation, chauffage, menuiseries… chaque poste est intégré dans une vision d’ensemble.
  • Le résultat est mesurable : le projet doit permettre un gain d’au moins 35 % sur la consommation d’énergie primaire.
    • Ce seuil de 35 % est une référence officielle : il conditionne l’accès aux aides les plus généreuses, comme MaPrimeRénov’ Parcours accompagné ou certaines primes CEE.

Résultat : une maison plus confortable, moins énergivore, plus saine… et bien mieux valorisée.


Les enjeux énergétiques et climatiques ne sont plus théoriques. Ils impactent directement votre logement.

Opter pour une rénovation globale aujourd’hui, c’est anticiper les contraintes de demain — tout en améliorant immédiatement votre confort et vos finances.

  • Des réglementations de plus en plus strictes
    Les logements classés F et G au DPE sont progressivement interdits à la location. À partir de 2025, les premières interdictions s’appliqueront. D’autres suivront.
  • Le coût de l’énergie s’envole, durablement
    Même avec des aides ponctuelles, le chauffage pèsera toujours plus lourd dans le budget. La seule vraie réponse : réduire les besoins.
  • Les aides sont à leur maximum
    Le dispositif MaPrimeRénov’ Parcours accompagné peut financer jusqu’à 70 000 € de travaux. Une telle prise en charge pourrait diminuer à l’avenir.

Changer une fenêtre par-ci, une chaudière par-là… Ce type de rénovation à la carte atteint vite ses limites.

La rénovation globale, elle, repose sur une logique de cohérence et de performance. Elle permet de faire mieux, une bonne fois pour toutes.

Ce que vous y gagnez concrètement :

  • Meilleure efficacité énergétique
    En traitant l’ensemble du logement, vous évitez les “effets rebonds” et les zones froides. Chaque intervention renforce les autres.
  • Un seul chantier bien coordonné
    Fini les travaux en plusieurs fois. Tout est planifié, suivi, optimisé. Vous gagnez en temps, en sérénité, et en résultat.
  • Un chauffage adapté aux vrais besoins
    En réduisant d’abord les pertes, vous n’avez plus besoin d’un système de chauffage surdimensionné. Résultat : moins cher à l’achat, moins gourmand à l’usage.

Plutôt que de subir vos factures, transformez-les en levier d’investissement.

Dans un contexte marqué par l’augmentation durable des prix de l’énergie, la contrainte réglementaire sur les passoires thermiques et l’évolution des dispositifs d’aides, la rénovation globale devient bien plus qu’un chantier.
C’est un acte de gestion patrimoniale. Un placement réfléchi. Et, dans de nombreux cas, une alternative plus intelligente que l’épargne classique.

Levier du crédit vs. inflation énergétique : ce que les chiffres révèlent

L’un des avantages majeurs de la rénovation globale, c’est qu’elle est finançable.
Le reste à charge, après aides, peut souvent être couvert par un prêt à taux fixe.
Dans notre scénario :

  • Travaux : 60 000 € TTC
  • Aides (MaPrimeRénov’ + CEE) : 24 000 €
  • Reste à charge : 36 000 €

En parallèle, ce que l’énergie n’offre pas :
Pas de taux fixe, pas de mensualité maîtrisée, pas de prêt pour la payer… juste une facture qui grimpe.

Comparaison : rénover, ne rien faire… ou placer son argent ?

Voici l’arbitrage simulé sur 20 ans, à partir d’un cas concret (maison de 100 m²) :

  • Scénario 1 : ne rien faire
    • Factures d’énergie : ~91 000 €, avec +6 %/an
    • Pas de confort, pas de valorisation
  • Scénario 2 : rénover avec aides
    • Reste à charge : 36 000 €
    • Factures post-rénovation : ~28 000 €
    • Coût total : ~64 000 €
    • + un logement rénové, valorisé, conforme
  • Scénario 3 : placer les 36 000 € à 3 %
    • Capital final : ~63 000 €
    • Mais toujours 91 000 € de dépenses énergétiques
    • Solde net : -28 000 €

Au-delà de la logique financière, la rénovation globale :

  • crée de la valeur d’usage (confort, santé, qualité de vie),
  • protège la valeur de revente du bien immobilier,
  • vous inscrit dans une trajectoire réglementaire sécurisée,
  • et vous permet de geler une dépense avec un financement maîtrisé, face à une inflation énergétique non contrôlable.

La rénovation de votre logement à Grenoble est un projet ambitieux permettant d’améliorer à la fois le confort de vie et l’efficacité énergétique. Contrairement aux rénovations ponctuelles, cette approche holistique vise à optimiser tous les aspects de votre domicile en une seule intervention. Cet article explore les différentes facettes de ce type de rénovation, ainsi que ses avantages et inconvénients.

Pourquoi opter pour une rénovation globale ?


L’un des principaux avantages de la rénovation de maison ou d’appartement est qu’elle permet de la réalisation d’un bouquet de travaux simultanément pour une rénovation performante, économisant ainsi du temps et des coûts. En regroupant toutes les interventions nécessaires en une seule fois, il est possible de réduire les dépenses énergétiques de manière significative. Si vous envisagez une telle démarche, nous vous recommandons vivement de consulter notre entreprise de rénovation pour bénéficier d’une expertise professionnelle complète.

