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Comment isoler efficacement votre appartement ? Solutions, prix & conseils

La rénovation thermique de votre appartement, c’est plus qu’une question de technique et de matériaux. C’est la promesse d’un intérieur où l’hiver ne mord plus et où l’été ne suffoque pas. Un lieu où chaque degré compte, où chaque choix a du sens, et où le confort ne se discute pas, il se ressent.

Bien isoler, c’est s’offrir un quotidien plus agréable, mais aussi réduire ses factures et valoriser son bien. Par où commencer ? Quels travaux privilégier ? Quels matériaux choisir ? Nous avons réuni ici des solutions adaptées à chaque besoin, chaque budget, chaque projet de vie.

L’essentiel en un coup d’œil

  • Prioriser les bons travaux → murs extérieurs, sols, plafonds, fenêtres.
  • Prévoir le bon budget → de 50 à 100 €/m² selon la technique et les matériaux.
  • Profiter des aides disponibles → MaPrimeRénov’, CEE, Coup de Pouce pour alléger la facture.

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Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

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Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


  • Sortir du statut de passoire énergétique
    Une isolation vétuste peut entraîner une mauvaise note DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Améliorer votre isolation, c’est éviter les futures restrictions sur la location et préserver la valeur de votre bien.
  • Faire des économies d’énergie
    Moins de déperditions thermiques, c’est moins de chauffage en hiver et moins de climatisation en été. Une isolation performante permet de réduire jusqu’à 30 % votre consommation d’énergie.
  • Améliorer votre confort
    Fini les parois froides, les courants d’air ou les variations brutales de température. Une bonne isolation stabilise la température intérieure et améliore l’acoustique.
  • Valoriser son bien
    Avec des normes énergétiques de plus en plus strictes, un logement bien isolé se vendra mieux et plus cher. Une rénovation énergétique peut être un vrai levier pour anticiper la revente.
  • Profiter d’une rénovation globale
    Isoler, c’est aussi l’occasion de rénover votre logement suivant votre budget :
    • Refaire l’électricité en y intégrant tous les réseaux
    • Préparer un support propre pour la peinture
    • Donner un coup de neuf à votre bien en une seule intervention

Vous souhaitez améliorer votre confort thermique sans vous lancer dans une rénovation complète ? Plusieurs gestes simples et économiques, souvent appelés « quick wins », peuvent avoir un impact immédiat sur votre bien-être et vos factures.

Installez des barrières contre le froid aux fenêtres

Les fenêtres sont une source majeure de déperdition de chaleur. La nuit ou lors de vos absences, pensez à fermer systématiquement vos volets et à installer des rideaux thermiques épais. Ils agissent comme une barrière supplémentaire contre le froid extérieur et conservent la chaleur à l’intérieur.

Traquez et éliminez les courants d’air

Un filet d’air froid peut suffire à gâcher votre confort. Pour y remédier :

  • Utilisez des boudins de bas de porte pour bloquer l’air qui passe sous les portes d’entrée.
  • Refaites les joints des portes et des fenêtres qui ne sont plus étanches avec des matériaux adhésifs en mousse, caoutchouc ou silicone.
  • Pour les fissures plus importantes autour des fenêtres ou dans la maçonnerie, l’utilisation de mousse expansive peut être très efficace.

Optimisez la chaleur de vos radiateurs

Ne laissez pas vos radiateurs chauffer les murs inutilement. Installez des feuilles d’aluminium ou des réflecteurs de chaleur sur le mur derrière chaque radiateur. Ce geste simple permet de renvoyer la chaleur vers l’intérieur de la pièce.

Isolez vos sols contre la sensation de froid

Un sol froid est une source d’inconfort majeure. La pose de tapis épais ou de moquette permet non seulement de réduire considérablement cette sensation de froid, mais aussi de limiter les déperditions de chaleur par le sol.

Gérez l’humidité et les conduits inutilisés

  • Si vous avez un conduit de cheminée ou de poêle non utilisé, pensez à le boucher temporairement, car c’est une source importante de déperdition de chaleur.
  • L’humidité ambiante accentue la sensation de froid et pousse à surconsommer du chauffage. Aérez votre appartement au moins 10 minutes par jour, même en hiver, et n’hésitez pas à utiliser un déshumidificateur si nécessaire.

Isoler, c’est aussi penser ventilation et humidité

Une isolation performante commence par une bonne ventilation

Un appartement bien isolé est plus étanche à l’air, ce qui réduit les déperditions de chaleur. Mais sans une ventilation adaptée :

  • l’humidité s’accumule
  • favorise les moisissures
  • la qualité de l’air se dégrade fortement.

Une bonne isolation doit donc toujours être pensée en parallèle avec un système de ventilation efficace. Les bonnes pratiques pour éviter ces problèmes :

  • Installer une VMC simple ou double flux pour assurer un renouvellement d’air constant.
  • Vérifier et entretenir les entrées et sorties d’air pour éviter leur obstruction.
  • Aérer régulièrement votre logement, surtout en hiver.

Gestion de la vapeur d’eau : éviter les pièges de la condensation

L’isolation thermique transforme la façon dont un mur interagit avec l’humidité. L’air intérieur contient naturellement de la vapeur d’eau (respiration, cuisson, douche…). Lorsqu’elle traverse un mur, elle peut se condenser en rencontrant une surface froide. Un mauvais choix d’isolant ou une mauvaise gestion de la vapeur d’eau peut entraîner :

  • de la condensation,
  • des moisissures
  • une dégradation prématurée des matériaux.

Le type de mur influence directement le choix de l’isolant et du système d’isolation (ITI ou ITE).

Type de murComportement face à la vapeur d’eauIsolation recommandéeMatériaux adaptés
Mur ancien (pierre, brique pleine, torchis)Fortement perspirant (laisse passer l’humidité)Isolation perspirante (ITI avec pare-vapeur à utiliser avec précaution, préférer l’ITE)Fibre de bois, laine de roche, chaux-chanvre
Mur en béton ou brique creuseFaiblement perméableITI ou ITE selon l’espace disponiblePolystyrène, laine de verre, panneaux sous vide
Mur avec enduit cimentImperméable, risque de condensation en ITISupprimer l’enduit ciment
Choix du type d’isolation en fonction de la nature des murs
En fonction du type de mur

Isolation par l’intérieur : une solution accessible et efficace

1. Panneaux isolants sous vide (PIV) : le top pour les petits espaces

Idéal pour l’isolation des murs intérieurs sans perte de surface habitable, un enjeu majeur pour aménager un studio.

C’est quoi ?

Les panneaux isolants sous vide (PIV) sont des isolants ultra-performants composés d’un cœur en silice amorphe enfermé sous vide dans une enveloppe hermétique en aluminium. Cette technologie permet d’obtenir une très faible conductivité thermique (λ ≈ 0,007 W/m·K), soit une performance cinq à dix fois supérieure à celle des isolants traditionnels comme la laine de roche ou le polystyrène.

Panneaux isolants sous vide (PIV)

Solution performante pour optimiser l’isolation dans les petits espaces sans perdre en surface habitable

  • Excellente performance thermique en très faible épaisseur (25 à 50 mm).
  • Idéal pour l’isolation des murs intérieurs sans perte de surface habitable.
  • Solution adaptée aux projets de rénovation où l’espace est limité.

Comment ça s’installe ?

L’installation des panneaux isolants sous vide est plus délicate que celle des isolants classiques, car ils ne doivent jamais être perforés ni coupés sous peine de perdre leurs propriétés isolantes.

Méthode de pose Panneaux isolants sous vide (PIV)
  • 1. Préparation du support
    • Le mur doit être propre, sec, sans aspérités.
    • Un calepinage précis est réalisé avant la pose pour optimiser l’agencement des panneaux.
  • 2. Pose des panneaux ISOVIP (ex. Optima VIP – ISOVER)
    • Ils sont fixés mécaniquement sur une ossature métallique (Optima ISOVER) ou directement collés sur le mur avec un système adapté.
    • Les jonctions entre panneaux sont comblées avec un isolant complémentaire (ex. laine de verre).
    • Pose d’un pare-vapeur selon le cas.
  • 3. Finition
    • Un parement en plaques de plâtre est fixé sur l’ossature métallique pour assurer la protection des panneaux.
    • Aucun perçage ni fixation directe ne doit être réalisé dans les PIV après installation.

2. Panneaux semi-rigides

Un isolant performant et accessible

Les panneaux isolants semi-rigides sont une solution efficace et économique. Composés principalement de laine de roche ou de laine de verre, ils offrent une excellente performance tout en étant faciles à poser.

Une installation simple et efficace

panneau laine de verre semi-rigide sur le mur extérieur (à droite sur la photo), doublage phonique sur cloison existante en laine déroulée (à gauche sur la photo)
Ici, panneau laine de verre semi-rigide sur le mur extérieur (à droite sur la photo), doublage phonique sur cloison existante en laine déroulée (à gauche sur la photo)
  • Fixation d’une ossature métallique sur le mur ou le plafond.
    • Maintien mécanique des panneaux isolants.
    • Passage des gaines électriques et des réseaux techniques.
    • Pose facilitée et sans ponts thermiques.
  • Ajout d’un parement en plaque de plâtre.

Une alternative polyvalente pour une isolation complète

  • Durabilité : évite le tassement de l’isolant dans le temps.
  • Phonique : réduit les bruits des voisins et des parties communes.
  • Thermique : protège du froid en hiver et de la chaleur en été.
  • Économique : un bon rapport qualité/prix.

3. Plafonds et faux plafonds

Un plafond mal isolé est une source importante de pertes de chaleur, surtout dans les appartements situés sous les combles ou sous un toit-terrasse. L’isolation des plafonds et faux plafonds permet de :

  • Conserver la chaleur en hiver et limiter la surchauffe en été.
  • Améliorer l’isolation phonique en réduisant les bruits de pas et autres nuisances provenant de l’étage supérieur. C’est une amélioration à considérer lors d’une rénovation d’appartement haussmannien réalisé avec des planchers bois, il faudra peser le pour et le contre en fonction de la réfection des moulures.
isolation sous plancher bois

Quelle isolation choisir ?

  • Avec ossature métallique
  • Permet d’insérer un isolant (laine de roche, laine de verre, panneaux rigides).
  • Réduit à la fois les bruits d’impact et les ponts thermiques.
  • Idéal pour les appartements sous toiture ou avec un voisin bruyant.
Vigilance sur la condensation : en cas de plancher donnant sur l’extérieur, un point de rosée peut se créer entre la dalle et l’isolant.

Faut-il un pare-vapeur ?

  • Selon le DTU 45.11, l’ajout d’un pare-vapeur est nécessaire pour éviter les problèmes de condensation en combles perdus.
    • En zone très froide (sauf sur plancher béton).
    • Sous une couverture en bardeaux bitumés (sauf sur plancher béton).
    • Si un plancher est présent au-dessus de l’isolant (risque de condensation).
    • Sur un support discontinu (ex. lambris cloué ou vissé).
    • Sur plaque de plâtre (BA13) si l’épaisseur d’isolant est < 165 mm.

4. Sols et planchers

Un sol mal isolé peut être une source importante de déperditions thermiques, surtout dans les appartements situés au rez-de-chaussée ou au-dessus d’un sous-sol non chauffé. Isoler les planchers bas, c’est :

  • Réduire les pertes de chaleur et améliorer le confort thermique.
  • Limiter la sensation de sol froid, particulièrement en hiver.
  • Réaliser des économies d’énergie sur le chauffage.
Si votre appartement est au rez-de-chaussée sur cave ou sous-sol, l’isolation peut être réalisée par la copropriété, avec des aides financières comme les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie).

Opportunité : installer un plancher chauffant de faible épaisseur (3 à 5cm environ) et rafraichissant

  • Confort optimal, sans radiateurs encombrants.
  • Compatible avec une solution basse température, donc économique en énergie.
  • Réduction de la sensation de froid au sol.
  • 1. Isolation traditionnelle (avec chape fluide mince)
    • Pose d’un isolant mince sous la dalle.
    • Intégration des tubes hydrauliques (dans le cas d’un plancher chauffant).
    • Chape de faible épaisseur
  • 2. Solution sèche (pose rapide, sans chape lourde)
    • Utilisation de plaques en polystyrène PSE avec rainures pour caler les tubes PER.
    • Pose des tubes hydrauliques dans les espaces prévus.
    • Recouvrement avec des plaques en ciment cellulose, prêtes à recevoir le revêtement final.
coupe de principe plancher chauffant
épaisseur plancher chauffant faible épaisseur

Isolation par l’extérieur

Les avantages de l’ITE

  • Suppression des ponts thermiques → améliore l’efficacité énergétique et réduit les variations de température.
  • Isolation non intrusive → pas de travaux à l’intérieur, donc pas de perte de surface ni de nuisance pour les occupants.
  • Excellente performance thermique → maintien de la chaleur en hiver et confort d’été amélioré.
Bon à savoir : Pour être réellement efficace, l’ITE doit s’accompagner du changement des menuiseries, avec des dormants plus épais permettant un retour d’isolant et évitant ainsi les ponts thermiques autour des fenêtres.

Les contraintes à anticiper

  • Un coût élevé → plus cher que l’isolation par l’intérieur, mais rentable sur le long terme.
  • Nécessite l’accord de la copropriété → un vote en assemblée générale est indispensable avant d’entreprendre les travaux.
  • Gestion de la perméabilité à la vapeur d’eau → selon la nature des murs et des enduits, il faut choisir un isolant adapté pour éviter les problèmes d’humidité.
  • Prévoir de missionner un maitre d’œuvre pour définir et programmer le travaux

Quelles sont les méthodes utilisées ?

  • 1. Pose d’isolants rigides
    • Polystyrène expansé (PSE) → Bonne performance thermique, économique.
    • Laine de roche → Meilleure isolation acoustique et meilleure gestion de l’humidité.
  • 2. Fixation par collage et chevillage
    • Technique courante mais nécessitant une mise en œuvre soignée pour éviter les sinistres (ex. décollement sur des façades mal préparées).
  • Bardage ventilé pour les zones sensibles
    • Solution idéale en rez-de-chaussée pour protéger les façades des dégradations (graffitis, chocs).
    • Meilleure résistance mécanique.

Isoler en changeant vos équipements

Changer vos fenêtres

Les fenêtres sont un point faible dans l’isolation d’un appartement. Des vitrages peu performants laissent entrer le froid en hiver et la chaleur en été.

Deux solutions selon l’état des fenêtres existantes :

  • Pose en rénovation → On conserve l’ancien dormant (si en bon état) pour un changement rapide et sans gros travaux.
  • Remplacement total → On retire l’ensemble de la fenêtre pour poser un bloc neuf, optimisant ainsi l’isolation.

Ajoutez une protection solaire pour le confort d’été :

  • Volets roulants ou persiennes → Limitent la surchauffe en été.
  • Stores ou films anti-chaleur → Réduisent les apports solaires tout en gardant de la lumière naturelle.

Isoler la porte d’entrée

Une porte d’entrée mal isolée peut être responsable d’importantes infiltrations d’air froid. Pour améliorer l’isolation, plusieurs solutions existent :

  • Installer un seuil à la suisse → Réduit les infiltrations sous la porte et augmente l’isolation phonique.
  • Effectuer des réglages → Un ajustement des paumelles et des joints peut suffire à améliorer l’étanchéité.
  • Ajouter un rideau isolant → Une solution économique qui limite le froid en hiver.
seuil à la suisse
seuil à la suisse

Changer la porte pour un modèle plus performant
Si la porte est ancienne et peu isolante, il peut être intéressant d’opter pour un modèle en acier ou en bois massif avec âme isolante.


En tant que locataire, vous n’avez pas la liberté d’engager de gros travaux. Cependant, vous disposez de plusieurs leviers pour améliorer votre confort thermique et faire valoir vos droits.

Les astuces réversibles à votre portée

En tant que locataire, vous pouvez mettre en œuvre la plupart des solutions rapides et économiques listées ci-dessus. L’installation de rideaux thermiques, de boudins de porte ou de réflecteurs de radiateur ne nécessite aucune modification structurelle et peut être retirée à votre départ.

Les obligations de votre propriétaire La loi impose au propriétaire de louer un logement « décent ». Cela inclut une performance énergétique minimale. La loi Climat et Résilience a mis en place un calendrier d’interdiction de location pour les « passoires thermiques » :

  • Logements classés G au DPE : interdits à la location depuis 2023.
  • Logements classés F : interdits en 2028.
  • Logements classés E : interdits en 2034. Si votre logement est concerné, votre propriétaire a l’obligation de réaliser des travaux.

Comment négocier avec votre propriétaire ?

La communication est la meilleure approche. Expliquez à votre propriétaire les avantages qu’il aurait à réaliser des travaux d’isolation : valorisation de son bien, fidélisation du locataire, et surtout, l’accès à des aides financières pour lui. Pour appuyer votre demande, vous pouvez suggérer de faire appel à un conseiller France Rénov’ qui pourra fournir un diagnostic et des arguments chiffrés.

Réaliser des travaux en tant que locataire (avec accord)

Il est possible, avec l’accord écrit et explicite du bailleur, que le locataire engage des travaux d’amélioration à ses frais. Cependant, cette situation reste rare et complexe, notamment concernant la répartition des coûts ou une éventuelle compensation sur le loyer.

Vos recours en cas de refus

Si le logement n’est pas une passoire thermique interdite à la location et que le propriétaire refuse d’engager des travaux majeurs, votre marge de manœuvre est malheureusement limitée, vous ramenant le plus souvent aux solutions légères et réversibles.


3 axes majeurs :

  • Isolation performante → murs, sols, plafonds et fenêtres.
  • Réagencement fonctionnel → espaces ouverts et circulation optimisée.
  • Modernisation technique → chauffage, électricité et ventilation aux normes.

Isolation : un levier clé pour l’efficacité énergétique

  • Murs isolés par l’intérieur en laine minérale avec finition en plaques de plâtre.
  • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres par du PVC haute performance thermique et solaire.

Simulation DPE projeté :

  • les scénarios énergétiques ont été analysés pour garantir un gain en performance énergétique.
  • la note est passée de F à C

Espaces repensés, confort optimisé

  • Cuisine ouverte sur le séjour pour plus de luminosité et de fluidité.
  • Nouveau cloisonnement avec deux chambres, une salle de bains moderne, un WC séparé et une buanderie ventilée.
  • Rénovation complète des sols, murs et menuiseries intérieures.

Technique : sécurité et confort modernisés

  • Ventilation contrôlée avec une VMC performante.
  • Remplacement des radiateurs et optimisation du chauffage.
  • Reprise complète des réseaux d’eau.
  • Électricité remise aux normes avec un nouveau tableau.
Élément isoléType d’isolationPrix total estimé
Murs intérieurs (65 m²)Laine de verre + ossature métallique + BA1350 à 80 €/m² = 3 250 à 5 200 €
Rénovation de la porte palièreSeuil à la suisse100 à 150 €
Remplacement des fenêtresChâssis en PVC, 4 châssis remplacés4 000 à 6 000 €
VentilationVentilation simple flux1 500 à 2 000 €
TOTALIsolation complète8 850 à 13 350 €

Choisir le bon isolant, c’est garantir un confort thermique optimal tout en tenant compte des contraintes techniques et budgétaires. Chaque matériau a ses avantages et limites : certains sont plus performants, d’autres plus accessibles financièrement ou plus simples à poser.

Quels critères prendre en compte ?

  • Performance thermique (λ – lambda) → Plus il est faible, mieux c’est.
  • Facilité de pose → Ossature métallique, collage, gestion des réseaux.
  • Compatibilité avec l’humidité → Pare-vapeur nécessaire ou non.
  • Coût et impact écologique.
MatièreAvantagesInconvénientsRecommandation Anaka
Laine de rocheBonne isolation thermique et phonique
Incombustible
Résistant à l’humidité
Pose plus lourde que la laine de verre
Prix légèrement plus élevé
+++ Polyvalent et efficace, bon rapport qualité/prix
Laine de verreÉconomique
Bonne isolation thermique
Facile à poser
Irritant à la pose
Moins performant phoniquement
++ Idéal pour un projet à coût maîtrisé
Polystyrène (PSE/XPS)Très léger
Bon isolant thermique
Économique
Mauvaise isolation phonique
Non respirant (risque d’humidité)
+ Convient aux murs secs
Fibre de boisExcellente régulation hygrométrique
Très bon confort d’été Écologique
Prix plus élevé
Pose plus complexe
+++ Idéal pour une isolation performante et durable
ChanvreÉcologique et respirant
Bon isolant thermique et phonique
Moins performant que la laine de roche
Prix élevé
++ Convient aux bâtiments anciens pour préserver la respiration des murs
Liège expanséTrès performant
Résiste à l’humidité
Excellente isolation acoustique
Prix très élevé+++ Solution haut de gamme pour une isolation écologique et performante

Quelle solution choisir ?

  • Projet économique ? Optez pour la laine de verre.
  • Isolation complète thermique + phonique ? La laine de roche est idéale.
  • Écologie et confort d’été ? La fibre de bois ou le chanvre sont des choix durables.

Type de travauxAutorisations nécessaires
Isolation intérieureAucune, car l’isolation par l’intérieur ne modifie pas l’aspect extérieur du bâtiment.
Changement des fenêtres🏢 Accord de la copropriété, nécessite un vote en assemblée générale de copropriété.
Isolation extérieure (ITE)🏢 Accord de la copropriété + 🏛️ Déclaration en mairie

Obtenir l’accord de la copropriété est une étape clé. Pour maintenir de bonnes relations de voisinage tout au long du chantier, il est tout aussi important de connaître les règles et horaires de travaux à respecter.

