Isolants biosourcés : une solution écologique pour vos rénovations

La rénovation écologique n’est plus une simple tendance, c’est une véritable quête de sens pour un habitat plus sain et plus respectueux de la planète. Au cœur de cette démarche, les isolants biosourcés s’imposent comme une solution d’avenir. Ils sont la clé pour combiner rénovation énergétique, économies d’énergie et respect de l’environnement.
Loin d’être une solution unique, le monde des isolants biosourcés est riche et varié. Pour faire le bon choix, il est essentiel de bien les comprendre. Cet article vous guide pour explorer en détail leur définition, leurs multiples avantages, les différents types disponibles sur le marché, leurs applications concrètes et les points de vigilance à connaître pour un projet réussi et durable. Plongez avec nous dans l’univers de l’isolation qui a du sens.
Les 3 points clés à retenir sur les isolants biosourcés :
- Un impact environnemental réduit : Ils sont issus de matières renouvelables qui stockent le carbone et leur production est peu énergivore.
- Un confort supérieur en été : Leur forte densité leur confère une excellente capacité à ralentir la pénétration de la chaleur, un phénomène appelé le déphasage thermique.
- Un habitat plus sain : Ils garantissent une meilleure qualité de l’air intérieur (peu de COV) et une régulation naturelle de l’humidité.
Sommaire
- Qu’est-ce qu’un isolant biosourcé ?
- Les avantages clés des isolants biosourcés
- Les principaux isolants biosourcés et leurs usages
- Domaines d’application des isolants biosourcés
- L’exemple par la preuve : un projet Anaka récompensé
- Points de vigilance et inconvénients à considérer
- Comparaison avec les isolants traditionnels (laine de verre, laine de roche)
- Aides et financements pour l’isolation biosourcée
- Choisir l’isolant biosourcé adapté à votre projet
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Qu’est-ce qu’un isolant biosourcé ?
Un isolant biosourcé est un matériau de construction composé d’au moins 80 % de matière issue de la biomasse, qu’elle soit végétale ou animale.
Ses matières premières proviennent principalement de trois sources :
- L’agriculture (chanvre, lin, paille…)
- La sylviculture (bois, liège…)
- Le recyclage (ouate de cellulose à base de papier, textiles…)
Ces isolants se présentent sous différentes formes pour s’adapter à chaque partie de votre maison :
- Panneaux semi-rigides ou rigides
- Rouleaux souples
- Vrac (flocons ou granulats) à souffler, à déverser ou à injecter
Attention toutefois à l’idée reçue du 100 % « naturel ». Un matériau biosourcé subit des transformations et peut contenir des additifs chimiques pour améliorer sa résistance au feu ou aux insectes. Pour une démarche vraiment durable, nous privilégions chez Anaka les matériaux locaux et peu transformés, qui présentent le meilleur bilan écologique.
- Bon à savoir : En France, des organismes comme le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et l’ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) valident les performances des isolants. Le label « bâtiment biosourcé » valorise quant à lui les constructions exemplaires depuis 2012.
- Les principales familles d’isolants biosourcés que l’on retrouve dans ces certifications sont :
- La paille
- La fibre et la laine de bois
- La ouate de cellulose
- Le chanvre et le lin
- Le liège expansé
- Les textiles recyclés (coton, jute…)
Les avantages clés des isolants biosourcés
Opter pour un isolant biosourcé, c’est choisir une solution gagnante sur tous les fronts. Au-delà du geste écologique, vous améliorez durablement la performance de votre maison et le bien-être de votre famille.
Des performances thermiques naturelles et durables
En hiver, les performances thermiques des isolants biosourcés sont excellentes et tout à fait comparables à celles des isolants traditionnels.
Mais c’est en été qu’ils font vraiment la différence. Grâce à leur forte densité, ils offrent une protection supérieure contre les fortes chaleurs. C’est le principe du déphasage thermique : le matériau met beaucoup plus de temps à laisser la chaleur le traverser. Votre intérieur reste frais plus longtemps, même pendant les pics de canicule.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- Un déphasage thermique qui peut atteindre 6 à 10 heures, soit 2 à 3 fois plus que les isolants minéraux ou pétrosourcés.
- Une capacité à atténuer l’onde de chaleur jusqu’à 80 %.
- Au final, ils contribuent à limiter la consommation des ressources et les dépenses d’énergie.
Une meilleure qualité d’air intérieur et régulation de l’humidité
Les matériaux biosourcés sont un véritable atout pour votre santé.
