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Comment rénover une maison ancienne ? Astuces et conseils

Une rénovation de maison à Grenoble, c’est donner une nouvelle vie à un lieu chargé d’histoire tout en relevant des défis techniques et esthétiques. Ces bâtisses séduisent par leur charme unique : murs en pierre, poutres apparentes, moulures… Mais elles s’accompagnent souvent de contraintes, comme la gestion de l’humidité, l’isolation ou l’adaptation aux normes modernes.

Anaka, spécialiste de la rénovation à Voiron et Grenoble, se distingue par son approche personnalisée et sa connaissance approfondie des maisons anciennes. De l’isolation à la modernisation des espaces, nous transformons votre projet en un lieu confortable, durable et respectueux de son histoire.

À retenir :

  • Respecter le bâti, optez pour des techniques adaptées
  • Améliorer les performances énergétiques
  • Anticipez les imprévus et faites appel à des professionnels du bâti ancien.

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Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


1 – Quelles normes et obligations règlementaires ?

Les autorisations d’urbanisme, permis de construire ou déclaration préalable

declaration prealable ou permis de construire
Quand choisir une déclaration préalable ?

Une déclaration préalable est la solution la plus adaptée pour des projets de rénovation ou d’extension de petite envergure.

  • Même si les travaux sont mineurs, s’ils sont réalisés dans une zone protégée (comme aux abords d’un monument historique), la déclaration préalable est généralement exigée.
  • Si vous agrandissez votre maison de moins de 20 m² (ou jusqu’à 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU).
  • En cas de changement d’aspect extérieur de votre habitation (nouvelle porte, fenêtres, ravalement, etc.).
  • Installation d’une piscine non couverte de moins de 100 m².
Quand opter pour un permis de construire ?

Un permis de construire est requis pour des projets plus complexes ou de plus grande envergure.

  • Changement de destination, par exemple un local commercial en habitation.
  • Que ce soit une construction de maison individuelle, un garage indépendant ou tout autre bâtiment, un permis de construire est nécessaire.
  • Si l’extension envisagée dépasse 20 m² (ou 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU), vous devrez obtenir un permis de construire. Attention : si l’extension porte la surface totale à plus de 150 m², un architecte est obligatoire.
  • Si vous modifiez considérablement la structure de votre bâtiment, par exemple en surélevant le bâtiment.

Appliquer la réglementation thermique à l’existant

Il existe trois réglementations thermiques en vigueur pour les bâtiments existants :

Par élément

Arrêté du 03 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants

  • Applicable aux bâtiments de moins de 1 000 m² ou pour des travaux légers sur des bâtiments plus grands,
  • Fixe des critères de performance par poste (isolation, chauffage, fenêtres, etc.).
    • Par exemple, les fenêtres remplacées doivent avoir au minimum un double vitrage renforcé, et l’isolation des combles doit atteindre une résistance thermique R de 4,5 W/m²
Globale

Arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants

  • S’applique aux bâtiments d’habitation de plus de 1 000 m²
  • Les travaux doivent représenter au moins 25 % de la valeur hors foncier du bâtiment.
  • Les bâtiments doivent avoir été construits après le 1er janvier 1948
  • Après rénovation, la consommation pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, et la ventilation doit être inférieure à une valeur de référence donnée suivant la zone climatique (entre 80 et 195 kWh/m²/an)
Travaux embarqués

Décret n° 2017-919 du 9 mai 2017 (applicable au 1er juillet) modifiant les articles R. 131-28-7 et R. 131-28-9 du code de la construction et de l’habitation

Décret n° 2016-711 du 30 mai 2016 relatif aux travaux d’isolation en cas de travaux de ravalement de façade, de réfection de toiture ou d’aménagement de locaux en vue de les rendre habitables

  • Obligation d’isoler en cas de ravalement de façade ou de réfection de toiture concerne les bâtiments d’habitation individuel ou collectif, de bureaux et d’enseignement, les bâtiments commerciaux et les hôtels.
  • Obligation d’isoler en cas d’aménagement d’une nouvelle pièce en vue de la rendre habitable concerne uniquement les bâtiments d’habitation.
  • Dans le cas d’un projet d’aménagement d’une nouvelle pièce d’un bâtiment résidentiel, de plus de 5 m², en vue de la rendre habitable, il y a obligation d’installer une isolation des parois opaques conforme à la réglementation thermique dite « élément pas élément » (arrêté du 3 mai 2007).
Organigramme de choix
organigramme règlementation thermique

Réaliser des travaux en abords d’un monument historique

Toute modification de l’aspect extérieur (façades, aménagements extérieurs, etc.). à proximité d’un monument historique sont soumis à une accord obligatoire de l’ABF.

Périmètre de protection :

  • Tous les immeubles du périmètre délimité sont soumis à l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF).
  • Absence de périmètre, les immeubles situés dans un rayon de 500 mètres et dans le champ de visibilité du monument sont concernés.

Délais d’instruction :

  • 2 mois pour une déclaration préalable, au lieu de 1 mois
  • 3 mois pour un permis de construire, au lieu de 2 mois

Rôle de l’Architecte des Bâtiments de France

  • Vérifie que les travaux ne portent pas atteinte au monument ni à son environnement.
  • Peut imposer des ajustements pour garantir l’harmonie et la mise en valeur.
  • Les porteurs de projet peuvent solliciter l’ABF avant le dépôt officiel pour ajuster leur dossier.

2 – Comment faire un diagnostic complet avant tout projet ?

Un diagnostic complet permet de mieux comprendre l’état de votre maison, de définir vos priorités et d’anticiper les éventuels problèmes. Voici tous les points, non exhaustifs, à vérifier :

Energétique

Isolation des combles, murs et dalles

  • Combles : Vérifiez la résistance thermique de l’isolation. Un R=4,5 m²K/W est recommandée. Des signes d’humidité ou de dégradation de l’isolant nécessitent une intervention.
  • Murs : Contrôlez si les parois extérieures sont isolées. Des murs non isolés peuvent être responsables de 20 à 25 % des pertes de chaleur.
  • Dalles : Examinez les planchers bas donnant sur un sous-sol ou un vide sanitaire. Une isolation insuffisante peut provoquer une sensation de froid au sol, augmentant les besoins en chauffage.

État des menuiseries

  • Analysez les vitrages et les cadres. Les fenêtres à simple vitrage ou les menuiseries anciennes entraînent des pertes énergétiques importantes. Privilégiez les fenêtres en double vitrage à isolation renforcée.
  • Vérifiez l’étanchéité des cadres (fuites d’air)

Protection solaire

  • Pour les fenêtres orientées au sud ou à l’ouest, évaluez les dispositifs de protection (stores, volets, brise-soleil).
Raccordement

Raccordement au gaz

  • Vérifiez auprès de votre fournisseur local si votre rue est desservie.
  • Votre installation intérieure doit respecter la norme DTU 61.1. En cas de travaux ou de remplacement d’appareils, un diagnostic peut être requis.

Raccordement au réseau de chauffage urbain

  • Solution économique et écologique.
  • Certaines communes imposent le raccordement au réseau de chauffage urbain pour les nouvelles constructions ou lors de rénovations importantes.

Obligation de raccordement au tout-à-l’égout

  • Si un réseau collectif d’assainissement est disponible, vous avez 2 ans après sa mise en service pour vous raccorder.
  • Cela s’applique également lors d’une vente immobilière : un diagnostic d’assainissement est exigé.
  • En cas de non-conformité, la commune peut imposer des travaux et appliquer des pénalités financières.
Structure

Charpente

  • Inspectez les bois pour détecter des signes de moisissure, de mérule, ou d’insectes (vrillettes, termites). Des traces de sciure ou des galeries sont des indicateurs courants.
    • Si la charpente a été traitée, vérifiez les dates et produits utilisés (exigez les certificats ou rapports d’intervention).
  • Les sections doivent être dimensionnées pour supporter le poids de l’isolation, des plaques de plâtre (placo) ou tout autre ajout. Consultez un professionnel pour une vérification statique.
  • Recherchez des fissures ou des affaiblissements dans les poutres principales, chevrons, et lattages.

Gouttières et descentes pluviales

  • Vérifiez l’absence de fuites, de blocages (feuilles, débris) ou de détachements.
  • Assurez-vous que les descentes pluviales sont correctement reliées à un réseau d’évacuation ou à un puits perdu.

Murs

  • Les types de fissures :
    • En escalier : souvent liées à des problèmes de fondations ou de tassements différenciés.
    • Verticales ou en linteau : indiquent des tensions structurelles.
    • En partie haute ou basse : les fissures à la base peuvent signaler des remontées capillaires, tandis que celles en partie haute peuvent être dues à des infiltrations ou une surcharge.
  • Type de mur et d’enduit extérieur :
    • Identifiez si les murs sont en pierre, brique, parpaing ou béton. Cela influencera les choix de rénovation.
    • Notez l’état des enduits (détachés, fissurés) pour planifier une rénovation extérieure.
  • Emplacement des murs porteurs :
    • Identifiez les murs porteurs pour toute modification intérieure. Leur emplacement doit être vérifié dans les plans ou par un spécialiste.
  • Armatures en béton visibles :
    • Les ferraillages exposés sont un signe de dégradation, souvent causé par des infiltrations ou un vieillissement.

Planchers bois

  • Recherchez des signes de fléchissement des solives et du parquet, de pourriture ou d’usure.
  • Envisagez des solutions pour limiter les bruits d’impact (ex. : sous-couche phonique, matériaux isolants).
  • Vérifiez si le sol est plan ou s’il présente un dévers (pente anormale). Cela peut indiquer un problème structurel à corriger.
  • Le plancher doit être capable de supporter les charges prévues (mobilier, cloisons supplémentaires, etc.). Une étude par un bureau d’ingénierie est souvent nécessaire.
Humidité

Tuiles poreuses

  • Vérifiez la couleur et la texture des tuiles. Les tuiles poreuses apparaissent ternes, rugueuses ou fissurées.
  • Des tuiles poreuses entraînent des infiltrations d’eau, affaiblissant la charpente et l’isolation. Remplacez les tuiles défectueuses ou envisagez un traitement hydrofuge.

Remontées capillaires dans les murs

  • Taches d’humidité en partie basse des murs.
  • Enduits qui se décollent, peinture qui s’écaille, ou présence de salpêtre (efflorescences blanches).

Étanchéité des fenêtres et portes-fenêtres

  • Par temps de pluie, recherchez des infiltrations au niveau des joints.
  • Passez une main près des cadres pour sentir les courants d’air. Un test de fumée peut révéler les zones mal isolées.

Présence d’un drain

  • Inspectez autour des fondations pour repérer un drain existant. Il est souvent visible sous forme d’une tranchée gravillonnée ou d’un tuyau d’évacuation.
  • Empêche l’eau de s’accumuler autour des fondations pour protéger vos murs contre l’humidité.
Electricité

Tableau électrique à remplacer ?

  • Présence de fusibles à cartouche ou d’un tableau sans interrupteur différentiel.
  • Absence de protection contre les surintensités.
  • Votre tableau doit être conforme à la norme NF C 15-100, avec des disjoncteurs différentiels 30 mA pour les circuits sensibles (prises, salle de bain, cuisine).

Appareillage à remplacer

  • Remplacez les appareils cassés, démodés ou non protégés par des caches.
  • Vérifiez les prises près des points d’eau (salle de bain, cuisine) : elles doivent être équipées de disjoncteurs différentiel 30 mA.
  • Recherchez des fils usés, des gaines endommagées ou des câbles en aluminium, souvent obsolètes.

Mise à la terre

  • Assurez-vous que toutes les prises disposent d’une connexion à la terre. Les équipements électriques non reliés peuvent provoquer des décharges dangereuses.
    • Un testeur de prise ou un diagnostic par un électricien peut confirmer l’absence de défauts.

Prêt à recevoir la fibre optique (FO)

  • Votre logement doit disposer d’un fourreau de diamètre suffisant (minimum 20 mm) entre le tableau électrique et le point d’arrivée extérieur.
  • Installez une prise optique murale près de l’emplacement du routeur.
Plomberie

Fuites

  • Vérifiez les joints, raccords et soudures pour détecter des traces d’humidité, de rouille ou de moisissures.
  • Contrôlez les zones sensibles comme les siphons, les robinets, les tuyaux encastrés, et les équipements (ballon d’eau chaude, WC).
  • Faites un test en coupant tous les appareils et en vérifiant le compteur.

Si création de nouveaux points d’eau, vérifiez :

  • La pression d’eau disponible pour éviter des problèmes d’approvisionnement simultané.
  • Le niveau de sortie des tuyaux pour assurer une évacuation gravitaire efficace.
  • Une pente minimale de 1 % est requise pour garantir un bon écoulement.
Divers

Sinistres ayant déjà eu lieu

  • Recueillez des informations sur les sinistres antérieurs (inondations, incendies, fissures majeures).
  • Vérifiez les réparations effectuées : sont-elles conformes et durables ?
  • Demandez les documents liés aux déclarations de sinistres ou rapports d’experts.

Mise en sécurité

  • Les allèges doivent être d’une hauteur minimale de 1 mètre pour prévenir les chutes.
  • Vérifiez la présence de garde-corps et leur conformité (espacement entre les barreaux ≤ 11 cm). Ils sont obligatoires pour les escaliers, balcons, terrasses, et trémies.
  • Les trémies (ouvertures pour escaliers ou passages techniques) doivent êtresécurisées par des garde-corps.

Seuil de porte

  • Assurez-vous que les seuils de porte sont bien étanches pour éviter les infiltrations d’eau et d’air.

Bien choisir vos experts pour votre diagnostic : nos conseils

Faire un diagnostic complet de votre maison est une étape clé pour sécuriser votre projet de rénovation.

Il est rare qu’un seul professionnel puisse couvrir tous les aspects d’un diagnostic (structure, isolation, réseaux). 

Pour un résultat fiable et utilisable, il sera nécessaire de faire appel à plusieurs spécialistes : un thermicien pour un bilan énergétique, un géotechnicien pour évaluer les fondations, ou encore un ingénieur en structure pour garantir la solidité de la maison.

Si un prestataire prétend pouvoir tout gérer seul, redoublez de prudence. Prenez le temps d’examiner ses compétences et les responsabilités qu’il est réellement en mesure d’assumer. Une expertise trop généralisée manque souvent de technicité, ce qui peut rendre ses conclusions peu fiables ou inutilisables.

Privilégiez une collaboration entre plusieurs spécialistes coordonnés, chacun apportant son expertise sur un aspect particulier du projet.

3 – Comment définir un budget réaliste ?

Réparation des couts de rénovation lot / lot

Le budget se répartit entre les différents corps de métier. Chaque lot représente une étape clé du chantier. Cette répartition vous aide à anticiper les dépenses et à prioriser les travaux.

Le graphique ci-dessous illustre une répartition typique des coûts par lot dans le cadre d’une rénovation complète.

répartition cout rénovation lot/lot

Fourchette de coûts typiques pour la rénovation d’une maison ancienne

Le budget pour rénover une maison ancienne peut varier considérablement en fonction de son état initial, des matériaux choisis et du niveau de prestation souhaité.

Les couts des principaux types de rénovation

Rénovation légère ou esthétique – 200 à 500 €/m²

Rafraîchissement des surfaces sans modifier la structure ou les équipements techniques.

  • Rénovation légère de la cuisine ou de la salle de bain.
  • Peinture des murs et plafonds.
  • Remplacement des revêtements de sol (parquet, carrelage, moquette).
Rénovation intermédiaire ou partielle – 700 à 1 200 €/m²

Travaux impliquant des améliorations structurelles ou techniques.

  • Changement des menuiseries extérieures (fenêtres, portes).
  • Mise aux normes électriques ou refonte du système de plomberie.
  • Isolation des combles ou des murs pour améliorer l’efficacité énergétique.
Rénovation complète ou lourde – 1 500 à 2 500 €/m²

Transformation totale du bien, y comprenant des modifications structurelles.

  • Création ou aménagement d’espaces supplémentaires.
  • Reprise en sous-œuvre pour renforcer les fondations ou les murs porteurs.
  • Réfection complète de la toiture et de la charpente.
  • Installation d’un système de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière).

4 – Quels matériaux compatibles avec l’ancien ?

Le choix des matériaux doit respecter l’équilibre hygrométrique pour éviter les pathologies comme les effets de condensation ou les moisissures. Les matériaux utilisés doivent être respirants et compatibles entre eux.

Nous proposons un organigramme facilitant le choix des matériaux en fonction :

  • des complexes d’isolation (intérieur et extérieur)
  • du type de murs
  • des enduits existants

Cet outil est une synthèse des données issues de la bibliographie disponible.

Explications pour comprendre :

  • Isolant ouvert à la vapeur d’eau, aussi appelé isolant hygro-régulant ou perspirant, permet à la vapeur d’eau de traverser les matériaux tout en assurant une bonne isolation thermique. Ces isolants, souvent dits fibreuх comme :
    • Fibre de bois
    • Chanvre
    • Liège
    • Laine de mouton
  • Un frein vapeur hygrovariable adapte sa perméabilité à la vapeur en fonction des conditions d’humidité. Il réduit les risques de dégradation des matériaux isolants et des structures.
  • Le Sd est un paramètre pour évaluer la perméabilité à la vapeur d’eau d’un matériau. Il représente l’
    épaisseur d’air équivalente en mètres que la vapeur d’eau devrait traverser pour offrir la même résistance que le matériau étudié.
  • Le A est une mesure liée à l’étanchéité d’un matériau ou d’une paroi. Il est utilisé pour évaluer la capacité d’un matériau à laisser passer l’air ou l’humidité.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Améliorer l’isolation sans dénaturer la bâti

1. Les enduits correcteurs thermiques : alliés de l’isolation naturelle

Les enduits correcteurs thermiques sont parfaits pour les rénovations où la conservation de l’esthétique extérieure compte autant que la performance. Constitués de matériaux écologiques comme la chaux, le chanvre ou la perlite, ces enduits offrent une isolation légère tout en permettant aux murs de respirer.

Pourquoi les choisir ?

  • Ils s’intègrent directement aux murs, préservant leur aspect d’origine.
  • Applicables aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ils s’adaptent aux surfaces irrégulières comme la pierre ou la brique.
  • Leur perméabilité à la vapeur d’eau limite les risques de condensation et de moisissures.

Un enduit de 2 à 5 cm d’épaisseur peut considérablement améliorer le confort thermique.

2. Isolation extérieure respectueuse : protéger sans masquer

L’isolation par l’extérieur est une excellente option pour réduire les déperditions énergétiques, mais elle peut compromettre l’esthétique d’un bâtiment ancien. Heureusement, des solutions existent pour protéger les murs tout en respectant leur caractère.

Les options disponibles :

  • Enduits à la chaux enrichis de matériaux isolants comme le liège ou la perlite. Ils préservent l’apparence des façades tout en limitant les ponts thermiques.
  • Les crépis isolants projetés allient protection contre les intempéries et amélioration thermique.

3. Menuiseries extérieures : allier esthétique et modernité

Les fenêtres sont de véritables éléments d’identité pour un bâtiment ancien. Aujourd’hui, il est possible de conserver leur esthétique tout en bénéficiant des performances des menuiseries modernes.

  • Les fabricants proposent désormais des fenêtres respectant l’apparence des modèles anciens (bois, ferrures traditionnelles, petits bois), mais dotées de vitrages modernes à isolation renforcée (VIR) ou triple vitrage.
  • Si les menuiseries existantes sont en bon état, il est possible de remplacer uniquement les vitrages pour améliorer les performances thermiques et acoustiques tout en préservant le cadre d’époque.
  • Fenêtres mixtes bois/alu allient l’élégance du bois visible à l’intérieur et la durabilité de l’aluminium à l’extérieur, offrant ainsi un compromis idéal pour l’esthétique et la performance.

4. Valorisation de l’inertie thermique des murs intérieurs : un atout souvent sous-estimé

Les murs anciens, souvent épais et massifs, possèdent une capacité naturelle à absorber et à restituer la chaleur. C’est ce que l’on appelle l’inertie thermique, un élément clé pour réguler les variations de température.

Comment en tirer profit ?

  • Évitez d’utiliser des isolants épais ou non respirants qui bloquent les échanges thermiques. Privilégiez des solutions comme les enduits à base de chaux.
  • Régulation naturelle, en été, les murs gardent la fraîcheur ; en hiver, ils emmagasinent la chaleur pour la restituer lentement.

Installer un chauffage adapté à une maison ancienne

Chaudière bois
  • Assurez-vous de disposer d’un espace adapté pour installer la chaudière et son silo de stockage, de préférence dans un technique local ou un garage.
  • Le silo doit être placé dans un emplacement facilement accessible pour les livraisons de granulés ou de bois, avec une zone dégagée pour faciliter les opérations de remplissage.
  • Les dimensions standard d’un silo, offrant une autonomie pour une saison de chauffage, varient généralement entre 4 et 6 m³.
Pompe à chaleur

Les unités intérieures (hydrauliques ou compresseurs) doivent être installées dans un local bien ventilé, idéalement discret et centralisé, afin de réduire les pertes thermiques.

Les unités extérieures doivent être placées à une distance suffisante des zones sensibles, telles que les chambres ou les espaces de vie extérieurs (terrasses, jardins), afin de minimiser les nuisances sonores. Pour préserver le confort des occupants, il est recommandé de respecter un niveau sonore maximal de 35 dB pour ces équipements.

Poêle à bois
  • Les poêles à bois s’intègrent parfaitement dans les intérieurs rustiques, avec des modèles traditionnels ou modernes pour s’adapter à tous les styles.
  • Certains poêles peuvent chauffer une ou plusieurs pièces grâce à un système de distribution d’air ou à un raccordement hydraulique.
  • Placez le poêle dans une pièce centrale pour maximiser la diffusion de chaleur. Utilisez l’inertie thermique des murs anciens pour stocker et restituer la chaleur.
  • Le label Flamme Verte garantit un rendement élevé et des émissions de particules réduites.

Profiter des aides financières pour la rénovation énergétique

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est une aide nationale destinée à financer des travaux de rénovation énergétique. Elle est accessible aux propriétaires occupants, aux bailleurs et aux copropriétés. Le montant de l’aide dépend des revenus du ménage et du gain énergétique des travaux réalisés. Elle couvre des travaux tels que l’isolation, le remplacement d’une chaudière ou l’installation d’un poêle à bois.

Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

Les CEE, délivrés par les fournisseurs d’énergie, permettent de financer une partie des travaux de rénovation. Ils concernent des interventions variées, comme l’isolation des combles, le changement de fenêtres ou l’installation d’équipements performants. Ces primes peuvent être cumulées avec MaPrimeRénov’.

Aides locales et autres dispositifs

Certaines collectivités locales proposent des subventions complémentaires pour des travaux spécifiques. Par exemple :

  • Des aides régionales pour les projets d’isolation ou de chauffage écologique.
  • Des exonérations partielles de taxes foncières pour les rénovations améliorant la performance énergétique.

Négliger les spécificités du bâti ancien

Appliquer des techniques modernes non compatibles, comme des matériaux étanches, peut provoquer des désordres majeurs, notamment l’apparition de pathologies liées à l’humidité. Les murs anciens, souvent construits en pierre, terre crue ou brique, sont conçus pour « respirer ». L’utilisation d’enduits étanches ou de peintures non perméables empêche cette régulation naturelle, entraînant des problèmes de condensation, moisissures ou dégradations.

Identifier les enduits ciment

Dans les années 50-60, de nombreuses maisons en pierre ont été recouvertes d’enduits en ciment Portland, perçues à l’époque comme une solution durable. Malheureusement, ces enduits ont provoqué des dégâts importants sur le bâti ancien en raison de leur rigidité et de leur manque de respirabilité.

3 astuces pour reconnaître les deux types d’enduit :

  1. Les enduits à la chaux prennent la teinte du sable utilisé (beige, ocre), tandis que les enduits ciment sont souvent blancs ou gris.
  2. Les enduits à la chaux sont tendres et s’effritent sous les doigts, contrairement aux enduits ciment qui sont plus durs et résistants.
  3. Un enduit ciment se fissure ou se décolle en raison de l’humidité, ce qui est plus rare avec un enduit à la chaux.

Simuler les complexes des parois pour connaitre pour sécuriser les risques liés à l’humidité

Pour les maisons à rénover, Ubakus.de permet de :

  • Simuler des parois composites avec des matériaux respirants.
  • Comprendre l’impact des enduits, isolants et couches successives sur la transpiration et l’inertie thermique.
  • Valider les solutions respectueuses du bâti existant.
calcul du point de rosé

Sous-estimer les imprévus techniques

Lors de la rénovation d’une maison, les imprévus techniques sont presque inévitables. Découvrir un mur en pierre fragilisé, des fondations insuffisantes ou des installations électriques obsolètes peut bouleverser votre plan initial. Ces surprises peuvent engendrer des coûts et des délais supplémentaires.

Prévoir une marge budgétaire et temporelle

  • Intégrez dès le départ une réserve financière représentant 10 à 15 % du budget total. Cela vous permettra de gérer les imprévus sans compromettre la qualité des travaux.
  • Ajoutez une marge de 20 % au planning initial pour anticiper les éventuels retards causés par des travaux imprévus ou des ajustements nécessaires.

Avant de commencer, réalisez un diagnostic approfondi du bâti (structure, électricité, plomberie, isolation). Bien que cela ne puisse éliminer toutes les surprises, il limite les risques de mauvaises découvertes majeures.

Choisir des prestataires sans expérience du bâti ancien

La rénovation d’une maison ancienne nécessite des compétences que tous les professionnels ne possèdent pas. Travailler avec des prestataires sans expérience dans ce domaine peut entraîner des erreurs coûteuses, des dégâts irréversibles ou des résultats qui ne respectent pas l’authenticité du bâtiment.

Pourquoi privilégier des experts du bâti ancien ?

  • Les murs en pierre, les enduits à la chaux ou les structures en bois demandent des techniques adaptées pour préserver leur intégrité et leur fonction.
  • Les artisans expérimentés savent anticiper les pathologies courantes, comme l’humidité, et éviter des solutions modernes inappropriées (enduits étanches, isolants non respirants).
  • Les spécialistes veillent à conserver le cachet historique tout en intégrant des améliorations énergétiques et techniques.

À Voiron, un couple a confié à Anaka la rénovation complète de leur maison datant des années 1950. Leur ambition : moderniser leur intérieur, optimiser les performances énergétiques et adapter les espaces aux besoins évolutifs de leur famille.

Après un diagnostic approfondi, Anaka a conçu un projet entièrement personnalisé, comprenant :

  • Isolation globale des murs, des dalles et des combles.
  • Remplacement des fenêtres pour une meilleure efficacité thermique.
  • Réaménagement intérieur, incluant :
    • L’ouverture de la cuisine sur le salon pour un espace de vie convivial.
    • La création d’un bureau dédié au télétravail.
    • L’aménagement des combles pour maximiser la surface habitable.
  • Installation d’une pompe à chaleur pour un chauffage à la fois écologique et économique.

Cette rénovation a transformé la maison, permettant un bond de deux classes énergétiques sur le DPE, de F à B, tout en offrant à la famille un cadre de vie plus confortable et moderne.

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Pourquoi rénover une maison ancienne ?

Rénover une maison ancienne, c’est conjuguer authenticité et modernité. Ces bâtisses possèdent un charme unique, avec des matériaux nobles et des détails architecturaux qui méritent d’être préservés. La rénovation permet de prolonger leur durée de vie en renforçant la structure et en corrigeant les éventuelles pathologies liées au temps, comme l’humidité ou les fissures.

C’est également l’occasion d’améliorer les performances énergétiques grâce à des solutions adaptées : isolation, chauffage performant, menuiseries modernes. Vous gagnez en confort, réduisez vos factures énergétiques et valorisez votre bien tout en respectant son âme et son histoire.

Rénovation de l’ancien ou achat de neuf : quelle est la meilleure solution ?

Rénovation d’une maison ancienne

Elle séduit par le caractère unique de ses matériaux et son emplacement souvent privilégié (centre-ville, quartier historique). Vous pouvez rénover l’existant même si pas très vieux tout en préservant l’authenticité du bâti. Cependant, elle nécessite de gérer les imprévus techniques, un budget flexible et une supervision des travaux, à moins de déléguer à des experts. Les délais sont généralement plus courts qu’un projet neuf.

Achat d’un bien neuf

Le neuf garantit des performances énergétiques optimales grâce aux normes actuelles (RE 2020). Toutefois, il est souvent situé dans des zones moins centrales, avec une part dédiée au logement social. Les délais de construction peuvent atteindre 2 à 3 ans, ce qui peut ralentir votre projet de vie. L’architecture est plus standardisée, offrant moins de charme.

Combien ça coute de faire rénover une vieille maison ?

Le coût de rénovation d’une maison ancienne dépend des travaux à réaliser, de la taille du bâtiment et des matériaux utilisés. Voici une estimation moyenne des budgets à prévoir :

Type de rénovationCoût moyen (€)Description
Toiture100 à 250 €/m²Remplacement ou réparation, avec isolation.
Isolation thermique50 à 150 €/m²Murs, combles ou planchers bas.
Rénovation des fenêtres400 à 1 200 € par fenêtreDouble ou triple vitrage, bois ou PVC.
Plomberie et électricité80 à 200 €/m²Mise aux normes et modernisation.
Réaménagement intérieur1 000 à 1 500 €/m²Redistribution des espaces, finitions incluses.

Ces coûts varient selon l’état initial du bâti et la complexité des travaux. Prévoir une marge pour les imprévus reste essentiel.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur

Comment rénover une maison ? Etapes, erreurs et astuces pour bien réussir votre rénovation

La rénovation d’une maison à Grenoble est un projet complexe qui exige un large spectre de connaissances. Entre la technique, l’aménagement, la gestion des imprévus, les réglementations et les artisans à coordonner, il est facile de se sentir débordé. Que ce soit pour améliorer votre confort ou la valeur de votre bien, chaque décision compte.

Ce que vous devez savoir pour bien rénover :

  1. Établir un diagnostic précis : Évaluez l’état de la maison (isolation, structure, réseaux) pour prioriser les travaux essentiels et éviter les surcoûts.
  2. Anticiper les coûts et les délais : Prévoyez un budget réaliste, avec une marge pour les imprévus, et choisissez des professionnels fiables.
  3. Se conformer aux réglementations : Obtenez les autorisations nécessaires (déclaration préalable ou permis de construire).

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Prenons comme exemple une maison des années 1970, nichée à Poisat dans l’agglomération grenobloise, qui a fait peau neuve grâce à une rénovation bien pensée. Ce projet, ambitieux mais accessible, visait à moderniser les espaces de vie tout en répondant aux défis énergétiques d’aujourd’hui. Avec une isolation datée, des menuiseries peu performantes et un système de chauffage énergivore, cette maison représente parfaitement les enjeux des habitations anciennes.

maison poisat avant travaux

En suivant une méthodologie claire et des étapes clés, elle est devenue un exemple de transformation réussie. Ce projet prouve qu’avec un bon diagnostic, un plan adapté et des professionnels qualifiés, chaque maison peut retrouver une nouvelle jeunesse et offrir un confort durable à ses habitants.

Etape 1 : Etablissez un diagnostic complet avant travaux


Avant de vous lancer dans la rénovation de votre maison, réalisez un diagnostic pour identifier les forces et faiblesses. Identifier les problèmes visibles et invisibles à l’œil nu, comme les ponts thermiques ou les désordres structurels.

Performance énergétique et environnementale actuelle

performance initiale

Identifier les faiblesses de l’isolation, de l’enveloppe et des équipements

Identifier les faiblesses structurelle

Sous les pannes

Localisation :

Zones de raccordement entre les pannes et les murs porteurs

fissures sous pannes

Cause probable :

Répartition inégale des charges, vieillissement des matériaux

Impact :

Affaiblissement de la solidité des pannes

Délimitation des linteaux

Localisation :

Autour des ouvertures (fenêtres et portes)

fissures linteau
fissures linteau
fissures linteau

Cause probable :

Contraintes mécaniques dues aux charges concentrées

Impact :

Infiltrations, aggravation progressive

Horizontales

Localisation :

Jonction murs/planchers

fissure horizontale

Cause probable :

Dilatation thermique et affaissements localisés

Impact :

Cette fissure n’est pas structurelle, essentiellement esthétique

Verticales

Localisation :

Aux angles de la maison

fissures verticales
fissures verticales

Cause probable :

Contraintes mécaniques dues aux charges concentrées

Impact :

Infiltrations, aggravation progressive

Électricité et plomberie, la colonne vertébrale de la maison

Diagnostic des extérieurs : gestion de l’eau

e diagnostic doit aussi couvrir les éléments extérieurs. Une mauvaise gestion des eaux de pluie peut impacter les fondations. Il est donc essentiel d’évaluer les solutions existantes, comme le puits perdu.

Etape 2 : Planifier et budgétiser vos travaux


Fixez vos priorités, définissez votre programme et budget

Classez vos travaux par ordre d’importance :

  • urgences structurelles,
  • l’étanchéité du bâtiment. Traitez rapidement les problèmes de toiture.
  • économies d’énergie,
  • confort
  • esthétique.

Appuyez vous sur le diagnostic pour déterminer les interventions incontournables. C’est la base pour pouvoir établir un budget réaliste pour votre maison.

💡 Prévoyez une marge de sécurité dans votre budget de 10%.
1️⃣ – Isolation et ventilation – 56 000 à 59 000 € TTC

L’isolation biosourcés :

  • les murs et les rampants sont isolés par l’intérieur par un complexe : ossature métallique + laine de bois R ≥ 3,7 m².K/W + pare vapeur
  • les combles sont isolé par de la ouate de cellulose projeté, R ≥ 7 m².K/W
détail doublage

L’installation d’une VMC simple flux hygroréglable (type A) garantit une gestion optimale de l’humidité, tout en minimisant les pertes énergétiques grâce à des gaines isolées.

Menuiserie extérieure

  • Dépose totale des menuiserie bois existantes
  • Redressement au mortier de tous les encadrement
  • Fourniture et pose de menuiserie mixte PVC/alu avec volet roulant électrique

Ce trio est le levier majeur pour augmenter la performance énergétique d’une maison.

2️⃣ – Electricité et sanitaire – 18 000 à 20 000 € TTC

Electricité

  • Remplacer du tableau électrique par un modèle récent équipé de disjoncteurs et d’un différentiel 30 mA
  • Sécurisation des câbles par des gaines rigides,
  • Création de toutes les prises dans chaque pièce
  • Anticipation d’une borne de recharge pour véhicule électrique.
  • Mise à la terre complète.
schéma électrique

Plomberie

  • Remplacement des tuyauteries anciennes en acier galvanisé par des matériaux modernes comme le PER ou le multicouche.
  • Installation de robinets thermostatiques et économes

La rénovation des pièces techniques est souvent prioritaire. Pour bien préparer votre projet, consultez notre guide complet pour la rénovation d’une salle de bains.

3️⃣ – Chauffage et eau chaude – 23 000 à 26 000 € TTC

Chauffage

Installation d’une pompe à chaleur (PAC) gainable. Ce système utilise une unité intérieure centralisée pour diffuser de l’air chaud ou froid dans chaque pièce via des gaines intégrées, assurant une répartition homogène de la température tout en minimisant l’impact visuel. Avec un SCOP élevé (≥ 3,9), cette PAC réduit significativement la consommation énergétique par rapport à des systèmes traditionnels.

source : https://confort.mitsubishielectric.fr/

Eau chaude sanitaire

Le remplacement du ballon électrique par un chauffe-eau thermodynamique est préconisé.

  • récupère les calories de l’air pour chauffer l’eau.
  • offre une efficacité jusqu’à trois fois supérieure à celle d’un ballon classique.
4️⃣ – Réparation des fissures – 8 000 à 10 0000 € TTC

Fissure sous les pannes

  • Etaiement des pannes,
  • Pose et scellement des semelles d’assise en béton armé (béton + treillis anti fissuration) sous chaque panne pour la répartition des charges,
  • Désétayer l’ensemble.

Fissures de délimitation du linteau et fissures verticales, fissures horizontales

  • Ouverture le long de la fissure,
  • Mise en oeuvre des saignées perpendiculaires à la fissure,
  • Pose des agrafes en HA 8 tous les 15 cm,
  • Reprofilage au mortier fibré,
  • Dans la limite des agglos, une ouverture et un reprofilage au mortier fibré serait suffisant.
réparation fissure par agrafe
Réparation fissure par agrafe
agrafe
Agrafes

5️⃣ – Amélioration de l’aménagement – 25 000 à 27 000 € TTC

Déplacement de la cuisine dans le séjour pour plus convivialité et modernité

Fourniture et pose d’une cuisine avec ilot, colonnes et l’électroménager

Création d’un séjour cathédrale en supprimant le plafond

Déplacement d’une chambre commandée par le séjour dans l’ancienne cuisine, suppression de la cloison entre la chambre et le séjour

Mise en œuvre des sols, peinture, équipements, travaux divers de plâtrerie, etc.

plan d'aménagement futur

Aides financières disponibles pour ce projet

Pour ce projet de rénovation visant une étiquette énergétique B, plusieurs dispositifs d’aides permettent de réduire considérablement le coût des travaux.

  • MaPrimeRénov’ – Parcours accompagné : 19 250 € couvrant 35 % du montant HT des travaux, avec un plafond de 55 000 €. Ce parcours nécessite l’accompagnement par un Mon Accompagnateur Rénov’.
  • Prime Mur Mur : Une aide locale de Grenoble Alpes Métropole, comprenant une prime de 3 750 € et un bonus biosourcé de 1 500 € pour l’utilisation d’isolants écologiques, soit un total de 5 250 €.
  • Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) : Possibilité d’emprunter jusqu’à 35 820 € sans intérêts, remboursables sur 20 ans, pour financer le reste des travaux.
💡 En cumulant ces aides, le total atteint 23 880 €, concernant les travaux énergétique aidés. 

L’accompagnement technique fourni par Mur Mur garantit également la conformité des travaux pour maximiser les bénéfices de ces aides.

Rédigez un cahier des charges pour une rénovation réussie

💡Il permet de structurer vos attentes et de mettre toutes les entreprises en compétition sur un pied d’égalité. 

Incluez les exigences des aides financières :

  • Comme MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) ou les aides locales
  • Précisez que seuls les professionnels certifiés RGE peuvent intervenir.

Identifiez clairement les responsabilités de chaque intervenant. Par exemple, qui prend en charge l’évacuation des gravats ? Que doit prévoir un artisan pour que le suivant puisse intervenir ? Ces détails éviteront des conflits ou des malentendus au cours des travaux. La Guidance Wheel du CREBA est une aide précieuse pour la rénovation énergétique.

Analysez les offres avec soin, ne vous limitez pas au prix :

  • vérifiez les assurances obligatoires (comme la garantie décennale)
  • la conformité des qualifications pour les aides
  • les spécifications du matériel proposé
  • les références
  • vérifier les différents taux de TVA, 20%, 10% et 5.5 %

Etape 3 : Obtenez les autorisations nécessaires


Selon l’ampleur de vos travaux, vous devrez obtenir une autorisation d’urbanisme. Choisir entre déclaration préalable et permis de construire est une étape clé qui dépend de critères précis.

Quand choisir une déclaration préalable ?

Une déclaration préalable est la solution la plus adaptée pour des projets de rénovation ou d’extension de petite envergure.

  • Si vous agrandissez votre maison de moins de 20 m² (ou jusqu’à 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU).
  • En cas de changement d’aspect extérieur de votre habitation (nouvelle porte, fenêtres, ravalement, etc.).
  • Installation d’une piscine non couverte de moins de 100 m².
  • Même si les travaux sont mineurs, s’ils sont réalisés dans une zone protégée (comme aux abords d’un monument historique), la déclaration préalable est généralement exigée.

Quand opter pour un permis de construire ?

Un permis de construire est requis pour des projets plus complexes ou de plus grande envergure.

  • Que ce soit une construction de maison individuelle, un garage indépendant ou tout autre bâtiment, un permis de construire est nécessaire.
  • Si l’extension envisagée dépasse 20 m² (ou 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU), vous devrez obtenir un permis de construire. Attention : si l’extension porte la surface totale à plus de 150 m², un architecte est obligatoire.
  • Si vous modifiez considérablement la structure de votre bâtiment, par exemple en surélevant le bâtiment.
  • Changement de destination, par exemple un local commercial en habitation.

Un organigramme de choix pour vous aider

declaration prealable ou permis de construire

Zones protégées et monuments historiques

Si votre maison est située en secteur sauvegardé, aux abords d’un monument historique, ou est elle-même classée ou inscrite, des règles spécifiques s’appliquent. Vous devrez obtenir l’avis (voire l’autorisation) de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). Pour les monuments classés, c’est l’Architecte en Chef des Monuments Historiques qui est compétent. Les demandes sont généralement déposées auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC). L’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (UDAP) de votre département est votre interlocuteur privilégié pour obtenir des informations précises. Les contraintes peuvent être plus strictes concernant les matériaux, les couleurs et l’aspect extérieur général.

L’obligation d’isolation acoustique

Dans certaines zones particulièrement exposées aux nuisances sonores (proximité d’aéroports, de grandes infrastructures routières ou ferroviaires), des réglementations spécifiques peuvent imposer une isolation acoustique renforcée lors de travaux de rénovation importants. Renseignez-vous auprès de votre mairie.

Etape 4 : Trouver des professionnels qualifiés


Pour réussir votre rénovation, faites appel à des professionnels compétents et adaptés à vos besoins. Voici un aperçu des rôles clés :

  • L’architecte – entre 8 % et 15 % du budget des travaux :
    • Il conçoit votre projet en tenant compte de vos attentes et des contraintes techniques. Obligatoire pour les extensions supérieures à 150 m², il assure aussi la conformité au PLU (Plan Local d’Urbanisme).
  • Le maître d’œuvre – autour de 5 % à 12 % du coût total du chantier :
    • Coordonnateur des travaux, il supervise les équipes, gère les plannings et garantit le respect du cahier des charges. Idéal pour éviter les retards et les surcoûts.
  • Les artisans :
    • Ils réalisent concrètement les travaux : plomberie, électricité, menuiserie, etc. Leur tarif dépend de la spécialité et de la complexité des interventions.

Pourquoi les clients ont choisi Anaka pour leur rénovation à Grenoble ?

  1. Une offre clé en main avec des coûts éliminant les marges supplémentaires que chaque intervenant pourrait appliquer. Les clients disposent ainsi d’un budget global fixe, sans surprises liées à des frais imprévus ou à des ajustements entre plusieurs prestataires.
  2. Contrairement à un architecte ou un maître d’œuvre, qui peuvent proposer des estimations variables et parfois incomplètes, Anaka s’engage sur des devis précis et détaillés.
  3. Anaka collabore exclusivement avec des artisans de confiance, sélectionnés pour leur qualité et leur fiabilité. En centralisant les achats et en négociant directement avec ses partenaires, Anaka réduit les coûts unitaires des matériaux et prestations, tout en garantissant des tarifs compétitifs.
  4. Avec un architecte et un maître d’œuvre, les responsabilités peuvent être réparties, créant des zones grises en cas d’imprévus. Anaka, en prenant la responsabilité complète, évite les surcoûts liés à des retards ou à des conflits entre intervenants, souvent coûteux à corriger.

Etape 5 : Suivez et réceptionner les travaux


Prévoir des emplacements pour vos équipements techniques

L’installation d’une chaudière, qu’elle soit à bois avec silo ou à une pompe à chaleur (PAC) doit être anticipée. Cela évitera des adaptations disgracieuses en chantier, des retards et des surcouts imprévues.

Chaudière bois avec silo
Pompe à chaleur (PAC)
Pour tous types d’installation
plan gainable
Plan PAC avec gainable de la maison de Poisat
Tableau électrique

Réaliser les synthèses d’exécution

Qui fait quoi ?

  • Dresser un tableau de répartition des tâches par lot de travaux.
  • Identifier les responsabilités : artisans, chefs de projet, architectes, bureaux d’études.
  • Créer une liste de contacts avec leurs informations (nom, fonction, téléphone, e-mail).

Demander les réservations

  • Recueillez toutes les informations auprès de chaque artisans pour anticiper les traversées de mur, l’emprise de leurs ouvrages, etc.
  • Adaptez vos plans en fonction de ces éléments

Faire un point des attentes de chaque lot

  • Organiser une réunion de lancement avec tous les intervenants pour clarifier les objectifs.
  • Lister les contraintes pour chaque lot (calendrier, exigences techniques).

Faire des détails d’exécution

  • Préparer les plans détaillés par lot (plomberie, électricité, isolation, etc.).
  • Intégrer les préconisations des audits (thermiques, structurels) pour éviter les incohérences.
  • Créer des schémas de coordination montrant les interfaces entre les lots (par exemple, entre la ventilation et l’isolation).
détail exe

Réalisez un planning d’exécution détaillé

planning

L’importance de votre présence et du dialogue pendant le chantier

  • Visites de chantier régulières : Convenez avec l’entreprise ou votre maître d’œuvre de visites régulières (hebdomadaires, par exemple) pour constater l’avancée des travaux, poser vos questions et vérifier la conformité des matériaux et des techniques mises en œuvre par rapport au cahier des charges.
  • Réunions de chantier : Organiser des réunions de chantier formelles permet de faire le point avec tous les intervenants, de lever les doutes et de prendre des décisions éclairées si des ajustements sont nécessaires. Un compte-rendu écrit de ces réunions est une bonne pratique.

Conserver des traces : le pouvoir des photos

Prenez des photos régulièrement tout au long du chantier, y compris des éléments techniques qui seront ensuite cachés (passage des gaines électriques et de plomberie avant la fermeture des cloisons, pose des couches d’isolant, etc.). Ces photos peuvent s’avérer très utiles comme preuves en cas de désaccord ou de litige ultérieur sur la qualité de la mise en œuvre.

Exigez un PV de réception pour sécuriser votre projet

  • Le procès-verbal (PV) de réception valide la conformité et la qualité des travaux réalisés. Ce document officiel marque la fin du chantier et constitue une preuve légale en cas de litige.
  • Lors de la réception, inspectez minutieusement chaque détail : finitions, fonctionnement des installations, respect des plans et des délais. Notez toute réserve, comme des défauts ou des ajustements nécessaires, directement dans le PV.
  • Ce document engage l’entreprise à corriger les anomalies constatées dans les délais impartis.
💡 Sans PV, vous risquez de perdre vos recours en cas de malfaçons. 

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron


Adapter votre maison à vos besoins actuels

Votre maison doit évoluer avec vous. Un intérieur conçu il y a plusieurs années peut ne plus correspondre à vos besoins actuels. Il est essentiel de repenser vos espaces que ce soit pour :

Vous pourriez, comme pour notre projet à Grenoble :

  • Aménager une cuisine ouverte sur le salon pour gagner en convivialité,
  • Créer un séjour cathédrale pour un séjour monumental
  • Ajouter une chambre supplémentaire.

L’ajout d’une extension peut également permettre de répondre à des besoins croissants, comme la création d’une salle de jeu ou d’un studio indépendant.

Réduction des consommations énergétiques

L’image illustre les zones clés où des travaux de rénovation énergétique peuvent faire une réelle différence :

schéma des déperditions thermiques dans une maison

Comparatif des consommation avant et après travaux de rénovation

  • les consommations énergétiques sont réduites de 74%
  • l’étiquette énergétique est maintenant : B
consommation après travaux

Valorisation immobilière : une maison rénovée, un bien valorisé

Nous partageons quelques extraits sur l’analyse de la rentabilité de la rénovation de maisons anciennes du rapport 🔗 500 maisons rénovées basse consommation : Enseignements opérationnels des programmes « Je rénove BBC » en Alsace :

Taux de rentabilité interne (TRI) ➡️ 8,2 % (à comparer aux 2,5% d’un contrat d’assurance vie)

« Parmi les opérations bénéficiaires « sans les aides », : 

  • 31 opérations ont des taux de rentabilité interne théoriques qui dépassent les 10 %.
  • