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Quel budget prévoir pour vos travaux ? Le prix d’une rénovation au m² en 2025 décortiqué

Estimer le budget pour une rénovation intérieure de maison ou d’appartement peut vite devenir un véritable défi. Face à la complexité des travaux et à la variabilité des prix au m², comment s’y retrouver en 2025 ? Bien préparer son budget est pourtant la première étape vers un projet réussi et serein. Chez Atelier Anaka, nous sommes conscients de ces enjeux. Ce guide complet vise à vous apporter des réponses claires, des coûts détaillés et des astuces pour que votre rénovation rime avec satisfaction, même si vous cherchez à rénover à petit prix.

Les points essentiels à retenir pour votre budget rénovation :

  • Le prix d’une rénovation au m² fluctue énormément (60€ à plus de 3500€) selon l’ampleur des travaux et l’état initial de votre bien.
  • Une planification rigoureuse (priorités, comparaison de devis, marge pour imprévus, recherche d’aides financières) est votre meilleure alliée.
  • Le choix entre rénovation maison soi-même et professionnels (artisans, architecte, contractant général) est décisif pour le coût et le résultat.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Le prix d’une rénovation au m² dépend avant tout de l’ampleur des travaux que vous envisagez. Pour vous offrir une vue d’ensemble avant d’entrer dans les détails, voici un tableau récapitulatif des fourchettes de prix indicatives pour 2025.

Type de rénovationFourchette de prix indicative (€/m²)Travaux
Rénovation légère (Rafraîchissement)150 – 750 €Peintures, revêtements sols/murs, petite décoration.
Rénovation moyenne (Standard / Partielle)400 – 1 500 €Cuisine, salle de bain, fenêtres, électricité/plomberie partielle, petites modifications.
Rénovation complète900 – 2 500 €Refonte intégrale des pièces, isolation, mises aux normes complètes, menuiseries.
Rénovation lourde (Réhabilitation)1 200 – 3 500 € (et +)Atteinte à la structure, gros œuvre (toiture, façade), réfection totale des réseaux.
Rénovation d’ampleur (Focus Énergétique)VariableBouquet de travaux visant un gain DPE important (isolation, chauffage, ventilation).
Le conseil d'Atelier Anaka : Ces fourchettes sont des moyennes constatée par nos soins. Le coût réel de votre projet dépendra toujours de ses spécificités, de l'état de votre bien et de la qualité des finitions souhaitées. N'hésitez pas à nous solliciter pour une première discussion et une estimation personnalisée pour votre projet à Voiron, Grenoble ou en Isère.

L’estimation au m² en rénovation : un outil utile, mais avec des limites claires

Avant de vous présenter notre simulateur, parlons de la pertinence des estimations au prix au m² en rénovation. Ces ratios sont pratiques pour une première idée de budget, mais sont-ils toujours réalistes ?

  • Son utilité première : Oui, une estimation au m² aide à dégrossir une enveloppe budgétaire initiale. Elle permet de comparer globalement différents scénarios de travaux ou d’évaluer si un bien à rénover correspond à vos moyens. C’est un point de départ.
  • Les limites fondamentales à connaître en rénovation :
    • Chaque bien est unique : Contrairement au neuf, la rénovation s’applique à un bâti existant, avec son histoire, son état initial (structure, humidité, vices cachés), et ses surprises. Un ratio standard peine à intégrer ces spécificités.
    • Complexités invisibles : Des travaux d’apparence simple peuvent cacher des difficultés (accès chantier, reprises structurelles, murs non droits).
    • Vos choix personnels comptent énormément : Le coût des matériaux et des finitions (d’économique à haut de gamme) fait varier considérablement le prix au m² final.
    • L’effet « petites surfaces » : Pour les studios ou petits appartements, le prix au m² est souvent plus élevé car les coûts fixes (déplacements, installations) sont moins amortis.
    • Les imprévus, surtout dans l’ancien : Une estimation au m² ne peut anticiper les aléas qui impactent le budget final.
  • Quelques situations où les ratios sont particulièrement délicats :
    • Maisons anciennes spécifiques : Celles avec des murs en pisé ou des structures bois particulières exigent des savoir-faire et matériaux hors standard.
    • Appartements de caractère (ex: Haussmannien à Grenoble) : Leurs spécificités (hauteurs sous plafond, moulures, réseaux anciens) engendrent des coûts au m² bien différents d’un appartement plus standard.
    • Rénovations énergétiques d’ampleur : Le prix au m² dépendra fortement des techniques choisies (ITE, type de PAC, VMC double flux) et de la performance initiale/visée du logement.
En résumé : L'estimation au prix au m² est un indicateur utile pour une première orientation. Cependant, elle ne doit jamais remplacer une analyse détaillée de votre projet et l'obtention de devis précis de la part de professionnels. C'est avec cette mise en perspective que nous vous proposons l'outil suivant.

Pour vous aider à affiner votre estimation de budget en fonction de la surface, du type de rénovation de base et des travaux majeurs que vous envisagez, nous mettons à votre disposition un simulateur interactif. Cet outil vous donnera une fourchette de prix indicative pour votre projet.

Estimez le prix de votre rénovation au m²

Précisez les travaux majeurs envisagés :

Cette estimation est purement indicative, basée sur des moyennes générales pour 2025. Pour un chiffrage précis adapté à votre projet unique, un devis détaillé par un professionnel est indispensable.

Rénovation légère (rafraîchissement)

Ce type de rénovation vise principalement à moderniser l’aspect esthétique de votre intérieur sans toucher à sa structure ni aux réseaux techniques complexes (électricité majeure, plomberie lourde). C’est souvent une option privilégiée pour donner un coup de jeune à moindre coût, et une grande partie de ces travaux peut être réalisée soi-même si vous avez l’âme d’un bricoleur.

Type de travaux :

  • Changement des revêtements de sols (vinyle, stratifié clipsable, moquette).
  • Peinture des murs et plafonds, pose de papier peint.
  • Petits travaux de décoration (changement de luminaires, poignées de portes, etc.).

Exemples de coûts spécifiques pour un rafraîchissement

Pour vous donner une idée plus précise, voici quelques prix indicatifs par poste :

  • Préparation des sols (simple) : 10 € à 25 €/m².
  • Nouveau revêtement de sol : 20 € à 250 €/m² (ou 50 € à 250 €/m² SHAB).
  • Décollage de papier peint : 5 € à 10 €/m².
  • Rénovation de murs endommagés (enduit simple + peinture) : 25 € à 50 €/m² (ou 50 € à 100 €/m² SHAB).
  • Nouveau revêtement mural (papier peint standard) : 5 € à 35 €/m².
  • Mise en peinture des murs (fourniture et pose) : 70 € et 97 €/m².
  • Rénovation parquet bois (ponçage, vitrification) : 52 € et 74 €/m² (ou 98 € et 140 €/m² pour des finitions plus poussées).
  • Rénovation sol PVC / Moquette / Carrelage (fourniture et pose) : respectivement 30-43 €/m², 24-34 €/m², 98-140 €/m².
rénovation d'un studio ou T1

Rénovation moyenne (standard, partielle, intermédiaire)

Ici, les interventions sont plus conséquentes. On touche souvent à des pièces techniques comme la cuisine ou la salle de bain, et on peut commencer à envisager des améliorations en termes de confort ou de performance énergétique.

Type de travaux :

  • Réfection complète de la cuisine et/ou de la salle de bain (hors modifications lourdes de plomberie).
  • Rénovation partielle de l’installation électrique ou de la plomberie (mise en sécurité, remplacement d’éléments).
  • Changement des fenêtres pour du double vitrage.
  • Modifications structurelles mineures (abattement de cloisons non porteuses).
  • Premiers travaux de rénovation énergétique (isolation de certains postes accessibles).

Exemples de coûts spécifiques

  • Rénovation salle de bain : pour une petite surface (< 6m²), comptez de 4 000 € à 8 000 € ; pour une taille moyenne (6-9m²), de 6 000 € à 12 000 €. Une rénovation complète de salle de bain peut ainsi varier de 1 000 € à 3 000 €/m².
  • Rénovation cuisine : le prix varie fortement selon les matériaux et fournitures. La dépose et pose d’une nouvelle cuisine (hors électroménager très haut de gamme) peut coûter de 400 € à 800 €/m² SHAB.
  • Rénovation partielle électricité : 50 € à 200 €/m² SHAB ou 97 € et 136 €/m².
  • Rénovation plomberie (partielle) : 70 € à 150 €/m² SHAB.
  • Remplacement fenêtres (dimensions standards, double vitrage) : 800 € à 1 400 €/fenêtre ou 760 € et 1 880 €/fenêtre selon le matériau (PVC, bois, alu).
  • Montage/démontage cloisons en plâtre : 122 € et 166 €/mètre linéaire.
  • Isolation thermique par l’intérieur (ITI) des combles perdus et des murs : 135 € et 190 €/m².
  • Installation chaudière gaz à condensation (pour une maison de 100 m²) : 4 400 € et 6 200 € (attention, les aides pour ce type de chaudière ont fortement diminué).
cuisine Style Scandinave

Rénovation complète

Une rénovation complète signifie une transformation en profondeur de la plupart, voire de tous les aspects de votre logement.

Type de travaux :

  • Refonte structurelle légère (si nécessaire).
  • Démolition et restructuration des espaces intérieurs.
  • Mise aux normes complètes de l’électricité et de la plomberie.
  • Amélioration significative de l’isolation (murs, toiture, sols).
  • Réfection ou vérification de la charpente.
  • Remplacement de toutes les menuiseries extérieures et intérieures.
  • Réfection intégrale de la cuisine et de la salle de bain.
  • Nouveaux revêtements de sols et murs partout.

Rénovation lourde (réhabilitation)

Ce niveau de rénovation s’applique à des biens très dégradés, nécessitant des modifications structurelles importantes, ou une réhabilitation complète. Un permis de construire ou des déclarations préalables sont souvent nécessaires, et l’intervention d’un architecte peut être obligatoire.

Type de travaux :

  • Changements structurels majeurs (modification de murs porteurs, création de planchers).
  • Réfection complète de la toiture et de la charpente.
  • Reprise des fondations si nécessaire.
  • Réfection totale de la plomberie, de l’électricité.
  • Gros travaux d’isolation (souvent par l’extérieur – ITE).
  • Modification ou rénovation complète du système de chauffage.
  • Ravalement de façade.

Exemples de coûts spécifiques pour une rénovation lourde

  • Destruction d’un mur porteur (avec reprise structurelle) : 1 480 € et 1 990 €/mètre linéaire.
  • Réfection complète de toiture (dépose, charpente simple, couverture, zinguerie) : 109 € et 146 €/m². Une rénovation de charpente et couverture peut s’élever à 180 à 250 €/m² TTC.
  • Rénovation de façade (ravalement avec isolation par l’extérieur et traitement des fissures) : 178 € et 230 €/m².
Rénovation intérieure Voiron

Rénovation d’ampleur (focus énergétique)

Il s’agit de réaliser un bouquet de travaux simultanément pour améliorer significativement l’efficacité énergétique du logement.

  • Conditions pour MaPrimeRénov’ Parcours accompagné : Intégrer au moins deux gestes d’isolation, gagner au moins deux classes énergétiques au DPE, et faire appel à un Accompagnateur Rénov’ (MAR).

Au-delà du type de rénovation, plusieurs éléments font fluctuer le prix d’une rénovation au m² :

  • Type et ampleur des travaux : C’est le facteur principal.
  • État initial du logement : Un bien ancien, en mauvais état, ou avec des vices cachés (structure, électricité, plomberie, toiture) demandera un budget plus important. Les appartements anciens de caractère à Grenoble, par exemple, peuvent nécessiter une rénovation électrique et énergétique complète.
  • Localisation géographique : Le coût des matériaux et de la main-d’œuvre varie. L’agglomération grenobloise peut présenter des tarifs plus élevés. L’accès au chantier (centre-ville de Grenoble vs. périphérie) impacte aussi les frais.
  • Matériaux et finitions choisis : La qualité (standard, haut de gamme, sur mesure) et le type de matériaux (écologiques, biosourcés) influencent directement le coût. Les matériaux durables et biosourcées peuvent augmenter le budget initial de 10 à 20%.
  • Coût de la main-d’œuvre / choix des professionnels : Les tarifs varient entre artisans. Une entreprise générale peut coûter 10 à 15 % de plus que la coordination d’artisans par vos soins.
  • Superficie à rénover : Un grand logement aura un coût total plus élevé, mais le prix au m² peut être plus avantageux. Un petit logement peut avoir un prix au m² proportionnellement plus cher.
    • À savoir : Coûts totaux indicatifs
      • Studio 25m² : 11 250 € à 87 500 €
      • Appartement 50m² : 25 000 € à 50 000 €
      • Maison 80m² (bon état, rénovation complète TTC) : 96 000 €
      • Maison 100m² (rénovation intermédiaire avec travaux spécifiques) : budget de 50 000 € possible.
  • Réglementations et normes : Les normes (environnementales, énergétiques, électriques NF C 15-100) peuvent augmenter le budget. Le DPE influence les travaux, surtout pour la location.
  • Contexte économique : La hausse des prix des matériaux (bois, céramique ont augmenté de 10-15% récemment) impacte les coûts.
  • Recours à un architecte/Maître d’oeuvre : Leurs honoraires (8 à 15% du coût des travaux HT) sont un investissement pour la conception et la gestion.
  • Coûts imprévus : Essentiel de prévoir une marge de 10 à 20 % du coût total, surtout pour l’ancien.

Le prix d’une rénovation d’appartement au m2 à Grenoble suit les tendances générales, mais avec des particularités.

Prix observés et travaux courants

Les prix dans les métropoles comme Grenoble tendent à être dans la fourchette haute des estimations nationales. Un simple rafraîchissement pourrait se situer entre 800 € et 1 200 €/m², une rénovation complète entre 1 500 € et 2 500 €/m², et une rénovation lourde entre 1 500 € et 3 200 €/m². Les travaux courants concernent la mise aux normes électriques/plomberie, le réagencement cuisine/salle de bain, les revêtements, et l’isolation (phonique et thermique).

Défis en copropriété

La rénovation énergétique est souvent plus complexe. L’isolation par l’extérieur est rare en individuel. L’isolation des murs par l’intérieur (environ 50€/m² et plus) est une option. Le vote des travaux en AG pour les parties communes peut être long.

L’importance de l’expertise locale

Un professionnel comme Atelier Anaka, connaissant le bâti grenoblois (appartements anciens de caractère, contraintes des immeubles du centre-ville) et les spécificités de la copropriété, est un atout pour optimiser votre projet et votre budget. Il saura vous conseiller sur les solutions techniques adaptées et les démarches.

Aides financières spécifiques

Renseignez-vous sur les aides financières locales proposées par Grenoble Alpes Métropole ou la ville de Grenoble, qui peuvent s’ajouter aux aides nationales.


L’estimation la plus fiable provient d’un devis détaillé fourni par un professionnel.

Conseil d’Expert Anaka : Ne vous précipitez pas sur le premier devis venu ! Prendre le temps de comparer est crucial pour votre budget et la qualité de votre rénovation. Un devis bien détaillé est un signe de professionnalisme.

  • Demandez plusieurs devis : Au moins deux ou trois, voire jusqu’à cinq, pour comparer prix et prestations.
  • Exigez des devis détaillés : Chaque poste doit être clair (matériaux avec références, main-d’œuvre, quantités, prix unitaires HT/TTC, TVA, délais, assurances décennale). Précisez vos choix !
  • Comparez intelligemment : Au-delà du prix, évaluez la qualité des matériaux, les techniques, la durée, les qualifications de l’artisan (certifications RGE pour les aides), et ses assurances.
  • Méfiez-vous des devis trop bas ou flous.
  • Un état des lieux précis par le professionnel est la base d’un devis juste.

Plusieurs dispositifs peuvent alléger votre budget de rénovation.

  • Aides pour la rénovation énergétique : MaPrimeRénov’, Prime énergie (CEE), Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), Prêt Avance Rénovation (PAR).
  • Autres avantages : TVA à taux réduit (5,5% ou 10%), Chèque énergie, aides locales (communes, départements, régions).
  • Condition clé : La plupart des aides exigent des travaux par des artisans certifiés RGE.
  • Accompagnement : « Mon Accompagnateur Rénov' » (MAR) est obligatoire pour MaPrimeRénov’ Parcours accompagné (et pourrait l’être pour les DPE F et G dès 2026).
  • Solutions de financement : Prêt bancaire classique, prêt travaux affecté.

La durée d’un chantier de rénovation est très variable.

  • Règle approximative : Comptez environ 1 semaine de chantier par tranche de 20 000 € HT de travaux.
  • Exemples : Rafraîchissement : 4-5 semaines. Rénovation complète (T4 75m²) : 6 semaines. Rénovation lourde (T5 85m²) : 9 semaines, mais peut aller jusqu’à 1 an pour une grande maison.
  • N’oubliez pas les délais de livraison (ex: fenêtres sur mesure, 6-8 semaines).

Pour que votre budget rénovation maison reste sous contrôle, soyez vigilant face à ces écueils :

  • Sous-estimer l’importance de la phase de préparation et de planification détaillée.
  • Oublier la marge pour imprévus (10-15%) ou mal évaluer les coûts des mises aux normes.
  • Ne pas vérifier le sérieux des professionnels (assurances, références, certifications RGE).
  • Négliger les aspects de sécurité lors des travaux en DIY.
  • Omettre les démarches d’urbanisme auprès de votre mairie.
  • Opter pour des matériaux de qualité insuffisante pour économiser à court terme.
  • Surestimer ses propres compétences en bricolage pour des tâches trop techniques.

Aménager votre studio : ce qu’il faut faire et ne pas faire

Optimiser un studio, c’est savoir tirer le meilleur parti de chaque mètre carré. Il ne s’agit pas seulement de bien choisir son mobilier, mais aussi de structurer l’espace pour qu’il reste fonctionnel, agréable et lumineux.

Découvrez les meilleures pratiques et erreurs à éviter pour la rénovation de votre studio en un lieu à la fois pratique et esthétique.

À retenir :

  • Optimisez chaque espace avec des meubles multifonctions et des rangements bien pensés.
  • Misez sur la lumière en évitant les cloisons opaques et en privilégiant les couleurs claires.
  • Ne négligez aucun détail, de l’entrée aux arrivées d’eau, pour un aménagement fluide et cohérent.

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Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Vivre dans un studio impose d’optimiser chaque mètre carré.

L’astuce ? Diviser l’espace en zones fonctionnelles bien définies.

  • Une bonne organisation améliore le confort et donne une impression de volume.
  • De l’entrée à la salle de bain, chaque recoin doit être pensé intelligemment.
studio aménagé astucieusement
Petit studio lumineux, travaillant sur la couleur des murs pour distinguer les espaces

L’entrée

L’entrée, même réduite, est un atout stratégique pour votre studio. L’objectif est double : la rendre fonctionnelle et visuellement plus grande, tout en envisageant des solutions plus audacieuses.

Pour un impact immédiat :

  • Libérez l’espace au sol avec des solutions murales (patères, banc avec rangement intégré).
  • Agrandissez visuellement grâce à un miroir bien placé et un éclairage soigné (applique ou petite lampe plutôt qu’un plafonnier unique).

Notre conseil : L’idée la plus précieuse est de repenser la fonction même de l’entrée. Selon sa configuration, envisagez d’y intégrer une kitchenette linéaire ou un dressing sur mesure. Cette astuce audacieuse permet de libérer un volume considérable dans la pièce de vie principale, la dédiant entièrement au salon et au coin nuit.

Et pour agrandir visuellement l’espace, un miroir stratégiquement placé fait des merveilles.

À bannir ? L’accumulation d’objets inutiles et les meubles encombrants. Une entrée doit rester fluide et fonctionnelle, sans surcharge visuelle.

Le coin salon

Le salon d’un studio doit être un espace modulable, alliant confort et astuce. L’objectif : créer un lieu de vie convivial sans jamais saturer l’espace.