Si vous envisagez une telle démarche, nous vous recommandons vivement de consulter notre entreprise de rénovation pour bénéficier d’une expertise professionnelle complète

Avantages à long terme


La rénovation globale a pour objectif non seulement d’optimiser le confort de votre habitation mais également de réduire vos dépenses énergétiques. Une isolation thermique adaptée et le traitement des déperditions thermiques, par exemple, permet de maintenir une température agréable tout au long de l’année, réduisant ainsi le besoin de chauffage ou de climatisation. En ajoutant des panneaux solaires, vous pouvez même générer de l’électricité propre, diminuant davantage vos factures énergétiques.

Les phases clés de la rénovation globale


Diagnostic de performance

Tout commence généralement par un audit énergétique détaillé ou un DPE projeté et la définition de l’objectif à atteindre. Cette étape permet d’identifier les zones de déperdition thermique et de proposer des solutions adaptées pour améliorer les performances énergétiques de votre logement. L’audit peut inclure :

  • La vérification de l’isolation des murs et du toit d’une passoire thermique.
  • Le contrôle de l’efficacité des systèmes de chauffage et de climatisation
  • L’analyse des portes et fenêtres pour détecter les fuites d’air
  • L’évaluation de l’efficacité énergétique des appareils électroménagers

Planification des travaux

Une fois l’audit fini, un plan détaillé des travaux à réaliser est élaboré. Ce plan inclut généralement :

  • L’isolation thermique des combles si une rénovation de toiture est nécessaire et des murs
  • Le changement des fenêtres et des portes par des modèles plus performants
  • L’installation de systèmes de chauffage et de système de ventilation efficace
  • Le système de production d’eau chaude sanitaire
  • La mise en place de dispositifs de domotique pour optimiser la gestion énergétique

Exécution des travaux

Lors de la phase d’exécution, tous les travaux sont réalisés en tenant compte des recommandations de l’audit initial. La coordination entre les différents artisans est cruciale pour s’assurer que tout se déroule sans accroc et dans les délais prévus. Il est également important de prévoir des contrôles réguliers pour vérifier l’avancement et la qualité des travaux. Il peut être interessant de faire réaliser un DPE pour confirmer le niveau de performance.

Rénovation maison

Les erreurs à éviter lors d’une rénovation globale


Méconnaissance des réglementations locales

Ignorer les réglementations locales peut entraîner des retards coûteux. Assurez-vous de bien connaître les démarches administratives avant de commencer les travaux. Certaines rénovations énergétiques peuvent nécessiter des autorisations spécifiques, notamment pour les bâtiments classés ou situés dans des zones protégées.

Négliger le choix des matériaux

Le choix des matériaux est crucial. Optez toujours pour des matériaux adaptés et durables pour garantir une efficacité énergétique maximale à long terme. Privilégiez ceux qui offrent la meilleure isolation possible, même si leur coût initial peut sembler élevé. Les matériaux écologiques, comme les isolants naturels (laine de bois, chanvre), peuvent offrir des performances énergétiques comparables aux matériaux synthétiques tout en étant plus respectueux de l’environnement.

Tenter une rénovation sans aide professionnelle

Bien que tenter une rénovation soi-même puisse sembler tentant pour réduire les coûts, cela comporte des risques importants. Faire appel à des professionnels avec une mission complète assure que les travaux respectent les normes actuelles et optimisent les résultats finaux. Un Accompagnateur Rénov ou MAR pourra également vous conseiller sur les meilleures pratiques pour maximiser les aides financières et les subventions disponibles tel que Ma Prime Renov et les CEE.

Sélectionner les bonnes entreprises pour une rénovation réussie


Recommandations et avis clients

La réputation de l’entreprise est essentielle. Consultez les avis clients et demandez des recommandations pour sélectionner des prestataires fiables et compétents. Il peut être utile de visiter des chantiers précédents réalisés par l’entreprise pour évaluer la qualité de leur travail.

Certifications et garanties

Assurez-vous que les entreprises sélectionnées disposent de certifications reconnues et offrent des garanties pour les travaux effectués. Cela vous garantit que les travaux réalisés respecteront les standards exigés. Les labels comme RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) sont un gage de qualité et peuvent être nécessaires pour bénéficier de certaines aides financières.

Utilisation des aides et subventions


Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)

L’éco-prêt à taux zéro est une aide financière précieuse pour les propriétaires occupants et les bailleurs. Ce prêt permet de financer le montant des travaux de rénovation énergétique sans payer d’intérêts. Il peut couvrir des travaux d’isolation, de chauffage, ou encore le remplacement de fenêtres. Ce prêt peut également être cumulé avec d’autres aides comme le CITE ou les subventions de l’ANAH.

MaPrimeRénov’

Ma Prime Rénov’ est une aide financière mise en place par France Rénov pour encourager les travaux d’amélioration énergétique. Cette prime est accessible à tous les propriétaires suivant les revenus des ménages, qu’ils soient occupants ou bailleurs, et s’adapte aux revenus du foyer. Elle peut financer une large gamme de travaux, de l’isolation thermique à l’installation de systèmes de chauffage performants. Certains travaux peuvent bénéficier d’une prime supplémentaire dit ‘Coup de pouce’, il faudra être attentif aux dates de validité. Pour bénéficier de MaPrimeRénov, il est nécessaire de faire appel à des entreprises labellisées RGE.

Subventions de l’ANAH

L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) propose des subventions pour les travaux de rénovation énergétique. Ces aides sont destinées aux propriétaires occupants aux revenus modestes et permettent de financer une partie des travaux. Des programmes comme « Habiter Mieux Sérénité » offrent une aide substantielle pour les rénovations globales.