- Un air plus sain : Fabriqués à partir de matières naturelles, ils contiennent moins de composés organiques volatils (COV) ou toxiques et sont dépourvus de fibres irritantes. De nombreux produits bénéficient d’un étiquetage A+ sur la qualité de l’air intérieur.
- Une hygrométrie maîtrisée : Les isolants naturels laissent les parois « respirer ». Ils absorbent ou restituent l’humidité selon les saisons. Cette régulation de l’humidité améliore le confort de l’habitat en réduisant la sensation de froid en hiver ou de chaud en été.
Longue durée de vie et stabilité
Un isolant biosourcé se tasse moins dans le temps qu’un isolant minéral. Cette stabilité est un avantage majeur, car elle évite l’apparition de ponts thermiques qui dégradent la performance de l’isolation. Ils maintiennent ainsi leurs qualités thermiques et acoustiques pendant toute la durée de vie de votre habitat.
Un écobilan remarquable et une faible empreinte carbone
En choisissant ce type d’isolant, vous faites un geste fort pour la planète. Leur impact environnemental est bien meilleur que celui des isolants conventionnels.
- Séquestration du carbone : Issus de matières organiques, ils absorbent le CO2 au cours de leur croissance. Ils stockent ce carbone au lieu de le rejeter, présentant parfois un bilan négatif en phase de production.
- Faible énergie grise : Leur transformation avant utilisation est peu énergivore. Ils sont souvent issus de la valorisation de coproduits de l’agriculture ou de la sylviculture.
- Ressources renouvelables et locales : Ils proviennent de ressources qui se renouvellent et favorisent le développement d’une économie circulaire et la création d’emplois locaux.
Des performances acoustiques supérieures
Grâce à leur structure fibreuse, les isolants biosourcés sont souvent de meilleurs isolants phoniques que les matériaux conventionnels. Ils contribuent à la correction acoustique du bâtiment en réduisant les bruits aériens (voix, musique) et les bruits d’impact (pas, objets qui tombent).
Les principaux isolants biosourcés et leurs usages
Il existe une grande variété d’isolants biosourcés, chacun avec ses spécificités. Pour y voir plus clair, voici un tableau récapitulatif des matériaux les plus courants, de leur origine à leurs applications idéales.
Isolant | Origine | Caractéristiques principales | Conductivité thermique (λ) | Prix indicatif (matériau seul, €/m²) | Usages recommandés |
Laine / Fibre de bois | Sciure ou copeaux de bois, souvent issus de forêts gérées durablement (PEFC ou FSC). | Très polyvalent, stable, résistant à la compression, recyclable et compostable. Champion du confort d’été grâce à son excellent déphasage thermique. | Peut atteindre 0,036 W/m.K (pour la laine de bois). | 15 – 40 € (panneaux) | Combles (perdus ou aménagés), murs (intérieurs et extérieurs), toitures (y compris en sarking). |
Chanvre | Plante dont la culture est très écologique : elle assainit les sols et ne nécessite ni irrigation, ni engrais. La France est le 1er producteur européen. | Sain, non irritant, très bon régulateur d’humidité et bon déphasage thermique. Assimile une grande quantité de CO2. | De 0,038 à 0,048 W/m.K. | 15 – 25 € (panneaux ou rouleaux) | Combles, murs intérieurs. Les briques de chanvre sont utilisées pour l’ITE sous enduit. |
Ouate de cellulose | Issue de papiers journaux recyclés, un excellent exemple d’économie circulaire. | Très efficace en isolation thermique et acoustique. Limite les ponts thermiques. Excellent régulateur d’humidité et prix très compétitif. | De 0,035 à 0,041 W/m.K. | 10 – 25 € (vrac ou panneaux fins) | Idéale pour l’isolation des combles perdus (soufflée), mais aussi pour les murs et les toitures. |
Liège expansé | Granulés issus de l’écorce du chêne-liège, récoltée sans abattre l’arbre. | Imputrescible, très stable et durable (plusieurs dizaines d’années). Très bonne isolation thermique et phonique et excellent régulateur d’humidité. Note : c’est l’un des isolants les plus chers. | De 0,034 à 0,042 W/m.K. | 20 – 45 € (panneaux) | Parfait pour l’ITE, l’isolation des pièces d’eau, des soubassements et des murs enterrés. |
Coton / Textiles recyclés | Issus de vêtements ou de chutes de l’industrie textile (coton, jute, lin). | Matière saine, non irritante et confortable à poser. Assure une isolation phonique naturelle de grande qualité. | Autour de 0,040 W/m.K. | 20 – 30 € (panneaux ou rouleaux) | Combles (perdus et aménagés), murs intérieurs, toitures et planchers. |
Point de vigilance sur le chanvre en vrac : Il est important de noter que le chanvre utilisé en vrac (non transformé en panneaux) peut avoir tendance à se tasser dans le temps si la mise en œuvre n’est pas parfaite. Le respect des densités recommandées par un professionnel est donc essentiel pour garantir sa performance sur le long terme.
Autres isolants biosourcés à connaître
Au-delà de ces matériaux courants, d’autres solutions existent et gagnent à être connues :
- Le lin
- La fibre de coco
- La laine de mouton
- Les plumes (oie, canard)
- La paille (blé, roseaux)
- Les balles de céréales
- Le miscanthus (aussi appelé « herbe à éléphant »)
Domaines d’application des isolants biosourcés
L’un des grands atouts des isolants biosourcés est leur polyvalence. Ils sont particulièrement adaptés à la rénovation du patrimoine local où leur capacité à gérer l’humidité est un avantage décisif, que ce soit pour :
Voici leurs principaux domaines d’application :
- Isolation des combles : Ils sont parfaits pour les combles perdus (souvent par soufflage de ouate de cellulose ou de laine de bois) comme pour les combles aménagés (en panneaux ou rouleaux).
- Isolation des murs : On les utilise autant en isolation intérieure des murs (derrière une contre-cloison ou dans une ossature bois) que pour les murs extérieurs. Ils sont très performants en ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur), que ce soit sous un enduit ou sous un bardage.
- Isolation des toitures : Les panneaux rigides en fibre de bois sont particulièrement adaptés à la technique du sarking (isolation par-dessus la charpente), mais on les utilise aussi plus traditionnellement sous la couverture.
- Isolation des planchers : Ils permettent d’isoler les planchers bas (sur un sous-sol ou un vide sanitaire), les planchers intermédiaires et même les soubassements.
- Isolation des cloisons : Pour un meilleur confort acoustique entre les pièces, ils sont idéaux pour isoler les cloisons, qu’elles soient distributives ou séparatives.
L’exemple par la preuve : un projet Anaka récompensé
Pour illustrer concrètement tous ces avantages, rien ne vaut un projet réel. Laissez-nous vous raconter l’histoire d’une transformation qui nous est chère : celle d’une maison des années 70 à Grenoble, dont la rénovation a été récompensée par le Palmarès (Ré)HABITER 2025 de l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah).
Le défi : métamorphoser une « passoire thermique »
Imaginez une maison typique de lotissement, construite dans les années 70. Ses murs en blocs béton creux et son isolation d’époque la rendaient très énergivore (classe E, avec 292 kWh/m²/an) et inconfortable. Le défi n’était pas seulement de moderniser son agencement, mais de la métamorphoser en un cocon économe et agréable à vivre en toute saison. Pour y parvenir, les isolants biosourcés étaient la clé de voûte de notre stratégie.


Nos choix biosourcés : la performance au service du confort
Pour opérer ce saut de performance, nous avons mis en œuvre une isolation complète avec des matériaux choisis pour leurs qualités spécifiques :
- La laine de bois pour les murs et les rampants de toiture : Nous avons posé un doublage de 140 mm (pour un R de 3,85 m².K/W). Pourquoi ce choix ? Car au-delà de sa performance en hiver, la laine de bois offre cet incroyable déphasage thermique qui garantit une fraîcheur naturelle en été. Une membrane pare-vapeur est venue parfaire l’étanchéité à l’air, un point essentiel pour l’efficacité globale.
- La ouate de cellulose pour les combles perdus : En soufflant 280 mm de cet isolant issu du papier recyclé, nous avons atteint une résistance thermique très élevée (R > 7,00 m².°C/W). C’est une solution très efficace pour traiter cette zone de déperdition majeure, tout en offrant d’excellentes performances acoustiques et une bonne régulation de l’humidité.
Les résultats : un confort de vie transformé
Le résultat va bien au-delà des chiffres. Ce projet est la preuve vivante des bénéfices que nous avons détaillés plus haut :
- Un confort d’été retrouvé : Fini les pièces surchauffées ! Le déphasage thermique de la laine de bois et de la ouate de cellulose joue son rôle à la perfection, maintenant une température agréable même lors des pics de chaleur.
- Un air intérieur plus sain : En choisissant des matériaux sans fibres irritantes et à faible émission de COV, nous avons assuré un environnement de vie plus sain pour la famille.
- Une hygrométrie régulée : Les parois « respirent » de nouveau, ce qui met fin aux sensations d’humidité et améliore le confort général.
- Une empreinte écologique maîtrisée : L’utilisation de ces matériaux renouvelables a permis de répondre aux critères de sobriété et de performance environnementale de l’Anah, validant ainsi notre approche de rénovation durable.


Points de vigilance et inconvénients à considérer
Pour garantir la réussite de votre projet et la performance de votre isolation sur le long terme, il est important de connaître les spécificités des matériaux biosourcés. Loin d’être des défauts, ce sont des points d’attention qui nécessitent une expertise professionnelle.
- Le coût initial : Les isolants naturels sont souvent un peu plus chers que les isolants minéraux ou synthétiques, en moyenne 10 à 15 % plus onéreux. Certains, comme le liège expansé, figurent même parmi les isolants les plus chers du marché.
- L’expertise de la pose : Compte tenu de leurs caractéristiques, les isolants biosourcés demandent une véritable expertise pour leur installation. Une mise en œuvre dans les règles de l’art, réalisée par un professionnel formé, est la clé pour garantir leurs performances.
- La sensibilité à l’humidité : La plupart des matériaux biosourcés sont putrescibles (ils peuvent pourrir au contact de l’eau). Ils doivent donc être transportés et stockés à l’abri des intempéries et le contrôle de l’humidité est nécessaire pendant toute la durée du chantier. L’installation d’un pare-vapeur et une bonne ventilation sont indispensables pour éviter tout risque de moisissure ou de dégradation.
- Le risque de tassement : Pour les isolants posés en vrac, comme la ouate de cellulose ou le chanvre, un tassement peut être observé avec le temps. Pour l’éviter, il est impératif de respecter les densités d’insufflation recommandées par les fabricants.
- L’attaque d’insectes et de rongeurs : Certains matériaux peuvent être sensibles aux termites, aux insectes xylophages ou aux rongeurs. Des traitements (souvent à base de sel de bore) ou la mise en place de barrières anti-nuisibles peuvent être nécessaires.
- La gestion du risque incendie : Bien que les matériaux biosourcés aient une bonne résistance au feu (ils se consument lentement sans fondre), il est essentiel de respecter scrupuleusement les consignes de mise en œuvre, notamment en les éloignant des sources de forte chaleur (conduits de cheminée, spots électriques…).
Comparaison avec les isolants traditionnels (laine de verre, laine de roche)
Les laines minérales sont les isolants les plus répandus en France. Il est donc utile de comprendre leurs caractéristiques pour mieux les comparer aux solutions biosourcées.
- La laine de verre, fabriquée à partir de verre recyclé, est économique, incombustible, résistante à l’humidité et largement disponible. On l’utilise principalement pour l’isolation des murs, des plafonds et des combles.
- La laine de roche, issue de roche volcanique, partage ces qualités et se distingue par une résistance accrue à la moisissure et aux rongeurs. Il est important de noter que ce n’est pas un isolant biosourcé.
Cependant, malgré leur efficacité, les isolants biosourcés offrent des avantages significatifs en matière d’écologie, de santé et de confort.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici une comparaison point par point :
Critère | Isolants Biosourcés | Laines Minérales (verre & roche) |
Impact environnemental | 4 fois moins important que les isolants conventionnels, grâce à une production peu énergivore et à la séquestration du carbone. | Production qui demande beaucoup d’énergie pour la fusion des matériaux (verre ou roche). |
Confort d’été | Excellent. Le déphasage thermique élevé protège très efficacement de la chaleur estivale. | Faible. Le déphasage thermique est beaucoup moins important, la chaleur pénètre plus vite dans l’habitat. |
Gestion de l’humidité | Régulation naturelle. Ils absorbent et restituent l’humidité, assurant une atmosphère plus saine et confortable. | Résistantes à l’humidité, mais ne la régulent pas. Elles peuvent piéger l’humidité si la ventilation n’est pas parfaite. |
Qualité de l’air intérieur | Supérieure. Ils émettent très peu de COV et ne contiennent pas de fibres irritantes. | Peuvent contenir des liants et émettre des COV. Les fibres peuvent être irritantes lors de la pose. |
Durée de vie | Très bonne stabilité. Ils se tassent moins dans le temps, garantissant une performance durable. | Peuvent être sujets à un tassement avec le temps, ce qui peut créer des ponts thermiques. |
Épaisseur et performance
Pour une efficacité thermique équivalente en hiver, les isolants biosourcés peuvent parfois nécessiter une épaisseur légèrement supérieure à celle d’un isolant classique. Cependant, cet écart est largement compensé par la valeur ajoutée écologique et, surtout, par leur performance bien supérieure en matière de confort d’été.
Aides et financements pour l’isolation biosourcée
Bonne nouvelle ! Pour encourager le choix de ces matériaux performants et respectueux de l’environnement, leur utilisation dans des chantiers de rénovation énergétique vous rend éligible à plusieurs aides financières. C’est un excellent moyen de compenser leur coût initial, qui est parfois un peu plus élevé.
La condition principale pour en bénéficier est de confier vos travaux (fourniture et pose) à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), un label qui garantit le savoir-faire et la qualité des prestations.
Voici les principaux dispositifs que vous pouvez solliciter :
- MaPrimeRénov’ : C’est l’aide principale de l’État pour la rénovation énergétique, accessible à de nombreux propriétaires.
- Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Ce dispositif oblige les fournisseurs d’énergie (comme ENGIE avec sa Prime Économie d’Énergie) à financer une partie de vos travaux.
- La TVA à taux réduit de 5,5 % : Ce taux s’applique directement sur la facture de vos travaux d’isolation (fourniture et main d’œuvre).
- L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : Il vous permet de financer le reste à charge de vos travaux sans payer d’intérêts.
- Les aides des collectivités locales : De nombreuses régions, départements ou communes proposent des aides complémentaires. Pensez à vous renseigner auprès de votre mairie.
Aides à la rénovation énergétique à Grenoble
Grenoble, ville pionnière en matière de transition écologique, propose plusieurs programmes de soutien pour les propriétaires souhaitant améliorer l’isolation de leur logement avec des matériaux écologiques, comme les isolants biosourcés. Parmi les aides disponibles :
- Le dispositif “MurMur” : Ce programme vise à accompagner les propriétaires dans la rénovation énergétique de leur logement en offrant des aides financières spécifiques pour l’isolation des murs et des combles, avec un bonus pour l’utilisation de matériaux biosourcés.
- Le fonds Air Bois : En complément des travaux d’isolation, Grenoble propose une aide pour le remplacement des vieux appareils de chauffage par des solutions plus écologiques, permettant ainsi d’optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments.
Aides à Voiron
Voiron, situé à proximité de Grenoble, met également à disposition des aides locales pour encourager l’utilisation de matériaux biosourcés dans les projets de rénovation.
Et pour les constructions neuves ? La réglementation RE2020
Pour les constructions neuves, la réglementation environnementale RE2020 va encore plus loin. Elle encourage, voire systématise, le recours aux isolants biosourcés afin de réduire l’empreinte carbone des bâtiments neufs tout en garantissant leurs performances énergétiques et sanitaires.
Choisir l’isolant biosourcé adapté à votre projet
Comme nous l’avons vu, il n’existe pas un seul « meilleur » isolant biosourcé dans l’absolu, mais une solution idéale pour chaque projet. Le bon choix est celui qui répond parfaitement à vos besoins spécifiques.
Pour le déterminer, plusieurs facteurs sont à prendre en compte :
- La zone à isoler : On ne choisira pas le même matériau pour des combles perdus, des murs extérieurs ou le sol d’une pièce d’eau.
- Les performances recherchées : L’accent doit-il être mis sur le confort d’été, l’isolation phonique, la résistance à l’humidité ou une combinaison de ces performances ?
- Votre budget : Les coûts varient sensiblement d’un matériau à l’autre. La ouate de cellulose est très accessible tandis que le liège expansé représente un investissement plus important.
C’est pourquoi il est fortement recommandé de consulter un professionnel pour vous guider dans votre décision. Chez Anaka, nous croyons qu’un accompagnement personnalisé est la clé pour choisir le matériau le plus pertinent et, surtout, pour garantir une mise en œuvre conforme aux règles de l’art. C’est cette qualité de pose qui conditionne la performance et la durabilité de votre isolation.
Enfin, pour une démarche écologique cohérente, nous vous conseillons de privilégier les matériaux issus de ressources locales. Cela permet de maximiser le bénéfice environnemental en réduisant l’impact du transport et de soutenir le développement des filières nationales.
Un projet de rénovation ?
Anaka vous propose une gestion complète de la conception à la réception des travaux.


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