Nos conseils pour un salon optimisé :

  • Misez sur le mobilier double-emploi. Une banquette-coffre qui sert à la fois d’assise et de rangement volumineux, une table basse relevable qui se transforme en table à manger, ou un canapé compact complété par des assises nomades (poufs, tabourets) sont vos meilleurs atouts.
  • Structurez l’espace sans murs. Un grand tapis est excellent pour délimiter visuellement la zone salon. Pour une séparation plus marquée mais tout aussi légère, pensez à une bibliothèque ouverte (sans fond) : elle sépare élégamment le salon du coin nuit tout en laissant passer la lumière et le regard.
  • Allégez visuellement. Préférez un meuble TV suspendu ou sur pieds fins. Et surtout, évitez les meubles trop massifs et les couleurs sombres qui écrasent la perspective et rétrécissent la pièce.
coin salon d'un studio avec tapis pour séparer les espaces. Pouf avec rangement et canapé compact.
Coin salon minialiste parfaitement indentifiable d’un studio

Le coin bureau

L’enjeu est de créer une zone de travail fonctionnelle sans qu’elle empiète sur votre espace de vie. L’intégration et l’efficacité sont les maîtres mots.

Nos conseils pour un coin bureau optimisé :

  • Ne sacrifiez pas le confort. Une chaise ergonomique et un éclairage dédié (lampe articulée ou LED sous étagère) sont des investissements non négociables pour votre bien-être et votre productivité.
  • Optez pour du mobilier malin. Un bureau mural rabattable ou une console fine sont parfaits. Associez-les à des rangements verticaux, comme des étagères murales, pour libérer l’espace au sol tout en gardant l’essentiel à portée de main.
  • Délimitez l’espace sans cloisonner. L’astuce déco pour structurer la zone : délimitez-la visuellement avec une touche de couleur distinctive au mur ou un lé de papier peint graphique. Cela crée un véritable « cocon de travail » sans ajouter de barrière physique.

Le coin cuisine

Une cuisine de studio doit être un modèle d’efficacité. Chaque choix, de l’électroménager à l’agencement, doit viser une optimisation maximale de l’espace.

Nos conseils pour une cuisine optimisée :

  • Visez le « tout intégré ». Le principal ennemi d’une petite cuisine est le désordre visible. Privilégiez les rangements fermés pour un aspect net et gardez le plan de travail aussi dégagé que possible.
  • Pensez verticalité et compacité. Exploitez toute la hauteur sous plafond avec des rangements qui libèrent le plan de travail. Privilégiez l’électroménager malin et adapté : four combiné, plaques deux feux, réfrigérateur compact.
  • Créez des surfaces polyvalentes. Pour le coin repas et la préparation, deux stratégies s’offrent à vous :
    • L’option « hub » : Un îlot central bien conçu peut servir à la fois de plan de travail, de table à manger et de rangement supplémentaire.
    • L’option discrète : Un bar ou une tablette rabattable crée un coin repas convivial qui disparaît après utilisation pour libérer la circulation.
  • Visez le « tout intégré ». Le principal ennemi d’une petite cuisine est le désordre visible. Privilégiez les rangements fermés pour un aspect net et gardez le plan de travail aussi dégagé que possible.

La salle de bain

Dans un studio, la salle de bains doit être un havre de fonctionnalité et de sérénité. L’objectif est de créer une sensation d’espace et de légèreté, même dans une surface très réduite.

Nos conseils pour une salle de bains optimisée :

  • Visez un design épuré. La règle d’or est d’éviter les meubles trop imposants et l’encombrement des surfaces. Un espace net et bien organisé paraîtra toujours plus grand et plus agréable.
  • Maximisez la fluidité et l’espace au sol. Privilégiez un meuble-vasque suspendu et une douche à l’italienne pour une continuité visuelle parfaite. Pensez à installer une porte coulissante pour gagner un espace de circulation précieux.
  • Intégrez des rangements malins et discrets. L’astuce ultime est de créer des niches murales dans la douche ou au-dessus des WC pour les produits du quotidien. Complétez avec un miroir-armoire pour un rangement caché et fonctionnel.

Le coin nuit

L’enjeu du coin nuit est de le séparer, même symboliquement, du reste des activités pour favoriser le repos. Voici nos solutions les plus efficaces pour y parvenir.

Nos conseils pour un coin nuit optimisé :

  • Exploitez la hauteur. Si votre studio le permet, l’optimisation ultime est la création d’une mezzanine. C’est la solution parfaite pour un coin nuit totalement séparé, qui libère un maximum de surface au sol pour les autres fonctions.
  • Faites de votre lit un meuble de rangement intelligent. Le lit-coffre ou à tiroirs est un classique redoutable pour stocker couettes et linge de maison. Pour une solution plus architecturale, l’estrade avec rangements intégrés ou un lit escamotable en dessous permet de surélever et de définir clairement l’espace nuit.
  • Séparez l’espace avec légèreté et créativité. Une bibliothèque ouverte (sans fond) ou un claustra ajouré peuvent filtrer la vue sans bloquer la lumière. Pour plus d’intimité, la verrière d’atelier ou des portes coulissantes sont des options idéales qui structurent l’espace avec élégance.

Créer des séparations intelligentes sans fermer l’espace

studio avec verrière semi transparente cloisonnant la salle de bain, laissant traverser la lumière dans tout l'appartement
Mur de sépration vitrés pour une salle de bains au milieu d’un studio
  • Les séparations vitrées et ajourées : La verrière d’atelier est idéale pour séparer sans assombrir, apportant une touche moderne et élégante. Dans le même esprit, les claustras en bois ou les paravents design permettent de filtrer la vue tout en laissant circuler la lumière.
Verrière industrielle séparant la cusine du séjour, une petite mezzanine pour desservir un bibliothèque
  • Les solutions modulables et flexibles : Les portes coulissantes sont parfaites pour isoler complètement une zone (coin nuit, salle de bain) lorsque c’est nécessaire, sans empiéter sur l’espace de circulation. Un simple rideau épais peut également créer une séparation efficace et peu coûteuse.
  • Le mobilier comme séparateur : Un meuble double fonction, comme une bibliothèque ouverte (sans fond), peut faire office de séparation tout en offrant du rangement et en conservant une transparence visuelle.
  • La délimitation visuelle : Pensez à utiliser le sol et les murs ! Jouer sur des revêtements de sol différents (carrelage, parquet) ou placer un grand tapis définit une zone sans aucune barrière physique. De même, une bande de couleur ou un lé de papier peint sur un mur peut suffire à créer un « cocon » pour le coin bureau ou la tête de lit.
  • L’exploitation de la verticalité : Si la hauteur sous plafond le permet, la création d’une mezzanine ou d’une estrade (avec des rangements intégrés en dessous ) est la solution la plus efficace pour séparer physiquement une fonction tout en optimisant les mètres carrés.

Agrandir visuellement l’espace sans pousser les murs

  • Jouez avec la lumière : La lumière est votre meilleure alliée. Maximisez la lumière naturelle avec des voilages légers et des couleurs claires sur les murs qui la réfléchissent. Soignez également l’éclairage artificiel en multipliant les sources lumineuses indirectes (appliques, lampes sur pied, bandeaux LED sous les étagères) pour éviter les zones d’ombre et créer une ambiance chaleureuse.
  • Le pouvoir des reflets : Un miroir grand format, placé stratégiquement face à une fenêtre, crée une illusion d’espace spectaculaire. Pensez aussi aux surfaces laquées ou en verre pour les façades de cuisine ou les portes de placard, qui apportent légèreté et réflexion.
  • Adoptez le minimalisme et la continuité : Le principe du « less is more » est essentiel : évitez de surcharger l’espace. Misez sur du mobilier bas et épuré pour ne pas alourdir l’ensemble. Enfin, un sol uniforme dans tout le studio renforce la sensation de continuité et donc, d’espace.

À éviter absolument

Ne fermez jamais complètement l’espace avec des cloisons pleines et fixes qui bloquent la lumière. De même, fuyez l’accumulation d’éléments sombres (murs, gros meubles) qui réduisent la perception du volume et donnent une sensation d’enfermement.


Dans un studio, le désordre est l’ennemi numéro un. La clé d’un espace qui reste net et agréable à vivre réside dans des solutions de rangement intelligentes, intégrées et pensées en trois dimensions.

Le mobilier : Votre premier espace de rangement

Chaque meuble doit être considéré comme une opportunité de stockage.

  • Le lit, un coffre-fort de rangement : C’est la plus grande pièce de votre studio, elle doit donc être la plus fonctionnelle. Un lit-coffre, un lit avec tiroirs intégrés, ou encore une tête de lit avec niches, sont des solutions redoutables pour stocker couettes, vêtements et livres.
  • Les assises intelligentes : Pensez aux bancs avec rangement intégré dans l’entrée ou aux banquettes-coffres pour le coin repas. Ils permettent de combiner assise confortable et stockage volumineux.

La conquête des murs et de la hauteur

Le sol est précieux, ne l’encombrez pas ! La solution est de penser en 3D et d’utiliser les volumes.

Bibliothèque toute hauteur avec rangements bas fermés
  • Exploitez la verticalité : Ne laissez pas vos murs vides. Installez des placards et des étagères qui montent jusqu’au plafond. C’est le moyen le plus efficace de gagner du rangement sans empiéter sur votre espace de vie.
  • Pensez « intégré » et « sur-mesure » : Pour un rendu design et discret, les niches murales dans la salle de bain ou en tête de lit sont parfaites. Un dressing sur-mesure, même petit, peut s’adapter aux angles et aux recoins pour une organisation optimale.
  • Le cas du lit mezzanine : Si la hauteur le permet, le lit mezzanine est la solution reine : il libère entièrement l’espace au sol en dessous pour y installer un bureau ou un coin salon.

Dans un studio, chaque meuble doit justifier sa présence. La clé est de choisir des pièces qui ne se contentent pas d’une seule fonction, mais qui sont capables de se transformer et de s’adapter à vos besoins tout au long de la journée. Pensez « polyvalence » et « intelligence ».

Les meubles transformables : un espace qui évolue avec votre journée

Ce sont les maîtres de la transformation, capables de changer radicalement la fonction d’une zone.

  • Le duo salon/chambre : Le lit escamotable qui se dissimule dans un meuble ou le classique canapé convertible sont incontournables. Ils permettent de transformer un coin nuit en un véritable salon en quelques secondes.
  • La table polyvalente : La table basse relevable qui devient table à manger, la table extensible pour recevoir des amis, ou la simple table pliante qui disparaît après usage sont des solutions parfaites pour un coin repas modulable.
  • Le bureau discret : Un bureau mural rabattable ou une console fine peuvent offrir un espace de travail confortable qui se fait oublier une fois la journée terminée.

Le mobilier double-emploi : combiner les fonctions au quotidien

Certains meubles offrent plusieurs fonctions simultanément, sans même avoir besoin d’être transformés.

studio optimisé avec meuble multifonction séparant la cuisine du salon. Il sert de plan de travail et de meuble de TV.
Un meuble multifonction : TV, ilot de cuisine, séparant les espaces tout en
  • L’îlot de cuisine « hub » : Un îlot central bien pensé peut servir à la fois de plan de travail, de table à manger, de bar et d’espace de rangement.
  • Les assises-rangement : Les banquettes-coffres ou les poufs avec rangement intégré sont parfaits pour combiner assise et stockage discret.
  • La bibliothèque-séparateur : Une bibliothèque ouverte (sans fond) est une solution élégante pour délimiter un espace (par exemple, entre le salon et le coin nuit) tout en offrant du rangement et en laissant passer la lumière.

La flexibilité et la légèreté avant tout

Au-delà de la multifonctionnalité, deux principes doivent guider vos choix.

  • La mobilité : Pensez aux meubles sur roulettes (desserte, petit bureau, caisson de rangement). Ils offrent une flexibilité maximale et permettent de reconfigurer l’espace à volonté.
  • La légèreté visuelle : Privilégiez des meubles aux lignes épurées, sur pieds fins et peu profonds. Ils sont essentiels pour ne pas alourdir l’espace et garantir une circulation fluide.

Pour vous donner un ordre d’idée des coûts, consultez notre guide détaillé sur le prix pour rénover son appartement en 2025, qui vous aidera à anticiper vos dépenses en fonction de vos besoins spécifiques.

Type d’aménagementBudget estimé
Rénovation légère (peinture, éclairage, petits meubles)1 500 à 3 000 €
Rénovation complète (sols, cuisine, salle de bain)10 000 à 20 000 €
Cuisine compacte aménagée3 000 à 8 000 €
Meuble multifonction (lit escamotable, rangements intégrés)2 000 à 5 000 €

Astuce : Privilégiez les meubles modulables et le seconde main pour réduire les coûts sans sacrifier le style et la fonctionnalité.


Aménager un studio de 20 m² est un exercice de précision où chaque choix compte. C’est un espace unique qui doit être entièrement multifonctionnel. L’objectif est la polyvalence extrême et la modularité pour créer des zones définies tout en conservant une impression d’espace et de fluidité.

plan d'un studio de 20m2 illustrant les meubles multifonction

Principe n°1 : La transformation est la règle

Dans 20 m², un meuble doit en remplacer plusieurs. Le mobilier transformable n’est pas une option, c’est une nécessité.

  • Comme détaillé dans notre section sur le mobilier multifonction, le lit escamotable ou le canapé convertible sont fondamentaux. Ils permettent de transformer la chambre en salon en un clin d’œil.
  • De même, une table pliante ou sur roulettes servira de coin repas ou de bureau au besoin, puis disparaîtra pour libérer la circulation.

Principe n°2 : La verticalité est votre meilleure amie

L’espace au sol étant extrêmement limité, il faut conquérir les murs pour désencombrer visuellement et optimiser le stockage.

  • Appliquez les stratégies de notre guide sur l’Art du Rangement : installez des placards et des étagères suspendues jusqu’au plafond.
  • Le but est de concentrer le maximum de rangements sur les murs pour garder un espace de vie central aussi aéré que possible.

Principe n°3 : Délimiter sans jamais cloisonner

Pour créer des zones sans étouffer le volume, il faut user de leviers subtils.

  • Inspirez-vous de notre section « Séparer ou agrandir » : privilégiez des cloisons ajourées (claustras), des verrières ou des rideaux légers.
  • Un tapis pour le coin salon ou un jeu de couleurs au mur pour le coin bureau peut aussi marquer subtilement les différentes fonctions du studio.

Si vous souhaitez aller plus loin, découvrez quelques autres astuces à découvrir pour l’aménagement d’un studio afin d’optimiser encore davantage votre espace !


Avec 30 m², on respire ! L’objectif n’est plus seulement de tout faire rentrer, mais de commencer à créer de véritables zones de vie distinctes pour gagner en confort et en personnalité. On passe de la modularité contrainte à l’agencement pensé.

Vue latérale et complète d’un studio d’envion 30m²

Un coin nuit plus permanent et intime

La grande différence : un lit fixe devient tout à fait envisageable. Inutile de le replier chaque jour ! Vous pouvez créer un coin nuit confortable et bien défini en le séparant visuellement avec :

  • une verrière d’atelier,
  • une bibliothèque ouverte qui fait office de filtre,
  • ou un jeu de rideaux élégants.

Même fixe, le lit reste un atout rangement grâce à des tiroirs intégrés ou un sommier-coffre.

Des meubles de confort et de convivialité

L’espace supplémentaire vous autorise plus de confort. Vous pouvez désormais intégrer :

  • Un « vrai » canapé compact qui reste en place, sans devoir être un convertible.
  • Une table extensible qui permet de recevoir confortablement plusieurs convives sans occuper trop de place au quotidien.

Affirmer son style avec la décoration

Avec plus de recul visuel, vous pouvez oser des choix décoratifs plus marqués.

Coin salon séparé par un claustra bois rustique, assortie avec des étagères bois et table basse du coté salon
  • Un mur d’accent, avec une couleur forte ou un papier peint texturé, peut structurer la pièce et lui donner beaucoup de caractère sans l’alourdir.
  • Côté éclairage, vous pouvez multiplier les lampes d’ambiance (lampes à poser, lampadaires) pour adapter l’atmosphère de chaque zone selon les moments de la journée.

La règle d’or : Même avec 30 m², un agencement fluide reste essentiel. Évitez de trop cloisonner pour toujours conserver une impression d’ouverture et de légèreté.


Erreur 1 – Choisir des meubles trop grands ou encombrants

Un meuble mal adapté peut vite rendre un studio étouffant. Si un canapé massif ou une grande table à manger peuvent sembler attrayants, ils risquent de monopoliser l’espace et de gêner la circulation. L’idéal ? Opter pour des meubles proportionnés à la taille du logement. Privilégiez :

  • un canapé compact,
  • une table extensible
  • des meubles multifonctions

Si votre mobilier est trop imposant, pensez à le retaper ou à le remplacer par des alternatives plus adaptées. Les pieds fins, les lignes épurées et les meubles surélevés sont parfaits pour alléger visuellement l’espace.

Évitez également d’accumuler trop de mobilier, car un studio doit rester aéré pour offrir une impression de volume et de fluidité.

Erreur 2 – Choisir uniquement des meubles avec une seule utilisation

Dans un petit espace, chaque meuble doit remplir plusieurs fonctions. Un lit classique occupe une place précieuse toute la journée, tandis qu’un lit escamotable ou un canapé convertible libère l’espace et permet d’alterner entre coin nuit et coin salon.

De même, une table extensible peut servir à la fois de bureau et de table à manger, et un meuble TV sur roulettes peut s’adapter selon l’usage souhaité. L’astuce ? Miser sur des meubles 2-en-1 comme un banc avec rangement intégré, une tête de lit avec étagères ou un pouf coffre.

À éviter ? Accumuler des meubles fixes et rigides qui limitent la flexibilité de l’aménagement et réduisent la circulation.

Erreur 3 – Installer des cloisons fixes et qui ne laissent pas filtrer la lumière

Misez sur des solutions modulables et transparentes.

Portes vitrées dans un studio à Grenoble
  • une verrière,
  • un paravent ajouré
  • un rideau léger
  • une bibliothèque ouverte peut aussi faire office de cloison tout en apportant du rangement.

Elles permettent de créer une séparation sans bloquer la lumière naturelle.

À éviter ? Les murs pleins qui divisent l’espace de manière rigide et assombrissent le studio. L’objectif est de structurer sans cloisonner complètement pour conserver une sensation d’ouverture et d’espace.

Erreur 4 – Ne pas optimiser les arrivées d’eau

Un mauvais agencement des arrivées d’eau peut compliquer l’aménagement et réduire l’espace disponible. L’idéal est de regrouper les points d’eau (cuisine et salle de bain) pour limiter les coûts et simplifier les raccordements.

Penser en amont à l’implantation des équipements. Une cuisine en ligne compacte ou un évier intégré à un meuble multifonction libèrent du plan de travail. Dans la salle de bain, un meuble sous vasque avec rangement et une douche à l’italienne optimisent l’espace.

À éviter ? Disperser les points d’eau aux extrémités du logement, ce qui complique l’aménagement et réduit les possibilités de rangement.

Erreur 5 – Ne pas aménager son entrée

Elle joue un rôle clé dans l’organisation et le confort du logement. Un espace mal exploité devient vite un lieu de passage encombré, sans réelle utilité.

L’astuce ? Transformer l’entrée en un espace fonctionnel. Un banc avec rangement permet d’enfiler ses chaussures sans encombrer l’espace. Des crochets muraux et des étagères suspendues maximisent le rangement sans empiéter sur la circulation. Un miroir bien placé apporte de la profondeur et reflète la lumière.

Erreur 6 – Ne pas tenir compte de la hauteur sous plafond

studio avec rangements verticaux. ici vélo accroché au murs

Ignorer la verticalité, c’est perdre de précieuses opportunités de rangement et de structuration de l’espace.

Exploitez les murs et la hauteur sous plafond. Installez des placards en hauteur, des étagères suspendues ou un lit mezzanine pour libérer de la surface au sol. Une bibliothèque toute hauteur peut servir à la fois de séparation et d’espace de rangement.