Certificats d’économie d’énergie (CEE)

Les certificats d’économie d’énergie sont une autre source de financement pour les travaux de rénovation. Les fournisseurs d’énergie sont tenus d’encourager les économies d’énergie pour réduire les gaz à effet de serre et peuvent proposer des primes pour les travaux réalisés. Ces primes peuvent être utilisées pour financer une partie des travaux de rénovation énergétique, en complément d’autres aides.

Importance de l’isolation thermique


Isolation des combles et des murs

Une bonne isolation des combles et des murs est essentielle pour réduire les pertes de chaleur. Cela permet de maintenir une température intérieure stable, diminuant ainsi les besoins en chauffage en hiver et en climatisation en été. L’isolation thermique par l’intérieur nécessite un diagnostic exhaustif de la structure pour définir la nature de l’isolant, le mode de pose et l’ajout d’un pare-vapeur. En complément, l’isolation des planchers bas peut également améliorer le confort thermique de votre logement avec une chape ciment ou anhydrite.

Fenêtres et portes performantes

Le remplacement des fenêtres et des portes par des modèles à haute performance énergétique contribue également à réduire les pertes thermiques. Optez pour des fenêtres à double ou triple vitrage pour une meilleure isolation. Les cadres de fenêtres en PVC, bois ou aluminium avec rupture de pont thermique sont des options à considérer pour une efficacité optimale.

Solutions de chauffage et de ventilation


Chaudières à gaz à haute performance

Les chaudières à gaz modernes offrent une meilleure efficacité énergétique, réduisant ainsi les coûts de chauffage. Elles sont souvent associées à des systèmes de régulation intelligents pour optimiser la consommation de gaz. Les chaudières à condensation sont particulièrement recommandées pour leur haute performance et leur faible impact environnemental.

Pompes à chaleur

Les pompes à chaleur sont une alternative écologique aux systèmes de chauffage traditionnels. Elles utilisent les calories présentes dans l’air, l’eau ou le sol pour chauffer la maison, ce qui réduit considérablement la consommation d’énergie. Les pompes à chaleur géothermiques, bien que plus coûteuses à installer, offrent des performances optimales tout au long de l’année. Une installation de climatisation gainable peut être une bonne alternative.

pompe à chaleur

Systèmes de ventilation

Une bonne ventilation est indispensable pour assurer un air intérieur sain et éviter les problèmes d’humidité. Les systèmes de ventilation mécaniques contrôlés (VMC) double flux permettent de récupérer la chaleur de l’air sortant pour préchauffer l’air entrant, améliorant ainsi l’efficacité énergétique de la maison. L’installation de purificateurs d’air peut également améliorer la qualité de l’air intérieur, en particulier dans les zones urbaines.

ventilation mécanique

Conclusion


Choisir de passer par une rénovation globale est un investissement judicieux pour assurer le confort de vie tout en minimisant les dépenses énergétiques. Avec des phases bien définies, un suivi rigoureux et des entreprises qualifiées, cette démarche promet des résultats probants sur le long terme. En optimisant l’isolation thermique, en sélectionnant des systèmes de chauffage et de ventilation efficaces, et en bénéficiant des aides financières disponibles, vous pouvez transformer votre maison en un espace à la fois économe en énergie et confortable.

Guide complet sur l’isolation thermique intérieure pour une maison énergétiquement éfficace

L’isolation thermique intérieure ou ITI est une solution intélligente pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, réduire les coûts de chauffage et de climatisation, et augmenter le confort des occupants. Que ce soit pour une passoire thermique nécessitant une rénovation ou pour une construction neuve, l’isolation thermique joue un rôle capital dans la régulation de la température intérieure, la réduction des pertes de chaleur et la rénovation énergétique du logement.

Pourquoi l’isolation thermique est-elle importante ?

L’isolation thermique permet de limiter les déperditions thermiques entre l’intérieur et l’extérieur. En hiver, elle conserve celle produite, tandis qu’en été, elle maintient la fraîcheur à l’intérieur, réduisant ainsi la dépendance aux climatiseurs. Une bonne isolation contribue non seulement à des économies d’énergie significatives, mais aussi à une réduction de l’empreinte carbone.

Les avantages de l’isolation thermique intérieure

  1. Économies d’énergie : En limitant les pertes de chaleur, l’isolation intérieure permet de réduire la consommation énergétique du système de chauffage de votre foyer, entraînant des économies sur les factures de chauffage et de climatisation.
  2. Confort thermique : Une isolation adéquate assure une température uniforme et agréable tout au long de l’année, éliminant les courants d’air froid et les variations de température.
  3. Réduction de l’empreinte carbone : En consommant moins d’énergie, vous contribuez à la diminution des émissions de gaz à effet de serre, participant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
  4. Valorisation de votre bien : Un logement bien isolée est plus attrayante sur le marché immobilier et peut voir sa valeur augmenter.

L’objectif de cet article est de fournir une vision globale et détaillée de l’isolation thermique intérieure, en abordant les techniques, les matériaux, les avantages, et les étapes de mise en œuvre. Nous vous guiderons à travers les différentes options disponibles pour vous aider à faire des choix éclairés et à entreprendre des actions concrètes pour améliorer l’efficacité énergétique de votre logement dans le cadre d’une rénovation.