Isolation par l’extérieur (ITE) : procédure encadrée

  • Accord obligatoire de la copropriété → L’ITE modifie la façade, elle doit être votée en assemblée générale.
  • Dépôt d’une Déclaration Préalable (DP) → Obligatoire auprès de la mairie, car l’ITE change l’aspect extérieur du bâtiment.
  • Prévoir de missionner un maitre d’œuvre pour définir et programmer les travaux.
  • Respect de la réglementation thermique → Les travaux doivent se conformer à la RT existant. Il existe trois réglementations thermiques :
Par élément

Arrêté du 03 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants

  • Applicable aux bâtiments de moins de 1 000 m² ou pour des travaux légers sur des bâtiments plus grands,
  • Fixe des critères de performance par poste (isolation, chauffage, fenêtres, etc.).
    • Par exemple, les fenêtres remplacées doivent avoir au minimum un double vitrage renforcé, et l’isolation des combles doit atteindre une résistance thermique R de 4,5 W/m²
Globale

Arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants

  • S’applique aux bâtiments d’habitation de plus de 1 000 m²
  • Les travaux doivent représenter au moins 25 % de la valeur hors foncier du bâtiment.
  • Les bâtiments doivent avoir été construits après le 1er janvier 1948
  • Après rénovation, la consommation pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, et la ventilation doit être inférieure à une valeur de référence donnée suivant la zone climatique (entre 80 et 195 kWh/m²/an)
Travaux embarqués

Décret n° 2017-919 du 9 mai 2017 (applicable au 1er juillet) modifiant les articles R. 131-28-7 et R. 131-28-9 du code de la construction et de l’habitation

Décret n° 2016-711 du 30 mai 2016 relatif aux travaux d’isolation en cas de travaux de ravalement de façade, de réfection de toiture ou d’aménagement de locaux en vue de les rendre habitables

  • Obligation d’isoler en cas de ravalement de façade ou de réfection de toiture concerne les bâtiments d’habitation individuel ou collectif, de bureaux et d’enseignement, les bâtiments commerciaux et les hôtels.
  • Obligation d’isoler en cas d’aménagement d’une nouvelle pièce en vue de la rendre habitable concerne uniquement les bâtiments d’habitation.
  • Dans le cas d’un projet d’aménagement d’une nouvelle pièce d’un bâtiment résidentiel, de plus de 5 m², en vue de la rendre habitable, il y a obligation d’installer une isolation des parois opaques conforme à la réglementation thermique dite « élément pas élément » (arrêté du 3 mai 2007).
Organigramme de choix
organigramme règlementation thermique

Pour un aperçu détaillé et un accompagnement personnalisé, consultez notre guide complet des aides financières disponibles à Grenoble et Voiron

Les aides MaPrimeRénov’ :

MaPrimeRénov’ par geste

MaPrimeRénov’ par geste finance des travaux ciblés d’amélioration énergétique, avec des montants forfaitaires définis selon le type de travaux réalisés et le niveau de revenus du ménage.

📌 Les ménages aux revenus très modestes, modestes et intermédiaires peuvent bénéficier de MaPrimeRénov’ par geste.

Travaux couverts par MaPrimeRénov’ par geste

Les travaux doivent permettre une amélioration significative de la performance énergétique du logement. Les principales catégories concernées sont :

  • Isolation thermique : murs, planchers bas, fenêtres.
  • Chauffage performant : remplacement des anciennes chaudières par des équipements plus efficaces (pompe à chaleur, biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Ventilation : mise en place de systèmes à haute efficacité énergétique.

Montants forfaitaires des aides par type de travaux

Chaque type de travaux bénéficie d’un montant fixe, indépendamment du coût réel, quelues exemples :

Type de travauxTrès modestes (€)Modestes (€)Intermédiaires (€)Supérieurs (€)
Isolation des murs par l’extérieur150120100Non éligible
Isolation des murs par l’intérieur706050Non éligible
Isolation des rampants de toiture ou des plafonds de combles756050Non éligible
Isolation des toitures – terrasses180150120Non éligible
Isolation des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage1000800600Non éligible
Audit énergétique hors obligation réglementaire800600500Non éligible
Dépose de cuve à fioul12001000800Non éligible
Système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux250020001500Non éligible
Pompe à chaleur air/eau500040003000Non éligible
Pompe à chaleur géothermique ou solarothermique1100090006000Non éligible
Chauffe-eau solaire individuel400030002000Non éligible
Chauffage solaire combiné1000080004000Non éligible
Poêle à bûches et cuisinière à bûches12501000500Non éligible
Poêle à granulés et cuisinière à granulés12501000750Non éligible
Chaudière bois à alimentation manuelle (bûches)400030002000Non éligible
Chaudière bois à alimentation automatique (granulés, plaquettes)500040003000Non éligible
Foyer fermé, insert à bûches ou granulés400030002000Non éligible

L’aide est cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et l’Éco-PTZ, permettant de réduire encore davantage le reste à charge.

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur est conçue pour encourager les travaux ambitieux permettant un gain énergétique significatif. Cette aide est accessible à tous les ménages, quels que soient leurs revenus.

Conditions d’éligibilité

  • Engendrer un gain énergétique d’au moins deux classes sur l’étiquette DPE après travaux (exemple : passage de F à D).
  • Inclure au moins deux postes d’isolation thermique parmi les suivants :
    • Isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur.
    • Isolation des planchers bas.
    • Isolation de la toiture, des combles ou de la toiture terrasse.
    • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres ou installation de doubles fenêtres (au moins 25 % des surfaces concernées).
  • Ne pas prévoir d’installer un chauffage aux énergies fossiles (charbon, fioul, gaz couvrant plus de 30 % des besoins annuels).
  • Les équipements et matériaux utilisés doivent respecter des critères techniques stricts.
Le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour ce type de projet. Cet expert accompagne le ménage avant, pendant et après les travaux (audit énergétique, choix des artisans RGE, montage du dossier de financement).

Montants de l’aide maximale en fonction des plafonds de dépenses éligibles

Gain énergétique (classes DPE gagnées)Plafond des dépenses éligiblesMénages très modestesMénages modestesMénages intermédiairesMénages supérieurs
2 classes gagnées40 000 €80 %60 %45 %10 %
3 classes gagnées55 000 €80 %60 %50 %15 %
4 classes ou plus70 000 €80 %60 %50 %20 %

📌 Bonus « sortie de passoire énergétique » : +10 % d’aide pour les logements en classe F ou G atteignant une classe D minimum après travaux.

Cumul avec d’autres aides

MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur est cumulable avec :

  • L’Éco-PTZ (jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêts).
  • Les aides locales des collectivités territoriales.

📌 Non cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

L’aide est versée après validation des travaux et présentation des justificatifs (audit énergétique avant et après rénovation).

MaPrimeRénov’ Copropriété

MaPrimeRénov’ Copropriété finance les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés et les travaux d’intérêt collectif en parties privatives. Elle est destinée aux syndics de copropriété agissant pour le compte des syndicats de copropriétaires.

Conditions d’éligibilité

  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Avoir au moins 75 % de lots d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Engager des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % pour le premier niveau d’aide et 50 % pour un financement renforcé.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale
  • Un accompagnement par une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) est obligatoire et financé en partie par l’Anah.

Montants de l’aide et plafonds de dépenses

Gain énergétique après travauxTaux de financementPlafond d’aide par logement
≥ 35 % de gain énergétique30 % du montant des travaux25 000 €
≥ 50 % de gain énergétique45 % du montant des travaux25 000 €
Bonus sortie de passoire énergétique (F/G → D minimum)+10 %Cumulable

📌 Primes individuelles :

  • 3 000 € par logement pour les ménages très modestes.
  • 1 500 € par logement pour les ménages modestes.

Cas particuliers : copropriétés fragiles et petites copropriétés

Les copropriétés en grande difficulté financière peuvent bénéficier d’une bonification de 20 %, si elles remplissent une des conditions suivantes :

  • Un taux d’impayés supérieur à 8 % du budget annuel.
  • Situées dans un quartier en renouvellement urbain (NPNRU).
  • Identifiées comme copropriétés en difficulté au sens du Code de la construction et de l’habitation.

Les petites copropriétés (20 lots ou moins) bénéficient d’une expérimentation spécifique depuis 2024, avec des critères d’éligibilité adaptés et des méthodes d’évaluation énergétique spécifiques.

Cumul avec d’autres aides

  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), sauf pour les copropriétés fragiles.
  • L’Éco-prêt à taux zéro collectif, permettant aux copropriétaires d’emprunter sans intérêts.
  • Les copropriétaires peuvent également demander MaPrimeRénov’ individuelle pour des travaux réalisés dans leurs appartements.

Les allègement fiscaux :

TVA à taux réduit 5,5 % ou 10 %

La TVA à taux réduit s’applique aux travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidences principales ou secondaires. Ce dispositif permet de diminuer le coût des travaux, sous certaines conditions.

TVA à 5,5 % : rénovation énergétique

Le taux réduit de 5,5 % concerne les travaux d’amélioration énergétique, notamment :

  • Isolation thermique (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  • Installation de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Systèmes de ventilation et de régulation thermique.

TVA à 10 % : travaux d’amélioration, d’entretien et de transformation

Le taux intermédiaire de 10 % s’applique aux travaux de rénovation non liés à la performance énergétique, tels que :

  • Peinture, revêtements de sol, menuiseries intérieures.
  • Rénovation de cuisine ou de salle de bain.
  • Installation de nouveaux équipements sanitaires ou électriques.

📌 Conditions : La TVA réduite concerne uniquement la main-d’œuvre et les matériaux fournis par l’entreprise. En cas d’achat direct des matériaux, la TVA normale de 20 % s’applique.

L’exonération de taxe foncière

Certaines collectivités locales proposent une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour encourager la rénovation énergétique des logements.

Qui peut en bénéficier ?

  • Les propriétaires occupants ou bailleurs qui réalisent des travaux d’économies d’énergie.
  • Les logements éligibles doivent être achevés avant le 1er janvier 1989 et situés dans une commune où l’exonération a été votée.
  • Le bien peut être occupé en résidence principale ou secondaire.

Montant et durée de l’exonération

L’exonération peut varier entre 50 % et 100 % sur une durée de 3 ans.
Pour en bénéficier, le montant total des dépenses engagées doit être supérieur à :

  • 10 000 € l’année précédant l’application de l’exonération,
  • 15 000 € cumulés sur les trois années précédentes.

Les exonérations votées avant 2020, avec un taux de 50 % ou 100 %, restent applicables pour 5 ans.

Démarches à suivre

Le propriétaire doit déposer une déclaration auprès des services des impôts avant le 1er janvier de la première année concernée, accompagnée des justificatifs de dépenses et d’un document attestant la date d’achèvement du logement.

La rénovation énergétique dans la remise en décence du logement :

Ma Prime Logement Décent : réhabiliter un logement dégradé

Ma Prime Logement Décent aide à financer les travaux pour remettre en état des logements indignes ou très dégradés, en améliorant leur sécurité, leur salubrité et leur performance énergétique.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires occupants aux revenus modestes ou très modestes.
  • Logement construit depuis plus de 15 ans et utilisé comme résidence principale pendant au moins 3 ans après les travaux.
  • Évaluation préalable de la dégradation du logement par un opérateur agréé ou sous procédure administrative (insalubrité, péril, saturnisme).
  • Travaux réalisés par des professionnels qualifiés, sauf en cas d’auto-réhabilitation accompagnée (ARA).
  • Audit énergétique obligatoire avant travaux.

Montants de l’aide

RessourcesPlafond travaux éligiblesTaux de financementPrime sortie de passoire énergétique
Revenus très modestes70 000 € HT80 %10 %
Revenus modestes70 000 € HT60 %10 %
Si classe énergétique E non atteinte50 000 € HT50 %
  • Les chaudières à gaz ne sont plus finançables à partir de 2025.

Travaux éligibles

  • Sécurité et salubrité : renforcement structurel, suppression de l’humidité, mise aux normes électriques.
  • Rénovation thermique : isolation, chauffage performant, ventilation.
  • Accessibilité : élargissement des portes, rampes, monte-escaliers.

Cette aide est cumulable avec l’Éco-PTZ et les CEE.

Ma Prime Logement Décent : Pour les propriétaires bailleurs

Ma Prime Logement Décent permet aux propriétaires bailleurs de financer des travaux de rénovation globale dans des logements indignes ou très dégradés. En contrepartie, le bien doit être loué à un loyer modéré et respecter des critères énergétiques exigeants.

Conditions d’éligibilité

  • Louer son bien non meublé à un locataire aux revenus modestes (hors famille et foyer fiscal).
  • Appliquer un loyer plafonné défini par l’Anah en fonction de la zone géographique.
  • S’engager à louer le logement pendant au moins six ans en résidence principale.
  • Atteindre au minimum l’étiquette D du DPE après travaux (E dans certains cas).
  • Faire appel à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique

Montants et plafonds de financement

Type de travauxPlafond travauxTaux de financementTaux d’écrêtementPrime gain énergétique Gain énergétiqueÉtiquette de sortie minimale
Logement indigne ou très dégradé1 000 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Travaux de sécurité et salubrité750 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Logement moyennement dégradé750 €/m² (80 m² max)25 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)25 %D

Primes supplémentaires

  • Prime sortie de vacance pour la remise sur le marché de logements vacants.
  • Prime de réduction de loyer, si applicable.
  • Prime de réservation pour les publics prioritaires.
  • Prime d’intermédiation locative pour les propriétaires passant par un organisme agréé.
Ma Prime Logement Décent en copropriété

Ma Prime Logement Décent soutient les copropriétés en situation de grande dégradation ou d’insalubrité. Elle finance les travaux nécessaires à la mise en conformité et à l’amélioration des parties communes et privatives d’intérêt collectif.

Conditions d’éligibilité

  • Avoir été construite depuis plus de 15 ans à la date de la demande.
  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Compter au moins 75 % de lots à usage d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Être concernée par un arrêté de police administrative pour insalubrité, saturnisme, péril, ou sécurité des équipements communs.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale et financés par l’ensemble des copropriétaires selon leur quote-part.

Montants de l’aide et financement

CritèresPlafond de travauxTaux de financementTaux d’écrêtement
Mesures prescrites par arrêtéPas de plafond (travaux limités aux actions nécessaires pour lever la procédure ou sortir d’une situation d’habitat indigne)50 %100 % TTC

Pas d’exigence de gain énergétique, mais les travaux doivent permettre d’éliminer les risques pour la santé et la sécurité.

Travaux éligibles

  • Mise en sécurité des équipements collectifs (électricité, ascenseurs, ventilation).
  • Rénovation des façades et structures en péril.
  • Traitement de l’insalubrité et du saturnisme.
  • Mise aux normes des réseaux d’eau, gaz et assainissement.
L’aide des caisses de retraite : un soutien pour l’amélioration du logement

Les retraités du régime général peuvent obtenir une aide de leur caisse de retraite pour financer des travaux d’amélioration du logement, afin d’adapter leur habitat à la perte d’autonomie et améliorer leur confort.

Conditions d’éligibilité

  • Être retraité du régime général.
  • Occuper le logement concerné en résidence principale ou secondaire.
  • Réaliser des travaux visant à sécuriser, isoler ou adapter le logement.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des pièces de vie.
  • Aménagement des sanitaires (douche sécurisée, WC surélevé).
  • Changement de chaudière pour un modèle plus performant.
  • Rénovation des sols pour limiter les risques de chute.
  • Motorisation des volets roulants.
  • Travaux d’accessibilité (rampes, monte-escaliers).

Cette aide est cumulable avec MaPrimeAdapt’ et d’autres dispositifs nationaux ou locaux.

Les financements des travaux conditionnés par la rénovation énergétique :

L’éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)

L’Éco-PTZ permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans intérêts, pour les propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés, sans condition de ressources. Le logement concerné doit être une résidence principale de plus de 2 ans.

Montants possibles

  • 15 000 € : action seule (7 000 € pour les fenêtres).
  • 25 000 € : bouquet de deux travaux.
  • 30 000 € : bouquet de trois travaux ou plus.
  • 50 000 € : rénovation globale avec un gain énergétique d’au moins 35 %.
  • 10 000 € : assainissement non collectif écologique.
  • Durée de remboursement : 15 ans ou 20 ans pour rénovation globale.

Possibilité d’un éco-PTZ complémentaire dans les 5 ans, à condition qu’il concerne des travaux distincts du premier prêt​

Un éco-PTZ MaPrimeRénov’ existe pour financer le reste à charge des ménages bénéficiant de MaPrimeRénov’. Il est plafonné à 50 000 €, avec une durée de remboursement pouvant atteindre 20 ans​.

L’Éco-PTZ est accordé par les banques partenaires.

📌 À partir de 2025, les chaudières à combustible fossile ne sont plus finançables, sauf pour les copropriétés ayant voté les travaux avant juillet 2025.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique (murs, planchers, toitures, fenêtres).
  • Chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse).
  • Ventilation,
  • Rénovation global globale avec un objectif de gain énergétique d’au moins 35 % après travaux.
  • Assainissement non collectif
Le prêt avance mutation : financer ses travaux en anticipant la revente

Le prêt avance mutation (PAM) est un prêt hypothécaire permettant aux ménages modestes de financer des travaux de rénovation énergétique. Le remboursement du capital s’effectue lors de la vente du bien ou en cas de succession, évitant ainsi une charge mensuelle.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire occupant d’un logement construit depuis plus de 15 ans.
  • Appartenir aux ménages modestes ou très modestes selon les plafonds de ressources de l’Anah.
  • Réaliser des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ ou permettant un gain énergétique de 35 % minimum.
  • Souscrire le prêt auprès d’une banque partenaire avec une garantie publique couvrant 75 % du risque.

Montants et modalités

  • Plafond : 50 000 €.
  • Durée flexible, remboursement au moment de la mutation du bien.
  • Possibilité de différer le remboursement des intérêts (paiement périodique ou capitalisation au moment de la mutation).

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des murs, toitures et planchers.
  • Remplacement d’un chauffage polluant par une pompe à chaleur, chaudière biomasse ou système solaire.
  • Installation de ventilation performante et rénovation globale.

Le prêt avance mutation est cumulable avec MaPrimeRénov’, l’Éco-PTZ et les CEE.

Les autres aides à surtout pas négliger :

Les certificats d’économie d’énergie (CEE)

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (gaz, électricité, fioul, carburants) de financer des actions d’économies d’énergie auprès des particuliers. En échange, ils obtiennent des certificats prouvant leur engagement.

Qui peut bénéficier des CEE ?

  • Tous les propriétaires et locataires, y compris les syndicats de copropriété.
  • Logement de plus de 2 ans, résidence principale ou secondaire.
  • Les aides sont bonifiées pour les ménages aux revenus modestes et très modestes.
Les CEE ne sont pas cumulable avec MaPrimeRenov' rénovation d'ampleur. 

Comment obtenir les CEE ?

  • Signer un engagement avec un fournisseur d’énergie avant le devis.
  • Fournir les factures et documents demandés après les travaux.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique : murs, toitures, planchers bas, fenêtres.
  • Remplacement d’un système de chauffage : pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire.
  • Raccordement à un réseau de chaleur renouvelable.
  • Installation de ventilation performante (VMC double flux).

Bonification « Coup de pouce »

Des primes supplémentaires pour les ménages aux revenus modestes et très modestes sont disponibles pour certains travaux :

  • Remplacement d’une chaudière au fioul, gaz ou charbon
  • Rénovation globale des bâtiments collectifs et des maisons individuelles pour les propriétaires non éligibles aux aides de l’Anah.

Les CEE sont cumulables avec MaPrimeRénov’ (sauf en cas de rénovation d’ampleur) et l’Éco-PTZ.

La rénovation énergétique dans l’investissement locatif :

Loc’Avantages : louer à loyer modéré avec une réduction d’impôt

Loc’Avantages est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt, en échange de la mise en location de leur bien à un loyer plafonné, destiné aux ménages modestes.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires bailleurs (personnes physiques ou morales), quel que soit leur taux d’imposition.
  • Engagement de location de 6 ans minimum, avec un loyer plafonné défini par l’Anah.
  • Logement à usage de résidence principale, respectant une étiquette énergie minimale E (sans travaux) ou D (avec travaux).
  • Recours obligatoire à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique.

Montants et réduction d’impôt

Plafond de loyerRéduction d’impôt
Loc1 (loyer modéré)15 %
Loc2 (loyer très modéré)35 %
Loc3 (via intermédiation locative)65 %

Bonus travaux : L’Anah peut financer jusqu’à 35 % du montant des travaux HT, avec un plafond de 1 000 €/m² (80 m² max) pour les logements très dégradés.

Travaux éligibles

  • Rénovation globale des logements indignes ou très dégradés.
  • Mise en sécurité et amélioration de la salubrité.
  • Travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
  • Rénovation énergétique avec un gain de 35 % minimum.
La réduction d’impôt Denormandie : investir dans l’ancien rénové

Le dispositif Denormandie offre une réduction d’impôt sur le revenu aux propriétaires bailleurs qui achètent et rénovent un bien situé dans certaines villes moyennes. Il vise à lutter contre l’habitat insalubre et à dynamiser ces territoires. Découvrez tous les détails dans notre article dédié au dispositif Denormandie.