Jouer sur la verticalité permet aussi de créer un effet de profondeur. Des rideaux longs, des luminaires suspendus et des meubles hauts accentuent l’impression d’espace et évitent l’effet écrasant des petits volumes.

À éviter ? Laisser des murs vides ou accumuler du mobilier bas qui tasse visuellement l’espace au lieu de l’ouvrir.

Erreur 7 – Ne pas tenir compte de la diffusion de la lumière

Un mauvais aménagement peut créer des zones d’ombre qui rétrécissent visuellement la pièce.

Misez sur des couleurs claires et des éléments réfléchissants. Des murs blancs ou pastel, des surfaces laquées et des miroirs bien positionnés permettent de maximiser la luminosité. Un mobilier léger et des textiles aux teintes neutres évitent d’alourdir l’ensemble.

Organisez l’aménagement en fonction de l’entrée de la lumière naturelle. Ne placez pas de meubles hauts devant une fenêtre et préférez des rideaux légers qui laissent passer la lumière. L’éclairage artificiel doit être bien réparti, avec des lampes d’appoint et des appliques murales pour éviter les zones sombres.

Erreur 8 – Conserver une distribution d’eau existante inadaptée :

Parfois, lors d’une rénovation plus poussée, il est judicieux de repenser l’emplacement des arrivées et évacuations d’eau. Regrouper les points d’eau (cuisine, salle de bain) ou les déplacer peut considérablement libérer de l’espace, améliorer la circulation et permettre un agencement beaucoup plus fonctionnel et optimisé. C’est un investissement qui peut transformer radicalement l’ergonomie de votre studio.

Entrée d’un studio avec rangements, avec coin kitchenette déplacée pour augmenter la surface du coin salon

Comment optimiser l’espace dans un studio ?

L’optimisation repose sur trois piliers fondamentaux :

  • Utiliser des astuces visuelles (lumière, miroirs, couleurs claires) pour agrandir la perception de l’espace. Pour une analyse complète, découvrez toutes nos stratégies détaillées dans cet article !
  • Choisir du mobilier multifonction et modulable pour que chaque meuble ait plusieurs utilités.
  • Exploiter tout le potentiel de rangement, en particulier la hauteur des murs (du sol au plafond).

Quels meubles choisir pour un studio ?

Privilégiez les meubles « intelligents » et polyvalents. Les incontournables sont : le lit escamotable ou le canapé-lit, la table extensible ou la table basse relevable, les banquettes-coffres pour combiner assise et rangement, et les meubles sur roulettes pour une flexibilité maximale. *Retrouvez tous nos exemples et conseils dans notre section dédiée au mobilier multifonction.

Comment ranger efficacement dans un petit espace ?

La clé est d’utiliser les volumes habituellement perdus. Exploitez la hauteur jusqu’au plafond avec des placards, optez pour un lit-coffre qui offre un immense volume de stockage, et intégrez des niches murales dans la salle de bain ou en tête de lit pour un rangement discret et design.

Où placer le lit dans un studio ?

Idéalement, placez le lit dans un angle ou le long d’un mur qui n’entrave pas la circulation principale (vers la cuisine ou la salle de bain, par exemple). Utilisez une des solutions de séparation (paravent, bibliothèque, etc.) pour créer une « alcôve » visuelle et le distinguer de l’espace de vie. Dans un studio de 30 m², vous pouvez même envisager un coin nuit plus permanent et clairement défini.

Quels meubles choisir pour un studio ?

Privilégiez les meubles « intelligents » et polyvalents. Les incontournables sont : le lit escamotable ou le canapé-lit, la table extensible ou la table basse relevable, les banquettes-coffres pour combiner assise et rangement, et les meubles sur roulettes pour une flexibilité maximale.

Comment isoler efficacement votre appartement ? Solutions, prix & conseils

La rénovation thermique de votre appartement, c’est plus qu’une question de technique et de matériaux. C’est la promesse d’un intérieur où l’hiver ne mord plus et où l’été ne suffoque pas. Un lieu où chaque degré compte, où chaque choix a du sens, et où le confort ne se discute pas, il se ressent.

Bien isoler, c’est s’offrir un quotidien plus agréable, mais aussi réduire ses factures et valoriser son bien. Par où commencer ? Quels travaux privilégier ? Quels matériaux choisir ? Nous avons réuni ici des solutions adaptées à chaque besoin, chaque budget, chaque projet de vie.

L’essentiel en un coup d’œil

  • Prioriser les bons travaux → murs extérieurs, sols, plafonds, fenêtres.
  • Prévoir le bon budget → de 50 à 100 €/m² selon la technique et les matériaux.
  • Profiter des aides disponibles → MaPrimeRénov’, CEE, Coup de Pouce pour alléger la facture.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


  • Sortir du statut de passoire énergétique
    Une isolation vétuste peut entraîner une mauvaise note DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Améliorer votre isolation, c’est éviter les futures restrictions sur la location et préserver la valeur de votre bien.
  • Faire des économies d’énergie
    Moins de déperditions thermiques, c’est moins de chauffage en hiver et moins de climatisation en été. Une isolation performante permet de réduire jusqu’à 30 % votre consommation d’énergie.
  • Améliorer votre confort
    Fini les parois froides, les courants d’air ou les variations brutales de température. Une bonne isolation stabilise la température intérieure et améliore l’acoustique.
  • Valoriser son bien
    Avec des normes énergétiques de plus en plus strictes, un logement bien isolé se vendra mieux et plus cher. Une rénovation énergétique peut être un vrai levier pour anticiper la revente.
  • Profiter d’une rénovation globale
    Isoler, c’est aussi l’occasion de rénover votre logement suivant votre budget :
    • Refaire l’électricité en y intégrant tous les réseaux
    • Préparer un support propre pour la peinture
    • Donner un coup de neuf à votre bien en une seule intervention

Vous souhaitez améliorer votre confort thermique sans vous lancer dans une rénovation complète ? Plusieurs gestes simples et économiques, souvent appelés « quick wins », peuvent avoir un impact immédiat sur votre bien-être et vos factures.

Installez des barrières contre le froid aux fenêtres

Les fenêtres sont une source majeure de déperdition de chaleur. La nuit ou lors de vos absences, pensez à fermer systématiquement vos volets et à installer des rideaux thermiques épais. Ils agissent comme une barrière supplémentaire contre le froid extérieur et conservent la chaleur à l’intérieur.

Traquez et éliminez les courants d’air

Un filet d’air froid peut suffire à gâcher votre confort. Pour y remédier :

  • Utilisez des boudins de bas de porte pour bloquer l’air qui passe sous les portes d’entrée.
  • Refaites les joints des portes et des fenêtres qui ne sont plus étanches avec des matériaux adhésifs en mousse, caoutchouc ou silicone.
  • Pour les fissures plus importantes autour des fenêtres ou dans la maçonnerie, l’utilisation de mousse expansive peut être très efficace.

Optimisez la chaleur de vos radiateurs

Ne laissez pas vos radiateurs chauffer les murs inutilement. Installez des feuilles d’aluminium ou des réflecteurs de chaleur sur le mur derrière chaque radiateur. Ce geste simple permet de renvoyer la chaleur vers l’intérieur de la pièce.

Isolez vos sols contre la sensation de froid

Un sol froid est une source d’inconfort majeure. La pose de tapis épais ou de moquette permet non seulement de réduire considérablement cette sensation de froid, mais aussi de limiter les déperditions de chaleur par le sol.

Gérez l’humidité et les conduits inutilisés

  • Si vous avez un conduit de cheminée ou de poêle non utilisé, pensez à le boucher temporairement, car c’est une source importante de déperdition de chaleur.
  • L’humidité ambiante accentue la sensation de froid et pousse à surconsommer du chauffage. Aérez votre appartement au moins 10 minutes par jour, même en hiver, et n’hésitez pas à utiliser un déshumidificateur si nécessaire.

Isoler, c’est aussi penser ventilation et humidité

Une isolation performante commence par une bonne ventilation

Un appartement bien isolé est plus étanche à l’air, ce qui réduit les déperditions de chaleur. Mais sans une ventilation adaptée :

  • l’humidité s’accumule
  • favorise les moisissures
  • la qualité de l’air se dégrade fortement.

Une bonne isolation doit donc toujours être pensée en parallèle avec un système de ventilation efficace. Les bonnes pratiques pour éviter ces problèmes :

  • Installer une VMC simple ou double flux pour assurer un renouvellement d’air constant.
  • Vérifier et entretenir les entrées et sorties d’air pour éviter leur obstruction.
  • Aérer régulièrement votre logement, surtout en hiver.

Gestion de la vapeur d’eau : éviter les pièges de la condensation

L’isolation thermique transforme la façon dont un mur interagit avec l’humidité. L’air intérieur contient naturellement de la vapeur d’eau (respiration, cuisson, douche…). Lorsqu’elle traverse un mur, elle peut se condenser en rencontrant une surface froide. Un mauvais choix d’isolant ou une mauvaise gestion de la vapeur d’eau peut entraîner :

  • de la condensation,
  • des moisissures
  • une dégradation prématurée des matériaux.

Le type de mur influence directement le choix de l’isolant et du système d’isolation (ITI ou ITE).

Type de murComportement face à la vapeur d’eauIsolation recommandéeMatériaux adaptés
Mur ancien (pierre, brique pleine, torchis)Fortement perspirant (laisse passer l’humidité)Isolation perspirante (ITI avec pare-vapeur à utiliser avec précaution, préférer l’ITE)Fibre de bois, laine de roche, chaux-chanvre
Mur en béton ou brique creuseFaiblement perméableITI ou ITE selon l’espace disponiblePolystyrène, laine de verre, panneaux sous vide
Mur avec enduit cimentImperméable, risque de condensation en ITISupprimer l’enduit ciment
Choix du type d’isolation en fonction de la nature des murs
En fonction du type de mur

Isolation par l’intérieur : une solution accessible et efficace

1. Panneaux isolants sous vide (PIV) : le top pour les petits espaces

C’est quoi ?

Les panneaux isolants sous vide (PIV) sont des isolants ultra-performants composés d’un cœur en silice amorphe enfermé sous vide dans une enveloppe hermétique en aluminium. Cette technologie permet d’obtenir une très faible conductivité thermique (λ ≈ 0,007 W/m·K), soit une performance cinq à dix fois supérieure à celle des isolants traditionnels comme la laine de roche ou le polystyrène.

Panneaux isolants sous vide (PIV)

Solution performante pour optimiser l’isolation dans les petits espaces sans perdre en surface habitable

  • Excellente performance thermique en très faible épaisseur (25 à 50 mm).
  • Idéal pour l’isolation des murs intérieurs sans perte de surface habitable.
  • Solution adaptée aux projets de rénovation où l’espace est limité.

Comment ça s’installe ?

L’installation des panneaux isolants sous vide est plus délicate que celle des isolants classiques, car ils ne doivent jamais être perforés ni coupés sous peine de perdre leurs propriétés isolantes.

Méthode de pose Panneaux isolants sous vide (PIV)
  • 1. Préparation du support
    • Le mur doit être propre, sec, sans aspérités.
    • Un calepinage précis est réalisé avant la pose pour optimiser l’agencement des panneaux.
  • 2. Pose des panneaux ISOVIP (ex. Optima VIP – ISOVER)
    • Ils sont fixés mécaniquement sur une ossature métallique (Optima ISOVER) ou directement collés sur le mur avec un système adapté.
    • Les jonctions entre panneaux sont comblées avec un isolant complémentaire (ex. laine de verre).
    • Pose d’un pare-vapeur selon le cas.
  • 3. Finition
    • Un parement en plaques de plâtre est fixé sur l’ossature métallique pour assurer la protection des panneaux.
    • Aucun perçage ni fixation directe ne doit être réalisé dans les PIV après installation.

2. Panneaux semi-rigides

Un isolant performant et accessible

Les panneaux isolants semi-rigides sont une solution efficace et économique. Composés principalement de laine de roche ou de laine de verre, ils offrent une excellente performance tout en étant faciles à poser.

Une installation simple et efficace

panneau laine de verre semi-rigide sur le mur extérieur (à droite sur la photo), doublage phonique sur cloison existante en laine déroulée (à gauche sur la photo)
Ici, panneau laine de verre semi-rigide sur le mur extérieur (à droite sur la photo), doublage phonique sur cloison existante en laine déroulée (à gauche sur la photo)
  • Fixation d’une ossature métallique sur le mur ou le plafond.
    • Maintien mécanique des panneaux isolants.
    • Passage des gaines électriques et des réseaux techniques.
    • Pose facilitée et sans ponts thermiques.
  • Comment optimiser l’acoustique d’un appartement ? Par l’insertion des panneaux isolants entre les montants.
  • Ajout d’un parement en plaque de plâtre.

Une alternative polyvalente pour une isolation complète

  • Durabilité : évite le tassement de l’isolant dans le temps.
  • Phonique : réduit les bruits des voisins et des parties communes.
  • Thermique : protège du froid en hiver et de la chaleur en été.
  • Économique : un bon rapport qualité/prix.

3. Plafonds et faux plafonds

Un plafond mal isolé est une source importante de pertes de chaleur, surtout dans les appartements situés sous les combles ou sous un toit-terrasse. L’isolation des plafonds et faux plafonds permet de :

  • Conserver la chaleur en hiver et limiter la surchauffe en été.
  • Améliorer l’isolation phonique en réduisant les bruits de pas et autres nuisances provenant de l’étage supérieur. C’est une amélioration à considérer lors d’une rénovation d’appartement haussmannien réaliser avec des planchers bois, il faudra peser le pour et le contre en fonction de réfection des moulures.
isolation sous plancher bois

Quelle isolation choisir ?

  • Avec ossature métallique
  • Permet d’insérer un isolant (laine de roche, laine de verre, panneaux rigides).
  • Réduit à la fois les bruits d’impact et les ponts thermiques.
  • Idéal pour les appartements sous toiture ou avec un voisin bruyant.
Vigilance sur la condensation : en cas de plancher donnant sur l’extérieur, un point de rosée peut se créer entre la dalle et l’isolant.

Faut-il un pare-vapeur ?

  • Selon le DTU 45.11, l’ajout d’un pare-vapeur est nécessaire pour éviter les problèmes de condensation en combles perdus.
    • En zone très froide (sauf sur plancher béton).
    • Sous une couverture en bardeaux bitumés (sauf sur plancher béton).
    • Si un plancher est présent au-dessus de l’isolant (risque de condensation).
    • Sur un support discontinu (ex. lambris cloué ou vissé).
    • Sur plaque de plâtre (BA13) si l’épaisseur d’isolant est < 165 mm.

4. Sols et planchers

Un sol mal isolé peut être une source importante de déperditions thermiques, surtout dans les appartements situés au rez-de-chaussée ou au-dessus d’un sous-sol non chauffé. Isoler les planchers bas, c’est :

  • Réduire les pertes de chaleur et améliorer le confort thermique.
  • Limiter la sensation de sol froid, particulièrement en hiver.
  • Réaliser des économies d’énergie sur le chauffage.
Si votre appartement est au rez-de-chaussée sur cave ou sous-sol, l’isolation peut être réalisée par la copropriété, avec des aides financières comme les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie).

Opportunité : installer un plancher chauffant de faible épaisseur (3 à 5cm environ) et rafraichissant

  • Confort optimal, sans radiateurs encombrants.
  • Compatible avec une solution basse température, donc économique en énergie.
  • Réduction de la sensation de froid au sol.
  • 1. Isolation traditionnelle (avec chape fluide mince)
    • Pose d’un isolant mince sous la dalle.
    • Intégration des tubes hydrauliques (dans le cas d’un plancher chauffant).
    • Chape de faible épaisseur
  • 2. Solution sèche (pose rapide, sans chape lourde)
    • Utilisation de plaques en polystyrène PSE avec rainures pour caler les tubes PER.
    • Pose des tubes hydrauliques dans les espaces prévus.
    • Recouvrement avec des plaques en ciment cellulose, prêtes à recevoir le revêtement final.
coupe de principe plancher chauffant
épaisseur plancher chauffant faible épaisseur

Isolation par l’extérieur

Les avantages de l’ITE

  • Suppression des ponts thermiques → améliore l’efficacité énergétique et réduit les variations de température.
  • Isolation non intrusive → pas de travaux à l’intérieur, donc pas de perte de surface ni de nuisance pour les occupants.
  • Excellente performance thermique → maintien de la chaleur en hiver et confort d’été amélioré.
Bon à savoir : Pour être réellement efficace, l’ITE doit s’accompagner du changement des menuiseries, avec des dormants plus épais permettant un retour d’isolant et évitant ainsi les ponts thermiques autour des fenêtres.

Les contraintes à anticiper

  • Un coût élevé → plus cher que l’isolation par l’intérieur, mais rentable sur le long terme.
  • Nécessite l’accord de la copropriété → un vote en assemblée générale est indispensable avant d’entreprendre les travaux.
  • Gestion de la perméabilité à la vapeur d’eau → selon la nature des murs et des enduits, il faut choisir un isolant adapté pour éviter les problèmes d’humidité.
  • Prévoir de missionner un maitre d’œuvre pour définir et programmer le travaux

Quelles sont les méthodes utilisées ?

  • 1. Pose d’isolants rigides
    • Polystyrène expansé (PSE) → Bonne performance thermique, économique.
    • Laine de roche → Meilleure isolation acoustique et meilleure gestion de l’humidité.
  • 2. Fixation par collage et chevillage
    • Technique courante mais nécessitant une mise en œuvre soignée pour éviter les sinistres (ex. décollement sur des façades mal préparées).
  • Bardage ventilé pour les zones sensibles
    • Solution idéale en rez-de-chaussée pour protéger les façades des dégradations (graffitis, chocs).
    • Meilleure résistance mécanique.

Isoler en changeant vos équipements

Changer vos fenêtres

Les fenêtres sont un point faible dans l’isolation d’un appartement. Des vitrages peu performants laissent entrer le froid en hiver et la chaleur en été.

Deux solutions selon l’état des fenêtres existantes :

  • Pose en rénovation → On conserve l’ancien dormant (si en bon état) pour un changement rapide et sans gros travaux.
  • Remplacement total → On retire l’ensemble de la fenêtre pour poser un bloc neuf, optimisant ainsi l’isolation.

Ajoutez une protection solaire pour le confort d’été :

  • Volets roulants ou persiennes → Limitent la surchauffe en été.
  • Stores ou films anti-chaleur → Réduisent les apports solaires tout en gardant de la lumière naturelle.

Isoler la porte d’entrée

Une porte d’entrée mal isolée peut être responsable d’importantes infiltrations d’air froid. Pour améliorer l’isolation, plusieurs solutions existent :

  • Installer un seuil à la suisse → Réduit les infiltrations sous la porte et augmente l’isolation phonique.
  • Effectuer des réglages → Un ajustement des paumelles et des joints peut suffire à améliorer l’étanchéité.
  • Ajouter un rideau isolant → Une solution économique qui limite le froid en hiver.
seuil à la suisse
seuil à la suisse

Changer la porte pour un modèle plus performant
Si la porte est ancienne et peu isolante, il peut être intéressant d’opter pour un modèle en acier ou en bois massif avec âme isolante.


En tant que locataire, vous n’avez pas la liberté d’engager de gros travaux. Cependant, vous disposez de plusieurs leviers pour améliorer votre confort thermique et faire valoir vos droits.

Les astuces réversibles à votre portée

En tant que locataire, vous pouvez mettre en œuvre la plupart des solutions rapides et économiques listées ci-dessus. L’installation de rideaux thermiques, de boudins de porte ou de réflecteurs de radiateur ne nécessite aucune modification structurelle et peut être retirée à votre départ.

Les obligations de votre propriétaire La loi impose au propriétaire de louer un logement « décent ». Cela inclut une performance énergétique minimale. La loi Climat et Résilience a mis en place un calendrier d’interdiction de location pour les « passoires thermiques » :

  • Logements classés G au DPE : interdits à la location depuis 2023.
  • Logements classés F : interdits en 2028.
  • Logements classés E : interdits en 2034. Si votre logement est concerné, votre propriétaire a l’obligation de réaliser des travaux.

Comment négocier avec votre propriétaire ?

La communication est la meilleure approche. Expliquez à votre propriétaire les avantages qu’il aurait à réaliser des travaux d’isolation : valorisation de son bien, fidélisation du locataire, et surtout, l’accès à des aides financières pour lui. Pour appuyer votre demande, vous pouvez suggérer de faire appel à un conseiller France Rénov’ qui pourra fournir un diagnostic et des arguments chiffrés.

Réaliser des travaux en tant que locataire (avec accord)

Il est possible, avec l’accord écrit et explicite du bailleur, que le locataire engage des travaux d’amélioration à ses frais. Cependant, cette situation reste rare et complexe, notamment concernant la répartition des coûts ou une éventuelle compensation sur le loyer.

Vos recours en cas de refus

Si le logement n’est pas une passoire thermique interdite à la location et que le propriétaire refuse d’engager des travaux majeurs, votre marge de manœuvre est malheureusement limitée, vous ramenant le plus souvent aux solutions légères et réversibles.


3 axes majeurs :

  • Isolation performante → murs, sols, plafonds et fenêtres.
  • Réagencement fonctionnel → espaces ouverts et circulation optimisée.
  • Modernisation technique → chauffage, électricité et ventilation aux normes.

Isolation : un levier clé pour l’efficacité énergétique

  • Murs isolés par l’intérieur en laine minérale avec finition en plaques de plâtre.
  • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres par du PVC haute performance thermique et solaire.

Simulation DPE projeté :

  • les scénarios énergétiques ont été analysés pour garantir un gain en performance énergétique.
  • la note est passée de F à C

Espaces repensés, confort optimisé

  • Cuisine ouverte sur le séjour pour plus de luminosité et de fluidité.
  • Nouveau cloisonnement avec deux chambres, une salle de bains moderne, un WC séparé et une buanderie ventilée.
  • Rénovation complète des sols, murs et menuiseries intérieures.

Technique : sécurité et confort modernisés

  • Ventilation contrôlée avec une VMC performante.
  • Remplacement des radiateurs et optimisation du chauffage.
  • Reprise complète des réseaux d’eau.
  • Électricité remise aux normes avec un nouveau tableau.
Élément isoléType d’isolationPrix total estimé
Murs intérieurs (65 m²)Laine de verre + ossature métallique + BA1350 à 80 €/m² = 3 250 à 5 200 €
Rénovation de la porte palièreSeuil à la suisse100 à 150 €
Remplacement des fenêtresChâssis en PVC, 4 châssis remplacés4 000 à 6 000 €
VentilationVentilation simple flux1 500 à 2 000 €
TOTALIsolation complète8 850 à 13 350 €

Choisir le bon isolant, c’est garantir un confort thermique optimal tout en tenant compte des contraintes techniques et budgétaires. Chaque matériau a ses avantages et limites : certains sont plus performants, d’autres plus accessibles financièrement ou plus simples à poser.

Quels critères prendre en compte ?

  • Performance thermique (λ – lambda) → Plus il est faible, mieux c’est.
  • Facilité de pose → Ossature métallique, collage, gestion des réseaux.
  • Compatibilité avec l’humidité → Pare-vapeur nécessaire ou non.
  • Coût et impact écologique.
MatièreAvantagesInconvénientsRecommandation Anaka
Laine de rocheBonne isolation thermique et phonique
Incombustible
Résistant à l’humidité
Pose plus lourde que la laine de verre
Prix légèrement plus élevé
+++ Polyvalent et efficace, bon rapport qualité/prix
Laine de verreÉconomique
Bonne isolation thermique
Facile à poser
Irritant à la pose
Moins performant phoniquement
++ Idéal pour un projet à coût maîtrisé
Polystyrène (PSE/XPS)Très léger
Bon isolant thermique
Économique
Mauvaise isolation phonique
Non respirant (risque d’humidité)
+ Convient aux murs secs
Fibre de boisExcellente régulation hygrométrique
Très bon confort d’été Écologique
Prix plus élevé
Pose plus complexe
+++ Idéal pour une isolation performante et durable
ChanvreÉcologique et respirant
Bon isolant thermique et phonique
Moins performant que la laine de roche
Prix élevé
++ Convient aux bâtiments anciens pour préserver la respiration des murs
Liège expanséTrès performant
Résiste à l’humidité
Excellente isolation acoustique
Prix très élevé+++ Solution haut de gamme pour une isolation écologique et performante

Quelle solution choisir ?

  • Projet économique ? Optez pour la laine de verre.
  • Isolation complète thermique + phonique ? La laine de roche est idéale.
  • Écologie et confort d’été ? La fibre de bois ou le chanvre sont des choix durables.

Type de travauxAutorisations nécessaires
Isolation intérieureAucune, car l’isolation par l’intérieur ne modifie pas l’aspect extérieur du bâtiment.
Changement des fenêtres🏢 Accord de la copropriété, nécessite un vote en assemblée générale de copropriété.
Isolation extérieure (ITE)🏢 Accord de la copropriété + 🏛️ Déclaration en mairie

Isolation par l’extérieur (ITE) : procédure encadrée

  • Accord obligatoire de la copropriété → L’ITE modifie la façade, elle doit être votée en assemblée générale.
  • Dépôt d’une Déclaration Préalable (DP) → Obligatoire auprès de la mairie, car l’ITE change l’aspect extérieur du bâtiment.
  • Respect de la réglementation thermique → Les travaux doivent se conformer à la RT existant. Il existe trois réglementations thermiques :
Par élément

Arrêté du 03 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants

  • Applicable aux bâtiments de moins de 1 000 m² ou pour des travaux légers sur des bâtiments plus grands,
  • Fixe des critères de performance par poste (isolation, chauffage, fenêtres, etc.).
    • Par exemple, les fenêtres remplacées doivent avoir au minimum un double vitrage renforcé, et l’isolation des combles doit atteindre une résistance thermique R de 4,5 W/m²
Globale

Arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants

  • S’applique aux bâtiments d’habitation de plus de 1 000 m²
  • Les travaux doivent représenter au moins 25 % de la valeur hors foncier du bâtiment.
  • Les bâtiments doivent avoir été construits après le 1er janvier 1948
  • Après rénovation, la consommation pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, et la ventilation doit être inférieure à une valeur de référence donnée suivant la zone climatique (entre 80 et 195 kWh/m²/an)
Travaux embarqués

Décret n° 2017-919 du 9 mai 2017 (applicable au 1er juillet) modifiant les articles R. 131-28-7 et R. 131-28-9 du code de la construction et de l’habitation

Décret n° 2016-711 du 30 mai 2016 relatif aux travaux d’isolation en cas de travaux de ravalement de façade, de réfection de toiture ou d’aménagement de locaux en vue de les rendre habitables

  • Obligation d’isoler en cas de ravalement de façade ou de réfection de toiture concerne les bâtiments d’habitation individuel ou collectif, de bureaux et d’enseignement, les bâtiments commerciaux et les hôtels.
  • Obligation d’isoler en cas d’aménagement d’une nouvelle pièce en vue de la rendre habitable concerne uniquement les bâtiments d’habitation.
  • Dans le cas d’un projet d’aménagement d’une nouvelle pièce d’un bâtiment résidentiel, de plus de 5 m², en vue de la rendre habitable, il y a obligation d’installer une isolation des parois opaques conforme à la réglementation thermique dite « élément pas élément » (arrêté du 3 mai 2007).
Organigramme de choix
organigramme règlementation thermique

Les aides MaPrimeRénov’ :

MaPrimeRénov’ par geste

MaPrimeRénov’ par geste finance des travaux ciblés d’amélioration énergétique, avec des montants forfaitaires définis selon le type de travaux réalisés et le niveau de revenus du ménage.

📌 Les ménages aux revenus très modestes, modestes et intermédiaires peuvent bénéficier de MaPrimeRénov’ par geste.

Travaux couverts par MaPrimeRénov’ par geste

Les travaux doivent permettre une amélioration significative de la performance énergétique du logement. Les principales catégories concernées sont :

  • Isolation thermique : murs, planchers bas, fenêtres.
  • Chauffage performant : remplacement des anciennes chaudières par des équipements plus efficaces (pompe à chaleur, biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Ventilation : mise en place de systèmes à haute efficacité énergétique.

Montants forfaitaires des aides par type de travaux

Chaque type de travaux bénéficie d’un montant fixe, indépendamment du coût réel, quelues exemples :

Type de travauxTrès modestes (€)Modestes (€)Intermédiaires (€)Supérieurs (€)
Isolation des murs par l’extérieur150120100Non éligible
Isolation des murs par l’intérieur706050Non éligible
Isolation des rampants de toiture ou des plafonds de combles756050Non éligible
Isolation des toitures – terrasses180150120Non éligible
Isolation des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage1000800600Non éligible
Audit énergétique hors obligation réglementaire800600500Non éligible
Dépose de cuve à fioul12001000800Non éligible
Système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux250020001500Non éligible
Pompe à chaleur air/eau500040003000Non éligible
Pompe à chaleur géothermique ou solarothermique1100090006000Non éligible
Chauffe-eau solaire individuel400030002000Non éligible
Chauffage solaire combiné1000080004000Non éligible
Poêle à bûches et cuisinière à bûches12501000500Non éligible
Poêle à granulés et cuisinière à granulés12501000750Non éligible
Chaudière bois à alimentation manuelle (bûches)400030002000Non éligible
Chaudière bois à alimentation automatique (granulés, plaquettes)500040003000Non éligible
Foyer fermé, insert à bûches ou granulés400030002000Non éligible

L’aide est cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et l’Éco-PTZ, permettant de réduire encore davantage le reste à charge.

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur est conçue pour encourager les travaux ambitieux permettant un gain énergétique significatif. Cette aide est accessible à tous les ménages, quels que soient leurs revenus.

Conditions d’éligibilité

  • Engendrer un gain énergétique d’au moins deux classes sur l’étiquette DPE après travaux (exemple : passage de F à D).
  • Inclure au moins deux postes d’isolation thermique parmi les suivants :
    • Isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur.
    • Isolation des planchers bas.
    • Isolation de la toiture, des combles ou de la toiture terrasse.
    • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres ou installation de doubles fenêtres (au moins 25 % des surfaces concernées).
  • Ne pas prévoir d’installer un chauffage aux énergies fossiles (charbon, fioul, gaz couvrant plus de 30 % des besoins annuels).
  • Les équipements et matériaux utilisés doivent respecter des critères techniques stricts.
Le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour ce type de projet. Cet expert accompagne le ménage avant, pendant et après les travaux (audit énergétique, choix des artisans RGE, montage du dossier de financement).

Montants de l’aide maximale en fonction des plafonds de dépenses éligibles

Gain énergétique (classes DPE gagnées)Plafond des dépenses éligiblesMénages très modestesMénages modestesMénages intermédiairesMénages supérieurs
2 classes gagnées40 000 €80 %60 %45 %10 %
3 classes gagnées55 000 €80 %60 %50 %15 %
4 classes ou plus70 000 €80 %60 %50 %20 %

📌 Bonus « sortie de passoire énergétique » : +10 % d’aide pour les logements en classe F ou G atteignant une classe D minimum après travaux.

Cumul avec d’autres aides

MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur est cumulable avec :

  • L’Éco-PTZ (jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêts).
  • Les aides locales des collectivités territoriales.

📌 Non cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

L’aide est versée après validation des travaux et présentation des justificatifs (audit énergétique avant et après rénovation).

MaPrimeRénov’ Copropriété

MaPrimeRénov’ Copropriété finance les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés et les travaux d’intérêt collectif en parties privatives. Elle est destinée aux syndics de copropriété agissant pour le compte des syndicats de copropriétaires.

Conditions d’éligibilité

  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Avoir au moins 75 % de lots d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Engager des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % pour le premier niveau d’aide et 50 % pour un financement renforcé.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale
  • Un accompagnement par une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) est obligatoire et financé en partie par l’Anah.

Montants de l’aide et plafonds de dépenses

Gain énergétique après travauxTaux de financementPlafond d’aide par logement
≥ 35 % de gain énergétique30 % du montant des travaux25 000 €
≥ 50 % de gain énergétique45 % du montant des travaux25 000 €
Bonus sortie de passoire énergétique (F/G → D minimum)+10 %Cumulable

📌 Primes individuelles :

  • 3 000 € par logement pour les ménages très modestes.
  • 1 500 € par logement pour les ménages modestes.

Cas particuliers : copropriétés fragiles et petites copropriétés

Les copropriétés en grande difficulté financière peuvent bénéficier d’une bonification de 20 %, si elles remplissent une des conditions suivantes :

  • Un taux d’impayés supérieur à 8 % du budget annuel.
  • Situées dans un quartier en renouvellement urbain (NPNRU).
  • Identifiées comme copropriétés en difficulté au sens du Code de la construction et de l’habitation.

Les petites copropriétés (20 lots ou moins) bénéficient d’une expérimentation spécifique depuis 2024, avec des critères d’éligibilité adaptés et des méthodes d’évaluation énergétique spécifiques.

Cumul avec d’autres aides

  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), sauf pour les copropriétés fragiles.
  • L’Éco-prêt à taux zéro collectif, permettant aux copropriétaires d’emprunter sans intérêts.
  • Les copropriétaires peuvent également demander MaPrimeRénov’ individuelle pour des travaux réalisés dans leurs appartements.

Les allègement fiscaux :

TVA à taux réduit 5,5 % ou 10 %

La TVA à taux réduit s’applique aux travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidences principales ou secondaires. Ce dispositif permet de diminuer le coût des travaux, sous certaines conditions.

TVA à 5,5 % : rénovation énergétique

Le taux réduit de 5,5 % concerne les travaux d’amélioration énergétique, notamment :

  • Isolation thermique (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  • Installation de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Systèmes de ventilation et de régulation thermique.

TVA à 10 % : travaux d’amélioration, d’entretien et de transformation

Le taux intermédiaire de 10 % s’applique aux travaux de rénovation non liés à la performance énergétique, tels que :

  • Peinture, revêtements de sol, menuiseries intérieures.
  • Rénovation de cuisine ou de salle de bain.
  • Installation de nouveaux équipements sanitaires ou électriques.

📌 Conditions : La TVA réduite concerne uniquement la main-d’œuvre et les matériaux fournis par l’entreprise. En cas d’achat direct des matériaux, la TVA normale de 20 % s’applique.

L’exonération de taxe foncière

Certaines collectivités locales proposent une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour encourager la rénovation énergétique des logements.

Qui peut en bénéficier ?

  • Les propriétaires occupants ou bailleurs qui réalisent des travaux d’économies d’énergie.
  • Les logements éligibles doivent être achevés avant le 1er janvier 1989 et situés dans une commune où l’exonération a été votée.
  • Le bien peut être occupé en résidence principale ou secondaire.

Montant et durée de l’exonération

L’exonération peut varier entre 50 % et 100 % sur une durée de 3 ans.
Pour en bénéficier, le montant total des dépenses engagées doit être supérieur à :

  • 10 000 € l’année précédant l’application de l’exonération,
  • 15 000 € cumulés sur les trois années précédentes.

Les exonérations votées avant 2020, avec un taux de 50 % ou 100 %, restent applicables pour 5 ans.

Démarches à suivre

Le propriétaire doit déposer une déclaration auprès des services des impôts avant le 1er janvier de la première année concernée, accompagnée des justificatifs de dépenses et d’un document attestant la date d’achèvement du logement.

La rénovation énergétique dans la remise en décence du logement :

Ma Prime Logement Décent : réhabiliter un logement dégradé

Ma Prime Logement Décent aide à financer les travaux pour remettre en état des logements indignes ou très dégradés, en améliorant leur sécurité, leur salubrité et leur performance énergétique.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires occupants aux revenus modestes ou très modestes.
  • Logement construit depuis plus de 15 ans et utilisé comme résidence principale pendant au moins 3 ans après les travaux.
  • Évaluation préalable de la dégradation du logement par un opérateur agréé ou sous procédure administrative (insalubrité, péril, saturnisme).
  • Travaux réalisés par des professionnels qualifiés, sauf en cas d’auto-réhabilitation accompagnée (ARA).
  • Audit énergétique obligatoire avant travaux.

Montants de l’aide

RessourcesPlafond travaux éligiblesTaux de financementPrime sortie de passoire énergétique
Revenus très modestes70 000 € HT80 %10 %
Revenus modestes70 000 € HT60 %10 %
Si classe énergétique E non atteinte50 000 € HT50 %
  • Les chaudières à gaz ne sont plus finançables à partir de 2025.

Travaux éligibles

  • Sécurité et salubrité : renforcement structurel, suppression de l’humidité, mise aux normes électriques.
  • Rénovation thermique : isolation, chauffage performant, ventilation.
  • Accessibilité : élargissement des portes, rampes, monte-escaliers.

Cette aide est cumulable avec l’Éco-PTZ et les CEE.

Ma Prime Logement Décent : Pour les propriétaires bailleurs

Ma Prime Logement Décent permet aux propriétaires bailleurs de financer des travaux de rénovation globale dans des logements indignes ou très dégradés. En contrepartie, le bien doit être loué à un loyer modéré et respecter des critères énergétiques exigeants.

Conditions d’éligibilité

  • Louer son bien non meublé à un locataire aux revenus modestes (hors famille et foyer fiscal).
  • Appliquer un loyer plafonné défini par l’Anah en fonction de la zone géographique.
  • S’engager à louer le logement pendant au moins six ans en résidence principale.
  • Atteindre au minimum l’étiquette D du DPE après travaux (E dans certains cas).
  • Faire appel à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique

Montants et plafonds de financement

Type de travauxPlafond travauxTaux de financementTaux d’écrêtementPrime gain énergétique Gain énergétiqueÉtiquette de sortie minimale
Logement indigne ou très dégradé1 000 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Travaux de sécurité et salubrité750 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Logement moyennement dégradé750 €/m² (80 m² max)25 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)25 %D

Primes supplémentaires

  • Prime sortie de vacance pour la remise sur le marché de logements vacants.
  • Prime de réduction de loyer, si applicable.
  • Prime de réservation pour les publics prioritaires.
  • Prime d’intermédiation locative pour les propriétaires passant par un organisme agréé.
Ma Prime Logement Décent en copropriété

Ma Prime Logement Décent soutient les copropriétés en situation de grande dégradation ou d’insalubrité. Elle finance les travaux nécessaires à la mise en conformité et à l’amélioration des parties communes et privatives d’intérêt collectif.

Conditions d’éligibilité

  • Avoir été construite depuis plus de 15 ans à la date de la demande.
  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Compter au moins 75 % de lots à usage d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Être concernée par un arrêté de police administrative pour insalubrité, saturnisme, péril, ou sécurité des équipements communs.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale et financés par l’ensemble des copropriétaires selon leur quote-part.

Montants de l’aide et financement

CritèresPlafond de travauxTaux de financementTaux d’écrêtement
Mesures prescrites par arrêtéPas de plafond (travaux limités aux actions nécessaires pour lever la procédure ou sortir d’une situation d’habitat indigne)50 %100 % TTC

Pas d’exigence de gain énergétique, mais les travaux doivent permettre d’éliminer les risques pour la santé et la sécurité.

Travaux éligibles

  • Mise en sécurité des équipements collectifs (électricité, ascenseurs, ventilation).
  • Rénovation des façades et structures en péril.
  • Traitement de l’insalubrité et du saturnisme.
  • Mise aux normes des réseaux d’eau, gaz et assainissement.
L’aide des caisses de retraite : un soutien pour l’amélioration du logement

Les retraités du régime général peuvent obtenir une aide de leur caisse de retraite pour financer des travaux d’amélioration du logement, afin d’adapter leur habitat à la perte d’autonomie et améliorer leur confort.