Comprendre l’isolation thermique intérieure


Définition et principes de base

L’isolation thermique intérieure consiste à ajouter des matériaux isolants à l’intérieur des murs, des plafonds ou des planchers afin de réduire les pertes thermiques. Cette méthode est particulièrement adaptée aux bâtiments existants où l’isolation par l’extérieur peut être complexe ou impossible en raison de contraintes architecturales ou réglementaires. La surface habitable s’en trouve réduite d’autant. 

Ces matériaux fonctionnent en réduisant la conduction thermique, c’est-à-dire le transfert de chaleur à travers les parois. Ils créent une barrière qui l’empêche de s’échapper en hiver et de pénétrer en été.

Le choix du matériau isolant à mettre en place se fait en fonction de résistance thermique et donc de son épaisseur. Il faut également prendre en compte le type de mur à isoler, tous nous pas les mêmes capacités de perspirante.

Avantages de l’isolation intérieure

L’isolation thermique intérieure présente plusieurs avantages significatifs :

  • Économies d’énergie : En réduisant les pertes, elle permet de diminuer la consommation de chauffage et de climatisation. Par exemple, une maison bien isolée peut réduire ses besoins en chauffage jusqu’à 30 %.
  • Confort thermique : Une bonne isolation intérieure assure une température homogène et agréable dans toute le logement, éliminant les zones froides en hiver et chaudes en été.
  • Réduction de l’empreinte carbone : En consommant moins d’énergie pour le chauffage et la climatisation, vous contribuez à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Amélioration acoustique : Les matériaux isolants thermiques ont souvent des propriétés phoniques qui aident à réduire les nuisances sonores extérieures.
  • Préservation de l’espace extérieur : Contrairement à l’isolation extérieure, l’isolation intérieure ne modifie pas l’apparence extérieure de la maison, ce qui est idéal pour les bâtiments historiques ou ceux avec des contraintes esthétiques.

En plus de ces avantages pratiques, l’isolation thermique intérieure contribue également à la valorisation de votre bien immobilier. Une maison bien isolée est perçue comme plus confortable et moins coûteuse à entretenir, ce qui peut augmenter sa valeur sur le marché immobilier.

isolation intérieure thermique

Types de matériaux utilisés

Chaque type de matériau isolant a ses propres caractéristiques et avantages. Voici un aperçu des plus couramment utilisés :

  • Laine de verre : Fabriquée à partir de verre recyclé, elle est très efficace pour l’isolation thermique et acoustique. Elle est souvent utilisée dans les murs, les combles et les planchers.
  • Laine de roche : Provenant de roches volcaniques, elle offre une excellente résistance au feu et est souvent utilisée dans des endroits où la sécurité incendie est primordiale.
  • Laine de bois : Matériau renouvelable et écologique, la laine de bois est idéale pour ceux qui cherchent des solutions durables et respectueuses de l’environnement.
  • Panneaux de polystyrène expansé (PSE) : Légers et faciles à installer, ils offrent une bonne performance thermique pour un coût relativement bas.
  • Isolation réfléchissante : Utilisée principalement dans les combles, cette méthode consiste à installer des feuilles métalliques réfléchissantes qui renvoient la chaleur vers l’intérieur en hiver et la repoussent en été. Elle est souvent combinée avec d’autres matériaux isolants pour une efficacité maximale.
  • Textile recyclé : Issu du recyclage de vêtements destinés au rebut, majoritairement du coton.

Les techniques d’isolation intérieure


Types de pose

La méthode de pose des matériaux isolants peut varier en fonction des caractéristiques de votre maison et des matériaux choisis. Voici les principales techniques de pose :

  • Pose collée : Le doublage est fixé directement sur les murs à l’aide de colles spécifiques. Cette méthode est rapide et assure une bonne adhérence des matériaux. Elle est particulièrement adaptée aux surfaces planes et lisses.
  • Pose sur ossature métallique : Elle consiste à fixer l’isolant sur une structure métallique montée sur les murs. Elle permet de créer une cavité entre le mur et l’isolant, offrant une meilleure gestion des ponts thermiques et une possibilité de passer des câbles ou des conduits derrière les panneaux.
  • Pose sur ossature bois : Similaire à l’ossature métallique, cette méthode utilise des montants en bois pour soutenir les panneaux isolants. Elle est souvent utilisée dans les constructions écologiques ou pour des rénovations de logements respectueux de l’environnement.
  • Isolation par soufflage : Idéale pour les combles et les espaces difficiles d’accès, cette méthode consiste à souffler des matériaux isolants en vrac, comme la ouate de cellulose ou la laine de verre, dans les cavités. Elle permet de remplir les moindres recoins et assure une isolation homogène.

Comparaison des techniques

Pour choisir la technique d’isolation thermique intérieure la plus adaptée, il est essentiel de comparer les différentes options en fonction de plusieurs critères :

  • Performance thermique : Les isolants en laine de verre ou de roche offrent généralement une meilleure performance thermique que les isolants en vrac. Cependant, l’isolation par insufflation peut être plus efficace pour combler les espaces irréguliers et éviter les ponts thermiques.
  • Coût : Les panneaux isolants sont souvent plus coûteux à l’achat, mais ils offrent une performance thermique supérieure. L’isolation par insufflation peut être moins chère en termes de matériaux, mais les coûts d’installation peuvent varier en fonction de la complexité du chantier.
  • Durabilité : La laine de verre et la laine de roche sont des matériaux durables qui conservent leurs propriétés isolantes pendant de nombreuses années. Les isolants en vrac peuvent se tasser avec le temps, réduisant leur efficacité, mais ils peuvent être facilement réinsufflés si nécessaire.