Conditions d’éligibilité

  • Acquérir un bien à rénover dans l’une des 245 villes du plan « Action Cœur de Ville » ou dans une commune ayant signé une Opération de Revitalisation du Territoire (ORT).
  • Engager des travaux représentant au moins 25 % du coût total de l’opération (exemple : pour un achat à 160 000 €, au moins 40 000 € de travaux).
  • Les travaux doivent soit :
    • Améliorer la performance énergétique d’au moins 30 %.
    • Inclure au moins 2 types de travaux parmi les suivants :
      • Changement de chaudière.
      • Isolation thermique des combles, des murs ou des fenêtres.
      • Changement du système de production d’eau chaude.

Après travaux, le bien doit obtenir une étiquette énergétique A à E au DPE.

Montant de la réduction d’impôt

La réduction est calculée sur la totalité de l’opération (achat + travaux) et dépend de la durée de location :

Durée de locationRéduction d’impôt
6 ans12 %
9 ans18 %
12 ans21 %

Plafond de dépenses éligibles : 300 000 € (si achat + travaux dépassent ce montant, la réduction ne s’applique que sur 300 000 €).

Engagement du propriétaire

  • Louer le bien non meublé en résidence principale.
  • Respecter un plafond de loyer et de ressources du locataire définis par zone géographique.
  • Conserver le bien en location au moins 6 ans.
Le déficit foncier : optimiser la fiscalité des bailleurs

Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer le coût des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers, réduisant ainsi leur imposition. Pour les rénovations énergétiques, un plafond exceptionnel est applicable jusqu’en 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire d’un bien mis en location nue (non meublée).
  • Relever du régime réel d’imposition (hors micro-foncier).
  • Effectuer des travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation énergétique (hors construction et agrandissement).

Montants et plafonds de déduction

  • Déduction annuelle maximale : 10 700 € sur le revenu global.
  • Plafond relevé à 21 400 € pour les travaux de rénovation énergétique qui améliorent la classe énergétique du logement (passage de E, F ou G à A, B, C ou D).
  • Ce plafond renforcé concerne les travaux justifiés par un devis signé après le 5 novembre 2022 et réalisés avant le 31 décembre 2025.

Travaux éligibles

  • Travaux de réparation et d’entretien pour préserver l’état du logement.
  • Travaux d’amélioration (isolation, chauffage performant, menuiseries).
  • Rénovation énergétique correspondant aux critères de l’éco-PTZ.

Exclus : travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de pose de chaudière gaz à haute performance.


Au-delà du confort thermique, l’isolation phonique est un sujet délicat en appartement. Il est essentiel de bien identifier le type de bruit pour choisir la solution la plus adaptée.

Comprendre les différents types de bruits

On distingue trois grandes familles de bruits en appartement :

  • Les bruits aériens : conversations, télévision, musique, qui se propagent par l’air.
  • Les bruits d’impact ou de choc : bruits de pas, chutes d’objets, qui se transmettent par la structure du bâtiment.
  • Les bruits d’équipement : ascenseur, chaudière, machine à laver, canalisations. En cas de nuisances importantes, un diagnostic acoustique réalisé par un professionnel peut être nécessaire pour identifier précisément les sources et les points faibles.

Isoler les murs contre les bruits aériens

Pour isoler un mur mitoyen, la solution la plus courante est de créer une contre-cloison. L’utilisation d’isolants phoniques spécifiques comme la laine de verre combinée à des plaques de plâtre phoniques peut permettre un gain acoustique significatif, souvent supérieur à 15 décibels.

Isoler les plafonds contre les bruits de pas

Pour lutter contre les bruits d’impact venant de l’étage supérieur, la création d’un faux-plafond suspendu avec des suspentes anti-vibratiles est très efficace, car elle désolidarise la nouvelle structure du plancher existant. Les panneaux combinant une isolation thermique et phonique, associés à une sous-couche acoustique, sont également une excellente solution pour atténuer les bruits d’impact.

Isoler les sols

Outre la pose de tapis ou de moquette épaisse qui absorbent les chocs, il est possible d’installer des sous-couches isolantes acoustiques sous un nouveau revêtement de sol (parquet, sol vinyle) ou l’installation de dalles flottantes pour les constructions neuves.

Renforcer l’isolation des fenêtres

Contre les bruits de la rue, le vitrage est essentiel. Le double vitrage asymétrique (avec deux vitres d’épaisseurs différentes, par exemple 10-6-4) est bien plus performant que le double vitrage standard. Pour une isolation acoustique maximale, le vitrage feuilleté acoustique est la solution de référence.

Les astuces décoratives en complément

Certains éléments de décoration peuvent contribuer à l’absorption des sons. Pensez aux doubles rideaux épais, aux revêtements muraux acoustiques (tissus tendus, panneaux décoratifs) ou même à une grande bibliothèque remplie de livres, qui aideront à « casser » la réverbération des sons.


Choisir le bon artisan : un gage de qualité

  • Faire appel à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) → indispensable pour bénéficier des aides financières.
  • Réaliser un constat d’huissier avant travaux de l’appartement et des parties communes
  • Demander plusieurs devis détaillés pour comparer les prestations et les matériaux.
  • Évaluer les gains énergétiques projetés pour estimer le retour sur investissement.

Astuces pour éviter les déperditions de chaleur

  • Fermer les volets et les rideaux la nuit → limite la déperdition thermique.
  • Laisser fonctionner la ventilation (VMC) → réduit le taux d’humidité et améliore l’efficacité du chauffage.
  • Installer un thermostat prédictif → adapte la température en fonction de votre rythme de vie pour éviter le gaspillage énergétique.
Un logement bien ventilé chauffe mieux : l’humidité refroidit l’air et favorise la sensation de froid.

Faut-il isoler tous les murs ?

Non, il n’est pas toujours nécessaire d’isoler l’ensemble des murs. Les priorités :

  • Les murs donnant sur l’extérieur, principales sources de déperditions thermiques.
  • Les murs mitoyens, si vous souffrez de nuisances sonores.
Bon à savoir : Si votre appartement est en étage intermédiaire et bien entouré, isoler uniquement les murs extérieurs suffit à améliorer le confort thermique.
Quel est le prix au m² d’une isolation par l’intérieur d’un appartement ?

Les coûts de l’isolation au m² varient selon les matériaux et la technique utilisée :

Type d’isolationPrix moyen au m²
Laine de verre sur ossature50 à 80 €/m²
Laine de roche avec BA1360 à 100 €/m²
Panneaux isolants sous vide100 à 150 €/m²

En moyenne, prévoyez entre 50 et 100 €/m² pour une isolation intérieure performante. Des aides financières peuvent réduire ce coût.

Comment isoler un appartement dont le DPE est classé G ?

Un DPE G signifie une très forte consommation énergétique. Pour y remédier :

  • En priorité : Isoler les murs, sols et plafonds → ce sont les surfaces déperditives les plus importantes
  • En second : Remplacer les fenêtres par du double vitrage performant.
  • A étudier, ce n’est pas l’élément majeur : Améliorer le chauffage
  • Profiter des aides financières → MaPrimeRénov’, CEE, Coup de Pouce.
L’isolation à 1 euro : mythe ou réalité en 2025 ?

Vous avez certainement entendu parler des offres d’isolation à 1 euro. Il est crucial de clarifier ce point : ce programme n’existe plus. Basé sur le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), il a été supprimé en juillet 2021 en raison de nombreuses dérives et fraudes de la part d’entreprises peu scrupuleuses.

Quelles aides pour rénover votre appartement en 2025 ?

Pour rénover votre appartement , vous devez jongler entre le coût des travaux, les démarches administratives et la complexité des aides disponibles. Entre MaPrimeRénov’ , l’ Éco-PTZ , la TVA réduite , les CEE et d’autres dispositifs, il est parfois difficile de s’y retrouver.

Chez Anaka , nous vous guidons à chaque étape : diagnostic des aides disponibles, montage du dossier, sélection des artisans qualifiés et suivi des travaux . Notre mission ? Vous offrez une rénovation sereine, sans mauvaises surprises.

Ce qu’il faut retenir :

  • Des aides variées selon vos revenus et votre projet.
  • Des dispositifs cumulables pour un reste à charge réduit.
  • Un accompagnement complet pour sécuriser votre démarche.

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Les aides à la rénovation en 2025 dépendent du revenu fiscal de référence et du type de travaux réalisés. L’Anah classe les ménages en quatre catégories :

Très modestes : accès aux aides les plus avantageuses, subventions élevées.
Modestes : aides significatives, avec un reste à charge réduit.
Intermédiaires : éligibles à certaines aides, mais avec un taux de prise en charge plus faible.
Supérieurs : accès limité aux aides, sauf pour les rénovations d’ampleur et certains dispositifs fiscaux.

Nom de l’aideConditions d’éligibilitéMontant/BénéficesTrès Modestes et ModestesIntermédiaireSupérieur
MaPrimeRénov’ (rénovation par geste)Propriétaires occupants et bailleurs Montants forfaitaires par type de travaux Éligible ÉligibleNon éligible
MaPrimeRénov’ (rénovation d’ampleur)Tous les ménages, accompagnement obligatoire, gain énergétique de 2 classes minimum.Jusqu’à 65 % du montant des travaux, plafond de 70 000 €.ÉligibleÉligibleÉligible
MaPrimeRénov’ CopropriétéCopropriétés avec 75 % de lots en résidence principale, gain énergétique ≥ 35 %.30 % à 45 % du montant des travaux, jusqu’à 25 000 € par logement.ÉligibleÉligibleÉligible
TVA à taux réduit (5,5 % ou 10 %)Logement de plus de 2 ans, travaux d’amélioration énergétique ou de rénovation.TVA à 5,5 % pour la rénovation énergétique, 10 % pour les autres travaux.AdmissibleAdmissibleAdmissible
Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)Résidence principale de plus de 2 ansJusqu’à 50 000 €, remboursement sur 15 à 20 ans.AdmissibleAdmissibleAdmissible
Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)Tous les propriétaires occupants et bailleurs, travaux d’amélioration énergétique.Prime variable selon travaux.AdmissibleAdmissibleAdmissible
MaPrimeAdapt’Personnes âgées ou en situation de handicap, propriétaires occupants.Jusqu’à 70 % des travaux, plafond de 22 000 € HT.ÉligibleNon éligibleNon éligible
Ma Prime Logement DécentLogement très dégradé.80 % des travaux pour les revenus très modestes, plafond de 70 000 € HT.ÉligibleNon éligibleNon éligible
Ma Prime Logement Décent : Pour les propriétaires bailleursPropriétaires bailleurs, engagement de location à loyer encadré pendant 6 ans minimum.Jusqu’à 35 % du coût des travaux, plafond de 1 000 €/m² (80 m² max).ÉligibleÉligibleÉligible
Ma Prime Logement Décent en copropriétéCopropriétés en insalubrité ou situation de péril50 % du coût des travaux, sans plafond pour les mesures prescrites par arrêté.ÉligibleÉligibleÉligible
Loc’AvantagesPropriétaires bailleurs, engagement de location 6 ans minimum, loyers plafonnés.Réduction d’impôt de 15 % à 65 %, bonus travaux jusqu’à 1 000 €/m².ÉligibleÉligible Éligible
Fonds Air BoisRemplacement d’un chauffage au bois datant d’avant 2002, dans certaines régions.Jusqu’à 3 000 € selon la région.AdmissibleAdmissibleNon éligible
Prêt Avance MutationPropriétaires modestes, financement de travaux avec remboursement à la mutation.Jusqu’à 50 000 €, différé de remboursement jusqu’à la vente du bien.AdmissibleAdmissibleAdmissible
Dispositif DenormandiePropriétaires bailleurs investissant dans l’ancien à rénover, emplacement 6 à 12 ans.Réduction d’impôt jusqu’à 21 % du coût total (achat + travaux).EligibleEligibleEligible
Exonération de taxe foncièreLogements achevés avant 1989, communes ayant voté l’exonération.Exonération de 50 % à 100 % de la taxe foncière sur 3 ans.EligibleEligibleEligible
Aide des caisses de retraiteRetraités du régime général réalisant des travaux d’adaptation ou d’amélioration.Subvention ou prêt à taux réduit selon les caisses de retraite.EligibleEligibleEligible
Déficit foncierPropriétaires bailleurs au régime réel d’imposition, location nue.Déduction fiscale jusqu’à 21 400 € pour rénovation énergétique.EligibleEligibleEligible
Autres prêts pour la rénovationDivers prêts (PAH, PAS, LDDS) pour financer les travaux.Prêts aidés pour la rénovation énergétique et l’amélioration du logement.EligibleEligibleAccès limité aux prêts classiques
Crédit d’impôt pour l’adaptation du logementPersonnes âgées de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, logement principal.Crédit d’impôt de 25 % des dépenses, plafond de 10 000 € pour un couple.EligibleEligibleEligible
Les aides sont cumulables, permettant de financer jusqu’à 100 % du coût des travaux pour certains profils.

Les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) permettent de financer des travaux de rénovation énergétique, d’amélioration du confort et d’adaptation des logements.

Qui peut bénéficier des aides de l’Anah ?

  • Les propriétaires occupants, sous réserve que leur logement soit leur résidence principale et qu’il ait été construit depuis plus de 15 ans.
  • Les propriétaires bailleurs, à condition qu’ils s’engagent à louer leur bien en résidence principale pendant au moins six ans après les travaux.
  • Les syndicats de copropriétaires, pour financer des travaux sur les parties communes et sur les parties privatives déclarés d’intérêt collectif.

Barèmes de revenus et conditions d’éligibilité

L’aide est accessible aux propriétaires occupants, bailleurs et usufruitiers, avec des plafonds de revenus définis en quatre catégories :

Nombre de personnesTrès modestesModestesIntermédiairesSupérieurs
1≤ 17 173 €≤ 22 015 €≤ 30 844 €> 30 844 €
2≤ 25 115 €≤ 32 197 €≤ 45 340 €> 45 340 €
3≤ 30 206 €≤ 38 719 €≤ 54 592 €> 54 592 €
4≤ 35 285 €≤ 45 234 €≤ 63 844 €> 63 844 €
5≤ 40 388 €≤ 51 775 €≤ 73 098 €> 73 098 €
Par personne en plus+ 5 094 €+ 6 525 €+ 9 254 €+ 9 254 €

Quels travaux sont éligibles ?

  • Rénovation énergétique : isolation thermique (murs, toiture, fenêtres), ventilation, remplacement d’un système de chauffage énergivore.
    • Pour bénéficier des aides à la rénovation énergétique (hors MaPrimeRénov’ par geste), les travaux doivent permettre un gain énergétique d’au moins 35 %.
  • Lutte contre l’insalubrité : faire l’objet d’une évaluation de l’insalubrité de l’ARS ou de la dégradation de l’Anah
  • Adaptation du logement à la perte d’autonomie : aménagements pour les personnes âgées ou en situation de handicap, financés par MaPrimeAdapt’.

📌 Les travaux d’amélioration énergétique doivent être réalisés par un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour être éligibles à toutes les aides.

Les aides MaPrimeRénov’ :

MaPrimeRénov’ par geste

MaPrimeRénov’ par geste finance des travaux ciblés d’amélioration énergétique, avec des montants forfaitaires définis selon le type de travaux réalisés et le niveau de revenus du ménage.

📌 Les ménages aux revenus très modestes, modestes et intermédiaires peuvent bénéficier de MaPrimeRénov’ par geste.

Travaux couverts par MaPrimeRénov’ par geste

Les travaux doivent permettre une amélioration significative de la performance énergétique du logement. Les principales catégories concernées sont :

  • Isolation thermique : murs, planchers bas, fenêtres.
  • Chauffage performant : remplacement des anciennes chaudières par des équipements plus efficaces (pompe à chaleur, biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Ventilation : mise en place de systèmes à haute efficacité énergétique.

Montants forfaitaires des aides par type de travaux

Chaque type de travaux bénéficie d’un montant fixe, indépendamment du coût réel, quelues exemples :

Type de travauxTrès modestes (€)Modestes (€)Intermédiaires (€)Supérieurs (€)
Isolation des murs par l’extérieur150120100Non éligible
Isolation des murs par l’intérieur706050Non éligible
Isolation des rampants de toiture ou des plafonds de combles756050Non éligible
Isolation des toitures – terrasses180150120Non éligible
Isolation des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage1000800600Non éligible
Audit énergétique hors obligation réglementaire800600500Non éligible
Dépose de cuve à fioul12001000800Non éligible
Système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux250020001500Non éligible
Pompe à chaleur air/eau500040003000Non éligible
Pompe à chaleur géothermique ou solarothermique1100090006000Non éligible
Chauffe-eau solaire individuel400030002000Non éligible
Chauffage solaire combiné1000080004000Non éligible
Poêle à bûches et cuisinière à bûches12501000500Non éligible
Poêle à granulés et cuisinière à granulés12501000750Non éligible
Chaudière bois à alimentation manuelle (bûches)400030002000Non éligible
Chaudière bois à alimentation automatique (granulés, plaquettes)500040003000Non éligible
Foyer fermé, insert à bûches ou granulés400030002000Non éligible

L’aide est cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et l’Éco-PTZ, permettant de réduire encore davantage le reste à charge.

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur est conçue pour encourager les travaux ambitieux permettant un gain énergétique significatif. Cette aide est accessible à tous les ménages, quels que soient leurs revenus.

Conditions d’éligibilité

  • Engendrer un gain énergétique d’au moins deux classes sur l’étiquette DPE après travaux (exemple : passage de F à D).
  • Inclure au moins deux postes d’isolation thermique parmi les suivants :
    • Isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur.
    • Isolation des planchers bas.
    • Isolation de la toiture, des combles ou de la toiture terrasse.
    • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres ou installation de doubles fenêtres (au moins 25 % des surfaces concernées).
  • Ne pas prévoir d’installer un chauffage aux énergies fossiles (charbon, fioul, gaz couvrant plus de 30 % des besoins annuels).
  • Les équipements et matériaux utilisés doivent respecter des critères techniques stricts.
Le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour ce type de projet. Cet expert accompagne le ménage avant, pendant et après les travaux (audit énergétique, choix des artisans RGE, montage du dossier de financement).

Montants de l’aide maximale en fonction des plafonds de dépenses éligibles

Gain énergétique (classes DPE gagnées)Plafond des dépenses éligiblesMénages très modestesMénages modestesMénages intermédiairesMénages supérieurs
2 classes gagnées40 000 €80 %60 %45 %10 %
3 classes gagnées55 000 €80 %60 %50 %15 %
4 classes ou plus70 000 €80 %60 %50 %20 %

📌 Bonus « sortie de passoire énergétique » : +10 % d’aide pour les logements en classe F ou G atteignant une classe D minimum après travaux.

Cumul avec d’autres aides

MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur est cumulable avec :

  • L’Éco-PTZ (jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêts).
  • Les aides locales des collectivités territoriales.

📌 Non cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

L’aide est versée après validation des travaux et présentation des justificatifs (audit énergétique avant et après rénovation).

MaPrimeRénov’ Copropriété

MaPrimeRénov’ Copropriété finance les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés et les travaux d’intérêt collectif en parties privatives. Elle est destinée aux syndics de copropriété agissant pour le compte des syndicats de copropriétaires.

Conditions d’éligibilité

  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Avoir au moins 75 % de lots d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Engager des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % pour le premier niveau d’aide et 50 % pour un financement renforcé.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale
  • Un accompagnement par une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) est obligatoire et financé en partie par l’Anah.

Montants de l’aide et plafonds de dépenses

Gain énergétique après travauxTaux de financementPlafond d’aide par logement
≥ 35 % de gain énergétique30 % du montant des travaux25 000 €
≥ 50 % de gain énergétique45 % du montant des travaux25 000 €
Bonus sortie de passoire énergétique (F/G → D minimum)+10 %Cumulable

📌 Primes individuelles :

  • 3 000 € par logement pour les ménages très modestes.
  • 1 500 € par logement pour les ménages modestes.

Cas particuliers : copropriétés fragiles et petites copropriétés

Les copropriétés en grande difficulté financière peuvent bénéficier d’une bonification de 20 %, si elles remplissent une des conditions suivantes :

  • Un taux d’impayés supérieur à 8 % du budget annuel.
  • Situées dans un quartier en renouvellement urbain (NPNRU).
  • Identifiées comme copropriétés en difficulté au sens du Code de la construction et de l’habitation.

Les petites copropriétés (20 lots ou moins) bénéficient d’une expérimentation spécifique depuis 2024, avec des critères d’éligibilité adaptés et des méthodes d’évaluation énergétique spécifiques.

Cumul avec d’autres aides

  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), sauf pour les copropriétés fragiles.
  • L’Éco-prêt à taux zéro collectif, permettant aux copropriétaires d’emprunter sans intérêts.
  • Les copropriétaires peuvent également demander MaPrimeRénov’ individuelle pour des travaux réalisés dans leurs appartements.

Les allègement fiscaux :

TVA à taux réduit 5,5 % ou 10 %

La TVA à taux réduit s’applique aux travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidences principales ou secondaires. Ce dispositif permet de diminuer le coût des travaux, sous certaines conditions.

TVA à 5,5 % : rénovation énergétique

Le taux réduit de 5,5 % concerne les travaux d’amélioration énergétique, notamment :

  • Isolation thermique (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  • Installation de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Systèmes de ventilation et de régulation thermique.