Conditions d’éligibilité

  • Être retraité du régime général.
  • Occuper le logement concerné en résidence principale ou secondaire.
  • Réaliser des travaux visant à sécuriser, isoler ou adapter le logement.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des pièces de vie.
  • Aménagement des sanitaires (douche sécurisée, WC surélevé).
  • Changement de chaudière pour un modèle plus performant.
  • Rénovation des sols pour limiter les risques de chute.
  • Motorisation des volets roulants.
  • Travaux d’accessibilité (rampes, monte-escaliers).

Cette aide est cumulable avec MaPrimeAdapt’ et d’autres dispositifs nationaux ou locaux.

Les financements des travaux conditionnés par la rénovation énergétique :

L’éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)

L’Éco-PTZ permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans intérêts, pour les propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés, sans condition de ressources. Le logement concerné doit être une résidence principale de plus de 2 ans.

Montants possibles

  • 15 000 € : action seule (7 000 € pour les fenêtres).
  • 25 000 € : bouquet de deux travaux.
  • 30 000 € : bouquet de trois travaux ou plus.
  • 50 000 € : rénovation globale avec un gain énergétique d’au moins 35 %.
  • 10 000 € : assainissement non collectif écologique.
  • Durée de remboursement : 15 ans ou 20 ans pour rénovation globale.

Possibilité d’un éco-PTZ complémentaire dans les 5 ans, à condition qu’il concerne des travaux distincts du premier prêt​

Un éco-PTZ MaPrimeRénov’ existe pour financer le reste à charge des ménages bénéficiant de MaPrimeRénov’. Il est plafonné à 50 000 €, avec une durée de remboursement pouvant atteindre 20 ans​.

L’Éco-PTZ est accordé par les banques partenaires.

📌 À partir de 2025, les chaudières à combustible fossile ne sont plus finançables, sauf pour les copropriétés ayant voté les travaux avant juillet 2025.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique (murs, planchers, toitures, fenêtres).
  • Chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse).
  • Ventilation,
  • Rénovation global globale avec un objectif de gain énergétique d’au moins 35 % après travaux.
  • Assainissement non collectif
Le prêt avance mutation : financer ses travaux en anticipant la revente

Le prêt avance mutation (PAM) est un prêt hypothécaire permettant aux ménages modestes de financer des travaux de rénovation énergétique. Le remboursement du capital s’effectue lors de la vente du bien ou en cas de succession, évitant ainsi une charge mensuelle.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire occupant d’un logement construit depuis plus de 15 ans.
  • Appartenir aux ménages modestes ou très modestes selon les plafonds de ressources de l’Anah.
  • Réaliser des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ ou permettant un gain énergétique de 35 % minimum.
  • Souscrire le prêt auprès d’une banque partenaire avec une garantie publique couvrant 75 % du risque.

Montants et modalités

  • Plafond : 50 000 €.
  • Durée flexible, remboursement au moment de la mutation du bien.
  • Possibilité de différer le remboursement des intérêts (paiement périodique ou capitalisation au moment de la mutation).

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des murs, toitures et planchers.
  • Remplacement d’un chauffage polluant par une pompe à chaleur, chaudière biomasse ou système solaire.
  • Installation de ventilation performante et rénovation globale.

Le prêt avance mutation est cumulable avec MaPrimeRénov’, l’Éco-PTZ et les CEE.

Les autres aides à surtout pas négliger :

Les certificats d’économie d’énergie (CEE)

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (gaz, électricité, fioul, carburants) de financer des actions d’économies d’énergie auprès des particuliers. En échange, ils obtiennent des certificats prouvant leur engagement.

Qui peut bénéficier des CEE ?

  • Tous les propriétaires et locataires, y compris les syndicats de copropriété.
  • Logement de plus de 2 ans, résidence principale ou secondaire.
  • Les aides sont bonifiées pour les ménages aux revenus modestes et très modestes.
Les CEE ne sont pas cumulable avec MaPrimeRenov' rénovation d'ampleur. 

Comment obtenir les CEE ?

  • Signer un engagement avec un fournisseur d’énergie avant le devis.
  • Fournir les factures et documents demandés après les travaux.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique : murs, toitures, planchers bas, fenêtres.
  • Remplacement d’un système de chauffage : pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire.
  • Raccordement à un réseau de chaleur renouvelable.
  • Installation de ventilation performante (VMC double flux).

Bonification « Coup de pouce »

Des primes supplémentaires pour les ménages aux revenus modestes et très modestes sont disponibles pour certains travaux :

  • Remplacement d’une chaudière au fioul, gaz ou charbon
  • Rénovation globale des bâtiments collectifs et des maisons individuelles pour les propriétaires non éligibles aux aides de l’Anah.

Les CEE sont cumulables avec MaPrimeRénov’ (sauf en cas de rénovation d’ampleur) et l’Éco-PTZ.

La rénovation énergétique dans l’investissement locatif :

Loc’Avantages : louer à loyer modéré avec une réduction d’impôt

Loc’Avantages est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt, en échange de la mise en location de leur bien à un loyer plafonné, destiné aux ménages modestes.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires bailleurs (personnes physiques ou morales), quel que soit leur taux d’imposition.
  • Engagement de location de 6 ans minimum, avec un loyer plafonné défini par l’Anah.
  • Logement à usage de résidence principale, respectant une étiquette énergie minimale E (sans travaux) ou D (avec travaux).
  • Recours obligatoire à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique.

Montants et réduction d’impôt

Plafond de loyerRéduction d’impôt
Loc1 (loyer modéré)15 %
Loc2 (loyer très modéré)35 %
Loc3 (via intermédiation locative)65 %

Bonus travaux : L’Anah peut financer jusqu’à 35 % du montant des travaux HT, avec un plafond de 1 000 €/m² (80 m² max) pour les logements très dégradés.

Travaux éligibles

  • Rénovation globale des logements indignes ou très dégradés.
  • Mise en sécurité et amélioration de la salubrité.
  • Travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
  • Rénovation énergétique avec un gain de 35 % minimum.
La réduction d’impôt Denormandie : investir dans l’ancien rénové

Le dispositif Denormandie offre une réduction d’impôt sur le revenu aux propriétaires bailleurs qui achètent et rénovent un bien situé dans certaines villes moyennes. Il vise à lutter contre l’habitat insalubre et à dynamiser ces territoires. Découvrez tous les détails dans notre article dédié au dispositif Denormandie.

Conditions d’éligibilité

  • Acquérir un bien à rénover dans l’une des 245 villes du plan « Action Cœur de Ville » ou dans une commune ayant signé une Opération de Revitalisation du Territoire (ORT).
  • Engager des travaux représentant au moins 25 % du coût total de l’opération (exemple : pour un achat à 160 000 €, au moins 40 000 € de travaux).
  • Les travaux doivent soit :
    • Améliorer la performance énergétique d’au moins 30 %.
    • Inclure au moins 2 types de travaux parmi les suivants :
      • Changement de chaudière.
      • Isolation thermique des combles, des murs ou des fenêtres.
      • Changement du système de production d’eau chaude.

Après travaux, le bien doit obtenir une étiquette énergétique A à E au DPE.

Montant de la réduction d’impôt

La réduction est calculée sur la totalité de l’opération (achat + travaux) et dépend de la durée de location :

Durée de locationRéduction d’impôt
6 ans12 %
9 ans18 %
12 ans21 %

Plafond de dépenses éligibles : 300 000 € (si achat + travaux dépassent ce montant, la réduction ne s’applique que sur 300 000 €).

Engagement du propriétaire

  • Louer le bien non meublé en résidence principale.
  • Respecter un plafond de loyer et de ressources du locataire définis par zone géographique.
  • Conserver le bien en location au moins 6 ans.
Le déficit foncier : optimiser la fiscalité des bailleurs

Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer le coût des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers, réduisant ainsi leur imposition. Pour les rénovations énergétiques, un plafond exceptionnel est applicable jusqu’en 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire d’un bien mis en location nue (non meublée).
  • Relever du régime réel d’imposition (hors micro-foncier).
  • Effectuer des travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation énergétique (hors construction et agrandissement).

Montants et plafonds de déduction

  • Déduction annuelle maximale : 10 700 € sur le revenu global.
  • Plafond relevé à 21 400 € pour les travaux de rénovation énergétique qui améliorent la classe énergétique du logement (passage de E, F ou G à A, B, C ou D).
  • Ce plafond renforcé concerne les travaux justifiés par un devis signé après le 5 novembre 2022 et réalisés avant le 31 décembre 2025.

Travaux éligibles

  • Travaux de réparation et d’entretien pour préserver l’état du logement.
  • Travaux d’amélioration (isolation, chauffage performant, menuiseries).
  • Rénovation énergétique correspondant aux critères de l’éco-PTZ.

Exclus : travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de pose de chaudière gaz à haute performance.


Au-delà du confort thermique, l’isolation phonique est un sujet délicat en appartement. Il est essentiel de bien identifier le type de bruit pour choisir la solution la plus adaptée.

Comprendre les différents types de bruits

On distingue trois grandes familles de bruits en appartement :

  • Les bruits aériens : conversations, télévision, musique, qui se propagent par l’air.
  • Les bruits d’impact ou de choc : bruits de pas, chutes d’objets, qui se transmettent par la structure du bâtiment.
  • Les bruits d’équipement : ascenseur, chaudière, machine à laver, canalisations. En cas de nuisances importantes, un diagnostic acoustique réalisé par un professionnel peut être nécessaire pour identifier précisément les sources et les points faibles.

Isoler les murs contre les bruits aériens

Pour isoler un mur mitoyen, la solution la plus courante est de créer une contre-cloison. L’utilisation d’isolants phoniques spécifiques comme la laine de verre combinée à des plaques de plâtre phoniques peut permettre un gain acoustique significatif, souvent supérieur à 15 décibels.

Isoler les plafonds contre les bruits de pas

Pour lutter contre les bruits d’impact venant de l’étage supérieur, la création d’un faux-plafond suspendu avec des suspentes anti-vibratiles est très efficace, car elle désolidarise la nouvelle structure du plancher existant. Les panneaux combinant une isolation thermique et phonique, associés à une sous-couche acoustique, sont également une excellente solution pour atténuer les bruits d’impact.

Isoler les sols

Outre la pose de tapis ou de moquette épaisse qui absorbent les chocs, il est possible d’installer des sous-couches isolantes acoustiques sous un nouveau revêtement de sol (parquet, sol vinyle) ou l’installation de dalles flottantes pour les constructions neuves.

Renforcer l’isolation des fenêtres

Contre les bruits de la rue, le vitrage est essentiel. Le double vitrage asymétrique (avec deux vitres d’épaisseurs différentes, par exemple 10-6-4) est bien plus performant que le double vitrage standard. Pour une isolation acoustique maximale, le vitrage feuilleté acoustique est la solution de référence.

Les astuces décoratives en complément

Certains éléments de décoration peuvent contribuer à l’absorption des sons. Pensez aux doubles rideaux épais, aux revêtements muraux acoustiques (tissus tendus, panneaux décoratifs) ou même à une grande bibliothèque remplie de livres, qui aideront à « casser » la réverbération des sons.


Choisir le bon artisan : un gage de qualité

  • Faire appel à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) → indispensable pour bénéficier des aides financières.
  • Réaliser un constat d’huissier avant travaux de l’appartement et des parties communes
  • Demander plusieurs devis détaillés pour comparer les prestations et les matériaux.
  • Évaluer les gains énergétiques projetés pour estimer le retour sur investissement.

Astuces pour éviter les déperditions de chaleur

  • Fermer les volets et les rideaux la nuit → limite la déperdition thermique.
  • Laisser fonctionner la ventilation (VMC) → réduit le taux d’humidité et améliore l’efficacité du chauffage.
  • Installer un thermostat prédictif → adapte la température en fonction de votre rythme de vie pour éviter le gaspillage énergétique.
Un logement bien ventilé chauffe mieux : l’humidité refroidit l’air et favorise la sensation de froid.

Faut-il isoler tous les murs ?

Non, il n’est pas toujours nécessaire d’isoler l’ensemble des murs. Les priorités :

  • Les murs donnant sur l’extérieur, principales sources de déperditions thermiques.
  • Les murs mitoyens, si vous souffrez de nuisances sonores.
Bon à savoir : Si votre appartement est en étage intermédiaire et bien entouré, isoler uniquement les murs extérieurs suffit à améliorer le confort thermique.
Quel est le prix au m² d’une isolation par l’intérieur d’un appartement ?

Les coûts de l’isolation au m² varient selon les matériaux et la technique utilisée :

Type d’isolationPrix moyen au m²
Laine de verre sur ossature50 à 80 €/m²
Laine de roche avec BA1360 à 100 €/m²
Panneaux isolants sous vide100 à 150 €/m²

En moyenne, prévoyez entre 50 et 100 €/m² pour une isolation intérieure performante. Des aides financières peuvent réduire ce coût.

Comment isoler un appartement dont le DPE est classé G ?

Un DPE G signifie une très forte consommation énergétique. Pour y remédier :

  • En priorité : Isoler les murs, sols et plafonds → ce sont les surfaces déperditives les plus importantes
  • En second : Remplacer les fenêtres par du double vitrage performant.
  • A étudier, ce n’est pas l’élément majeur : Améliorer le chauffage
  • Profiter des aides financières → MaPrimeRénov’, CEE, Coup de Pouce.
L’isolation à 1 euro : mythe ou réalité en 2025 ?

Vous avez certainement entendu parler des offres d’isolation à 1 euro. Il est crucial de clarifier ce point : ce programme n’existe plus. Basé sur le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), il a été supprimé en juillet 2021 en raison de nombreuses dérives et fraudes de la part d’entreprises peu scrupuleuses.

Quelles aides pour rénover votre appartement en 2025 ?

Pour rénover votre appartement , vous devez jongler entre le coût des travaux, les démarches administratives et la complexité des aides disponibles. Entre MaPrimeRénov’ , l’ Éco-PTZ , la TVA réduite , les CEE et d’autres dispositifs, il est parfois difficile de s’y retrouver.

Chez Anaka , nous vous guidons à chaque étape : diagnostic des aides disponibles, montage du dossier, sélection des artisans qualifiés et suivi des travaux . Notre mission ? Vous offrez une rénovation sereine, sans mauvaises surprises.

Ce qu’il faut retenir :

  • Des aides variées selon vos revenus et votre projet.
  • Des dispositifs cumulables pour un reste à charge réduit.
  • Un accompagnement complet pour sécuriser votre démarche.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

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Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Les aides à la rénovation en 2025 dépendent du revenu fiscal de référence et du type de travaux réalisés. L’Anah classe les ménages en quatre catégories :

Très modestes : accès aux aides les plus avantageuses, subventions élevées.
Modestes : aides significatives, avec un reste à charge réduit.
Intermédiaires : éligibles à certaines aides, mais avec un taux de prise en charge plus faible.
Supérieurs : accès limité aux aides, sauf pour les rénovations d’ampleur et certains dispositifs fiscaux.

Nom de l’aideConditions d’éligibilitéMontant/BénéficesTrès Modestes et ModestesIntermédiaireSupérieur
MaPrimeRénov’ (rénovation par geste)Propriétaires occupants et bailleurs Montants forfaitaires par type de travaux Éligible ÉligibleNon éligible
MaPrimeRénov’ (rénovation d’ampleur)Tous les ménages, accompagnement obligatoire, gain énergétique de 2 classes minimum.Jusqu’à 65 % du montant des travaux, plafond de 70 000 €.ÉligibleÉligibleÉligible
MaPrimeRénov’ CopropriétéCopropriétés avec 75 % de lots en résidence principale, gain énergétique ≥ 35 %.30 % à 45 % du montant des travaux, jusqu’à 25 000 € par logement.ÉligibleÉligibleÉligible
TVA à taux réduit (5,5 % ou 10 %)Logement de plus de 2 ans, travaux d’amélioration énergétique ou de rénovation.TVA à 5,5 % pour la rénovation énergétique, 10 % pour les autres travaux.AdmissibleAdmissibleAdmissible
Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)Résidence principale de plus de 2 ansJusqu’à 50 000 €, remboursement sur 15 à 20 ans.AdmissibleAdmissibleAdmissible
Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)Tous les propriétaires occupants et bailleurs, travaux d’amélioration énergétique.Prime variable selon travaux.AdmissibleAdmissibleAdmissible
MaPrimeAdapt’Personnes âgées ou en situation de handicap, propriétaires occupants.Jusqu’à 70 % des travaux, plafond de 22 000 € HT.ÉligibleNon éligibleNon éligible
Ma Prime Logement DécentLogement très dégradé.80 % des travaux pour les revenus très modestes, plafond de 70 000 € HT.ÉligibleNon éligibleNon éligible
Ma Prime Logement Décent : Pour les propriétaires bailleursPropriétaires bailleurs, engagement de location à loyer encadré pendant 6 ans minimum.Jusqu’à 35 % du coût des travaux, plafond de 1 000 €/m² (80 m² max).ÉligibleÉligibleÉligible
Ma Prime Logement Décent en copropriétéCopropriétés en insalubrité ou situation de péril50 % du coût des travaux, sans plafond pour les mesures prescrites par arrêté.ÉligibleÉligibleÉligible
Loc’AvantagesPropriétaires bailleurs, engagement de location 6 ans minimum, loyers plafonnés.Réduction d’impôt de 15 % à 65 %, bonus travaux jusqu’à 1 000 €/m².ÉligibleÉligible Éligible
Fonds Air BoisRemplacement d’un chauffage au bois datant d’avant 2002, dans certaines régions.Jusqu’à 3 000 € selon la région.AdmissibleAdmissibleNon éligible
Prêt Avance MutationPropriétaires modestes, financement de travaux avec remboursement à la mutation.Jusqu’à 50 000 €, différé de remboursement jusqu’à la vente du bien.AdmissibleAdmissibleAdmissible
Dispositif DenormandiePropriétaires bailleurs investissant dans l’ancien à rénover, emplacement 6 à 12 ans.Réduction d’impôt jusqu’à 21 % du coût total (achat + travaux).EligibleEligibleEligible
Exonération de taxe foncièreLogements achevés avant 1989, communes ayant voté l’exonération.Exonération de 50 % à 100 % de la taxe foncière sur 3 ans.EligibleEligibleEligible
Aide des caisses de retraiteRetraités du régime général réalisant des travaux d’adaptation ou d’amélioration.Subvention ou prêt à taux réduit selon les caisses de retraite.EligibleEligibleEligible
Déficit foncierPropriétaires bailleurs au régime réel d’imposition, location nue.Déduction fiscale jusqu’à 21 400 € pour rénovation énergétique.EligibleEligibleEligible
Autres prêts pour la rénovationDivers prêts (PAH, PAS, LDDS) pour financer les travaux.Prêts aidés pour la rénovation énergétique et l’amélioration du logement.EligibleEligibleAccès limité aux prêts classiques
Crédit d’impôt pour l’adaptation du logementPersonnes âgées de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, logement principal.Crédit d’impôt de 25 % des dépenses, plafond de 10 000 € pour un couple.EligibleEligibleEligible
Les aides sont cumulables, permettant de financer jusqu’à 100 % du coût des travaux pour certains profils.

Les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) permettent de financer des travaux de rénovation énergétique, d’amélioration du confort et d’adaptation des logements.

Qui peut bénéficier des aides de l’Anah ?

  • Les propriétaires occupants, sous réserve que leur logement soit leur résidence principale et qu’il ait été construit depuis plus de 15 ans.
  • Les propriétaires bailleurs, à condition qu’ils s’engagent à louer leur bien en résidence principale pendant au moins six ans après les travaux.
  • Les syndicats de copropriétaires, pour financer des travaux sur les parties communes et sur les parties privatives déclarés d’intérêt collectif.

Barèmes de revenus et conditions d’éligibilité

L’aide est accessible aux propriétaires occupants, bailleurs et usufruitiers, avec des plafonds de revenus définis en quatre catégories :

Nombre de personnesTrès modestesModestesIntermédiairesSupérieurs
1≤ 17 173 €≤ 22 015 €≤ 30 844 €> 30 844 €
2≤ 25 115 €≤ 32 197 €≤ 45 340 €> 45 340 €
3≤ 30 206 €≤ 38 719 €≤ 54 592 €> 54 592 €
4≤ 35 285 €≤ 45 234 €≤ 63 844 €> 63 844 €
5≤ 40 388 €≤ 51 775 €≤ 73 098 €> 73 098 €
Par personne en plus+ 5 094 €+ 6 525 €+ 9 254 €+ 9 254 €

Quels travaux sont éligibles ?

  • Rénovation énergétique : isolation thermique (murs, toiture, fenêtres), ventilation, remplacement d’un système de chauffage énergivore.
    • Pour bénéficier des aides à la rénovation énergétique (hors MaPrimeRénov’ par geste), les travaux doivent permettre un gain énergétique d’au moins 35 %.
  • Lutte contre l’insalubrité : faire l’objet d’une évaluation de l’insalubrité de l’ARS ou de la dégradation de l’Anah
  • Adaptation du logement à la perte d’autonomie : aménagements pour les personnes âgées ou en situation de handicap, financés par MaPrimeAdapt’.

📌 Les travaux d’amélioration énergétique doivent être réalisés par un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour être éligibles à toutes les aides.

Les aides MaPrimeRénov’ :

MaPrimeRénov’ par geste

MaPrimeRénov’ par geste finance des travaux ciblés d’amélioration énergétique, avec des montants forfaitaires définis selon le type de travaux réalisés et le niveau de revenus du ménage.

📌 Les ménages aux revenus très modestes, modestes et intermédiaires peuvent bénéficier de MaPrimeRénov’ par geste.

Travaux couverts par MaPrimeRénov’ par geste

Les travaux doivent permettre une amélioration significative de la performance énergétique du logement. Les principales catégories concernées sont :

  • Isolation thermique : murs, planchers bas, fenêtres.
  • Chauffage performant : remplacement des anciennes chaudières par des équipements plus efficaces (pompe à chaleur, biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Ventilation : mise en place de systèmes à haute efficacité énergétique.

Montants forfaitaires des aides par type de travaux

Chaque type de travaux bénéficie d’un montant fixe, indépendamment du coût réel, quelues exemples :

Type de travauxTrès modestes (€)Modestes (€)Intermédiaires (€)Supérieurs (€)
Isolation des murs par l’extérieur150120100Non éligible
Isolation des murs par l’intérieur706050Non éligible
Isolation des rampants de toiture ou des plafonds de combles756050Non éligible
Isolation des toitures – terrasses180150120Non éligible
Isolation des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage1000800600Non éligible
Audit énergétique hors obligation réglementaire800600500Non éligible
Dépose de cuve à fioul12001000800Non éligible
Système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux250020001500Non éligible
Pompe à chaleur air/eau500040003000Non éligible
Pompe à chaleur géothermique ou solarothermique1100090006000Non éligible
Chauffe-eau solaire individuel400030002000Non éligible
Chauffage solaire combiné1000080004000Non éligible
Poêle à bûches et cuisinière à bûches12501000500Non éligible
Poêle à granulés et cuisinière à granulés12501000750Non éligible
Chaudière bois à alimentation manuelle (bûches)400030002000Non éligible
Chaudière bois à alimentation automatique (granulés, plaquettes)500040003000Non éligible
Foyer fermé, insert à bûches ou granulés400030002000Non éligible

L’aide est cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et l’Éco-PTZ, permettant de réduire encore davantage le reste à charge.

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur est conçue pour encourager les travaux ambitieux permettant un gain énergétique significatif. Cette aide est accessible à tous les ménages, quels que soient leurs revenus.

Conditions d’éligibilité

  • Engendrer un gain énergétique d’au moins deux classes sur l’étiquette DPE après travaux (exemple : passage de F à D).
  • Inclure au moins deux postes d’isolation thermique parmi les suivants :
    • Isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur.
    • Isolation des planchers bas.
    • Isolation de la toiture, des combles ou de la toiture terrasse.
    • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres ou installation de doubles fenêtres (au moins 25 % des surfaces concernées).
  • Ne pas prévoir d’installer un chauffage aux énergies fossiles (charbon, fioul, gaz couvrant plus de 30 % des besoins annuels).
  • Les équipements et matériaux utilisés doivent respecter des critères techniques stricts.
Le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour ce type de projet. Cet expert accompagne le ménage avant, pendant et après les travaux (audit énergétique, choix des artisans RGE, montage du dossier de financement).

Montants de l’aide maximale en fonction des plafonds de dépenses éligibles

Gain énergétique (classes DPE gagnées)Plafond des dépenses éligiblesMénages très modestesMénages modestesMénages intermédiairesMénages supérieurs
2 classes gagnées40 000 €80 %60 %45 %10 %
3 classes gagnées55 000 €80 %60 %50 %15 %
4 classes ou plus70 000 €80 %60 %50 %20 %

📌 Bonus « sortie de passoire énergétique » : +10 % d’aide pour les logements en classe F ou G atteignant une classe D minimum après travaux.

Cumul avec d’autres aides

MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur est cumulable avec :

  • L’Éco-PTZ (jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêts).
  • Les aides locales des collectivités territoriales.

📌 Non cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

L’aide est versée après validation des travaux et présentation des justificatifs (audit énergétique avant et après rénovation).

MaPrimeRénov’ Copropriété

MaPrimeRénov’ Copropriété finance les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés et les travaux d’intérêt collectif en parties privatives. Elle est destinée aux syndics de copropriété agissant pour le compte des syndicats de copropriétaires.

Conditions d’éligibilité

  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Avoir au moins 75 % de lots d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Engager des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % pour le premier niveau d’aide et 50 % pour un financement renforcé.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale
  • Un accompagnement par une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) est obligatoire et financé en partie par l’Anah.

Montants de l’aide et plafonds de dépenses

Gain énergétique après travauxTaux de financementPlafond d’aide par logement
≥ 35 % de gain énergétique30 % du montant des travaux25 000 €
≥ 50 % de gain énergétique45 % du montant des travaux25 000 €
Bonus sortie de passoire énergétique (F/G → D minimum)+10 %Cumulable

📌 Primes individuelles :

  • 3 000 € par logement pour les ménages très modestes.
  • 1 500 € par logement pour les ménages modestes.

Cas particuliers : copropriétés fragiles et petites copropriétés

Les copropriétés en grande difficulté financière peuvent bénéficier d’une bonification de 20 %, si elles remplissent une des conditions suivantes :

  • Un taux d’impayés supérieur à 8 % du budget annuel.
  • Situées dans un quartier en renouvellement urbain (NPNRU).
  • Identifiées comme copropriétés en difficulté au sens du Code de la construction et de l’habitation.

Les petites copropriétés (20 lots ou moins) bénéficient d’une expérimentation spécifique depuis 2024, avec des critères d’éligibilité adaptés et des méthodes d’évaluation énergétique spécifiques.

Cumul avec d’autres aides

  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), sauf pour les copropriétés fragiles.
  • L’Éco-prêt à taux zéro collectif, permettant aux copropriétaires d’emprunter sans intérêts.
  • Les copropriétaires peuvent également demander MaPrimeRénov’ individuelle pour des travaux réalisés dans leurs appartements.

Les allègement fiscaux :

TVA à taux réduit 5,5 % ou 10 %

La TVA à taux réduit s’applique aux travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidences principales ou secondaires. Ce dispositif permet de diminuer le coût des travaux, sous certaines conditions.

TVA à 5,5 % : rénovation énergétique

Le taux réduit de 5,5 % concerne les travaux d’amélioration énergétique, notamment :

  • Isolation thermique (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  • Installation de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Systèmes de ventilation et de régulation thermique.

TVA à 10 % : travaux d’amélioration, d’entretien et de transformation

Le taux intermédiaire de 10 % s’applique aux travaux de rénovation non liés à la performance énergétique, tels que :

  • Peinture, revêtements de sol, menuiseries intérieures.
  • Rénovation de cuisine ou de salle de bain.
  • Installation de nouveaux équipements sanitaires ou électriques.

📌 Conditions : La TVA réduite concerne uniquement la main-d’œuvre et les matériaux fournis par l’entreprise. En cas d’achat direct des matériaux, la TVA normale de 20 % s’applique.

L’exonération de taxe foncière

Certaines collectivités locales proposent une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour encourager la rénovation énergétique des logements.

Qui peut en bénéficier ?

  • Les propriétaires occupants ou bailleurs qui réalisent des travaux d’économies d’énergie.
  • Les logements éligibles doivent être achevés avant le 1er janvier 1989 et situés dans une commune où l’exonération a été votée.
  • Le bien peut être occupé en résidence principale ou secondaire.

Montant et durée de l’exonération

L’exonération peut varier entre 50 % et 100 % sur une durée de 3 ans.
Pour en bénéficier, le montant total des dépenses engagées doit être supérieur à :

  • 10 000 € l’année précédant l’application de l’exonération,
  • 15 000 € cumulés sur les trois années précédentes.

Les exonérations votées avant 2020, avec un taux de 50 % ou 100 %, restent applicables pour 5 ans.

Démarches à suivre

Le propriétaire doit déposer une déclaration auprès des services des impôts avant le 1er janvier de la première année concernée, accompagnée des justificatifs de dépenses et d’un document attestant la date d’achèvement du logement.

Les aides pour l’amélioration du logement :

MaPrimeAdapt’ : une aide pour l’autonomie à domicile

Anaka a suivi et réussi le parcours ProAdapt de la FFB :

  • Connaissance du dispositif MaPrimeAdapt’
  • Comprendre la problématique du logement et du vieillissement ;
  • Maitriser les points clés de l’adaptation du logement pour les séniors et les personnes en situation de handicap.

MaPrimeAdapt’ finance les travaux d’aménagement pour les personnes âgées et en situation de handicap. Elle remplace plusieurs dispositifs précédents, dont Habiter Facile et le crédit d’impôt dédié.

Qui peut en bénéficier ?

  • Aux propriétaires occupants et locataires du parc privé.
  • Aux usufruitiers et titulaires d’un droit réel d’usage du logement.
  • Aux personnes :
    • de 70 ans et plus,
    • de 60 à 69 ans sous condition de perte d’autonomie (GIR),
    • en situation de handicap avec un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Seuls les ménages aux revenus modestes et très modestes peuvent en bénéficier.

Quels travaux sont pris en charge ?

  • Salle de bain : remplacement d’une baignoire par une douche, rehaussement des toilettes, revêtements antidérapants.
  • Accessibilité : installation de rampes, monte-escaliers, ascenseurs, élargissement des portes.
  • Autres aménagements : motorisation des volets, adaptation des meubles, création d’une pièce supplémentaire.

Montants et conditions financières

  • Prise en charge jusqu’à 70 % du coût des travaux pour les ménages très modestes, 50 % pour les ménages modestes.
  • Plafond de travaux éligibles : 22 000 € HT.
  • Une avance de 30 % peut être demandée avant le début des travaux.

Un accompagnateur agréé établit un diagnostic logement autonomie et suit le projet jusqu’à la réalisation des travaux.

Ma Prime Logement Décent : réhabiliter un logement dégradé

Ma Prime Logement Décent aide à financer les travaux pour remettre en état des logements indignes ou très dégradés, en améliorant leur sécurité, leur salubrité et leur performance énergétique.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires occupants aux revenus modestes ou très modestes.
  • Logement construit depuis plus de 15 ans et utilisé comme résidence principale pendant au moins 3 ans après les travaux.
  • Évaluation préalable de la dégradation du logement par un opérateur agréé ou sous procédure administrative (insalubrité, péril, saturnisme).
  • Travaux réalisés par des professionnels qualifiés, sauf en cas d’auto-réhabilitation accompagnée (ARA).
  • Audit énergétique obligatoire avant travaux.

Montants de l’aide

RessourcesPlafond travaux éligiblesTaux de financementPrime sortie de passoire énergétique
Revenus très modestes70 000 € HT80 %10 %
Revenus modestes70 000 € HT60 %10 %
Si classe énergétique E non atteinte50 000 € HT50 %
  • Les chaudières à gaz ne sont plus finançables à partir de 2025.

Travaux éligibles

  • Sécurité et salubrité : renforcement structurel, suppression de l’humidité, mise aux normes électriques.
  • Rénovation thermique : isolation, chauffage performant, ventilation.
  • Accessibilité : élargissement des portes, rampes, monte-escaliers.

Cette aide est cumulable avec l’Éco-PTZ et les CEE.

Ma Prime Logement Décent : Pour les propriétaires bailleurs

Ma Prime Logement Décent permet aux propriétaires bailleurs de financer des travaux de rénovation globale dans des logements indignes ou très dégradés. En contrepartie, le bien doit être loué à un loyer modéré et respecter des critères énergétiques exigeants.

Conditions d’éligibilité

  • Louer son bien non meublé à un locataire aux revenus modestes (hors famille et foyer fiscal).
  • Appliquer un loyer plafonné défini par l’Anah en fonction de la zone géographique.
  • S’engager à louer le logement pendant au moins six ans en résidence principale.
  • Atteindre au minimum l’étiquette D du DPE après travaux (E dans certains cas).
  • Faire appel à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique

Montants et plafonds de financement

Type de travauxPlafond travauxTaux de financementTaux d’écrêtementPrime gain énergétique Gain énergétiqueÉtiquette de sortie minimale
Logement indigne ou très dégradé1 000 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Travaux de sécurité et salubrité750 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Logement moyennement dégradé750 €/m² (80 m² max)25 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)25 %D

Primes supplémentaires

  • Prime sortie de vacance pour la remise sur le marché de logements vacants.
  • Prime de réduction de loyer, si applicable.
  • Prime de réservation pour les publics prioritaires.
  • Prime d’intermédiation locative pour les propriétaires passant par un organisme agréé.

Ma Prime Logement Décent en copropriété

Ma Prime Logement Décent soutient les copropriétés en situation de grande dégradation ou d’insalubrité. Elle finance les travaux nécessaires à la mise en conformité et à l’amélioration des parties communes et privatives d’intérêt collectif.

Conditions d’éligibilité

  • Avoir été construite depuis plus de 15 ans à la date de la demande.
  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Compter au moins 75 % de lots à usage d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Être concernée par un arrêté de police administrative pour insalubrité, saturnisme, péril, ou sécurité des équipements communs.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale et financés par l’ensemble des copropriétaires selon leur quote-part.

Montants de l’aide et financement

CritèresPlafond de travauxTaux de financementTaux d’écrêtement
Mesures prescrites par arrêtéPas de plafond (travaux limités aux actions nécessaires pour lever la procédure ou sortir d’une situation d’habitat indigne)50 %100 % TTC

Pas d’exigence de gain énergétique, mais les travaux doivent permettre d’éliminer les risques pour la santé et la sécurité.

Travaux éligibles

  • Mise en sécurité des équipements collectifs (électricité, ascenseurs, ventilation).
  • Rénovation des façades et structures en péril.
  • Traitement de l’insalubrité et du saturnisme.
  • Mise aux normes des réseaux d’eau, gaz et assainissement.

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement s’adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, souhaitant financer des travaux d’accessibilité et de maintien à domicile. Il est disponible jusqu’au 31 décembre 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit d’un logement en résidence principale.
  • Avoir un GIR de 1 à 4 ou un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié.

Montant du crédit d’impôt

  • 25 % des dépenses engagées.
  • Plafond de dépenses :
    • 5 000 € pour une personne seule.
    • 10 000 € pour un couple soumis à imposition commune.
    • Majoration de 400 € par personne à charge (200 € par enfant en résidence alternée).

Travaux éligibles

  • Installation d’une douche à l’italienne et adaptation des sanitaires.
  • Agrandissement des passages de portes, installation de rampes d’accès.
  • Mise en place d’équipements facilitant l’autonomie (volets motorisés, monte-escalier).

L’aide des caisses de retraite : un soutien pour l’amélioration du logement

Les retraités du régime général peuvent obtenir une aide de leur caisse de retraite pour financer des travaux d’amélioration du logement, afin d’adapter leur habitat à la perte d’autonomie et améliorer leur confort.

Conditions d’éligibilité

  • Être retraité du régime général.
  • Occuper le logement concerné en résidence principale ou secondaire.
  • Réaliser des travaux visant à sécuriser, isoler ou adapter le logement.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des pièces de vie.
  • Aménagement des sanitaires (douche sécurisée, WC surélevé).
  • Changement de chaudière pour un modèle plus performant.
  • Rénovation des sols pour limiter les risques de chute.
  • Motorisation des volets roulants.
  • Travaux d’accessibilité (rampes, monte-escaliers).

Cette aide est cumulable avec MaPrimeAdapt’ et d’autres dispositifs nationaux ou locaux.

Les financements des travaux :

L’éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)

L’Éco-PTZ permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans intérêts, pour les propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés, sans condition de ressources. Le logement concerné doit être une résidence principale de plus de 2 ans.

Montants possibles

  • 15 000 € : action seule (7 000 € pour les fenêtres).
  • 25 000 € : bouquet de deux travaux.
  • 30 000 € : bouquet de trois travaux ou plus.
  • 50 000 € : rénovation globale avec un gain énergétique d’au moins 35 %.
  • 10 000 € : assainissement non collectif écologique.
  • Durée de remboursement : 15 ans ou 20 ans pour rénovation globale.

Possibilité d’un éco-PTZ complémentaire dans les 5 ans, à condition qu’il concerne des travaux distincts du premier prêt​

Un éco-PTZ MaPrimeRénov’ existe pour financer le reste à charge des ménages bénéficiant de MaPrimeRénov’. Il est plafonné à 50 000 €, avec une durée de remboursement pouvant atteindre 20 ans​.

L’Éco-PTZ est accordé par les banques partenaires.

📌 À partir de 2025, les chaudières à combustible fossile ne sont plus finançables, sauf pour les copropriétés ayant voté les travaux avant juillet 2025.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique (murs, planchers, toitures, fenêtres).
  • Chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse).
  • Ventilation,
  • Rénovation global globale avec un objectif de gain énergétique d’au moins 35 % après travaux.
  • Assainissement non collectif

Le prêt avance mutation : financer ses travaux en anticipant la revente

Le prêt avance mutation (PAM) est un prêt hypothécaire permettant aux ménages modestes de financer des travaux de rénovation énergétique. Le remboursement du capital s’effectue lors de la vente du bien ou en cas de succession, évitant ainsi une charge mensuelle.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire occupant d’un logement construit depuis plus de 15 ans.
  • Appartenir aux ménages modestes ou très modestes selon les plafonds de ressources de l’Anah.
  • Réaliser des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ ou permettant un gain énergétique de 35 % minimum.
  • Souscrire le prêt auprès d’une banque partenaire avec une garantie publique couvrant 75 % du risque.

Montants et modalités

  • Plafond : 50 000 €.
  • Durée flexible, remboursement au moment de la mutation du bien.
  • Possibilité de différer le remboursement des intérêts (paiement périodique ou capitalisation au moment de la mutation).

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des murs, toitures et planchers.
  • Remplacement d’un chauffage polluant par une pompe à chaleur, chaudière biomasse ou système solaire.
  • Installation de ventilation performante et rénovation globale.

Le prêt avance mutation est cumulable avec MaPrimeRénov’, l’Éco-PTZ et les CEE.

D’autres prêts à connaître

Le Prêt sur le Livret Développement Durable et Solidaire (LDDS)

  • Financement des travaux éligibles à MaPrimeRénov’ et des frais d’installation.
  • Proposé par les banques sous conditions.

Le Prêt à l’Amélioration de l’Habitat (PAH)

  • Accessible aux bénéficiaires de la CAF, dans la limite de 80 % des dépenses.
  • Montant maximal : 1 067 €, à rembourser sur 3 ans.

Le Prêt d’Accession Sociale (PAS)

  • Permet de financer l’achat et les travaux d’amélioration d’un logement.
  • Accordé sous conditions de revenus et de zone géographique.

Les autres aides à surtout pas négliger :

Les certificats d’économie d’énergie (CEE)

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (gaz, électricité, fioul, carburants) de financer des actions d’économies d’énergie auprès des particuliers. En échange, ils obtiennent des certificats prouvant leur engagement.

Qui peut bénéficier des CEE ?

  • Tous les propriétaires et locataires, y compris les syndicats de copropriété.
  • Logement de plus de 2 ans, résidence principale ou secondaire.
  • Les aides sont bonifiées pour les ménages aux revenus modestes et très modestes.
Les CEE ne sont pas cumulable avec MaPrimeRenov' rénovation d'ampleur. 

Comment obtenir les CEE ?

  • Signer un engagement avec un fournisseur d’énergie avant le devis.
  • Fournir les factures et documents demandés après les travaux.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique : murs, toitures, planchers bas, fenêtres.
  • Remplacement d’un système de chauffage : pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire.
  • Raccordement à un réseau de chaleur renouvelable.
  • Installation de ventilation performante (VMC double flux).

Bonification « Coup de pouce »

Des primes supplémentaires pour les ménages aux revenus modestes et très modestes sont disponibles pour certains travaux :

  • Remplacement d’une chaudière au fioul, gaz ou charbon
  • Rénovation globale des bâtiments collectifs et des maisons individuelles pour les propriétaires non éligibles aux aides de l’Anah.

Les CEE sont cumulables avec MaPrimeRénov’ (sauf en cas de rénovation d’ampleur) et l’Éco-PTZ.

L’aide du Fonds Air Bois : un soutien au chauffage propre

Le Fonds Air Bois aide les ménages à remplacer leur ancien appareil de chauffage au bois installé avant 2002 par un équipement plus performant et moins polluant.

Conditions d’éligibilité

  • Remplacement d’un appareil de chauffage au bois installé avant 2002.
  • Logement situé dans un territoire où l’aide est proposée (liste disponible sur le site de l’ADEME).

Montants de l’aide

L’aide peut atteindre 3 000 €, en fonction du territoire et des équipements choisis. Certaines collectivités locales proposent des aides complémentaires.

Travaux éligibles

  • Remplacement d’un poêle à bois, d’un insert ou d’une cheminée ouverte par un équipement plus performant.
  • Installation d’un appareil labellisé Flamme Verte ou répondant aux critères écologiques en vigueur.
  • Mise en conformité de l’installation d’évacuation des fumées.

Les avantages fiscaux pour favoriser l’investissement locatif :

Loc’Avantages : louer à loyer modéré avec une réduction d’impôt

Loc’Avantages est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt, en échange de la mise en location de leur bien à un loyer plafonné, destiné aux ménages modestes.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires bailleurs (personnes physiques ou morales), quel que soit leur taux d’imposition.
  • Engagement de location de 6 ans minimum, avec un loyer plafonné défini par l’Anah.
  • Logement à usage de résidence principale, respectant une étiquette énergie minimale E (sans travaux) ou D (avec travaux).
  • Recours obligatoire à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique.

Montants et réduction d’impôt

Plafond de loyerRéduction d’impôt
Loc1 (loyer modéré)15 %
Loc2 (loyer très modéré)35 %
Loc3 (via intermédiation locative)65 %

Bonus travaux : L’Anah peut financer jusqu’à 35 % du montant des travaux HT, avec un plafond de 1 000 €/m² (80 m² max) pour les logements très dégradés.

Travaux éligibles

  • Rénovation globale des logements indignes ou très dégradés.
  • Mise en sécurité et amélioration de la salubrité.
  • Travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
  • Rénovation énergétique avec un gain de 35 % minimum.

La réduction d’impôt Denormandie : investir dans l’ancien rénové

Le dispositif Denormandie offre une réduction d’impôt sur le revenu aux propriétaires bailleurs qui achètent et rénovent un bien situé dans certaines villes moyennes. Il vise à lutter contre l’habitat insalubre et à dynamiser ces territoires. Découvrez tous les détails dans notre article dédié au dispositif Denormandie.

Conditions d’éligibilité

  • Acquérir un bien à rénover dans l’une des 245 villes du plan « Action Cœur de Ville » ou dans une commune ayant signé une Opération de Revitalisation du Territoire (ORT).
  • Engager des travaux représentant au moins 25 % du coût total de l’opération (exemple : pour un achat à 160 000 €, au moins 40 000 € de travaux).
  • Les travaux doivent soit :
    • Améliorer la performance énergétique d’au moins 30 %.
    • Inclure au moins 2 types de travaux parmi les suivants :
      • Changement de chaudière.
      • Isolation thermique des combles, des murs ou des fenêtres.
      • Changement du système de production d’eau chaude.

Après travaux, le bien doit obtenir une étiquette énergétique A à E au DPE.

Montant de la réduction d’impôt

La réduction est calculée sur la totalité de l’opération (achat + travaux) et dépend de la durée de location :

Durée de locationRéduction d’impôt
6 ans12 %
9 ans18 %
12 ans21 %

Plafond de dépenses éligibles : 300 000 € (si achat + travaux dépassent ce montant, la réduction ne s’applique que sur 300 000 €).

Engagement du propriétaire

  • Louer le bien non meublé en résidence principale.
  • Respecter un plafond de loyer et de ressources du locataire définis par zone géographique.
  • Conserver le bien en location au moins 6 ans.

Le déficit foncier : optimiser la fiscalité des bailleurs

Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer le coût des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers, réduisant ainsi leur imposition. Pour les rénovations énergétiques, un plafond exceptionnel est applicable jusqu’en 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire d’un bien mis en location nue (non meublée).
  • Relever du régime réel d’imposition (hors micro-foncier).
  • Effectuer des travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation énergétique (hors construction et agrandissement).

Montants et plafonds de déduction

  • Déduction annuelle maximale : 10 700 € sur le revenu global.
  • Plafond relevé à 21 400 € pour les travaux de rénovation énergétique qui améliorent la classe énergétique du logement (passage de E, F ou G à A, B, C ou D).
  • Ce plafond renforcé concerne les travaux justifiés par un devis signé après le 5 novembre 2022 et réalisés avant le 31 décembre 2025.

Travaux éligibles

  • Travaux de réparation et d’entretien pour préserver l’état du logement.
  • Travaux d’amélioration (isolation, chauffage performant, menuiseries).
  • Rénovation énergétique correspondant aux critères de l’éco-PTZ.

Exclus : travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de pose de chaudière gaz à haute performance.

Optimiser l’isolation acoustique de son appartement : solutions et conseils

Vivre dans un appartement expose souvent aux nuisances sonores : bruits de circulation, voisinage, équipements collectifs. Omettre la rénovation phonique de votre appartement peut impacter le confort et la qualité de vie. Pourtant, des solutions existent pour atténuer ces désagréments et retrouver une ambiance paisible.

Les 3 points à retenir de l’article :

  • Appliquer le principe masse/ressort/masse : une combinaison de matériaux denses et souples.
  • Traiter les points faibles de l’isolation
  • Améliorer l’acoustique intérieure : surfaces d’absorption, structurer l’espace, réduire la réverbération.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

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Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Plus un matériau est lourd, plus il isole

Les parois épaisses absorbent et atténuent mieux les vibrations.

Là où l’air circule, le bruit passe aussi

Les interstices et joints mal ajustés sont des failles à corriger en priorité.


Comment le bruit se propage dans un logement ?

Avant d’agir, identifier l’origine du bruit :

  • Comment isoler son appartement ? En identifiant d’où peuvent provenir les bruits les plus gênants :
    • Bruits aériens, des sons qui voyagent partout
      • Extérieurs : circulation, avions, trains.
      • Intérieurs : télévision, conversations entre pièces.
      • Parties communes : couloirs, canalisations (évacuations, coups de bélier).
      • Entre logements : transmission par les murs et dalles.
    • Bruits d’impact, ces chocs qui résonnent
      • Parties communes : escaliers, couloirs.
      • Entre logements : propagation par le sol et les murs mitoyens.
    • Bruits d’équipements des parties communes, ces machines qui font du bruit
      • Dans le logement : ventilation mécanique contrôlée (VMC).
      • Dans les parties communes : ascenseur, vide-ordures.
    • La réverbération des pièces intérieure

Alterner densité et absorption pour bloquer le son : masse / ressort / masse.

  • une paroi lourde qui réverbère le son,
  • un matériau souple qui absorbe les vibrations,
  • puis une seconde paroi rigide pour une réverbération absorbé par le ressort.

Bien appliqué, ce système est le plus efficace.

masse ressat masse

Isoler les parois principales (murs, sols, plafonds)

Isolation des murs : une première ligne de défense

  • Exploiter la densité des murs existants, ils constituent la première barrière (masse) contre le bruit.
  • Ajouter une isolation phonique comme ressort, tout en renforçant l’isolation thermique.
  • Poser une plaque de plâtre :
    • BA 13 standard ou phonique (+3 kg/m², jusqu’à +16 dB en contre-cloison).
    • Doubler les plaques pour un meilleur affaiblissement acoustique.

Isolation des plafonds : stopper la propagation verticale

Cas des planchers haut bois

Le bois, par nature, est léger et transmet facilement les bruits d’impact. Les vides entre les solives amplifient cet effet. Le principe de base masse / ressort / masse n’est totalement respecté, il faut donc maximiser sur le ‘ressort’ et la dernière ‘masse’

La photo ci-contre est un plancher bois issue de la rénovation d’un appartement haussmannien.

Solutions efficaces :

isolation plancher bois avec isolant entre et sous solives
  • Démolir le plafond plâtre existant pour repartir sur une base saine.
  • Insérer un isolant entre solives
  • Poser un isolant sous les solives pour absorber les vibrations des solives.
  • Utiliser des fixations anti-vibrations pour fixer les ossatures métalliques.
  • Poser des plaques BA13 phonique en simple ou double couche.
Privilégier des ossatures autoporteuses fixées aux murs afin d’éviter la propagation sonore par les solives.
Cas des planchers haut béton
  • Appliquer le principe masse / ressort / masse.
  • Tirer parti de la densité du béton qui constitue déjà une bonne isolation.
  • Ajouter un isolant phonique et des plaques de plâtre pour renforcer l’atténuation.
Vigilance sur la condensation : en cas de plancher donnant sur l’extérieur, un point de rosée peut se créer entre la dalle et l’isolant.

Isolation des sols : limiter la transmission aux voisins

  • Installer une sous-couche acoustique sous le revêtement pour absorber les vibrations.
    • Sous-couche liège pour un revêtement flottant (stratifié, contrecollé), Delta Lw = 21 db
    • Plaque de calcaire avec sous-couche résiliente sous carrelage, Delta Lw = 18 dB
  • Peu d’options si le revêtement est conservé.
  • Il est interdit de coller du carrelage sans isolant acoustique. Une jurisprudence récente a condamné des propriétaires ayant remplacé une moquette par un carrelage sans précaution.

Renforcer les ouvertures (portes et fenêtres)

Fenêtres et portes-fenêtres

  • Volets roulants anciens : ils ne disposent d’aucun traitement phonique, laissant le bruit pénétrer par le caisson et le système de manœuvre.
    • Remplacement du caisson par un modèle isolé
    • Ajout d’un isolant à l’intérieur du coffre du volet roulant.
    • Opter pour un tablier de volets roulants plus performants avec un remplissage isolant
  • Amélioration des double vitrage, par l’application du principe :
    • Masse = verre
    • Ressort = lame d’air ou argon
    • Masse = verre
    • Remplacement des verres standards par des verres de sécurité plus lourds (1 ou 2 faces selon la performance attendue).
    • Augmentation de l’épaisseur de la lame d’air pour améliorer l’isolation.
  • Pose d’une double fenêtre : cette solution, idéale en rénovation, renforce l’isolation en créant une barrière supplémentaire contre les nuisances extérieures.

Porte palière, une entrée à sécuriser phoniquement

  • Changer pour une porte plus performante :
    • À âme pleine : option économique qui joue sur la densité du matériau.
    • À âme composite : type porte blindée, plus chère mais garantissant une meilleure isolation et sécurité. Améliore la performance en respectant le principe masse / ressort / masse.
  • L’importance du seuil à la suisse : bloque le passage du bruit sous la porte.
  • Ajout de joints isolants : une solution efficace pour renforcer l’isolation acoustique sans remplacer la porte.

S’isoler du bruit extérieur

Un bon isolement du bruit extérieur repose sur une approche globale. Un seul point faible peut réduire à néant tous les efforts.

Optimiser chaque élément exposé au bruit

  • Coffres de volets roulants : les anciens modèles sont peu isolants, il est possible d’ajouter un isolant à l’intérieur du caisson.
  • Entrées d’air : privilégier des grilles acoustiques qui limitent la pénétration du bruit tout en assurant une bonne ventilation.
  • Vitrage : un double vitrage phonique avec une lame d’air épaisse permet d’atténuer efficacement les nuisances sonores.
  • Murs : inutile d’investir dans des fenêtres performantes si les murs ne sont pas isolés correctement.

Travailler la cohérence de la paroi

Installer une fenêtre très performante acoustiquement sans isoler les murs peut créer un déséquilibre sonore. La fenêtre bloque efficacement le bruit extérieur, mais les murs non isolés continuent de le laisser passer.

Résultat : un contraste marqué entre le silence quasi total près de la fenêtre et une présence sonore toujours perceptible à proximité des murs.

Cette différence peut générer une sensation d’inconfort et une résonance déséquilibrée dans la pièce. Le scénario de rénovation d’un appartement doit être réfléchi dans sa globalité pour atteindre un résultat optimal.

S’isoler du bruit intérieur

Renforcer les murs pour une meilleure tranquillité

  • Ajouter un doublage avec un isolant acoustique permet de limiter la transmission des bruits d’une pièce à l’autre.
  • Remplacement des portes :
    • Les portes à âme tubulaire offrent une isolation légèrement meilleure que les portes alvéolaires, mais restent insuffisantes.
    • Préférez les portes à âme pleine, qui atténuent bien mieux les nuisances sonores.

Éviter l’effet caisse de résonance

Un espace réverbérant amplifie les bruits, les rendant plus présents et fatigants. Plusieurs solutions permettent d’absorber le son :

  • Ajout de surfaces d’absorption :
    • Moquette : réduit efficacement l’impact des sons sur le sol.
    • Papier peint épais : atténue la réflexion des ondes sonores sur les murs.
    • Plafond acoustique type Gyptone ou des moulures : absorbe le bruit et améliore le confort auditif.

Briser la propagation du son avec un aménagement malin

Un espace trop homogène favorise la propagation des ondes acoustiques. Créer des variations architecturales aide à les réduire.

  • Créer des ‘accidents’ dans l’aménagement :
    • Ajout de cloisons pour interrompre la propagation des sons.
    • Séparation partielle des espaces : permet de casser les trajectoires directes du bruit.
    • Décrochés de plafond : brise la réflexion du son et améliore l’acoustique générale.

Stopper les nuisances venues des parties communes

  • Travailler la porte palière :
    • Installer un seuil à la suisse pour empêcher le passage du bruit sous la porte.
    • Poser un rideau acoustique lourd devant la porte pour augmenter la masse.

Se protéger efficacement des bruits extérieurs

  • Remplacer les entrées d’air des fenêtres ou des volets roulants par des grilles acoustiques.
  • Installer des rideaux épais : en plus d’un double vitrage, ils ajoutent une barrière supplémentaire contre le bruit :
    • Ils ajoutent de la masse devant la fenêtre pour lutter contre les bruits extérieurs
    • Ils augmentent la surface d’absorption pour réduire la réverbération intérieure

Améliorer l’acoustique de chaque pièce

  • Ajouter des surfaces d’absorption pour réduire la réverbération, tel que :
    • Tapis
    • Rideaux lourds
    • Mobilier en tissu
    • Panneaux phoniques
    • Même les plantes ont leur effet !
  • Casser les ondes sonores :
    • Multiplier les éléments de déco comme des tableaux ou des bibliothèques.
    • Ajouter des claustras ou des séparations partielles pour casser la propagation du son.
  • Améliorer l’étanchéité des portes intérieures :
    • Installer des joints phoniques pour limiter la circulation du bruit d’une pièce à l’autre.

Les règles en fonction de l’année de construction

DatesRéglementationContenu
Opération de rénovation globale (au sens de l’article R.131-26 du CCH), depuis le 1er juillet 2017Arrêté du 13 avril 2017Contenu détaillé ci-après
PC à compter du 1er janvier 2000Arrêté du 30 juin 1999
Appelé aussi Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) ou ou Réglementation Acoustique 2000
Bruits aériens extérieurs : DnT,A,tr ≥ 30 dB (jusqu’à 45 dB en zones bruyantes).
Bruits de chocs : L’nT,w ≤ 58 dB.
Isolement aux bruits intérieurs : DnTA ≥ 53, 55 ou 58 dB selon la nature des pièces.
Construit entre le 1er janvier 1996 et le 31 décembre 1999arrêté du 28 octobre 1994réglementation intermédiaire encore en vigueur
Construit entre le 1er juillet 1970 et le 31 décembre 1995décret et arrêté du 14 juin 1969première réglementation sur l’isolation acoustique
Construit entre 1955 et 1969réglementation impréciseexigences floues, performances souvent insuffisantes
antérieurs à 1955aucune obligation
💡A retenir : Le principe lors d'une rénovation est de ne pas dégrader les performances de l'existant.  

Les indicateurs de performance acoustique

  • DnTA,tr (en dB) : mesure la capacité d’un logement à réduire les bruits extérieurs. Plus cette valeur est élevée, plus l’isolement est efficace.
  • DnTA (en dB) : évalue l’isolement entre deux pièces d’un même bâtiment. Une valeur élevée signifie que les nuisances sonores entre voisins ou entre pièces sont limitées.
  • L’nT,w (en dB) : indique l’atténuation des bruits d’impact. Plus cette valeur est faible, moins les bruits d’impact sont ressentis.

Les bâtiments concernés par une opération de rénovation globale

  • Depuis le 1er juillet 2017 par l’arrêté du 13 avril 2017, toute rénovation thermique impliquant des  travaux impliquant une obligation d’isolation thermique.
  • Les logements situés en zones de bruit :
    • routier et ferroviaire, des cartes de bruit stratégiques, dites « cartes c » ;
    • des plans de gêne sonore des aéroports, il existe 3 types de zones :
      • zone 1 (très forte nuisance),
      • zone 2 (forte nuisance)
      • zone 3 (nuisance modérée)
  • Les pièces concernées par l’obligation d’isolation acoustique sont les pièces principales des bâtiments d’habitation (pièces destinées au séjour ou au sommeil).
  • Définition des performances acoustiques
    • Par une étude acoustique :
      • Obligatoire pour les bâtiments situés dans la zone 1 du plan de gêne sonore d’un aéroport.
      • Non obligatoire dans les autres cas, sauf si imposé par une réglementation locale ou un projet spécifique.
    • Par application d’exigences acoustiques « par éléments » :
      • Déterminées en annexe de l’arrêté du 13 avril 2017.
Aides financières disponibles : certaines municipalités et l’État proposent des subventions pour améliorer l’isolation des logements les plus exposés.

  • Présence d’air : les isolants contenant des poches d’air ou des fibres emprisonnées offrent une meilleure absorption sonore.
  • Densité : plus un matériau est dense, plus il bloque la transmission du son.
Type d’isolantMatériauDensité (kg/m³)Performances
NaturelsLaine de bois140 à 250Excellente
Liège200 à 240Excellente
Laine de coco120 à 130Excellente
Chanvre20 à 25Très bonne
Fibre de textile20 à 25Très bonne
Isolants minérauxLaine de roche120 à 130Excellente
Perlite expansée80Très bonne
Laine de verre20 à 25Très bonne

Les nuisances sonores urbaines impactent le confort de vie. Le vitrage joue un rôle essentiel dans l’isolation acoustique , mais son efficacité dépend de plusieurs paramètres : nature du bruit, distance de la source et performances des menuiseries.

Comment définir la performance du vitrage ?

1. Comprendre l’impact du bruit extérieur

Les infrastructures bruyantes (routes, voies ferrées, aéroports) sont classées selon leur intensité sonore. La distance entre la façade et la source sonore (10 à 300 m) est un facteur déterminant.

Les voies classées à Grenoble
Les voies classées à Grenoble

2. Classer la façade en fonction du bruit reçu

L’isolation acoustique nécessaire est définie selon la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) , qui prend en compte :

  • Le type d’infrastructure et son intensité sonore
  • La distance entre le bâtiment et la source sonore
  • L’orientation de la façade (corrigée selon l’exposition)
  • La présence d’obstacles (bâtiments, arbres) caractérisent le bruit

🔹 Unité utilisée : DnT,A,tr (exprimé en dB), indiquant l’isolement global de la façade.

3. Fixer les performances du vitrage

💡Important : l'indice d'affaiblissement RA,tr pour un produit  d'un isolement DnT,A,tr pour une façade

L’isolation acoustique d’un logement dépend de plusieurs composants. Chaque élément être pris en compte pour garantir une réduction efficace du bruit.

ÉlémentCaractéristique de l’élémentExigences minimales / Calcul
Fenêtre ou Bloc FenêtreRA,tr = Rw + Ctr (dB)Caractérise la capacité d’isolement aux bruits aériens d’origine routière (bruits de trafic) 
Entrée d’airDn,ew + Ctr (dB)≥ 36 dB recommandé par le CSTB (ESA) pour un isolement global de 30 dB
Coffre de volet roulantDn,ew + Ctr (dB)À déterminer selon les préconisations des fabricants
🔹 À retenir : Pour une façade classée supérieure à 30 dB , un calcul acoustique global est nécessaire. La performance seul du vitrage ne suffit pas !

Points d’attention

✔ Vérifier l’avis technique en cours de validité
✔ Exiger une certification CEKAL, certifie la qualité des vitrages isolants, feuilletés et trempés
✔ Privilégier les vitrages certifiés Acotherm, norme de certification thermique et acoustique

Les différents types de vitrage

Type de vitragePrixIsolation acoustiqueUtilisation recommandée
Double vitrage standardMoyenne (faible gain)Zones calmes
Vitrage phonique€€Bonne (réduction de 30-38 dB)Zones bruyantes (rue, transports)
Triple vitrage€€€Excellente mais limitée en acoustiqueIsolation thermique avant tout

💡 Le vitrage phonique est souvent le meilleur compromis pour réduire les nuisances sonores urbaines sans surcoût excessif pour votre budget de rénovation.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Rénovation d’appartements haussmanniens : défis, conseils et prix

La rénovation d’un appartement haussmannien est un véritable défi architectural. Ces biens de caractère sont chargés d’histoire, mais leur transformation nécessite savoir-faire et expertise. Entre mise aux normes techniques, préservation du patrimoine architectural et adaptation aux besoins modernes, chaque projet demande une approche personnalisée et minutieuse.

Les équipements vétustes, l’isolation thermique limitée et les cloisons peu fonctionnelles sont autant de contraintes à gérer. Mais bien rénové, ce type d’appartement devient un véritable bijou immobilier, conjuguant charme ancien et confort moderne.

Chez Anaka, notre expertise repose sur l’alliance entre respect du patrimoine et innovation. Chaque projet est pensé pour répondre à vos attentes, en créant un lieu à la fois chaleureux et fonctionnel.

Les 3 points clés à retenir :

  • Optimiser l’agencement : cuisine ouverte, suite parentale, espace lumineux.
  • Améliorer le confort : mise aux normes électriques, isolation thermique et acoustique.
  • Valoriser le cachet : parquet en point de Hongrie, moulures restaurées, cheminée décorative.

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Définition d’un appartement haussmannien

Le baron Georges-Eugène Haussmann, préfet de la Seine sous Napoléon III, est à l’origine de ces immeubles emblématiques. Construits entre 1853 et 1870, ils visaient à moderniser Paris, avec de grandes avenues, des immeubles uniformes et des logements mieux ventilés et plus lumineux.

Reconnaître un immeuble haussmannien est assez simple :

façade haussmannienne
Immeuble Haussmannien à Voiron

Façade en pierre de taille

Chaque immeuble arbore une façade en pierre claire, soigneusement taillée, ce qui leur confère un aspect majestueux et homogène. Les décorations sont discrètes au rez-de-chaussée et plus travaillées sur les étages supérieurs.

  • Organisation sur cinq à six étages
    • Rez-de-chaussée et entresol : souvent dédiés à des commerces ou des professions libérales, avec des fenêtres plus petites.
    • Premier étage noble : bal con filant et grandes fenêtres pour les logements prestigieux de l’époque.
    • Étages intermédiaires (2e et 3e) : les plus recherchés aujourd’hui, avec plafonds hauts (2,70 à 3,20 m), moulures et parquet.
    • Derniers étages mansardés : autrefois réservés aux domestiques, avec des chambres plus petites sous les combles.
  • Grandes fenêtres et balcons filants
    • Fenêtres hautes avec des encadrements en pierre. Elles laissent entrer un maximum de lumière naturelle.
    • Balcons filants au 2e et 5e étages, apportant un équilibre visuel à la façade.
  • Décorations intérieures élégantes
    • Parquet en point de Hongrie, reconnaissable à son motif en chevrons.
    • Moulures au plafond, parfois accompagnées de rosaces autour des lustres.
    • Cheminées en marbre dans les pièces principales.
    • Hauteur sous plafond généreuse, entre 2,70 m et 3,20 m, donnant une impression d’espace et de grandeur.
  • Toiture en zinc
    • Les toits des immeubles haussmanniens sont en zinc, avec des lucarnes typiques permettant d’éclairer les combles. Ce style de toiture est devenu emblématique du paysage parisien.

Pourquoi rénover un appartement haussmannien ?

Scan 3D appartement Haussmannien au dernier étage à Voiron
Scan 3D appartement Haussmannien au dernier étage à Voiron

Mise aux normes

  • Électricité : réseaux souvent vétustes, dangereux ou mal adaptés.
  • Isolation acoustique : les murs porteurs et planchers en bois peuvent générer des nuisances sonores importantes, surtout entre voisins.
  • Isolation thermique : les simples vitrages sont courants, augmentant les pertes de chaleur.

Adapter l’appartement au mode de vie actuel

À l’époque, ces logements comportaient des pièces de service et des circulations cloisonnées, peu pratiques aujourd’hui. La création d’espaces ouverts permet d’agrandir visuellement l’espace et d’apporter plus de convivialité. Aménager une grande pièce de vie intégrant cuisine, salon et salle à manger est une solution prisée.

Amélioration du confort

Les attentes modernes en termes de confort sont plus élevées. Quelques améliorations courantes :

  • Ajout de salles de bain pour répondre aux besoins d’une famille.
  • Installer une cuisine plus accueillante pour répondre aux besoins de convivialité
  • Création de toilettes supplémentaires

Une rénovation à forte valeur ajoutée

Les appartements haussmanniens sont parmi les biens les plus recherchés. Leur localisation dans des quartiers centraux et prisés, ainsi que leur architecture unique, garantit une valorisation quasi certaine après rénovation.

Leur hauteur sous plafond et leurs grandes fenêtres procurent une luminosité exceptionnelle. Bien rénovés, ils attirent les acheteurs et locataires haut de gamme. Un investissement sûr, avec un risque de dévalorisation extrêmement faible.

Avant/Après de l’appartement Haussmannien à Voiron
  • Le programme travaux de cet appartement est :
    • Déplacement de la cuisine dans les pièces de vis
    • Création d’une suite parentale au calme coté cours
    • Démolition d’un mur porteur pour création d’un double séjour
    • Ajout d’un WC et d’une pièce d’eau
    • Chauffage par pompe à chaleur et gainable
    • Remplacement des fenêtres
    • Ajout de BSO

Comment optimiser l’agencement spécifique d’un appartement haussmannien ?

Déplacer la cuisine : Souvent située à l’arrière, elle peut être déplacée près du salon pour créer une grande pièce conviviale. Cette solution rend l’espace de vie plus lumineux et mieux adapté aux besoins actuels.

Ajouter des pièces d’eau : Créer une salle de bain supplémentaire ou des toilettes indépendantes est souvent nécessaire. Si la pente d’évacuation manque, installez une pompe de relevage — à utiliser en dernier recours pour éviter des problèmes d’entretien.

Créer une suite parentale : Aménager une suite parentale avec salle de bain privative et dressing valorise l’appartement et augmente le confort.

Transformer la cuisine en chambre : Si la cuisine d’origine donne côté cour, elle peut être convertie en chambre calme, idéale pour une chambre d’enfant ou un bureau.

Ouvrir les espaces : Supprimer certaines cloisons permet de créer un espace de vie ouvert. Attention aux cloisons non porteuses : elles peuvent devenir porteuses avec le temps à cause de l’affaissement des planchers en bois. Faites toujours vérifier par un professionnel.

Plan du plancher d'un appartement haussmannien
En rouge : les poutrelle métalliques, en marron : les solives bois
Poutrelle métallique portant les solives bois
Poutrelle métallique
Solivage plafond haut
Solivage plafond haut

Comment exploiter les espaces perdus et la hauteur sous plafond ?

Optimiser les renfoncements des murs porteurs

Les murs porteurs comportent parfois des renfoncements inutilisés. Ces espaces permet d’ajouter du rangement sans encombrer la pièce.

  • Placards sur mesure pour maximiser l’espace.
  • Étagères déco, idéales pour exposer livres et objets design.
  • Bureau intégré dans un renfoncement pour créer un espace de travail discret.

Recréer des cloisons fonctionnelles

Réorganiser l’espace en recréant des cloisons peut rendre la pièce plus fonctionnelle. Derrière ces cloisons, on peut aménager des espaces de rangement ou un dressing sur mesure. Cela permet de structurer l’appartement sans perdre en fluidité.

Travailler la verticalité

Avec leur hauteur sous plafond importante, les appartements haussmanniens offrent de nombreuses possibilités :

  • Rangements toute hauteur, parfaits pour optimiser les murs.
  • Lit mezzanine avec bureau intégré en dessous, une solution idéale pour les chambres d’enfants ou les petits espaces.
rangement toute hauteur d'un appartement haussmannien

Faut-il refaire les revêtements muraux et le plafond ?

Revêtements muraux : comment les rénover ?

La peinture est la pratique la plus courante aujourd’hui. Mais avant d’y arriver, plusieurs étapes sont essentielles :

  • Détapisser soigneusement les murs.
  • Préparer le support, car le plâtre ancien demande une préparation minutieuse pour éviter les fissures visibles.
  • Appliquer une toile de rénovation avant la mise en peinture, une solution efficace pour masquer les irrégularités.

Cette préparation est clé pour obtenir un rendu lisse et durable.

Les plafonds, une rénovation plus délicate

Les plafonds haussmanniens sont souvent ornés de moulures, ce qui complique leur rénovation.

  • Si des moulures sont en mauvais état, il est possible de les restaurer ou de les remplacer.
  • Lors de démolition de cloisons, le raccord entre les moulures peut devenir complexe, nécessitant l’intervention d’un staffeur professionnel pour une finition parfaite.
    • Elles peuvent être de profils différents, nécessitant l’intervention d’un staffeur professionnel.
    • En cas de dégâts importants, la reprise complète des moulures peut s’avérer indispensable pour assurer l’unité esthétique.

L’état du plâtre est aussi à vérifier : s’il est trop dégradé, mieux vaut envisager une réfection complète par un doublage BA13 pour éviter des problèmes à long terme.

Voici une rédaction en 250 mots pour répondre à la question « Faut-il rénover le parquet ? », en suivant la structure en F :

Faut-il rénover le parquet ?

Identifier le type de parquet

Il n’est pas rare de trouver des parquets hétérogènes dans un même appartement. La priorité est de préserver le parquet en point de Hongrie, beaucoup plus rare et recherché.

Dans les pièces de réception, on retrouve souvent un parquet en point de Hongrie, élégant et sophistiqué. Les chambres et pièces plus intimes présentent plutôt un parquet à lame droite, plus simple.

Comment rénover le parquet ?

Si le parquet est en bon état, un ponçage suivi d’une finition (vernis, huile, cire) suffit pour lui redonner de l’éclat. En revanche, si certaines lames sont trop abîmées, elles peuvent être remplacées individuellement.

Double salon d'un appartement haussmannien

Que faire si le parquet est trop abîmé ?

Lorsque le parquet est trop endommagé, la seule solution est parfois de le remplacer entièrement.

  • Évaluez la structure du plancher en dessous (solives) pour s’assurer qu’il n’est pas affaissé ou abîmé.
  • Si les solives sont affaissées ou pourries, remplacez-les ou redressez-les.
  • Pose collée sur chape légère pour une meilleure stabilité ou pose clouée sur solives si vous souhaitez respecter la méthode traditionnelle.
Attention : à ne pas toucher au deuxième plancher.
Coupe du plancher bois
Coupe du plancher bois

Type de rénovationRatio au m²Les couts associés
Rénovation légère
peinture,
sols,
rafraîchissement général
500 à 800 €/m²Peinture murale : 20 à 35 €/m²
Réfection du parquet (ponçage + vitrification) : 30 à 50 €/m²
Remplacement du carrelage : 40 à 80 €/m²
Pose de papier peint ou toile de verre : 20 à 40 €/m²
Rénovation complète
plomberie,
électricité,
cuisine et salles de bain
1 200 à 1 800 €/m²Rénovation complète de la plomberie (par pièce) : 1 500 à 3 000 €
Électricité complète (mise aux normes) : 80 à 120 €/m²
Création de salle de bain (avec douche à l’italienne) : 6 000 à 12 000 €
Cuisine aménagée standard (hors électroménager) : 5 000 à 10 000 €
Rénovation haut de gamme
restauration des moulures,
parquet massif en point de Hongrie,
finitions premium
2 000 à 3 000 €/m²Restauration des moulures et rosaces : 80 à 150 €/mètre linéaire
Parquet en point de Hongrie (pose + finition) : 100 à 150 €/m²
Staffage sur mesure pour plafonds : 300 à 600 €/m²
Cuisine sur mesure haut de gamme : 12 000 à 25 000 €


Rénover un appartement haussmannien pour améliorer ses performances énergétiques est possible, mais il faut préserver son cachet patrimonial. L’objectif : trouver des solutions efficaces et discrètes sans dénaturer le charme de l’appartement. Chaque choix dépendra de l’état du bâti et de vos priorités.

Les qualités de l’appartement haussmannien

  • Fenêtres hautes et grandes surfaces vitrées : elles offrent un apport solaire important et réduisent les besoins en chauffage en hiver.
  • Murs en pierre épais : leur grande inertie thermique stabilise la température intérieure.
  • Hauteur sous plafond et distribution des pièces centrales : ces éléments facilitent le passage des réseaux techniques ce qui permet d’envisager des solutions avec pompe à chaleur.

Quels travaux envisager ?

PrioritéType de travauxPourquoi ?
Très prioritaireVentilationEssentielle pour maintenir un air sain et éviter l’humidité dans les logements rénovés.
PrioritaireChauffage et climatisationRemplacement de la chaudière par un modèle plus performant.
Radiateurs modernes pour une meilleure efficacité.
Chauffage-climatisation gainable avec pompe à chaleur à envisager grâce aux grandes hauteur sous plafond. Attention à la position de l’unité extérieure : aux contraintes en zone ABF, accord de copropriété, à la récupération des condensats
PrioritaireAmélioration des ouverturesDouble vitrage ou installation de brise-soleil orientables (BSO) pour protéger de la chaleur.
PrioritaireProduction d’eau chaudePart importante du budget des consommations, elle nécessite un système adapté à la taille et aux besoins du logement.
SecondaireIsolationPrivilégier l’isolation des murs les moins nobles notamment côté cour donc aussi les plus frais

Comment atténuer l’effet d’un long couloir ?

Jouer sur les teintes

  • Plafond foncé : il réduit l’impression de hauteur et donne un effet cocon.
  • Papier peint interrompu par sections : cela brise la longueur et dynamise le couloir.

Créer des accidents visuels

Introduire des éléments déco détourne le regard et casse la linéarité.

  • Claustra ou banc intégré : ils apportent du relief et créent des points d’intérêt.
  • Bibliothèque ou tableau mural : parfaits pour donner du caractère.

Délimiter des zones

Diviser visuellement le couloir en différentes zones rend l’espace plus vivant.

  • Zone d’entrée : ajoutez un porte-manteau mural, une console ou un miroir.
  • Coin rangement : installez des placards discrets en hauteur
  • Espace lecture ou détente : un banc intégré accompagné d’étagères ou de coussins
  • Transition vers les pièces de vie : modifiez les teintes ou les revêtements au sol pour signaler le passage vers une autre zone

Soigner l’éclairage

  • Lumière indirecte (appliques murales) pour une atmosphère douce.
  • Lumière naturelle, avec une verrière ou des ouvertures vitrées, si possible.

Que faire des cheminées ?

Les restaurer

Restaurez les cheminées pour préserver leur cachet : nettoyez la pierre ou le marbre, réparez les éléments cassés, et appliquez une finition adaptée pour raviver leur éclat d’origine.

Boucher le conduit

Pour éviter les courants d’air et améliorer la performance énergétique, il est essentiel de boucher les conduits inutilisés. Une plaque d’obturation discrète suffira à bloquer les déperditions de chaleur.

Les intégrer dans des éléments de menuiserie

Les cheminées peuvent être intégrées dans des bibliothèques sur mesure ou servir de base à des rangements. Cela permet de concilier esthétique et fonctionnalité, surtout dans des espaces plus petits.

Les décorer

  • Ajoutez des tablettes ou des étagères pour exposer des livres, des plantes ou des objets déco.
  • Installez un miroir au-dessus du manteau pour agrandir visuellement la pièce.

Que faire des moulures et des cimaises ?

Leur traitement dépend de la consistance de la rénovation et de leur état.

Conserver ou rénover ?

Dans le cas d’une rénovation légère, il est préférable de les restaurer et les conserver. Cependant, lors de rénovations importantes, cela peut devenir complexe :

  • Les moulures peuvent présenter différents profils selon les pièces.
  • Harmonisation nécessaire si vous créez un espace ouvert en réunissant plusieurs pièces.
  • Elles peuvent également être endommagées par les travaux (abattage de cloisons, passage de réseaux).

Réaliser de nouvelles moulures

Si les moulures sont trop abîmées ou absentes, la création de nouvelles moulures sur mesure est une solution idéale. Cela permet aussi d’intégrer des éléments modernes :

  • Cache pour les tringles à rideaux.
  • Masquage des réseaux électriques, chauffage ou ventilation.

Les cimaises, un détail pratique et esthétique

Les cimaises sont plus faciles à recréer, notamment avec des profilés bois préfabriqués.

Faut-il garder l’enfilade des pièces ou enlever les issues ?

Dans un appartement haussmannien, l’enfilade de pièces est une caractéristique fréquente. Le choix de la conserver ou de l’enlever dépend de l’usage des pièces desservies.

Exemple d'enfilade pièce de l'appartement à Voiron, les chambres sont reliés aux pièces de vie
Exemple d’enfilade pièce de l’appartement à Voiron, les chambres sont reliés aux pièces de vie

Conserver l’enfilade dans les pièces de vie

Dans le salon, la salle à manger ou les pièces de réception, il peut être intéressant de garder les passages entre les pièces.

  • Alternative aux travaux de démolition : cela évite des interventions coûteuses.
  • Perspectives intéressantes : les portes successives offrent des vues traversantes qui donnent du caractère.

Condamner les issues dans les chambres et pièces d’eau

Lorsque les chambres ou salles de bain ont été déplacées, il est souvent préférable de condamner les anciennes issues.

  • Cloisonner pour une meilleure intimité.
  • Créer des rangements sur mesure (placards, bibliothèques) pour optimiser l’espace.
  • Accès par le couloir : il devient alors le chemin principal pour desservir ces pièces.

En fonction du projet, vous pouvez mixer les deux solutions pour garder le charme de l’enfilade dans certaines parties tout en améliorant la fonctionnalité globale de l’appartement.