Pour illustrer ces comparaisons, voici un tableau récapitulatif des principales techniques d’isolation intérieure :

TechniquePerformance ThermiqueFacilité d’InstallationCoûtDurabilité
Panneaux isolantsExcellenteFacileÉlevéTrès bonne
Isolation par insufflationBonneMoyenneMoyenneBonne (peut se tasser)
Isolation réfléchissanteMoyenneFacileVariableBonne

L’utilisation du pare-vapeur

Lors de l’installation de l’isolation thermique intérieure, l’utilisation d’un pare-vapeur est peut-être nécessaire pour garantir l’efficacité et la durabilité de l’isolation. Un pare-vapeur est une membrane imperméable à la vapeur d’eau, placée du côté chaud de l’isolant, généralement entre l’isolant et la cloison intérieure. Son rôle principal est de prévenir la migration de la vapeur d’eau depuis l’intérieur de la maison vers l’isolant, où elle pourrait se condenser et causer des problèmes d’humidité.

pare vapeur

L’humidité dans l’isolant peut réduire son efficacité thermique et entraîner la prolifération de moisissures, ce qui peut détériorer les matériaux et affecter la qualité de l’air intérieur. 

Comment installer un pare-vapeur ?

  1. Choix du pare-vapeur : Il existe différents types de pare-vapeur, tels que les films plastiques en polyéthylène, les feuilles d’aluminium et les membranes spéciales. Le choix du pare-vapeur dépend de l’environnement de votre maison et du type d’isolant utilisé.
  2. Installation : Le pare-vapeur doit être posé du côté intérieur, entre l’isolant et la cloison. Il faut bien fixer le pare-vapeur et de s’assurer qu’il est étanche en utilisant des adhésifs spécifiques ou des bandes d’étanchéité aux joints et aux bords. Tout trou ou déchirure dans le pare-vapeur doit être immédiatement réparé pour maintenir son efficacité.
  3. Surfaces à couvrir : Le pare-vapeur doit couvrir toutes les surfaces isolées, y compris les murs, les plafonds et les sols, pour éviter les ponts thermiques. Dans les combles aménagés, il est également important de poser un pare-vapeur sous la toiture.

Avantages de l’utilisation du pare-vapeur

  • Protection de l’isolant : En empêchant la vapeur d’eau de pénétrer dans l’isolant, le pare-vapeur aide à maintenir les propriétés thermiques de l’isolant, assurant ainsi une isolation efficace sur le long terme.
  • Prévention des moisissures : En contrôlant l’humidité, le pare-vapeur réduit le risque de formation de moisissures, contribuant à la santé et au confort des occupants.
  • Durabilité des matériaux : En protégeant l’isolant et les structures environnantes de l’humidité, le pare-vapeur prolonge la durée de vie des matériaux de construction.

Étapes de l’isolation thermique intérieure


Préparation du chantier

Avant de commencer les travaux d’isolation thermique intérieure, une préparation minutieuse est essentielle pour garantir un résultat optimal. Voici les étapes clés :

  • Évaluation des besoins : Commencez par évaluer les zones de la maison qui nécessitent une isolation. Les murs, les plafonds et les planchers sont les principales surfaces à considérer. Utilisez un thermomètre infrarouge pour identifier les ponts thermiques et les zones de perte.
  • Choix des matériaux : Sélectionnez les matériaux isolants en fonction du type de mur, par exemple la mâchefer, l’agglo, le béton, etc. Les options incluent la laine de verre, la laine de roche, les panneaux de polystyrène expansé (PSE) et la laine de bois. Chaque matériau offre des avantages différents en termes de performance thermique, de coût et de durabilité.
  • Planification des travaux : Établissez un plan détaillé des travaux, incluant les dimensions des surfaces à isoler, les quantités de matériaux nécessaires et les étapes d’installation. Assurez-vous d’avoir tous les outils et équipements nécessaires avant de commencer.

Mise en œuvre

La mise en œuvre de l’isolation thermique intérieure nécessite de suivre des étapes précises pour garantir une installation efficace et durable :

  • Pose des matériaux isolants : Selon le type de matériau choisi, la méthode d’installation peut varier. Pour les panneaux isolants, fixez-les directement sur les murs avec des adhésifs ou des chevilles. Pour l’isolation par insufflation, utilisez une machine à insuffler pour remplir les cavités des murs, des plafonds ou des planchers avec le matériau isolant en vrac.
  • Traitement des ponts thermiques : Les ponts thermiques sont des zones où la chaleur peut s’échapper malgré l’isolation, en général en périphérie des fenêtres. Utilisez des bandes d’étanchéité et des matériaux isolants supplémentaires pour traiter ces zones et assurer une isolation continue et homogène.
  • Finitions et vérifications : Une fois les matériaux isolants installés, recouvrez-les de parement en plaques de plâtre ou d’un autre matériau de finition pour une apparence propre et esthétique. Vérifiez l’efficacité de l’isolation à l’aide d’un thermomètre infrarouge pour vous assurer que toutes les zones ont été correctement isolées.

Entretien et durabilité

Pour garantir la longévité de votre isolation thermique intérieure, un entretien régulier est nécessaire :

  • Contrôles périodiques : Inspectez régulièrement les zones isolées pour détecter tout signe de dégradation ou de tassement des matériaux. Les panneaux isolants doivent rester bien fixés et les matériaux en vrac ne doivent pas se tasser de manière significative.
  • Réparations et mises à jour : En cas de dégradation des matériaux isolants, réparez ou remplacez-les rapidement pour maintenir l’efficacité de l’isolation. Si nécessaire, réinsufflez les matériaux en vrac pour compenser le tassement.

Aspects pratiques et réglementaires


Réglementations en vigueur

Pour garantir une isolation thermique intérieure conforme aux normes, il est crucial de respecter les réglementations en vigueur. Ces règles visent à assurer l’efficacité énergétique et la sécurité des bâtiments. Voici quelques points essentiels :

  • Normes et certifications : Les matériaux isolants doivent répondre à des normes spécifiques telles que la norme NF EN 13162 pour les laines minérales ou la norme NF EN 13163 pour les panneaux de polystyrène expansé (PSE). Vérifiez que les produits choisis sont certifiés et conformes à ces normes pour garantir leur performance et leur sécurité.
  • Réglementations thermiques : La Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) impose des exigences strictes en matière de performance énergétique. Elle sera remplacée par la Réglementation Environnementale 2020 (RE 2020), qui intègre des critères supplémentaires liés à l’impact environnemental. Assurez-vous que votre projet d’isolation respecte ces réglementations.
  • Aides financières et subventions : Il existe plusieurs dispositifs d’aide pour financer vos travaux d’isolation thermique intérieure, tels que l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), et les aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH). Renseignez-vous sur ces aides pour réduire le coût de vos travaux.

Questions fréquentes


Quelle est la durée de vie des matériaux isolants ?

Les matériaux isolants tels que la laine de verre et la laine de roche ont une durée de vie de plusieurs décennies lorsqu’ils sont bien installés et entretenus. Les matériaux en vrac comme la ouate de cellulose peuvent se tasser avec le temps et nécessiter des réinsufflations périodiques.

L’isolation thermique intérieure peut-elle réduire les nuisances sonores ?

Oui, de nombreux matériaux isolants, comme la laine de verre et la laine de bois, offrent également une isolation phonique, réduisant ainsi les bruits extérieurs et améliorant le confort intérieur.

Quels sont les avantages de l’isolation thermique intérieure par rapport à l’isolation extérieure ?

L’isolation intérieure est souvent plus facile à installer et moins coûteuse que l’isolation extérieure. Elle préserve également l’aspect extérieur du bâtiment, ce qui est important pour les bâtiments historiques ou ceux soumis à des contraintes esthétiques.

En répondant à ces questions, nous espérons clarifier les principaux aspects de l’isolation thermique intérieure et encourager nos lecteurs à envisager cette solution pour améliorer leur confort et réduire leur consommation énergétique.

Conclusion


L’isolation thermique intérieure représente une solution efficace pour améliorer l’efficacité énergétique de votre maison, réduire les coûts de chauffage et de climatisation, et accroître le confort thermique tout au long de l’année. En optant pour des matériaux de qualité comme la laine de verre, la laine de roche, ou la laine de bois, vous pouvez non seulement diminuer les pertes, mais aussi contribuer à la réduction de l’empreinte carbone de votre habitation.

Pare-vapeur : rôle, pose, erreurs à éviter en construction et rénovation

Invisible, discret, et pourtant essentiel : le pare-vapeur joue un rôle clé dans la protection de votre maison. Il empêche l’humidité contenue dans l’air intérieur de traverser les parois, préservant ainsi l’efficacité de l’isolation et la santé du bâti.

Mais faut-il en poser partout ? Est-il compatible avec tous les murs ? Faut-il le préférer à un frein vapeur ? Et surtout, que risque-t-on si on se trompe ?

Dans cet article, on vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le pare-vapeur, que vous soyez en construction neuve ou en pleine rénovation énergétique.
De son rôle à sa pose, en passant par les erreurs à éviter, on vous guide pour faire les bons choix techniques… et durables.

À retenir

  • Une bonne ventilation reste indispensable pour garantir un air sain et éviter les pathologies.
  • Le pare-vapeur protège l’isolant de la condensation, mais ne convient pas à tous les murs.
  • En rénovation, mieux vaut souvent opter pour un frein-vapeur hygrovariable.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Invisible mais essentiel, le pare-vapeur joue un rôle clé dans la bonne santé d’un bâtiment. Sa mission ? Empêcher la vapeur d’eau issue de l’air intérieur de traverser les parois isolées et d’y condenser.

Qu’est-ce qu’un pare-vapeur, exactement ?

Il s’agit d’un film mince, généralement en plastique (polyéthylène, aluminium, kraft bitumé…), que l’on place du côté chaud de l’isolant, c’est-à-dire côté intérieur de l’habitation.

Sa particularité ? Il est quasiment imperméable à la vapeur d’eau. Contrairement à d’autres membranes plus respirantes (comme le frein vapeur), le pare-vapeur bloque le passage de la vapeur, évitant ainsi qu’elle ne vienne se condenser dans l’isolant ou sur des matériaux sensibles comme le bois ou le plâtre.

pare vapeur

Pourquoi est-ce si important ?

L’air chaud transporte naturellement de la vapeur d’eau. S’il traverse un mur mal protégé et rencontre une paroi froide, l’humidité se transforme en gouttelettes. C’est la condensation, responsable de nombreux désordres.

Un pare-vapeur bien posé empêche ce phénomène en maintenant l’humidité du bon côté de la paroi. C’est une assurance longévité pour votre isolation comme pour votre structure.

À quoi ressemble-t-il ?

Selon les besoins du chantier, il peut se présenter sous différentes formes :

  • Films simples : rouleaux en plastique translucide, souvent utilisés en construction classique.
  • Membranes multicouches : plus résistantes, parfois aluminisées pour réfléchir la chaleur.
  • Pare-vapeur hygrovariable : nouvelle génération, capable de s’adapter au taux d’humidité ambiant pour laisser respirer les murs en été et protéger en hiver.

Le choix du type de pare-vapeur se fait en fonction du type de mur et de l’isolant utilisé.


L’humidité, l’ennemie invisible de l’isolation

Lorsqu’elle traverse les parois, la vapeur d’eau peut se condenser à l’intérieur de l’isolant. Résultat :

  • L’isolant perd en performance.
  • L’humidité stagne dans la structure.
  • Des moisissures apparaissent, parfois invisibles au début.

Un simple film bien positionné peut empêcher ces désordres, à condition qu’il soit adapté au contexte du bâtiment.

Quand le pare-vapeur est indispensable

Il est fortement conseillé et recommandé par certains DTU lorsque :

  • L’isolation est posée par l’intérieur, notamment sur des murs anciens.
  • Le bâtiment est équipé d’une ossature bois.
  • Les combles ou rampants sont isolés sous toiture.
  • La région est froide et humide, avec de forts écarts de température.

Dans ces cas, la vapeur intérieure tend naturellement à migrer vers l’extérieur. Si elle rencontre une paroi froide, elle se condense. Le pare-vapeur bloque ce phénomène à la source.

Et quand ne faut-il pas en mettre ?

Un pare-vapeur mal placé peut faire plus de mal que de bien. Il est à éviter dans les situations suivantes :

  • Sur des murs anciens en pierre, en pisé ou en brique pleine, qui ont besoin de respirer naturellement.
  • En présence de matériaux perspirants (enduits chaux, liège, terre crue…).
  • Si une VMC performante est déjà en place, associée à un bon frein vapeur.

Dans ces cas, bloquer la vapeur à tout prix peut piéger l’humidité à l’intérieur des murs. Il vaut mieux opter pour un frein vapeur hygrovariable, plus tolérant.


Pare-vapeur, frein vapeur, pare-pluie : qui fait quoi ?

ProduitFonctionPerméabilité à la vapeurPosition dans la paroi
Pare-vapeurBloque presque totalement la vapeurTrès faible (Sd > 18 m)Côté intérieur du bâtiment
Frein vapeurRalentit le passage de la vapeurModérée (Sd ≈ 2 à 18 m)Côté intérieur également
Pare-pluieProtège des infiltrations d’eauTrès perméable (Sd < 0,5 m)Côté extérieur, sous le bardage ou la couverture

Ce qu’il faut retenir

  • Le pare-vapeur est utilisé quand on veut bloquer totalement la vapeur : idéal pour les combles aménagés ou les maisons très isolées.
  • Le frein vapeur est plus souple : il laisse passer un peu d’humidité. Il est souvent hygrovariable, ce qui lui permet de s’adapter selon les saisons.
  • Le pare-pluie ne gère pas la vapeur… mais l’eau de pluie ! Il protège l’isolant par l’extérieur tout en laissant sortir la vapeur d’eau intérieure.

La règle d’or : toujours vérifier le sens de pose, la nature des matériaux en présence et le type de membrane utilisée.


Où poser le pare-vapeur dans la maison ?

Toujours du côté intérieur, entre l’isolant et la pièce chauffée. Son rôle est d’arrêter la vapeur d’eau avant qu’elle n’atteigne la paroi froide.

Voici les zones stratégiques à protéger :

  • Combles aménagés et rampants de toiture : là où la condensation est la plus fréquente.
  • Isolation du planchers des combles non habitables.
  • Murs périphériques isolés par l’intérieur : particulièrement en rénovation.

En ossature bois, il est quasi systématique. En isolation par l’extérieur, il est inutilisé car l’humidité migre naturellement vers l’extérieur.

Comment poser un pare-vapeur correctement ?

Une bonne pose = une barrière continue sans aucune fuite.

Les règles à suivre :

  • Continuité absolue de la membrane, sans interruption.
  • Recouvrement des lés d’au moins 10 cm, toujours dans le bon sens.
  • Étanchéité parfaite avec des adhésifs spécifiques (scotch pare-vapeur, mastic d’étanchéité).
  • Soigner les points singuliers : prises, interrupteurs, gaines, poutres…
  • Fixation mécanique + adhésive pour une bonne tenue dans le temps.

Une membrane mal posée laisse passer l’humidité… et annule tous les efforts d’isolation.

pare vapeur

Les erreurs à éviter

  • Poser le pare-vapeur du mauvais côté (extérieur)
  • Percer la membrane sans la re-étanchéifier
  • Oublier les angles, les raccords, les passages de câbles
  • Utiliser un adhésif non prévu pour (type scotch de bureau…)

Que dit la RE2020 ?

La RE2020, en vigueur pour les constructions neuves, ne rend pas le pare-vapeur obligatoire en tant que tel.
Mais elle impose des objectifs stricts en matière de :

  • performance énergétique globale,
  • étanchéité à l’air,
  • qualité de l’enveloppe thermique.

Pour atteindre ces exigences, la pose d’un pare-vapeur devient quasi indispensable dans les parois isolées par l’intérieur.

Test d’étanchéité à l’air : un passage obligé

En construction neuve, un test d’infiltrométrie (Blower Door Test) est réalisé. Il mesure les fuites d’air non maîtrisées.

Un pare-vapeur bien posé :

  • limite les infiltrations parasites,
  • contribue à la réussite du test,
  • améliore le confort thermique et la consommation énergétique.

En rénovation, ce test n’est pas obligatoire, mais fortement conseillé pour les projets ambitieux (BBC Rénovation, rénovation énergétique globale…).

Utilisation d’un pare-vapeur selon le DTU 45.10

En combles aménagés

Pour les combles aménagés, un pare-vapeur Sd > 18m est essentiel dans les conditions suivantes :

  • Zones très froides : Pour prévenir la condensation et assurer l’efficacité thermique.
  • Présence d’un écran de sous-toiture HPV (Hautement Perméable à la Vapeur) : Cet écran permet à l’humidité de s’échapper tout en empêchant l’eau de pénétrer.
  • Toiture neuve ou réfection Totale : Garantir une isolation continue et une protection contre l’humidité sur toute la surface de la toiture.
  • Rénovation : Excepté pour les couvertures à petits éléments ventilés sur toute leur longueur et respectant un ratio de ventilation de ≥ 1/250.
  • Maisons à ossature bois : Protéger la construction à ossature bois contre l’accumulation d’humidité qui pourrait compromettre sa durabilité.

En combles perdus

Pour les combles perdus, le DTU 45.10 stipule également l’utilisation d’un pare-vapeur Sd > 18m dans les cas suivants :

  • Zones très froides : Sauf lorsque le plancher est en béton, car le béton offre déjà une barrière suffisante.
  • Sous une couverture en bardeaux bitumés : Sauf en présence d’un plancher béton, pour empêcher l’humidité de pénétrer dans l’isolant.
  • Présence d’un plancher au-dessus de l’isolant : Garantir que l’humidité ne traverse pas le plancher et dégrade l’isolant.
  • Support discontinu : Tels que le lambris cloué ou vissé, où les discontinuités peuvent permettre le passage de l’humidité.
  • Plaque de plâtre type BA13 : Si l’épaisseur de l’isolation des combles est inférieure à 165 mm, pour éviter la condensation interne.
  • Maisons à ossature bois : Similaire aux combles aménagés, pour protéger la structure en bois contre l’humidité.

Combien coûte un pare-vapeur ?

Type de pare-vapeurPrix moyen au m²
Film polyéthylène simple1 à 2 €/m²
Membrane multicouche renforcée2 à 3 €/m²
Pare-vapeur hygrovariable3 à 5 €/m²

À cela s’ajoutent les accessoires indispensables :

  • Adhésifs spécifiques (0,50 à 1 €/ml)
  • Œillets, mastics, colles
  • Main-d’œuvre : 15 à 30 €/h selon la complexité

Quel produit choisir ?

Le bon pare-vapeur dépend de 3 critères :
Le type de paroi + l’altitude + le type d’isolant.

Quelques recommandations :

  • Film simple : suffisant pour une toiture ou un mur standard en construction neuve.
  • Membrane renforcée : idéale pour les parois sensibles (ossature bois, combles).
  • Hygrovariable : parfaite en rénovation, notamment sur murs anciens ou supports à inertie (pierre, brique), car elle laisse respirer en été et protège en hiver.

Que faire selon le type de mur ?

Type de murPériodeComportement vapeurÀ privilégierÀ éviter
PierreAvant 1948Très variable, souvent perspirantIsolant ouvert à la vapeur (fibre de bois, ouate de cellulose)
Frein-vapeur hygrovariable
Enduits à la chaux
Pare-vapeur étanche
Complexes collés
Enduits/joints ciment
Béton1948 – 1975Très fermé à la vapeur (Sd élevé)Doublage sur ossature
Isolant perméable (laine minérale, biosourcés)
Frein-vapeur hygrovariable
Bonne ventilation
Complexes isolants collés
Pose sans traitement des ponts thermiques
Parpaing (blocs creux)1948 – 1975Assez ferméIsolation sur ossature
Isolant perspirant
Frein-vapeur hygrovariable
Vérification de l’enduit extérieur
Complexes collés
Ventilation insuffisante
Béton de mâcheferAvant 1948Très poreux, sensible à l’humiditéIsolant ouvert à la vapeur
Frein-vapeur hygrovariable à fort Sd
Étanchéité à l’air
Traitement des ponts thermiques
Enduits non adaptés
Mauvaise protection extérieure contre la pluie

En résumé :

  • L’option la plus sûre reste souvent le frein-vapeur hygrovariable, couplé à un isolant perspirant.
  • Pas de règle unique en rénovation.
  • Toujours privilégier une approche différenciée selon la nature du mur.

On parle souvent d’isolation thermique, mais beaucoup moins de l’impact de la qualité de l’air intérieur sur la santé.

Un air trop humide = un air malsain

Si l’humidité est piégée dans les parois :

  • Des moisissures invisibles peuvent se développer derrière les cloisons.
  • Des composés organiques volatils (COV) issus des matériaux dégradés se diffusent dans l’air.
  • Cela peut provoquer : allergies, irritations, maux de tête, voire des maladies respiratoires à long terme.

La bonne combinaison : pare-vapeur + ventilation

Pour garantir un habitat sain, il faut :

  • Maîtriser la migration de la vapeur d’eau (pare-vapeur bien posé)
  • Assurer un renouvellement d’air efficace (VMC simple ou double flux)

❗️ Un logement étanche sans ventilation = bombe à retardement.