TVA à 10 % : travaux d’amélioration, d’entretien et de transformation

Le taux intermédiaire de 10 % s’applique aux travaux de rénovation non liés à la performance énergétique, tels que :

  • Peinture, revêtements de sol, menuiseries intérieures.
  • Rénovation de cuisine ou de salle de bain.
  • Installation de nouveaux équipements sanitaires ou électriques.

📌 Conditions : La TVA réduite concerne uniquement la main-d’œuvre et les matériaux fournis par l’entreprise. En cas d’achat direct des matériaux, la TVA normale de 20 % s’applique.

L’exonération de taxe foncière

Certaines collectivités locales proposent une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour encourager la rénovation énergétique des logements.

Qui peut en bénéficier ?

  • Les propriétaires occupants ou bailleurs qui réalisent des travaux d’économies d’énergie.
  • Les logements éligibles doivent être achevés avant le 1er janvier 1989 et situés dans une commune où l’exonération a été votée.
  • Le bien peut être occupé en résidence principale ou secondaire.

Montant et durée de l’exonération

L’exonération peut varier entre 50 % et 100 % sur une durée de 3 ans.
Pour en bénéficier, le montant total des dépenses engagées doit être supérieur à :

  • 10 000 € l’année précédant l’application de l’exonération,
  • 15 000 € cumulés sur les trois années précédentes.

Les exonérations votées avant 2020, avec un taux de 50 % ou 100 %, restent applicables pour 5 ans.

Démarches à suivre

Le propriétaire doit déposer une déclaration auprès des services des impôts avant le 1er janvier de la première année concernée, accompagnée des justificatifs de dépenses et d’un document attestant la date d’achèvement du logement.

Les aides pour l’amélioration du logement :

MaPrimeAdapt’ : une aide pour l’autonomie à domicile

Anaka a suivi et réussi le parcours ProAdapt de la FFB :

  • Connaissance du dispositif MaPrimeAdapt’
  • Comprendre la problématique du logement et du vieillissement ;
  • Maitriser les points clés de l’adaptation du logement pour les séniors et les personnes en situation de handicap.

MaPrimeAdapt’ finance les travaux d’aménagement pour les personnes âgées et en situation de handicap. Elle remplace plusieurs dispositifs précédents, dont Habiter Facile et le crédit d’impôt dédié.

Qui peut en bénéficier ?

  • Aux propriétaires occupants et locataires du parc privé.
  • Aux usufruitiers et titulaires d’un droit réel d’usage du logement.
  • Aux personnes :
    • de 70 ans et plus,
    • de 60 à 69 ans sous condition de perte d’autonomie (GIR),
    • en situation de handicap avec un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Seuls les ménages aux revenus modestes et très modestes peuvent en bénéficier.

Quels travaux sont pris en charge ?

  • Salle de bain : remplacement d’une baignoire par une douche, rehaussement des toilettes, revêtements antidérapants.
  • Accessibilité : installation de rampes, monte-escaliers, ascenseurs, élargissement des portes.
  • Autres aménagements : motorisation des volets, adaptation des meubles, création d’une pièce supplémentaire.

Montants et conditions financières

  • Prise en charge jusqu’à 70 % du coût des travaux pour les ménages très modestes, 50 % pour les ménages modestes.
  • Plafond de travaux éligibles : 22 000 € HT.
  • Une avance de 30 % peut être demandée avant le début des travaux.

Un accompagnateur agréé établit un diagnostic logement autonomie et suit le projet jusqu’à la réalisation des travaux.

Ma Prime Logement Décent : réhabiliter un logement dégradé

Ma Prime Logement Décent aide à financer les travaux pour remettre en état des logements indignes ou très dégradés, en améliorant leur sécurité, leur salubrité et leur performance énergétique.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires occupants aux revenus modestes ou très modestes.
  • Logement construit depuis plus de 15 ans et utilisé comme résidence principale pendant au moins 3 ans après les travaux.
  • Évaluation préalable de la dégradation du logement par un opérateur agréé ou sous procédure administrative (insalubrité, péril, saturnisme).
  • Travaux réalisés par des professionnels qualifiés, sauf en cas d’auto-réhabilitation accompagnée (ARA).
  • Audit énergétique obligatoire avant travaux.

Montants de l’aide

RessourcesPlafond travaux éligiblesTaux de financementPrime sortie de passoire énergétique
Revenus très modestes70 000 € HT80 %10 %
Revenus modestes70 000 € HT60 %10 %
Si classe énergétique E non atteinte50 000 € HT50 %
  • Les chaudières à gaz ne sont plus finançables à partir de 2025.

Travaux éligibles

  • Sécurité et salubrité : renforcement structurel, suppression de l’humidité, mise aux normes électriques.
  • Rénovation thermique : isolation, chauffage performant, ventilation.
  • Accessibilité : élargissement des portes, rampes, monte-escaliers.

Cette aide est cumulable avec l’Éco-PTZ et les CEE.

Ma Prime Logement Décent : Pour les propriétaires bailleurs

Ma Prime Logement Décent permet aux propriétaires bailleurs de financer des travaux de rénovation globale dans des logements indignes ou très dégradés. En contrepartie, le bien doit être loué à un loyer modéré et respecter des critères énergétiques exigeants.

Conditions d’éligibilité

  • Louer son bien non meublé à un locataire aux revenus modestes (hors famille et foyer fiscal).
  • Appliquer un loyer plafonné défini par l’Anah en fonction de la zone géographique.
  • S’engager à louer le logement pendant au moins six ans en résidence principale.
  • Atteindre au minimum l’étiquette D du DPE après travaux (E dans certains cas).
  • Faire appel à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique

Montants et plafonds de financement

Type de travauxPlafond travauxTaux de financementTaux d’écrêtementPrime gain énergétique Gain énergétiqueÉtiquette de sortie minimale
Logement indigne ou très dégradé1 000 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Travaux de sécurité et salubrité750 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Logement moyennement dégradé750 €/m² (80 m² max)25 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)25 %D

Primes supplémentaires

  • Prime sortie de vacance pour la remise sur le marché de logements vacants.
  • Prime de réduction de loyer, si applicable.
  • Prime de réservation pour les publics prioritaires.
  • Prime d’intermédiation locative pour les propriétaires passant par un organisme agréé.

Ma Prime Logement Décent en copropriété

Ma Prime Logement Décent soutient les copropriétés en situation de grande dégradation ou d’insalubrité. Elle finance les travaux nécessaires à la mise en conformité et à l’amélioration des parties communes et privatives d’intérêt collectif.

Conditions d’éligibilité

  • Avoir été construite depuis plus de 15 ans à la date de la demande.
  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Compter au moins 75 % de lots à usage d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Être concernée par un arrêté de police administrative pour insalubrité, saturnisme, péril, ou sécurité des équipements communs.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale et financés par l’ensemble des copropriétaires selon leur quote-part.

Montants de l’aide et financement

CritèresPlafond de travauxTaux de financementTaux d’écrêtement
Mesures prescrites par arrêtéPas de plafond (travaux limités aux actions nécessaires pour lever la procédure ou sortir d’une situation d’habitat indigne)50 %100 % TTC

Pas d’exigence de gain énergétique, mais les travaux doivent permettre d’éliminer les risques pour la santé et la sécurité.

Travaux éligibles

  • Mise en sécurité des équipements collectifs (électricité, ascenseurs, ventilation).
  • Rénovation des façades et structures en péril.
  • Traitement de l’insalubrité et du saturnisme.
  • Mise aux normes des réseaux d’eau, gaz et assainissement.

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement s’adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, souhaitant financer des travaux d’accessibilité et de maintien à domicile. Il est disponible jusqu’au 31 décembre 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit d’un logement en résidence principale.
  • Avoir un GIR de 1 à 4 ou un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié.

Montant du crédit d’impôt

  • 25 % des dépenses engagées.
  • Plafond de dépenses :
    • 5 000 € pour une personne seule.
    • 10 000 € pour un couple soumis à imposition commune.
    • Majoration de 400 € par personne à charge (200 € par enfant en résidence alternée).

Travaux éligibles

  • Installation d’une douche à l’italienne et adaptation des sanitaires.
  • Agrandissement des passages de portes, installation de rampes d’accès.
  • Mise en place d’équipements facilitant l’autonomie (volets motorisés, monte-escalier).

L’aide des caisses de retraite : un soutien pour l’amélioration du logement

Les retraités du régime général peuvent obtenir une aide de leur caisse de retraite pour financer des travaux d’amélioration du logement, afin d’adapter leur habitat à la perte d’autonomie et améliorer leur confort.

Conditions d’éligibilité

  • Être retraité du régime général.
  • Occuper le logement concerné en résidence principale ou secondaire.
  • Réaliser des travaux visant à sécuriser, isoler ou adapter le logement.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des pièces de vie.
  • Aménagement des sanitaires (douche sécurisée, WC surélevé).
  • Changement de chaudière pour un modèle plus performant.
  • Rénovation des sols pour limiter les risques de chute.
  • Motorisation des volets roulants.
  • Travaux d’accessibilité (rampes, monte-escaliers).

Cette aide est cumulable avec MaPrimeAdapt’ et d’autres dispositifs nationaux ou locaux.

Les financements des travaux :

L’éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)

L’Éco-PTZ permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans intérêts, pour les propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés, sans condition de ressources. Le logement concerné doit être une résidence principale de plus de 2 ans.

Montants possibles

  • 15 000 € : action seule (7 000 € pour les fenêtres).
  • 25 000 € : bouquet de deux travaux.
  • 30 000 € : bouquet de trois travaux ou plus.
  • 50 000 € : rénovation globale avec un gain énergétique d’au moins 35 %.
  • 10 000 € : assainissement non collectif écologique.
  • Durée de remboursement : 15 ans ou 20 ans pour rénovation globale.

Possibilité d’un éco-PTZ complémentaire dans les 5 ans, à condition qu’il concerne des travaux distincts du premier prêt​

Un éco-PTZ MaPrimeRénov’ existe pour financer le reste à charge des ménages bénéficiant de MaPrimeRénov’. Il est plafonné à 50 000 €, avec une durée de remboursement pouvant atteindre 20 ans​.

L’Éco-PTZ est accordé par les banques partenaires.

📌 À partir de 2025, les chaudières à combustible fossile ne sont plus finançables, sauf pour les copropriétés ayant voté les travaux avant juillet 2025.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique (murs, planchers, toitures, fenêtres).
  • Chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse).
  • Ventilation,
  • Rénovation global globale avec un objectif de gain énergétique d’au moins 35 % après travaux.
  • Assainissement non collectif

Le prêt avance mutation : financer ses travaux en anticipant la revente

Le prêt avance mutation (PAM) est un prêt hypothécaire permettant aux ménages modestes de financer des travaux de rénovation énergétique. Le remboursement du capital s’effectue lors de la vente du bien ou en cas de succession, évitant ainsi une charge mensuelle.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire occupant d’un logement construit depuis plus de 15 ans.
  • Appartenir aux ménages modestes ou très modestes selon les plafonds de ressources de l’Anah.
  • Réaliser des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ ou permettant un gain énergétique de 35 % minimum.
  • Souscrire le prêt auprès d’une banque partenaire avec une garantie publique couvrant 75 % du risque.

Montants et modalités

  • Plafond : 50 000 €.
  • Durée flexible, remboursement au moment de la mutation du bien.
  • Possibilité de différer le remboursement des intérêts (paiement périodique ou capitalisation au moment de la mutation).

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des murs, toitures et planchers.
  • Remplacement d’un chauffage polluant par une pompe à chaleur, chaudière biomasse ou système solaire.
  • Installation de ventilation performante et rénovation globale.

Le prêt avance mutation est cumulable avec MaPrimeRénov’, l’Éco-PTZ et les CEE.

D’autres prêts à connaître

Le Prêt sur le Livret Développement Durable et Solidaire (LDDS)

  • Financement des travaux éligibles à MaPrimeRénov’ et des frais d’installation.
  • Proposé par les banques sous conditions.

Le Prêt à l’Amélioration de l’Habitat (PAH)

  • Accessible aux bénéficiaires de la CAF, dans la limite de 80 % des dépenses.
  • Montant maximal : 1 067 €, à rembourser sur 3 ans.

Le Prêt d’Accession Sociale (PAS)

  • Permet de financer l’achat et les travaux d’amélioration d’un logement.
  • Accordé sous conditions de revenus et de zone géographique.

Les autres aides à surtout pas négliger :

Les certificats d’économie d’énergie (CEE)

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (gaz, électricité, fioul, carburants) de financer des actions d’économies d’énergie auprès des particuliers. En échange, ils obtiennent des certificats prouvant leur engagement.

Qui peut bénéficier des CEE ?

  • Tous les propriétaires et locataires, y compris les syndicats de copropriété.
  • Logement de plus de 2 ans, résidence principale ou secondaire.
  • Les aides sont bonifiées pour les ménages aux revenus modestes et très modestes.
Les CEE ne sont pas cumulable avec MaPrimeRenov' rénovation d'ampleur. 

Comment obtenir les CEE ?

  • Signer un engagement avec un fournisseur d’énergie avant le devis.
  • Fournir les factures et documents demandés après les travaux.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique : murs, toitures, planchers bas, fenêtres.
  • Remplacement d’un système de chauffage : pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire.
  • Raccordement à un réseau de chaleur renouvelable.
  • Installation de ventilation performante (VMC double flux).

Bonification « Coup de pouce »

Des primes supplémentaires pour les ménages aux revenus modestes et très modestes sont disponibles pour certains travaux :

  • Remplacement d’une chaudière au fioul, gaz ou charbon
  • Rénovation globale des bâtiments collectifs et des maisons individuelles pour les propriétaires non éligibles aux aides de l’Anah.

Les CEE sont cumulables avec MaPrimeRénov’ (sauf en cas de rénovation d’ampleur) et l’Éco-PTZ.

L’aide du Fonds Air Bois : un soutien au chauffage propre

Le Fonds Air Bois aide les ménages à remplacer leur ancien appareil de chauffage au bois installé avant 2002 par un équipement plus performant et moins polluant.

Conditions d’éligibilité

  • Remplacement d’un appareil de chauffage au bois installé avant 2002.
  • Logement situé dans un territoire où l’aide est proposée (liste disponible sur le site de l’ADEME).

Montants de l’aide

L’aide peut atteindre 3 000 €, en fonction du territoire et des équipements choisis. Certaines collectivités locales proposent des aides complémentaires.

Travaux éligibles

  • Remplacement d’un poêle à bois, d’un insert ou d’une cheminée ouverte par un équipement plus performant.
  • Installation d’un appareil labellisé Flamme Verte ou répondant aux critères écologiques en vigueur.
  • Mise en conformité de l’installation d’évacuation des fumées.

Les avantages fiscaux pour favoriser l’investissement locatif :

Loc’Avantages : louer à loyer modéré avec une réduction d’impôt

Loc’Avantages est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt, en échange de la mise en location de leur bien à un loyer plafonné, destiné aux ménages modestes.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires bailleurs (personnes physiques ou morales), quel que soit leur taux d’imposition.
  • Engagement de location de 6 ans minimum, avec un loyer plafonné défini par l’Anah.
  • Logement à usage de résidence principale, respectant une étiquette énergie minimale E (sans travaux) ou D (avec travaux).
  • Recours obligatoire à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique.

Montants et réduction d’impôt

Plafond de loyerRéduction d’impôt
Loc1 (loyer modéré)15 %
Loc2 (loyer très modéré)35 %
Loc3 (via intermédiation locative)65 %

Bonus travaux : L’Anah peut financer jusqu’à 35 % du montant des travaux HT, avec un plafond de 1 000 €/m² (80 m² max) pour les logements très dégradés.

Travaux éligibles

  • Rénovation globale des logements indignes ou très dégradés.
  • Mise en sécurité et amélioration de la salubrité.
  • Travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
  • Rénovation énergétique avec un gain de 35 % minimum.

La réduction d’impôt Denormandie : investir dans l’ancien rénové

Le dispositif Denormandie offre une réduction d’impôt sur le revenu aux propriétaires bailleurs qui achètent et rénovent un bien situé dans certaines villes moyennes. Il vise à lutter contre l’habitat insalubre et à dynamiser ces territoires. Découvrez tous les détails dans notre article dédié au dispositif Denormandie.

Conditions d’éligibilité

  • Acquérir un bien à rénover dans l’une des 245 villes du plan « Action Cœur de Ville » ou dans une commune ayant signé une Opération de Revitalisation du Territoire (ORT).
  • Engager des travaux représentant au moins 25 % du coût total de l’opération (exemple : pour un achat à 160 000 €, au moins 40 000 € de travaux).
  • Les travaux doivent soit :
    • Améliorer la performance énergétique d’au moins 30 %.
    • Inclure au moins 2 types de travaux parmi les suivants :
      • Changement de chaudière.
      • Isolation thermique des combles, des murs ou des fenêtres.
      • Changement du système de production d’eau chaude.

Après travaux, le bien doit obtenir une étiquette énergétique A à E au DPE.

Montant de la réduction d’impôt

La réduction est calculée sur la totalité de l’opération (achat + travaux) et dépend de la durée de location :

Durée de locationRéduction d’impôt
6 ans12 %
9 ans18 %
12 ans21 %

Plafond de dépenses éligibles : 300 000 € (si achat + travaux dépassent ce montant, la réduction ne s’applique que sur 300 000 €).

Engagement du propriétaire

  • Louer le bien non meublé en résidence principale.
  • Respecter un plafond de loyer et de ressources du locataire définis par zone géographique.
  • Conserver le bien en location au moins 6 ans.

Le déficit foncier : optimiser la fiscalité des bailleurs

Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer le coût des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers, réduisant ainsi leur imposition. Pour les rénovations énergétiques, un plafond exceptionnel est applicable jusqu’en 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire d’un bien mis en location nue (non meublée).
  • Relever du régime réel d’imposition (hors micro-foncier).
  • Effectuer des travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation énergétique (hors construction et agrandissement).

Montants et plafonds de déduction

  • Déduction annuelle maximale : 10 700 € sur le revenu global.
  • Plafond relevé à 21 400 € pour les travaux de rénovation énergétique qui améliorent la classe énergétique du logement (passage de E, F ou G à A, B, C ou D).
  • Ce plafond renforcé concerne les travaux justifiés par un devis signé après le 5 novembre 2022 et réalisés avant le 31 décembre 2025.

Travaux éligibles

  • Travaux de réparation et d’entretien pour préserver l’état du logement.
  • Travaux d’amélioration (isolation, chauffage performant, menuiseries).
  • Rénovation énergétique correspondant aux critères de l’éco-PTZ.

Exclus : travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de pose de chaudière gaz à haute performance.

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Vivre dans un appartement expose souvent aux nuisances sonores : bruits de circulation, voisinage, équipements collectifs. Omettre la rénovation phonique de votre appartement peut impacter le confort et la qualité de vie. Pourtant, des solutions existent pour atténuer ces désagréments et retrouver une ambiance paisible.

Les 3 points à retenir de l’article :

  • Appliquer le principe masse/ressort/masse : une combinaison de matériaux denses et souples.
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Les interstices et joints mal ajustés sont des failles à corriger en priorité.


Comment le bruit se propage dans un logement ?

Avant d’agir, identifier l’origine du bruit :

  • Comment isoler son appartement ? En identifiant d’où peuvent provenir les bruits les plus gênants :
    • Bruits aériens, des sons qui voyagent partout
      • Extérieurs : circulation, avions, trains.
      • Intérieurs : télévision, conversations entre pièces.
      • Parties communes : couloirs, canalisations (évacuations, coups de bélier).
      • Entre logements : transmission par les murs et dalles.
    • Bruits d’impact, ces chocs qui résonnent
      • Parties communes : escaliers, couloirs.
      • Entre logements : propagation par le sol et les murs mitoyens.
    • Bruits d’équipements des parties communes, ces machines qui font du bruit
      • Dans le logement : ventilation mécanique contrôlée (VMC).
      • Dans les parties communes : ascenseur, vide-ordures.
    • La réverbération des pièces intérieure

Alterner densité et absorption pour bloquer le son : masse / ressort / masse.

  • une paroi lourde qui réverbère le son,
  • un matériau souple qui absorbe les vibrations,
  • puis une seconde paroi rigide pour une réverbération absorbé par le ressort.

Bien appliqué, ce système est le plus efficace.

masse ressat masse

Isoler les parois principales (murs, sols, plafonds)

Isolation des murs : une première ligne de défense

  • Exploiter la densité des murs existants, ils constituent la première barrière (masse) contre le bruit.
  • Ajouter une isolation phonique comme ressort, tout en renforçant l’isolation thermique.
  • Poser une plaque de plâtre :
    • BA 13 standard ou phonique (+3 kg/m², jusqu’à +16 dB en contre-cloison).
    • Doubler les plaques pour un meilleur affaiblissement acoustique.

Isolation des plafonds : stopper la propagation verticale

Cas des planchers haut bois

Le bois, par nature, est léger et transmet facilement les bruits d’impact. Les vides entre les solives amplifient cet effet. Le principe de base masse / ressort / masse n’est totalement respecté, il faut donc maximiser sur le ‘ressort’ et la dernière ‘masse’

La photo ci-contre est un plancher bois issue de la rénovation d’un appartement haussmannien.

Solutions efficaces :

isolation plancher bois avec isolant entre et sous solives
  • Démolir le plafond plâtre existant pour repartir sur une base saine.
  • Insérer un isolant entre solives
  • Poser un isolant sous les solives pour absorber les vibrations des solives.
  • Utiliser des fixations anti-vibrations pour fixer les ossatures métalliques.
  • Poser des plaques BA13 phonique en simple ou double couche.
Privilégier des ossatures autoporteuses fixées aux murs afin d’éviter la propagation sonore par les solives.
Cas des planchers haut béton
  • Appliquer le principe masse / ressort / masse.
  • Tirer parti de la densité du béton qui constitue déjà une bonne isolation.
  • Ajouter un isolant phonique et des plaques de plâtre pour renforcer l’atténuation.
Vigilance sur la condensation : en cas de plancher donnant sur l’extérieur, un point de rosée peut se créer entre la dalle et l’isolant.

Isolation des sols : limiter la transmission aux voisins

  • Installer une sous-couche acoustique sous le revêtement pour absorber les vibrations.
    • Sous-couche liège pour un revêtement flottant (stratifié, contrecollé), Delta Lw = 21 db
    • Plaque de calcaire avec sous-couche résiliente sous carrelage, Delta Lw = 18 dB
  • Peu d’options si le revêtement est conservé.
  • Il est interdit de coller du carrelage sans isolant acoustique. Une jurisprudence récente a condamné des propriétaires ayant remplacé une moquette par un carrelage sans précaution.

Renforcer les ouvertures (portes et fenêtres)

Fenêtres et portes-fenêtres

  • Volets roulants anciens : ils ne disposent d’aucun traitement phonique, laissant le bruit pénétrer par le caisson et le système de manœuvre.
    • Remplacement du caisson par un modèle isolé
    • Ajout d’un isolant à l’intérieur du coffre du volet roulant.
    • Opter pour un tablier de volets roulants plus performants avec un remplissage isolant
  • Amélioration des double vitrage, par l’application du principe :
    • Masse = verre
    • Ressort = lame d’air ou argon
    • Masse = verre
    • Remplacement des verres standards par des verres de sécurité plus lourds (1 ou 2 faces selon la performance attendue).
    • Augmentation de l’épaisseur de la lame d’air pour améliorer l’isolation.
  • Pose d’une double fenêtre : cette solution, idéale en rénovation, renforce l’isolation en créant une barrière supplémentaire contre les nuisances extérieures.

Porte palière, une entrée à sécuriser phoniquement

  • Changer pour une porte plus performante :
    • À âme pleine : option économique qui joue sur la densité du matériau.
    • À âme composite : type porte blindée, plus chère mais garantissant une meilleure isolation et sécurité. Améliore la performance en respectant le principe masse / ressort / masse.
  • L’importance du seuil à la suisse : bloque le passage du bruit sous la porte.
  • Ajout de joints isolants : une solution efficace pour renforcer l’isolation acoustique sans remplacer la porte.

S’isoler du bruit extérieur

Un bon isolement du bruit extérieur repose sur une approche globale. Un seul point faible peut réduire à néant tous les efforts.

Optimiser chaque élément exposé au bruit

  • Coffres de volets roulants : les anciens modèles sont peu isolants, il est possible d’ajouter un isolant à l’intérieur du caisson.
  • Entrées d’air : privilégier des grilles acoustiques qui limitent la pénétration du bruit tout en assurant une bonne ventilation.
  • Vitrage : un double vitrage phonique avec une lame d’air épaisse permet d’atténuer efficacement les nuisances sonores.
  • Murs : inutile d’investir dans des fenêtres performantes si les murs ne sont pas isolés correctement.

Travailler la cohérence de la paroi

Installer une fenêtre très performante acoustiquement sans isoler les murs peut créer un déséquilibre sonore. La fenêtre bloque efficacement le bruit extérieur, mais les murs non isolés continuent de le laisser passer.

Résultat : un contraste marqué entre le silence quasi total près de la fenêtre et une présence sonore toujours perceptible à proximité des murs.

Cette différence peut générer une sensation d’inconfort et une résonance déséquilibrée dans la pièce. Le scénario de rénovation d’un appartement doit être réfléchi dans sa globalité pour atteindre un résultat optimal.

S’isoler du bruit intérieur

Renforcer les murs pour une meilleure tranquillité

  • Ajouter un doublage avec un isolant acoustique permet de limiter la transmission des bruits d’une pièce à l’autre.
  • Remplacement des portes :
    • Les portes à âme tubulaire offrent une isolation légèrement meilleure que les portes alvéolaires, mais restent insuffisantes.
    • Préférez les portes à âme pleine, qui atténuent bien mieux les nuisances sonores.

Éviter l’effet caisse de résonance

Un espace réverbérant amplifie les bruits, les rendant plus présents et fatigants. Plusieurs solutions permettent d’absorber le son :

  • Ajout de surfaces d’absorption :
    • Moquette : réduit efficacement l’impact des sons sur le sol.
    • Papier peint épais : atténue la réflexion des ondes sonores sur les murs.
    • Plafond acoustique type Gyptone ou des moulures : absorbe le bruit et améliore le confort auditif.

Briser la propagation du son avec un aménagement malin

Un espace trop homogène favorise la propagation des ondes acoustiques. Créer des variations architecturales aide à les réduire.

  • Créer des ‘accidents’ dans l’aménagement :
    • Ajout de cloisons pour interrompre la propagation des sons.
    • Séparation partielle des espaces : permet de casser les trajectoires directes du bruit.
    • Décrochés de plafond : brise la réflexion du son et améliore l’acoustique générale.

Stopper les nuisances venues des parties communes

  • Travailler la porte palière :
    • Installer un seuil à la suisse pour empêcher le passage du bruit sous la porte.
    • Poser un rideau acoustique lourd devant la porte pour augmenter la masse.

Se protéger efficacement des bruits extérieurs

  • Remplacer les entrées d’air des fenêtres ou des volets roulants par des grilles acoustiques.
  • Installer des rideaux épais : en plus d’un double vitrage, ils ajoutent une barrière supplémentaire contre le bruit :
    • Ils ajoutent de la masse devant la fenêtre pour lutter contre les bruits extérieurs
    • Ils augmentent la surface d’absorption pour réduire la réverbération intérieure

Améliorer l’acoustique de chaque pièce

  • Ajouter des surfaces d’absorption pour réduire la réverbération, tel que :
    • Tapis
    • Rideaux lourds
    • Mobilier en tissu
    • Panneaux phoniques
    • Même les plantes ont leur effet !
  • Casser les ondes sonores :
    • Multiplier les éléments de déco comme des tableaux ou des bibliothèques.
    • Ajouter des claustras ou des séparations partielles pour casser la propagation du son.
  • Améliorer l’étanchéité des portes intérieures :
    • Installer des joints phoniques pour limiter la circulation du bruit d’une pièce à l’autre.

Les règles en fonction de l’année de construction

DatesRéglementationContenu
Opération de rénovation globale (au sens de l’article R.131-26 du CCH), depuis le 1er juillet 2017Arrêté du 13 avril 2017Contenu détaillé ci-après
PC à compter du 1er janvier 2000Arrêté du 30 juin 1999
Appelé aussi Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) ou ou Réglementation Acoustique 2000
Bruits aériens extérieurs : DnT,A,tr ≥ 30 dB (jusqu’à 45 dB en zones bruyantes).
Bruits de chocs : L’nT,w ≤ 58 dB.
Isolement aux bruits intérieurs : DnTA ≥ 53, 55 ou 58 dB selon la nature des pièces.
Construit entre le 1er janvier 1996 et le 31 décembre 1999arrêté du 28 octobre 1994réglementation intermédiaire encore en vigueur
Construit entre le 1er juillet 1970 et le 31 décembre 1995décret et arrêté du 14 juin 1969première réglementation sur l’isolation acoustique
Construit entre 1955 et 1969réglementation impréciseexigences floues, performances souvent insuffisantes
antérieurs à 1955aucune obligation
💡A retenir : Le principe lors d'une rénovation est de ne pas dégrader les performances de l'existant.  

Les indicateurs de performance acoustique

  • DnTA,tr (en dB) : mesure la capacité d’un logement à réduire les bruits extérieurs. Plus cette valeur est élevée, plus l’isolement est efficace.
  • DnTA (en dB) : évalue l’isolement entre deux pièces d’un même bâtiment. Une valeur élevée signifie que les nuisances sonores entre voisins ou entre pièces sont limitées.
  • L’nT,w (en dB) : indique l’atténuation des bruits d’impact. Plus cette valeur est faible, moins les bruits d’impact sont ressentis.

Les bâtiments concernés par une opération de rénovation globale

  • Depuis le 1er juillet 2017 par l’arrêté du 13 avril 2017, toute rénovation thermique impliquant des  travaux impliquant une obligation d’isolation thermique.
  • Les logements situés en zones de bruit :
    • routier et ferroviaire, des cartes de bruit stratégiques, dites « cartes c » ;
    • des plans de gêne sonore des aéroports, il existe 3 types de zones :
      • zone 1 (très forte nuisance),
      • zone 2 (forte nuisance)
      • zone 3 (nuisance modérée)
  • Les pièces concernées par l’obligation d’isolation acoustique sont les pièces principales des bâtiments d’habitation (pièces destinées au séjour ou au sommeil).
  • Définition des performances acoustiques
    • Par une étude acoustique :
      • Obligatoire pour les bâtiments situés dans la zone 1 du plan de gêne sonore d’un aéroport.
      • Non obligatoire dans les autres cas, sauf si imposé par une réglementation locale ou un projet spécifique.
    • Par application d’exigences acoustiques « par éléments » :
      • Déterminées en annexe de l’arrêté du 13 avril 2017.
Aides financières disponibles : certaines municipalités et l’État proposent des subventions pour améliorer l’isolation des logements les plus exposés.

  • Présence d’air : les isolants contenant des poches d’air ou des fibres emprisonnées offrent une meilleure absorption sonore.
  • Densité : plus un matériau est dense, plus il bloque la transmission du son.
Type d’isolantMatériauDensité (kg/m³)Performances
NaturelsLaine de bois140 à 250Excellente
Liège200 à 240Excellente
Laine de coco120 à 130Excellente
Chanvre20 à 25Très bonne
Fibre de textile20 à 25Très bonne
Isolants minérauxLaine de roche120 à 130Excellente
Perlite expansée80Très bonne
Laine de verre20 à 25Très bonne

Les nuisances sonores urbaines impactent le confort de vie. Le vitrage joue un rôle essentiel dans l’isolation acoustique , mais son efficacité dépend de plusieurs paramètres : nature du bruit, distance de la source et performances des menuiseries.

Comment définir la performance du vitrage ?

1. Comprendre l’impact du bruit extérieur

Les infrastructures bruyantes (routes, voies ferrées, aéroports) sont classées selon leur intensité sonore. La distance entre la façade et la source sonore (10 à 300 m) est un facteur déterminant.

Les voies classées à Grenoble
Les voies classées à Grenoble

2. Classer la façade en fonction du bruit reçu

L’isolation acoustique nécessaire est définie selon la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) , qui prend en compte :

  • Le type d’infrastructure et son intensité sonore
  • La distance entre le bâtiment et la source sonore
  • L’orientation de la façade (corrigée selon l’exposition)
  • La présence d’obstacles (bâtiments, arbres) caractérisent le bruit

🔹 Unité utilisée : DnT,A,tr (exprimé en dB), indiquant l’isolement global de la façade.

3. Fixer les performances du vitrage

💡Important : l'indice d'affaiblissement RA,tr pour un produit  d'un isolement DnT,A,tr pour une façade

L’isolation acoustique d’un logement dépend de plusieurs composants. Chaque élément être pris en compte pour garantir une réduction efficace du bruit.

ÉlémentCaractéristique de l’élémentExigences minimales / Calcul
Fenêtre ou Bloc FenêtreRA,tr = Rw + Ctr (dB)Caractérise la capacité d’isolement aux bruits aériens d’origine routière (bruits de trafic) 
Entrée d’airDn,ew + Ctr (dB)≥ 36 dB recommandé par le CSTB (ESA) pour un isolement global de 30 dB
Coffre de volet roulantDn,ew + Ctr (dB)À déterminer selon les préconisations des fabricants
🔹 À retenir : Pour une façade classée supérieure à 30 dB , un calcul acoustique global est nécessaire. La performance seul du vitrage ne suffit pas !

Points d’attention

✔ Vérifier l’avis technique en cours de validité
✔ Exiger une certification CEKAL, certifie la qualité des vitrages isolants, feuilletés et trempés
✔ Privilégier les vitrages certifiés Acotherm, norme de certification thermique et acoustique

Les différents types de vitrage

Type de vitragePrixIsolation acoustiqueUtilisation recommandée
Double vitrage standardMoyenne (faible gain)Zones calmes
Vitrage phonique€€Bonne (réduction de 30-38 dB)Zones bruyantes (rue, transports)
Triple vitrage€€€Excellente mais limitée en acoustiqueIsolation thermique avant tout

💡 Le vitrage phonique est souvent le meilleur compromis pour réduire les nuisances sonores urbaines sans surcoût excessif pour votre budget de rénovation.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Rénovation d’appartements haussmanniens : défis, conseils et prix

La rénovation d’un appartement haussmannien est un véritable défi architectural. Ces biens de caractère sont chargés d’histoire, mais leur transformation nécessite savoir-faire et expertise. Entre mise aux normes techniques, préservation du patrimoine architectural et adaptation aux besoins modernes, chaque projet demande une approche personnalisée et minutieuse.

Les équipements vétustes, l’isolation thermique limitée et les cloisons peu fonctionnelles sont autant de contraintes à gérer. Mais bien rénové, ce type d’appartement devient un véritable bijou immobilier, conjuguant charme ancien et confort moderne.

Chez Anaka, notre expertise repose sur l’alliance entre respect du patrimoine et innovation. Chaque projet est pensé pour répondre à vos attentes, en créant un lieu à la fois chaleureux et fonctionnel.

Les 3 points clés à retenir :

  • Optimiser l’agencement : cuisine ouverte, suite parentale, espace lumineux.
  • Améliorer le confort : mise aux normes électriques, isolation thermique et acoustique.
  • Valoriser le cachet : parquet en point de Hongrie, moulures restaurées, cheminée décorative.

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Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Définition d’un appartement haussmannien

Le baron Georges-Eugène Haussmann, préfet de la Seine sous Napoléon III, est à l’origine de ces immeubles emblématiques. Construits entre 1853 et 1870, ils visaient à moderniser Paris, avec de grandes avenues, des immeubles uniformes et des logements mieux ventilés et plus lumineux.

Reconnaître un immeuble haussmannien est assez simple :

façade haussmannienne
Immeuble Haussmannien à Voiron

Façade en pierre de taille

Chaque immeuble arbore une façade en pierre claire, soigneusement taillée, ce qui leur confère un aspect majestueux et homogène. Les décorations sont discrètes au rez-de-chaussée et plus travaillées sur les étages supérieurs.

  • Organisation sur cinq à six étages
    • Rez-de-chaussée et entresol : souvent dédiés à des commerces ou des professions libérales, avec des fenêtres plus petites.
    • Premier étage noble : bal con filant et grandes fenêtres pour les logements prestigieux de l’époque.
    • Étages intermédiaires (2e et 3e) : les plus recherchés aujourd’hui, avec plafonds hauts (2,70 à 3,20 m), moulures et parquet.
    • Derniers étages mansardés : autrefois réservés aux domestiques, avec des chambres plus petites sous les combles, ces volumes sont aujourd’hui de véritables défis d’optimisation. Découvrez nos meilleurs conseils pour aménager ces petits espaces sous les toits.
  • Grandes fenêtres et balcons filants
    • Fenêtres hautes avec des encadrements en pierre. Elles laissent entrer un maximum de lumière naturelle.
    • Balcons filants au 2e et 5e étages, apportant un équilibre visuel à la façade.
  • Décorations intérieures élégantes
    • Parquet en point de Hongrie, reconnaissable à son motif en chevrons.
    • Moulures au plafond, parfois accompagnées de rosaces autour des lustres.
    • Cheminées en marbre dans les pièces principales.
    • Hauteur sous plafond généreuse, entre 2,70 m et 3,20 m, donnant une impression d’espace et de grandeur.
  • Toiture en zinc
    • Les toits des immeubles haussmanniens sont en zinc, avec des lucarnes typiques permettant d’éclairer les combles. Ce style de toiture est devenu emblématique du paysage parisien.

Pourquoi rénover un appartement haussmannien ?

Scan 3D appartement Haussmannien au dernier étage à Voiron
Scan 3D appartement Haussmannien au dernier étage à Voiron

Mise aux normes

  • Électricité : réseaux souvent vétustes, dangereux ou mal adaptés.
  • Isolation acoustique : les murs porteurs et planchers en bois peuvent générer des nuisances sonores importantes, surtout entre voisins.
  • Isolation thermique : les simples vitrages sont courants, augmentant les pertes de chaleur.

Adapter l’appartement au mode de vie actuel

À l’époque, ces logements comportaient des pièces de service et des circulations cloisonnées, peu pratiques aujourd’hui. La création d’espaces ouverts permet d’agrandir visuellement l’espace et d’apporter plus de convivialité. Aménager une grande pièce de vie intégrant cuisine, salon et salle à manger est une solution prisée.

Amélioration du confort

Les attentes modernes en termes de confort sont plus élevées. Quelques améliorations courantes :

  • Ajout de salles de bain pour répondre aux besoins d’une famille.
  • Installer ou rénover une cuisine plus accueillante pour répondre aux besoins de convivialité
  • Création de toilettes supplémentaires

Une rénovation à forte valeur ajoutée

Les appartements haussmanniens sont parmi les biens les plus recherchés. Leur localisation dans des quartiers centraux et prisés, ainsi que leur architecture unique, garantit une valorisation quasi certaine après rénovation. Un constat d’huissier avant travaux est fortement recommandé notamment dans les parties communes de ces immeubles nobles.

Leur hauteur sous plafond et leurs grandes fenêtres procurent une luminosité exceptionnelle. Bien rénovés, ils attirent les acheteurs et locataires haut de gamme. Un investissement sûr, avec un risque de dévalorisation extrêmement faible.

Avant/Après de l’appartement Haussmannien à Voiron
  • Le programme travaux de cet appartement est :
    • Déplacement de la cuisine dans les pièces de vis
    • Création d’une suite parentale au calme coté cours
    • Démolition d’un mur porteur pour création d’un double séjour
    • Ajout d’un WC et d’une pièce d’eau
    • Chauffage par pompe à chaleur et gainable
    • Remplacement des fenêtres
    • Ajout de BSO

Comment optimiser l’agencement spécifique d’un appartement haussmannien ?

Déplacer la cuisine : Souvent située à l’arrière, elle peut être déplacée près du salon pour créer une grande pièce conviviale. Cette solution rend l’espace de vie plus lumineux et mieux adapté aux besoins actuels.

Ajouter des pièces d’eau : Créer une salle de bain supplémentaire ou des toilettes indépendantes est souvent nécessaire. Si la pente d’évacuation manque, installez une pompe de relevage — à utiliser en dernier recours pour éviter des problèmes d’entretien.

Créer une suite parentale : Aménager une suite parentale avec salle de bain privative et dressing valorise l’appartement et augmente le confort.

Transformer la cuisine en chambre : Si la cuisine d’origine donne côté cour, elle peut être convertie en chambre calme, idéale pour une chambre d’enfant ou un bureau.

Ouvrir les espaces : Supprimer certaines cloisons permet de créer un espace de vie ouvert. Attention aux cloisons non porteuses : elles peuvent devenir porteuses avec le temps à cause de l’affaissement des planchers en bois. Confier toujours une mission de maitrise d’oeuvre pour valider la faisabilité et l’exécution.

Pour vous assurer que ces décisions s’intègrent parfaitement dans un plan d’ensemble, de la conception à la livraison du chantier. C’est pourquoi nous avons détaillé les 5 étapes clés d’une rénovation d’appartement réussie dans notre guide complet.

Plan du plancher d'un appartement haussmannien
En rouge : les poutrelle métalliques, en marron : les solives bois
Poutrelle métallique portant les solives bois
Poutrelle métallique
Solivage plafond haut
Solivage plafond haut

Comment exploiter les espaces perdus et la hauteur sous plafond ?

Optimiser les renfoncements des murs porteurs

Les murs porteurs comportent parfois des renfoncements inutilisés. Ces espaces permet d’ajouter du rangement sans encombrer la pièce.

  • Placards sur mesure pour maximiser l’espace.
  • Étagères déco, idéales pour exposer livres et objets design.
  • Bureau intégré dans un renfoncement pour créer un espace de travail discret.

Recréer des cloisons fonctionnelles

Réorganiser l’espace en recréant des cloisons peut rendre la pièce plus fonctionnelle. Derrière ces cloisons, on peut aménager des espaces de rangement ou un dressing sur mesure. Cela permet de structurer l’appartement sans perdre en fluidité.

Travailler la verticalité

Avec leur hauteur sous plafond importante, les appartements haussmanniens offrent de nombreuses possibilités :

  • Rangements toute hauteur, parfaits pour optimiser les murs.
  • Lit mezzanine avec bureau intégré en dessous, une solution idéale pour les chambres d’enfants ou les petits espaces.
rangement toute hauteur d'un appartement haussmannien

Faut-il refaire les revêtements muraux et le plafond ?

Revêtements muraux : comment les rénover ?

La peinture est la pratique la plus courante aujourd’hui. Mais avant d’y arriver, plusieurs étapes sont essentielles :

  • Détapisser soigneusement les murs.
  • Préparer le support, car le plâtre ancien demande une préparation minutieuse pour éviter les fissures visibles.
  • Appliquer une toile de rénovation avant la mise en peinture, une solution efficace pour masquer les irrégularités.

Cette préparation est clé pour obtenir un rendu lisse et durable.

Les plafonds, une rénovation plus délicate

Les plafonds haussmanniens sont souvent ornés de moulures, ce qui complique leur rénovation.

  • Si des moulures sont en mauvais état, il est possible de les restaurer ou de les remplacer.
  • Lors de démolition de cloisons, le raccord entre les moulures peut devenir complexe, nécessitant l’intervention d’un staffeur professionnel pour une finition parfaite.
    • Elles peuvent être de profils différents, nécessitant l’intervention d’un staffeur professionnel.
    • En cas de dégâts importants, la reprise complète des moulures peut s’avérer indispensable pour assurer l’unité esthétique.

L’état du plâtre est aussi à vérifier : s’il est trop dégradé, mieux vaut envisager une réfection complète par un doublage BA13 pour éviter des problèmes à long terme.

Voici une rédaction en 250 mots pour répondre à la question « Faut-il rénover le parquet ? », en suivant la structure en F :

Faut-il rénover le parquet ?

Identifier le type de parquet

Il n’est pas rare de trouver des parquets hétérogènes dans un même appartement. La priorité est de préserver le parquet en point de Hongrie, beaucoup plus rare et recherché.

Dans les pièces de réception, on retrouve souvent un parquet en point de Hongrie, élégant et sophistiqué. Les chambres et pièces plus intimes présentent plutôt un parquet à lame droite, plus simple.

Comment rénover le parquet ?

Si le parquet est en bon état, un ponçage suivi d’une finition (vernis, huile, cire) suffit pour lui redonner de l’éclat. En revanche, si certaines lames sont trop abîmées, elles peuvent être remplacées individuellement.

Double salon d'un appartement haussmannien

Que faire si le parquet est trop abîmé ?

Lorsque le parquet est trop endommagé, la seule solution est parfois de le remplacer entièrement.

  • Évaluez la structure du plancher en dessous (solives) pour s’assurer qu’il n’est pas affaissé ou abîmé.
  • Si les solives sont affaissées ou pourries, remplacez-les ou redressez-les.
  • Pose collée sur chape légère pour une meilleure stabilité ou pose clouée sur solives si vous souhaitez respecter la méthode traditionnelle.
Attention : à ne pas toucher au deuxième plancher.
Coupe du plancher bois
Coupe du plancher bois

Nous avons mis à votre dispotion un guide complet pour connaitre le prix d’une rénovation d’appartement. Vous verrez ci-dessous une synthèse pour estimer rapidement votre rénovation.

Type de rénovationRatio au m²Les couts associés
Rénovation légère
peinture,
sols,
rafraîchissement général
500 à 800 €/m²Peinture murale : 20 à 35 €/m²
Réfection du parquet (ponçage + vitrification) : 30 à 50 €/m²
Remplacement du carrelage : 40 à 80 €/m²
Pose de papier peint ou toile de verre : 20 à 40 €/m²
Rénovation complète
plomberie,
électricité,
cuisine et salles de bain
1 200 à 1 800 €/m²Rénovation complète de la plomberie (par pièce) : 1 500 à 3 000 €
Électricité complète (mise aux normes) : 80 à 120 €/m²
Création de salle de bain (avec douche à l’italienne) : 6 000 à 12 000 €
Cuisine aménagée standard (hors électroménager) : 5 000 à 10 000 €
Rénovation haut de gamme
restauration des moulures,
parquet massif en point de Hongrie,
finitions premium
2 000 à 3 000 €/m²Restauration des moulures et rosaces : 80 à 150 €/mètre linéaire
Parquet en point de Hongrie (pose + finition) : 100 à 150 €/m²
Staffage sur mesure pour plafonds : 300 à 600 €/m²
Cuisine sur mesure haut de gamme : 12 000 à 25 000 €

Souvent situé en centre ville ces immeubles de standing dont les appartements peuvent aussi bien être destinés à l’habitation comme en bureaux, nous recommandons de vous informer sur les différents horaires autorisés pour les travaux.


Isoler efficacement un appartement haussmannien est possible, mais il faut préserver son cachet patrimonial. L’objectif : trouver des solutions efficaces et discrètes sans dénaturer le charme de l’appartement. Chaque choix dépendra de l’état du bâti et de vos priorités.

Les qualités de l’appartement haussmannien

  • Fenêtres hautes et grandes surfaces vitrées : elles offrent un apport solaire important et réduisent les besoins en chauffage en hiver.
  • Murs en pierre épais : leur grande inertie thermique stabilise la température intérieure.
  • Hauteur sous plafond et distribution des pièces centrales : ces éléments facilitent le passage des réseaux techniques ce qui permet d’envisager des solutions avec pompe à chaleur.

Quels travaux envisager ?

PrioritéType de travauxPourquoi ?
Très prioritaireVentilationEssentielle pour maintenir un air sain et éviter l’humidité dans les logements rénovés.
PrioritaireChauffage et climatisationRemplacement de la chaudière par un modèle plus performant.
Radiateurs modernes pour une meilleure efficacité.
Chauffage-climatisation gainable avec pompe à chaleur à envisager grâce aux grandes hauteur sous plafond. Attention à la position de l’unité extérieure : aux contraintes en zone ABF, accord de copropriété, à la récupération des condensats
PrioritaireAmélioration des ouverturesDouble vitrage ou installation de brise-soleil orientables (BSO) pour protéger de la chaleur.
PrioritaireProduction d’eau chaudePart importante du budget des consommations, elle nécessite un système adapté à la taille et aux besoins du logement.
SecondaireIsolationPrivilégier l’isolation des murs les moins nobles notamment côté cour donc aussi les plus frais
Un guide complet pour la rénovation des façades pierre à Grenoble est à votre disposition pour définir les travaux les plus adaptés.

La réalisation de ces travaux d’amélioration énergétique est un investissement important, mais il peut être considérablement allégé grâce à MaPrimeRénov’ et les aides locales disponibles sur notre secteur de Grenoble et Voiron.


Comment atténuer l’effet d’un long couloir ?

Jouer sur les teintes

  • Plafond foncé : il réduit l’impression de hauteur et donne un effet cocon.
  • Papier peint interrompu par sections : cela brise la longueur et dynamise le couloir.

Créer des accidents visuels

Introduire des éléments déco détourne le regard et casse la linéarité.

  • Claustra ou banc intégré : ils apportent du relief et créent des points d’intérêt.
  • Bibliothèque ou tableau mural : parfaits pour donner du caractère.

Délimiter des zones

Diviser visuellement le couloir en différentes zones rend l’espace plus vivant.

  • Zone d’entrée : ajoutez un porte-manteau mural, une console ou un miroir.
  • Coin rangement : installez des placards discrets en hauteur
  • Espace lecture ou détente : un banc intégré accompagné d’étagères ou de coussins
  • Transition vers les pièces de vie : modifiez les teintes ou les revêtements au sol pour signaler le passage vers une autre zone

Soigner l’éclairage

  • Lumière indirecte (appliques murales) pour une atmosphère douce.
  • Lumière naturelle, avec une verrière ou des ouvertures vitrées, si possible.

Que faire des cheminées ?

Les restaurer

Restaurez les cheminées pour préserver leur cachet : nettoyez la pierre ou le marbre, réparez les éléments cassés, et appliquez une finition adaptée pour raviver leur éclat d’origine.

Boucher le conduit

Pour éviter les courants d’air et améliorer la performance énergétique, il est essentiel de boucher les conduits inutilisés. Une plaque d’obturation discrète suffira à bloquer les déperditions de chaleur.

Les intégrer dans des éléments de menuiserie

Les cheminées peuvent être intégrées dans des bibliothèques sur mesure ou servir de base à des rangements. Cela permet de concilier esthétique et fonctionnalité, surtout dans des espaces plus petits.

Les décorer

  • Ajoutez des tablettes ou des étagères pour exposer des livres, des plantes ou des objets déco.
  • Installez un miroir au-dessus du manteau pour agrandir visuellement la pièce.

Que faire des moulures et des cimaises ?

Leur traitement dépend de la consistance de la rénovation et de leur état.

Conserver ou rénover ?

Dans le cas d’une rénovation légère, il est préférable de les restaurer et les conserver. Cependant, lors de rénovations importantes, cela peut devenir complexe :

  • Les moulures peuvent présenter différents profils selon les pièces.
  • Harmonisation nécessaire si vous créez un espace ouvert en réunissant plusieurs pièces.
  • Elles peuvent également être endommagées par les travaux (abattage de cloisons, passage de réseaux).

Réaliser de nouvelles moulures

Si les moulures sont trop abîmées ou absentes, la création de nouvelles moulures sur mesure est une solution idéale. Cela permet aussi d’intégrer des éléments modernes :

  • Cache pour les tringles à rideaux.
  • Masquage des réseaux électriques, chauffage ou ventilation.

Les cimaises, un détail pratique et esthétique

Les cimaises sont plus faciles à recréer, notamment avec des profilés bois préfabriqués.

Faut-il garder l’enfilade des pièces ou enlever les issues ?

Dans un appartement haussmannien, l’enfilade de pièces est une caractéristique fréquente. Le choix de la conserver ou de l’enlever dépend de l’usage des pièces desservies.

Exemple d'enfilade pièce de l'appartement à Voiron, les chambres sont reliés aux pièces de vie
Exemple d’enfilade pièce de l’appartement à Voiron, les chambres sont reliés aux pièces de vie

Conserver l’enfilade dans les pièces de vie

Dans le salon, la salle à manger ou les pièces de réception, il peut être intéressant de garder les passages entre les pièces.

  • Alternative aux travaux de démolition : cela évite des interventions coûteuses.
  • Perspectives intéressantes : les portes successives offrent des vues traversantes qui donnent du caractère.

Condamner les issues dans les chambres et pièces d’eau

Lorsque les chambres ou salles de bain ont été déplacées, il est souvent préférable de condamner les anciennes issues.

  • Cloisonner pour une meilleure intimité.
  • Créer des rangements sur mesure (placards, bibliothèques) pour optimiser l’espace.
  • Accès par le couloir : il devient alors le chemin principal pour desservir ces pièces.

En fonction du projet, vous pouvez mixer les deux solutions pour garder le charme de l’enfilade dans certaines parties tout en améliorant la fonctionnalité globale de l’appartement.

Rénover son appartement en 2025 : à quel prix ?

Rénover un appartement est un défi complexe. Trouver les bons prestataires, définir un budget réaliste et faire les choix techniques adaptés peut vite devenir un casse-tête. Chaque détail compte : réseaux, isolation, matériaux, tout impacte le coût et la qualité finale.
Dans ce contexte, Anaka vous accompagne de la conception à la réalisation. Grâce à notre approche personnalisée, nous sécurisons chaque étape pour vous offrir un résultat à la hauteur de vos attentes, dans les délais et le budget définis.

3 points à retenir pour réussir votre rénovation

  • Estimer les coûts avec précision : Le prix d’une rénovation d’appartement au m² varie énormément (de 100€ à plus de 2500€). Comprendre les postes de dépenses est crucial.
  • Optimiser l’amélioration énergétique : C’est un levier pour plus de confort, des économies à long terme et l’accès à des aides financières.
  • S’entourer d’experts : Un professionnel qualifié (artisan RGE, architecte, contractant général) est indispensable pour des travaux de qualité et pour naviguer les aides et réglementations.

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Options supplémentaires :

Coût additionnel estimé sur la surface totale.


Le coût d’une rénovation varie en fonction de la nature des travaux et de la qualité des prestations. Les prix ci-dessous sont donnés à titre indicatif et peuvent évoluer selon la région, l’état initial de l’appartement ou les matériaux choisis.

Prix moyen au m² par type de travaux généraux (Indicatif 2025)

Type de travauxPrix moyen au m²Description
Rafraîchissement léger100 à 300 € / m²Peinture, remplacement des sols, petits travaux de décoration
Rénovation de salle de bain800 à 1 500 € / m²Reprise de la plomberie, carrelage, remplacement de sanitaires
Rénovation de cuisine1 000 à 2 000 € / m²Mobilier sur mesure, électroménager, mise aux normes électriques
Rénovation complète d’appartement1 000 à 1 500 € / m²Réfection des réseaux, isolation, rénovation de toutes les pièces
Aménagement de combles800 à 1 200 € / m²Isolation, plancher, cloisons, raccordement des réseaux
Rénovation énergétique150 à 300 € / m² supplémentaireIsolation, remplacement des fenêtres, ventilation performante
Création de salle d’eau1 200 à 2 000 € / m²Travaux complets avec raccordement en eau et évacuation
Aménagement de pièce supplémentaire700 à 1 000 € / m²Cloisonnement, finitions, raccordement électrique
Rénovation de combles perdus600 à 1 000 € / m²Transformation en espace habitable
Rénovation haut de gamme1 500 à 2 500 € / m²Matériaux premium, domotique, finitions luxueuses

Fourchettes de prix par superficie d’appartement et type de rénovation (Estimations 2025)

SuperficieRafraîchissement Léger (100-300€/m²)Rénovation Partielle (400-800€/m²)Rénovation Complète (1000-1500€/m²)Rénovation Lourde (1200-2000€+/m²)
30 m²3 000 – 9 000 €12 000 – 24 000 €30 000 – 45 000 €36 000 – 60 000 €+
50 m²5 000 – 15 000 €20 000 – 40 000 €50 000 – 75 000 €60 000 – 100 000 €+
80 m²8 000 – 24 000 €32 000 – 64 000 €80 000 – 120 000 €96 000 – 160 000 €+
100 m²10 000 – 30 000 €40 000 – 80 000 €100 000 – 150 000 €120 000 – 200 000 €+

Ces chiffres sont indicatifs et peuvent varier. Pour une rénovation complète d’un appartement de 60 m², par exemple, prévoyez entre 60 000 € et 90 000 €. La rénovation d’un studio peux aller de 30 000€ à 45 000 €.

investisement locatif

Prix détaillés au m² par poste de dépenses spécifique

Pour vous aider à affiner votre budget, voici des estimations de coûts au m² pour des travaux rénovation. Ces prix sont indicatifs et peuvent varier considérablement.

Poste de dépenseFourchette de prix indicativeNotes / Précisions
Peinture & Finitions
Peinture murs et plafonds25 – 45 €/m²Inclut préparation simple, 2 couches. Varie selon état des supports et type de peinture.
Pose papier peint20 – 50 €/m²Hors fourniture papier peint.
Revêtements de Sol
Dépose ancien revêtement10 – 25 €/m²Inclut évacuation gravats.
Ragréage15 – 35 €/m²Nécessaire pour sol irrégulier.
Pose parquet flottant25 – 50 €/m²Hors fourniture parquet.
Pose carrelage au sol40 – 80 €/m²Hors fourniture carrelage. Varie selon type de pose et format.
Pose sol PVC / Vinyle20 – 40 €/m²Hors fourniture.
Ponçage et vitrification parquet30 – 50 €/m²Pour rénovation de parquet existant.
Plomberie
Création point d’eau300 – 600 €/unitéLavabo, évier, machine à laver.
Remplacement WC250 – 500 €/unitéHors fourniture WC.
Remplacement baignoire/douche800 – 2000 €/unitéSelon complexité et gamme.
Réfection complète plomberie cuisine1000 – 2500 €
Réfection complète plomberie SDB1500 – 3500 €
Électricité
Mise aux normes tableau élec.800 – 2000 €Selon taille appartement et tableau.
Création point électrique70 – 150 €/unitéPrise, interrupteur, point lumineux.
Réfection complète électricité80 – 120 €/m²Pour une installation encastrée.
Fenêtres & Menuiseries
Remplacement fenêtre (PVC)300 – 700 €/unitéFourniture et pose. Varie selon taille et type vitrage.
Remplacement fenêtre (Bois)500 – 1000 €/unitéFourniture et pose.
Remplacement fenêtre (Alu)600 – 1200 €/unitéFourniture et pose.
Pose porte intérieure150 – 400 €/unitéHors fourniture porte.
Chauffage / Ventilation
Installation VMC simple flux500 – 1200 €Pour un appartement.
Installation VMC double flux3000 – 7000 €Plus complexe, mais plus performant.
Remplacement radiateur eau200 – 500 €/unitéHors fourniture radiateur, si raccordement existant.
Isolation (Intérieure)
Isolation murs (ITI)50 – 90 €/m²Laine minérale + plaque de plâtre.
Isolation combles perdus25 – 50 €/m²Laine soufflée ou rouleaux.

Ces estimations sont données à titre purement indicatif. Un devis précis ne peut être établi qu’après une visite technique.


Les critères objectifs : la base du calcul

Certains critères sont facilement quantifiables

  • La surface au sol et le nombre de pièces influencent directement le coût. Plus l’appartement est grand, plus les travaux sont importants.
  • Les pièces techniques comme les salles de bain nécessitent souvent des travaux complexes, leur nombre pèse lourd dans la facture.
  • La surface des fenêtres peut aussi peser lourd, surtout si elles doivent être remplacées.
  • Enfin, une rénovation complète (électricité, réseaux, murs) est plus coûteuse qu’un simple rafraîchissement.

Le bâti : état et contraintes techniques

Dans les bâtiments anciens , l’état du bâti peut révéler des surprises.

  • Un plancher en bois devra peut-être :
    • être renforcé pour corriger sa portance, les deux planchers : bas mais aussi haut !
    • traité contre les insectes xylophages.
    • le plancher haut peut nécessiter une correction acoustique
    • une correction de la planéité
  • Si des murs non porteurs deviennent porteurs avec le temps, cela complique la démolition et nécessitera des reprises en sous-œuvre souvent onéreuses.
  • Vous souhaitez conserver certains éléments ? Les cheminées, parquets ou moulures apportent du charme, mais peuvent nécessiter des adaptations coûteuses.
  • Enfin, la vétusté des réseaux (électricité, plomberie) ou l’absence de ventilation performante peut rendre leur réfection indispensable.

L’environnement de l’immeuble peut également faire grimper la facture.

  • L’immeuble est-il situé en zone protégée par les ABF (Architecte des Bâtiments de France) ? Cela peut imposer l’usage de fenêtres en bois ou d’autres matériaux spécifiques.
  • L’accès aux véhicules est-il simple ? Un stationnement en pied d’immeuble facilite les approvisionnements. Sinon, il faudra peut-être installer une nacelle. Si l’immeuble ne dispose pas d’ ascenseur , la manutention manuelle augmente le coût.
  • Enfin, les difficulté de circulation et les restrictions Crit’Air peuvent aussi allonger les délais donc les coûts.

L’impact de la qualité des matériaux et des finitions

Au-delà de la structure, vos choix personnels en matière de matériaux et de niveau de finition auront un impact significatif sur le devis final.

  • Complexité de la mise en œuvre : Certains matériaux ou designs (pose de carrelage en diagonale, création de niches murales, corniches complexes) demandent plus de temps et de technicité, ce qui se répercute sur le coût de la main-d’œuvre.
  • Gamme des matériaux : Opter pour un carrelage premier prix ou une faïence de créateur, un parquet stratifié ou un chêne massif, des menuiseries standards ou sur-mesure… chaque choix a une incidence directe.
  • Niveau de finition : Des finitions basiques (peinture simple, appareillage électrique standard) seront moins onéreuses que des finitions haut de gamme (peintures décoratives, enduits spécifiques, domotique, robinetterie design, équipements de cuisine premium).
  • Le type d’appartement : La rénovation d’un appartement haussmannien sera une des plus onéreuse. Un appartement des années 70 devrait être plus accessibles car déjà plus adapté aux modes de vies actuelles.

Complexité structurelle des travaux

Modifier des murs porteurs, créer des trémies, ou reprendre des planchers sont des opérations coûteuses nécessitant des études et des savoir-faire spécifiques.


Nous vous proposons de vous monter comment nous avons rénové un appartement 3 pièces de 70 m² situé à Grenoble (Meylan). L’objectif ? Transformer ce logement vieillissant en un espace moderne, fonctionnel et confortable.

Réagencement des pièces : un nouvel équilibre

Dans ce projet, l’appartement est entièrement réorienté pour optimiser l’exposition et les espaces de vie.

  • Les pièces de vie sont désormais orientées au sud, offrant une meilleure luminosité naturelle.
  • La cuisine ouverte sur le séjour crée un espace convivial et moderne.
    • Un cellier pour plus de fonctionnalité.

Côté nuit, l’appartement dispose désormais :

  • de deux chambres,
  • une salle de bain rénovée,
  • un WC séparé

Ce type de réagencement demande une réflexion en amont sur la circulation et l’organisation des réseaux techniques.

Prestations : du sol au plafond

Chaque élément a été remis au goût du jour : sols, murs et plafonds sont rénovés intégralement.

  • La cuisine équipée offre un mobilier contemporain et un électroménager complet.
  • La salle de bains est totalement refaite.

Attention à bien choisir des matériaux adaptés aux contraintes de l’appartement pour éviter les mauvaises surprises :

  • Traitement de la perméabilité à la vapeur d’eau suite à une isolation thermique
  • Traitement l’isolation phonique des murs, sols et plafonds pou un confort moderne

La rénovation énergétique est au centre des priorités

Une simulation thermique avec DPE projeté permet de valider les performances attendues et d’anticiper les économies d’énergie.

  • L’appartement bénéficie d’une isolation thermique intérieure en laine minérale.
  • Les fenêtres anciennes sont remplacées par des modèles en PVC performants

Ces travaux d’amélioration énergétique permettent de réduire les charges tout en augmentant la valeur du bien à la revente.

Installations techniques : tout refaire pour repartir sur des bases saines

  • Eau et réseau de chauffage, pour éviter les risques de fuite et assurer une bonne pression.
  • Électricité, avec une mise aux normes indispensable pour la sécurité.
  • VMC, pour une ventilation efficace, essentielle dans les appartements rénovés pour éviter l’humidité.

L’amélioration de la performance énergétique, peut donner droit à plusieurs aides financières pour rénover votre appartement de l’État et d’autres organismes. Ces dispositifs peuvent considérablement réduire le coût global de vos travaux. Voici les principales aides disponibles en 2025 :

  • MaPrimeRénov’ :
    • Objectif : Aide principale pour la rénovation énergétique des logements. Elle est accessible aux propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés.
    • Conditions : Varie selon les revenus, le type de travaux et la localisation du bien. Les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
    • Travaux éligibles : Isolation (murs, combles, planchers), remplacement de système de chauffage, installation de ventilation performante, remplacement de fenêtres, audit énergétique.
  • L’Éco-Prêt à Taux Zéro (Éco-PTZ) :
    • Objectif : Permet de financer les travaux de rénovation énergétique sans payer d’intérêts.
    • Conditions : Accessible aux propriétaires occupants ou bailleurs, sans condition de ressources. Les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE. Peut être cumulé avec MaPrimeRénov’.
    • Montant : Jusqu’à 50 000 € remboursables sur 20 ans maximum, selon le nombre et le type de travaux.
  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) :
    • Objectif : Prime versée par les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, carburant) pour encourager les travaux d’économies d’énergie.
    • Conditions : Ouverte à tous (propriétaires, locataires). Les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE. Le montant varie selon le fournisseur et les travaux.
    • Comment en bénéficier : Contacter les fournisseurs d’énergie avant de signer les devis.
  • La TVA à taux réduit :
    • Objectif : Application d’un taux de TVA réduit (5,5% ou 10% au lieu de 20%) sur la main d’œuvre et certains matériaux pour les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur les locaux d’habitation achevés depuis plus de 2 ans.
    • Taux de 5,5% : Pour les travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage performant, etc.).
    • Taux de 10% : Pour les autres travaux de rénovation (plomberie, électricité, revêtements, etc.).
  • Le Chèque Énergie :
    • Objectif : Aide nominative pour aider les ménages modestes à payer leurs factures d’énergie ou à financer certains travaux de rénovation énergétique.
    • Conditions : Attribué automatiquement sous conditions de ressources. Peut être utilisé pour payer directement des artisans RGE.
  • Aides locales :

L’importance du professionnel RGE : Pour la plupart de ces aides, il est impératif de faire appel à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cette certification atteste de la compétence de l’artisan pour réaliser des travaux d’efficacité énergétique. Atelier Anaka travaille avec un réseau d’artisans partenaires qualifiés et peut vous accompagner dans vos démarches pour identifier les travaux éligibles et les artisans RGE compétents.


Si votre budget est serré, plusieurs stratégies peuvent vous aider à diminuer le montant total de votre devis sans sacrifier la qualité essentielle :

  • Comparez rigoureusement plusieurs devis : C’est la base. Ne vous contentez pas d’une seule proposition. Sollicitez au moins trois professionnels et analysez en détail leurs offres, en vous assurant de comparer des prestations et matériaux équivalents.
  • Priorisez les travaux structurants : Concentrez votre budget sur l’essentiel : l’isolation, la ventilation, la réfection des réseaux (électricité, plomberie) et les éléments qui améliorent la fonctionnalité et la sécurité. Les finitions plus coûteuses peuvent attendre.
  • Choisissez des matériaux au bon rapport qualité/prix : Il existe souvent des alternatives moins onéreuses mais tout aussi durables et esthétiques que les matériaux très haut de gamme. Demandez conseil à votre prestataire.
  • Réalisez vous-même certaines tâches simples (si vous êtes bricoleur) : La dépose de revêtements anciens (tapisserie, moquette), la peinture de petites surfaces (si vous avez le coup de main), ou le montage de meubles en kit peuvent représenter des économies sur la main-d’œuvre. Attention toutefois à ne pas vous surestimer sur des tâches techniques.
  • Réutilisez ou rénovez l’existant lorsque c’est pertinent : Un parquet ancien peut souvent être poncé et vitrifié plutôt que remplacé. Des meubles de cuisine peuvent être relookés. Discutez de ces options avec votre artisan.
  • Profitez des promotions et des soldes sur les matériaux : Si votre planning le permet, acheter certains équipements (sanitaires, électroménager, revêtements) pendant les périodes de promotion peut alléger la facture.
  • Planifiez vos travaux hors saison si possible : Certains artisans peuvent être plus enclins à négocier leurs tarifs pendant les périodes creuses.
  • Optimisez la conception : Parfois, de légères modifications dans l’agencement peuvent éviter des travaux complexes et coûteux (par exemple, en limitant le déplacement des points d’eau).

Consulter plusieurs spécialistes

  • Ne vous limitez pas à un seul avis. Artisans, contractants généraux, architectes d’intérieur… Chaque professionnel peut apporter une expertise différente.
  • Croisez les informations pour obtenir une vision globale et des coûts réalistes. Cette étape vous permet aussi d’identifier d’éventuelles incohérences.

Les imprévus sont presque inévitables.

Ajoutez 10 à 20 % de marge au budget global, selon la complexité des travaux et vos compétences. Moins vous avez d’expérience plus votre aléas doit être important.

Tous les devis ne se valent pas : analysez les attentivement

Comparez-les à technique et matériaux équivalents.

  • Assurez-vous que les prestations intellectuelles ou les services soient similaires pour : entreprise générale, courtier, architecte d’intérieur, etc. Vous serez surpris de constater de grandes disparités dans les missions et les responsabilités.
  • Prenez le temps de réaliser une analyse technique et financière détaillée pour choisir le meilleur rapport qualité-prix.

Priorisez les travaux structurants :

Ces postes doivent être traités en priorité.

  • Les travaux améliorant significativement la qualité de vie (orientation, usages, etc.)
  • Isolation et ventilation pour garantir confort et économies d’énergie.
  • Réfection des réseaux (électricité, plomberie) pour éviter les pannes coûteuses.

Les finitions ou matériaux haut de gamme (parquet, robinetterie design) peuvent être envisagés plus tard si le budget le permet. Il sera toujours plus simple de les ajouter/remplacer ensuite, contrairement à une isolation défaillante ou une ventilation insuffisante.


Pour illustrer, voici deux exemples simplifiés de devis. Ces chiffres sont donnés à titre indicatif.

Exemple de Devis 1 : Rafraîchissement d’un studio (30m²)

Poste de DépenseUnitéQtéPrix Unitaire HTTotal HT
Préparation des supports (lessivage)308 €240 €
Peinture murs (2 couches)7525 €1 875 €
Peinture plafonds (2 couches)3028 €840 €
Dépose ancien sol souple3012 €360 €
Fourniture et pose sol PVC clic3045 €1 350 €
Remplacement interrupteurs/prises (std)U860 €480 €
Sous-Total HT4 905 €
TVA (selon taux applicable)
Total TTC (estimation)~ 5 395 € – 5 886 €

Exemple de Devis 2 : Rénovation complète d’un T3 (70m²) – Gamme intermédiaire

Poste de DépenseUnitéQtéPrix Unitaire HTTotal HT
Démolition / Gros Œuvre
Dépose cloisons, revêtements, sanitairesEns12 500 €2 500 €
Évacuation gravatsEns11 200 €1 200 €
Plâtrerie / Isolation
Création cloisons (plaques de plâtre)4055 €2 200 €
Faux plafonds avec isolation phonique7070 €4 900 €
Isolation thermique murs périphériques (ITI)6075 €4 500 €
Électricité (Mise aux normes complète)70100 €7 000 €
Plomberie (Cuisine + SDB neuves)Ens16 500 €6 500 €
Revêtements Sols
Ragréage7020 €1 400 €
Fourniture et pose parquet stratifié (zones sèches)5550 €2 750 €
Fourniture et pose carrelage (zones humides)1570 €1 050 €
Peinture (murs, plafonds, boiseries)20030 €6 000 €
Menuiseries Intérieures (portes standard)U5300 €1 500 €
Cuisine Équipée (mobilier et électro. de base)Ens17 000 €7 000 €
Salle de Bain (sanitaires et meubles std)Ens14 500 €4 500 €
Sous-Total HT53 000 €
TVA (selon taux applicable)
Total TTC (estimation)~ 58 300 € – 63 600 €

Ces exemples sont simplifiés. Un devis réel comprendra bien plus de détails et de postes spécifiques à votre projet.

Si vous avez un budget de 50 000 € pour rénover votre appartement ou maison, vous pouvez envisager différents scénario :

  • Mise aux normes électricité/plomberie.
  • Travaux ciblés sur le gros œuvre (ex: toiture partielle, assainissement).
  • Traitement de l’humidité.
  • Rénovation énergétique
  • Une amélioration de l’aménagement


Les erreurs à ne pas faire quand vous faites appel à un prestataire

Ne vous laissez pas guider aveuglément

Comprenez chaque étape du projet. Ne signez jamais sans savoir pourquoi une solution est recommandée ou quels travaux seront réellement réalisés.

Vérifiez les références et les assurances
  • Un prestataire sérieux doit pouvoir vous fournir des références vérifiables. Contactez d’anciens clients pour connaître leur expérience.
  • Assurez-vous aussi qu’il est bien couvert par une assurance responsabilité civile et décennale, indispensable en cas de malfaçon.
Attention à la sous-traitance dissimulée

Certaines entreprises ne réalisent pas elles-mêmes les travaux. Elles passent par des sous-traitants non déclarés, parfois sans vous prévenir.

  • Vous n’aurez pas choisi l’entreprise qui intervient réellement.
  • Le prestataire initial pourrait se décharger en cas de problème.
  • C’est une pratique courante, restez méfiant et posez les bonnes questions.

Privilégiez les prestataires transparents un contrat clair et détaillé.

Pourquoi rénover son appartement ?

Une opération globale plus intéressante dans tous les cas

Pour une résidence principale ou un investissement locatif, rénover permet d’améliorer le confort au quotidien : meilleure isolation, réaménagement des espaces ou mise aux normes des installations.
À long terme, ces travaux augmentent aussi la valeur de votre bien sur le marché immobilier. En cas de revente, vous pourrez bénéficier d’une plus-value intéressante, surtout si les travaux sont bien réalisés.

Mise en location : une stratégie rentable

De plus, la rénovation permet pour le proprétaire-bailleur de bénéficier de leviers fiscaux intéressants :

  • Le déficit foncier : idéal pour les propriétaires bailleurs, il permet de déduire les travaux des revenus fonciers.
  • Le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) : une option avantageuse pour réduire votre imposition.

Pourquoi le prix d’une rénovation varie autant ?

Le type de gestion
  • Gestion directe avec les artisans, mais cela ne garantit pas toujours le meilleur prix. Les coûts peuvent s’envoler si vous manquez d’expérience ou de réseau.
  • Gestion professionnelle, plus coûteuse à première vue, mais souvent plus efficace. Vous bénéficiez d’une meilleure coordination et d’un budget maîtrisé.
Un marché fragmenté et des responsabilités floues

Le marché de la rénovation est atomisé, composé de nombreux acteurs avec des périmètres de responsabilité variables. Chaque intervenant compose son offre « à sa sauce », rendant la comparaison difficile.

  • Les termes « clé en main » ou « accompagnement » sont souvent galvaudés par le marketing et ne reflètent plus toujours la réalité des services proposés.

Seul le statut de contractant général garantit un véritable service clé en main, car il regroupe conception et réalisation sous une seule responsabilité.

La qualité de la préparation des travaux

Anticipation et précision sont vos meilleurs alliés.
Plus le cahier des charges est clair et précis, plus il est facile d’acheter au juste prix.
Prenez le temps de bien définir vos besoins, cela évitera des ajustements coûteux en cours de chantier.

Y a-t-il des spécificités pour la rénovation d’un appartement très ancien ?

Attention à la qualité des planchers bois

Dans les immeubles anciens, les planchers bois peuvent présenter des défauts de portance, de planéité ou être attaqués par des insectes xylophages.

Améliorer l’isolation acoustique entre logements

Les bâtiments anciens sont souvent mal isolés sur le plan phonique. Prévoir une isolation acoustique devient indispensable.

Préserver les ouvrages patrimoniaux

Les éléments d’époque tels que moulures, cheminées ou parquets anciens apportent du cachet. Ils valorisent le bien en cas de revente. Attention cependant à bien les intégrer dans le projet sans altérer leur authenticité.

Traiter l’isolation thermique sans dénaturer

L’isolation thermique d’un appartement est un enjeu clé, surtout dans les bâtiments anciens. Il faut la renforcer tout en préservant le cachet du logement. Par exemple, éviter d’effacer des détails architecturaux comme les corniches ou moulures lors de l’isolation intérieure.

Comment rénover un appartement ? 5 étapes et astuces pour réussir votre rénovation

Rénover un appartement, c’est un projet ambitieux mais souvent complexe. Entre les démarches administratives, la gestion des imprévus et la coordination des travaux, il est facile de se sentir dépassé. Pourtant, une bonne préparation fait toute la différence.

Chez Atelier Anaka , nous vous accompagnons à chaque étape pour transformer vos idées en réalité. Grâce à notre expertise et à notre suivi sur mesure, vous bénéficiez d’une rénovation fluide et sans surprise. De l’élaboration du projet jusqu’à la réception des travaux, nous sommes à vos côtés pour faire de votre appartement un espace unique, pensé pour vous.

À retenir pour une rénovation réussie :

  • Un diagnostic précis de l’état de l’appartement et une définition claire de vos besoins sont les fondations solides de votre projet.
  • Anticiper le budget réaliste, explorer toutes les aides financières disponibles, et comprendre les délais sont des étapes cruciales pour éviter les mauvaises surprises.
  • S’entourer de prestataires qualifiés, maîtriser les règles de copropriété et la logistique des travaux garantissent un résultat de qualité et un chantier mené en toute légalité.

Les motivations pour se lancer dans une rénovation d’appartement sont multiples et personnelles. Voici les plus courantes :

  • Adapter le logement à de nouveaux besoins : Arrivée d’un enfant, besoin d’un bureau pour le télétravail, envie d’une pièce de vie plus conviviale… La vie évolue, votre appartement aussi !
  • Améliorer votre confort et votre bien-être : C’est souvent la raison principale. Moderniser une cuisine, réagencer une salle de bain pour la rendre plus fonctionnelle, créer des espaces plus lumineux et ouverts, ou simplement mettre la décoration à votre goût contribue directement à votre qualité de vie.
  • Réaliser des économies sur vos factures d’énergie : La rénovation énergétique (isolation, changement de fenêtres, système de chauffage performant) permet de réduire significativement votre consommation d’énergie et d’alléger vos charges.
  • Valoriser votre patrimoine immobilier : Un appartement rénové, avec des prestations de qualité et un bon DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), voit sa valeur augmenter sur le marché, que ce soit pour une revente future ou pour justifier un loyer plus élevé.
  • Prévenir les problèmes et l’obsolescence : Rénover permet de traiter des problèmes existants (humidité, installations vétustes) et d’anticiper les besoins futurs, en mettant votre bien aux normes actuelles.

La question du budget est centrale dans tout projet de rénovation d’appartement. Il est difficile de donner un chiffre exact, car le coût dépendra de l’ampleur des travaux, de la surface, de l’état initial du bien et de la qualité des matériaux choisis.

La rénovation d’un appartement Haussmanniens sera bien plus élevé qu’un appartement des années 70, à cause des matériaux, de la hauteur sous-plafond, etc.

Fourchettes de prix au m² selon le type de rénovation

Pour vous donner une première idée, voici des fourchettes de prix de rénovation d’appartement généralement observées :

Type de rénovationCoût estimé (€/m²)Description
Rafraîchissement léger150 à 350 €/m²Peinture, revêtements de sol, mise à jour simple
Rénovation intermédiaire

🔶 Suivi professionnel conseillé
600 à 1 200 €/m²Cuisine, salle de bain, mise aux normes électricité et plomberie
Rénovation complète ou lourde

🔶 Suivi professionnel conseillé
1 200 à 2 000 €/m²Redistribution des pièces, isolation, remplacement des fenêtres, finitions haut de gamme

Estimez votre budget rénovation avec notre simulateur

Options supplémentaires :

Coût additionnel estimé sur la surface totale.

Exemple de budget détaillé pour un appartement de 70m²

Nous prendrons comme exemple une rénovation complète visant à transformer un appartement 3 pièces de 70m ² à Grenoble (Meylan) pour en faire un logement moderne, fonctionnel et confortable.

LOTSPrix
Démolition3 500.00 €
Cloisons / doublage9 000.00 €
Peinture8 000.00 €
Chauffage / sanitaire11 000.00 €
Electricité8 000.00 €
Ventilation mécanique contrôlé1 800.00 €
Menuiseries extérieures6 000.00 €
Sols souples5 500.00 €
Carrelage2 000.00 €
Menuiseries intérieures3 000.00 €
Cuisine8 000.00 €
Nettoyage600.00 €
TOTAL66 400.00 €
Le conseil d'Atelier Anaka : Ce tableau est un exemple. Chaque projet est unique. Pour une estimation précise et un budget travaux maîtrisé, un diagnostic approfondi et des devis détaillés de professionnels sont indispensables. Nous pouvons vous accompagner dans cette démarche et vous aider à identifier les postes prioritaires.

Pourquoi choisir ANAKA ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Etape 1 – Établir un diagnostic complet de l’appartement

Chaque projet de rénovation est unique, car les motivations et les objectifs varient selon le profil du client . Que vous soyez propriétaire occupant, nouvel acquéreur ou investisseur , le diagnostic complet est la première étape pour poser les bases d’un projet réussi.

Démarche selon votre profil

ProfilMotivations principalesLes priorités
Propriétaire occupantAméliorer le confort,
Optimiser l’espace,
Réduire les charges
Performance énergétique, agencement, sécurité.
Nouvel acquéreurPersonnaliser le bien,
Sécuriser les installations
Vérification complète (isolation, électricité, plomberie) pour éviter les mauvaises surprises.
Investisseur localValoriser le bien,
Garantir une rentabilité optimale
Vérifier la note du DPE pour pouvoir louer le bien, mise aux normes, optimisation des coûts de travaux pour maximiser l’attractivité locative.

Les principaux points à analyser :

Performance énergétiqueNote du DPE,
Type de chauffage
Evaluation des consommations.
IsolationVérification de l’isolation des murs, planchers, toiture et fenêtres.
Agencement et orientationÉtude de l’aménagement existant
Orientation de l’appartement
Maximiser la lumière naturelle.
AcoustiqueÉvaluation de l’isolation phonique entre les pièces et avec l’extérieur,
Plus difficile lors d’une visite mais l’isolation entre les logements
StructureType de murs mais surtout… type de plancher
Électricité et sanitaireElectricité aux normes
Etat des réseaux ?
VentilationDéfinir le type système de ventilation (statique, mécanique, etc.)
S’assurer de la bonne qualité de l’air et éviter les problèmes d’humidité.

Etape 2 – Définir un budget réaliste

Estimer le budget d’une rénovation peut se faire de deux façons selon votre projet et votre besoin de précision : par estimation globale au ratio ou par estimation détaillée lot par lot.

Estimation au ratio

Cette méthode est rapide et pratique pour obtenir une fourchette budgétaire globale en utilisant un prix de rénovation au m2 qui dépend du type de rénovation ainsi que la superficie.

Exemple : Pour un appartement de 60 m² avec une rénovation complète, il faut prévoir entre 72 000 € et 120 000 € selon les matériaux et prestations choisies.

Estimation lot par lot (plus précise)

Chaque poste de travaux est évalué séparément, permettant une meilleure maîtrise du budget. Cette méthode s’applique dans un second temps lorsque le projet se précise. Un minimum de connaissance technique est nécessaire.

LotBudget estimé
Démolition50 € / m2 de surface à démolir (cloison, sols, etc.)
Gros œuvreOuverture d’un mur porteur : 3 500 à 5 500 €
Plâtrerie60 à 90 € suivant le type d’ouvrage
Remplacement tableau électrique et saignées4 000 à 5 000 €
Equipement électrique suivant le type de piècePièce sèche : 500 à 700 €
Pièce humide : 1 300 à 1 800 €
VMC simple flux1 500 à 2 500 €
Reprise des réseaux de plomberieEntre 3 500 à 4 500 €
Chauffage2 000 à 15 000 €
Menuiserie PVC – Fenêtre900 à 1 900 €
Menuiserie PVC – Porte-fenêtre1 500 à 2 500 €
Carrelage90 à 150 €
Sols souples60 à 250 €
Peinture20 à 35 € en fonction de l’état des supports
Salle de bain7 000 à 15 000 €
WC1 500 à 2 000 €
Cuisine7 000 à 25 000 €

Les aides financières pour votre rénovation d’appartement

Bonne nouvelle ! De nombreuses aides financières pour rénover votre appartement existent, en particulier pour les travaux de rénovation énergétique. Il est primordial de se renseigner en amont, car les conditions d’éligibilité et les démarches peuvent être spécifiques.

  • MaPrimeRénov’ : C’est l’aide principale de l’État, accessible aux propriétaires occupants et bailleurs, sous conditions de ressources. Elle finance des travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation. Elle se décline en « Parcours par geste » ou « Parcours accompagné » pour les rénovations d’ampleur.
  • L’Éco-Prêt à Taux Zéro (Éco-PTZ) : Permet de financer le reste à charge de vos travaux de rénovation énergétique sans payer d’intérêts.
  • La Prime Énergie (CEE – Certificats d’Économies d’Énergie) : Versée par les fournisseurs d’énergie, elle est cumulable avec MaPrimeRénov’ (sauf pour le Parcours Accompagné où elle est intégrée).
  • La TVA à taux réduit : Un taux de 5,5% s’applique pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique et certains travaux induits. Un taux de 10% s’applique pour d’autres travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans.
  • Le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) : Bien que largement remplacé par MaPrimeRénov’, certaines dépenses spécifiques (comme pour les bornes de recharge de véhicules électriques) pouvaient encore y être éligibles. Vérifiez les conditions pour 2025.
  • Les aides locales : De nombreuses régions, départements et communes (comme Grenoble Alpes Métropole ou la ville de Voiron) proposent des aides complémentaires. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou de l’Espace Conseil France Rénov’.
  • Condition essentielle : le Label RGE : Pour bénéficier de la majorité de ces aides (MaPrimeRénov’, Éco-PTZ, CEE), vos travaux doivent être réalisés par des artisans ou entreprises certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
L'accompagnement d'Atelier Anaka pour vos aides : S'y retrouver dans les différentes aides et monter les dossiers peut être un vrai parcours du combattant. Chez Atelier Anaka, nous vous informons sur les dispositifs adaptés à votre projet et à votre situation, et nous pouvons vous accompagner dans la constitution de vos demandes pour optimiser votre plan de financement et maximiser les subventions.

Etape 3 – Obtenir les autorisations nécessaires (Copropriété et Urbanisme)

Autorisation de l’assemblée générale (AG) : Elle est indispensable pour tous les travaux qui affectent :

  • Les parties communes : murs porteurs, planchers, canalisations collectives, gaines techniques, modification de la destination d’un lot (ex: transformer un local commercial en habitation).
  • L’aspect extérieur de l’immeuble : remplacement des fenêtres par un modèle différent de l’existant (même pour améliorer l’isolation), installation d’une unité extérieure de climatisation sur la façade ou le balcon, fermeture d’un balcon, modification de la couleur des volets.
  • Division d’un lot : Modifier le règlement de copropriété et l’État Descriptif de Division (EDD) est impératif.
  • Anticipez ! Les AG ont lieu généralement une fois par an. Préparez un dossier complet (descriptif des travaux, plans, assurances des entreprises) à soumettre au syndic bien en amont.

Changement de revêtements de sol et insonorisation : Le règlement de copropriété impose souvent des exigences strictes en matière d’isolation phonique pour limiter les nuisances sonores entre voisins. Si vous remplacez une moquette par du carrelage ou du parquet, la pose d’une sous-couche acoustique performante est généralement obligatoire et doit respecter les normes en vigueur.

Démarches administratives d’urbanisme (Mairie) :

  • Déclaration Préalable de Travaux : Souvent requise pour des modifications de l’aspect extérieur (fenêtres si différentes de l’existant, ravalement partiel même autorisé par l’AG) ou certains aménagements intérieurs modifiant la structure porteuse (si pas de création de surface de plancher).
  • Permis de Construire : Pour des travaux plus lourds (extension, changement de destination avec modification de structure ou de façade).
  • Renseignez-vous toujours auprès du service urbanisme de votre mairie (Grenoble, Voiron…).

Constat d’huissier : Avant de démarrer des travaux importants (notamment démolition, interventions sur murs porteurs, travaux sur planchers), faire réaliser un constat d’huissier avant travaux de l’état des parties communes et des appartements mitoyens (voisins du dessus, du dessous, et latéraux) est une précaution très utile. Ce document officiel atteste de l’état des lieux avant votre chantier et vous protège contre d’éventuelles réclamations abusives pour des dégradations préexistantes.

Assurance Dommage-Ouvrage : Pour les rénovations lourdes touchant à la structure (murs porteurs, planchers) ou aux éléments couverts par la garantie décennale des constructeurs, la souscription d’une assurance dommage-ouvrage avant l’ouverture du chantier est obligatoire pour vous, le maître d’ouvrage. Elle garantit une indemnisation rapide des malfaçons de nature décennale sans attendre une décision de justice sur les responsabilités.

Etape 4 – Bien choisir vos prestataires, à chacun ses compétences et responsabilités

Architecte

Il conçoit les plans et peut superviser les travaux des artisans. Il a le statut de maitre d’œuvre de conception ou d’exécution en fonction de sa mission.

Architecte d’intérieur

Spécialiste de l’aménagement intérieur, il optimise chaque mètre carré et travaille sur les finitions et l’esthétique : choix des matériaux, couleurs, mobilier intégré.

Courtier en travaux

Il vous accompagne dans la sélection des artisans et la négociation des devis. C’est un intermédiaire qui simplifie vos démarches, mais il n’assure pas le suivi du chantier.

Maître d’œuvre

Le maître d’œuvre d’exécution coordonne et pilote les artisans. Il a une obligation de moyens (et non de résultat) concerant les délais, les coûts et de la qualité des travaux.

Il faudra réaliser ou faire réaliser la conception de votre rénovation par un autre prestataire.

Artisans

Chaque corps de métier a ses spécialistes : plombiers, électriciens, menuisiers, peintres… Privilégiez ceux avec des références solides et des assurances adaptées (décennale, RC pro).

Contractant général

Si vous recherchez une solution clé en main, le contractant général est le seul à pouvoir prendre en charge la totalité du projet : conception, suivi et réalisation des travaux. Vous avez un seul interlocuteur et un devis global.

Focus : le piège des rétrocommissions

Certains prestataires exigent des rétrocommissions aux artisans (entre 15 % et 25 % du montant des travaux ) en échange d’un apport d’affaires. Ces commissions impactent directement le client :

  • Le coût global des travaux augmente artificiellement , sans valeur ajoutée réelle.
  • Le montant de la rétrocommission est souvent supérieur aux honoraires demandés au client.
  • Cette situation rend le prestataire dépendant des artisans, transformant la relation : l’artisan devient le vrai client , et non plus vous.

Comment l’éviter ?

  • Privilégiez la transparence : vérifiez si les honoraires sont fixes et indépendants du coût des travaux.
  • Posez des questions précises : le prestataire doit détailler ses sources de rémunération.
  • Comparez plusieurs devis pour avoir une vision réaliste du marché.
  • Optez pour un contractant général : il propose un prix global avec un délai et une qualité. Il n’y aucun intérêt pour lui d’utiliser cette pratique auprès de ces artisans.

Etape 5 – Suivre et réceptionner les travaux

Préparation du chantier

Une bonne préparation en amont conditionne le bon déroulement des travaux :

  • Faire des plans pour chaque corps de métier :
    • Ils servent de référence tout au long du chantier.
    • Identifier les limites de prestations, c’est souvent là que les problèmes se crées.
    • Pensez à les distribuer, les rendre visible et vous assurez que les artisans utilisent les derniers à jour.
  • Établir un planning : coordonner les interventions des différents corps de métier pour réduire les nombres d’interventions donc optimisé du temps et de l’argent pour tout le monde.
  • Vérifier le passage des commandes : s’assurer que tous les matériaux nécessaires sont disponibles à temps.
  • Protection des biens : Avant de commencer, protégez soigneusement les meubles qui restent, les sols non concernés, et les parties communes.
  • Logement temporaire ou vie sur place ?
    • Pour une rénovation complète ou très intrusive (cuisine, salle de bain uniques, poussière importante), un relogement temporaire est souvent la solution la plus confortable et permet aux artisans de travailler plus efficacement. Prévoyez cette option (famille, amis, location courte durée) et le budget associé.
    • Si vous devez rester sur place, organisez une « zone de vie » minimale, à l’écart des travaux, et soyez préparé aux nuisances (poussière, bruit). Communiquez bien avec les entreprises sur les phases les plus impactantes.
    • Travaux avant l’emménagement : Si vous venez d’acheter, réaliser les travaux lourds (démolition, plomberie, électricité, sols) avant d’emménager est idéal pour limiter les désagréments.
  • Gestion des nuisances en copropriété :
    • Information des voisins : Une affiche avec les dates et la nature des travaux est appréciée.
    • Respect des horaires : Pour les travaux bruyants.
    • Propreté des parties communes : Essentiel pour de bonnes relations de voisinage.

Vérifier la cohérence entre la réalisation et le devis

  • Contrôle visuel régulier pour détecter d’éventuels écarts.
  • Demander les fiches techniques et les bons de commande pour vérifier la qualité et l’origine des matériaux utilisés.

S’appuyer sur les DTU (Documents Techniques Unifiés)

Les DTU décrivent les règles de l’art pour la réalisation des travaux dans chaque spécialité (électricité, plomberie, isolation…). Ils servent de référence technique.

Attention, leur application n’est pas obligatoire, sauf si cela est spécifié dans les contrats de travaux. Même dans les cas où ils ne sont pas obligatoires, s’y référer reste une bonne pratique pour s’assurer que les travaux respectent les standards du métier.

Vigilance sur les ouvrages techniques (électricité, sanitaire, chauffage, ventilation)

Électricité
  • Mise aux normes (NF C 15-100) : Souvent indispensable dans l’ancien. Vérifiez le tableau électrique, la mise à la terre, les sections de fils.
  • Répartition des prises et points lumineux : Anticipez vos besoins futurs. Pensez au nombre de prises par pièce (surtout cuisine et bureau), à l’emplacement des interrupteurs, aux points lumineux pour un éclairage fonctionnel et d’ambiance.
  • Réseaux multimédias : Prises RJ45 pour internet, TV.
Plomberie
  • État général des canalisations : Faites vérifier l’état des arrivées et évacuations, surtout dans les immeubles anciens (risque de plomb, usure).
  • Optimisation des pièces d’eau : Pensez à l’emplacement des sanitaires pour la fonctionnalité et l’optimisation de l’espace.
  • Prévention des fuites : Qualité des raccordements, robinets d’arrêt accessibles.
Isolation (Thermique et Phonique)
  • Performance thermique : Visez une bonne isolation de l’appartement, notamment des murs donnant sur l’extérieur (ITI souvent privilégiée en appartement), des planchers bas si possible, et du plafond si vous êtes au dernier étage. Le remplacement des fenêtres par du double ou triple vitrage est crucial.
  • Isolation acoustique de l’appartement : Un point clé en appartement ! Pensez à l’isolation des cloisons mitoyennes, des planchers (sous-couche acoustique sous le nouveau revêtement), et des plafonds pour limiter les bruits de voisinage et les bruits d’impact.
Chauffage et Ventilation
  • Choix du système de chauffage : Adaptez-le à la performance de votre isolation et à la configuration de l’appartement (chauffage individuel ou collectif).
  • Ventilation (VMC) : Essentielle pour une bonne qualité de l’air et pour lutter contre l’humidité, surtout après des travaux d’isolation rendant l’appartement plus étanche.
Menuiseries (Fenêtres et Portes)
  • Performance : Privilégiez des fenêtres performantes (double vitrage à isolation renforcée – VIR, menuiseries de qualité) pour l’isolation thermique et acoustique.
  • Esthétique et conformité : En copropriété, le remplacement des fenêtres doit souvent respecter l’harmonie de la façade (matériau, couleur, petits bois).
Finitions (Peinture, Sols)
  • Préparation des supports : C’est 80% du travail pour un résultat impeccable ! Ne négligez pas le ponçage, les enduits, la sous-couche.
  • Choix des peintures : Lessivables et de bonne qualité pour les pièces d’eau et la cuisine.
  • Revêtements de sol : Pensez à la durabilité, à la facilité d’entretien, et à l’isolation phonique.

Lorsque ces ouvrages sont réalisés, il est indispensable de :

  • Demander des attestations de conformité (gaz, Consuel, etc.) auprès des artisans.
  • Effectuer des tests : mise sous pression des réseaux d’eau, contrôle de l’équilibrage des systèmes de ventilation, test des installations électriques.
  • S’appuyer sur votre prestataire pour garantir la bonne mise en œuvre.

Estimations de durée des travaux

La durée des travaux de rénovation d’un appartement varie énormément.

  • Facteurs d’influence : Ampleur, surface, complexité, disponibilité des artisans/matériaux, imprévus.
  • Estimations indicatives :
    • Rafraîchissement : 2 à 4 semaines.
    • Rénovation intermédiaire (cuisine ou SDB) : 3 à 6 semaines.
    • Rénovation complète (appartement 50-80m²) : 2 à 4 mois.
    • Rénovation lourde : 4 à 6 mois, voire plus.
L'engagement d'Atelier Anaka : En tant que contractant général, nous établissons un planning détaillé et nous nous engageons contractuellement sur les délais. Une bonne coordination est la clé pour respecter ces échéances.

La réception des travaux : une étape obligatoire

La réception des travaux est indispensable, même si vous êtes en conflit avec les artisans, le maître d’œuvre ou un autre intervenant. Pourquoi est-ce si important ?

Déclenchement des garanties

La réception marque le point de départ des garanties légales, qui vous protègent en cas de défaut ou de malfaçon :

Garantie de parfait achèvement

1 an

L’entrepreneur doit réparer les désordres signalés lors de la réception ou dans l’année qui suit.

Garantie biennale

2 ans

Couvre les éléments dissociables (équipements comme les radiateurs ou les volets).

Garantie décennale

10 ans

Pour les dommages graves affectant la solidité ou rendant l’ouvrage impropre à l’usage (fissures structurelles, infiltrations…).

Sans réception, ces garanties ne peuvent pas être activées.

Constater les réserves

La réception permet d’établir un procès-verbal de réception :

  • Lister les réserves, c’est-à-dire les défauts ou travaux non conformes.
  • Fixer un délai pour la levée des réserves par les entreprises concernées.

Même en cas de désaccord, mentionnez les réserves dans le procès-verbal, cela vous donne une base juridique solide pour exiger des réparations.

Clôturer le chantier en bonne et due forme

La réception formalise la fin des travaux et vous redonne le contrôle total sur votre bien.

Conseil pratique : Si le litige est important, vous pouvez effectuer une réception avec assistance d’un huissier ou d’un expert, qui vous aidera à sécuriser la procédure.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Le choix des matériaux est une étape déterminante qui influencera non seulement l’esthétique et le budget de votre rénovation d’appartement, mais aussi sa durabilité, votre confort et la qualité de l’air intérieur.

Critères de sélection

  • Durabilité et résistance : Surtout pour les éléments sollicités (sols, plan de travail cuisine, sanitaires).
  • Performance énergétique : Pour l’isolation de l’appartement (murs, fenêtres), privilégiez des matériaux avec une bonne résistance thermique (R).
  • Esthétique : En accord avec le style que vous souhaitez créer.
  • Budget : Il existe des matériaux pour toutes les bourses. Un stratifié de bonne qualité peut imiter le bois ou la pierre à moindre coût.
  • Facilité d’entretien : Un critère important pour le quotidien.
  • Impact sur la santé et l’environnement :
    • Privilégiez les matériaux sains, à faibles émissions de COV (Composés Organiques Volatils) pour une meilleure qualité de l’air intérieur. Recherchez les étiquettes (A+), les écolabels (NF Environnement, Écolabel Européen).
    • Pensez aux matériaux biosourcés (issus de la biomasse végétale ou animale comme la laine de bois, le chanvre, le liège pour l’isolation) ou géosourcés (terre crue, pierre).
    • Les peintures naturelles ou écologiques sont de plus en plus performantes.
Nous sommes sensibles à l'impact des matériaux sur votre santé et votre environnement. Nous pouvons vous conseiller sur des choix plus écologiques et sains, en accord avec votre projet et votre budget.

Négliger les contraintes liées à la copropriété

Dans un immeuble en copropriété, chaque rénovation doit respecter les règles communes pour éviter les conflits :

  • Stationnement sur le parking communs ou devant l’entrée : prévoir de la manutention supplémentaire
  • Utilisation de l’ascenseur : souvent interdit, prévoir des nacelles ou une manutention manuelle par l’intérieur
  • Prévenir les voisins pour le bruit : une affiche informative permet d’informer sur la durée et la nature des travaux.
  • Respecter les horaires des travaux en appartement : en général en semaine 8h30-12h et 14h30-19h
  • Eviter la dégradation des parties communes lors de l’approvisionnement des matériaux ou du transport des gravats.
  • Constat d’huissier recommandé : en début de chantier, pour documenter l’état des parties communes.

Sous-estimer les délais et les imprévus

Les travaux prennent toujours plus de temps que prévu, surtout quand des surprises techniques apparaissent :

  • Mauvaise isolation acoustique : il peut y avoir un effet caisse de résonnance dans les anciens immeubles en béton
  • Réseaux en mauvais état : la rénovation des systèmes d’évacuation, de chauffage et de plomberie peut ralentir le chantier.
    • Ces réseaux sont souvent en cuivre et très souvent les parties incorporées dans le béton sont abimées.
collecteur d'eau usée en mauvais état
Collecteur d’eau usée en mauvais état, fuite des tuyaux de chauffage ayant la corrosion de ce collecteur

Ne pas adapter les techniques au bâti existant

Adapter les techniques de rénovation est indispensable pour éviter des désordres graves :

  • Adapter le complexe d’isolation thermique intérieur (ITI) avec le type de mur pour éviter la condensation dans le complexe :
    • choisir le nature de l’isolant,
    • pose éventuellement d’un pare vapeur
  • VMC (ventilation mécanique contrôlée) :
    • l’amélioration de l’isolation et l’augmentation de l’étanchéité à l’air s’accompagne obligatoirement d’une ventilation efficace. Evite la condensation et les moisissures.
    • toujours extraire l’air vers l’extérieur. Ne pas rejeter dans les conduits communs de ventilation statique pour ne pas perturber leur fonctionnement
  • Interdiction de coller du carrelage sans isolant acoustique : une jurisprudence récente a condamné plusieurs cas de non-respect, notamment lors du remplacement de moquettes par du carrelage.

Réagencement des pièces :
L’appartement sera réorienté avec les pièces de vie au sud et aura une cuisine ouverte sur séjour, deux chambres, une salle de bain, un WC séparé, et un cellier.

Prestations :
Tous les sols, murs et plafonds seront rénovés. La cuisine sera équipée d’un mobilier contemporain et d’un électroménager complet. La salle de bains sera totalement rénovée.

Amélioration énergétique :
Une rénovation thermique complète : isolation intérieure en laine minérale, remplacement des fenêtres par des modèles performants en PVC, et simulation thermique via un DPE projeté.

Installations techniques :
La rénovation comprend la réfection totale des réseaux (eau, électricité, VMC).

Le chantier aura durée 3.5 mois :

planning rénovation

Quelles aides financières pour rénover un appartement ?

Pour alléger le coût de vos travaux, plusieurs aides sont disponibles :

  • MaPrimeRénov’ (MPR) : subvention selon les revenus pour l’isolation, le chauffage ou la ventilation.
  • Éco-prêt à taux zéro (PTZ) : jusqu’à 50 000 € sans intérêt pour des rénovations énergétiques.
  • Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : primes versées par les fournisseurs d’énergie pour réduire la consommation.
  • Aides locales : subventions ou exonérations fiscales selon votre commune.
  • TVA réduite : 5,5 % pour les travaux énergétiques, 10 % pour les rénovations générales.

Astuce : Cumulable, ces aides peuvent financer une grande partie de votre projet. Informez-vous pour optimiser votre budget.

Est-ce que ça vaut le coup de rénover tout type d’appartement ?

Rénover un appartement, qu’il s’agisse d’aménager un studio ou d’un T4+, est toujours intéressant, mais les objectifs et les bénéfices peuvent varier selon la surface et la configuration.

  • Studio ou T2 : idéal pour améliorer l’attractivité locative ou moderniser un pied-à-terre. Chaque mètre carré compte, l’optimisation de la surface et le choix de matériaux solides sont essentiels.
  • T3 ou T4+ : l’enjeu est souvent de réorganiser les volumes pour répondre aux besoins d’une famille : création d’une chambre supplémentaire ou d’un espace de télétravail.
  • Grands appartements : la division en plusieurs lots peut être une stratégie rentable pour la location ou la revente.

Astuce : Adaptez la rénovation à la demande locale. Un studio en ville aura plus d’intérêt pour la location meublée, tandis qu’un T4 se valorisera mieux avec des équipements haut de gamme.

Quelles étapes de la rénovation demande le plus de surveillance ?

Toutes les étapes d’une rénovation méritent de l’attention, mais certaines nécessitent un contrôle renforcé pour éviter des erreurs coûteuses.

  1. Travaux structurels : les interventions sur les murs porteurs, la charpente ou le sol doivent être réalisées selon les règles de l’art et accompagné par des bureaux d’études pour garantir la sécurité et la stabilité du bâtiment.
  2. Réseaux techniques (électricité, plomberie, chauffage, ventilation) : souvent cachés, ces ouvrages nécessitent des tests et des contrôles techniques pour éviter les malfaçons. Et s’assuré qu’ils ont bien été posés 😉
  3. Isolation et étanchéité à l’air : une mauvaise pose peut entraîner des pertes de chaleur ou des problèmes d’humidité.
  4. Finitions (carrelage, peinture, menuiserie intérieure) : les défauts de finition sont visibles et peuvent dévaloriser le bien.

Astuce : Documentez chaque étape avec des photos et demandez des rapports de conformité pour les ouvrages techniques.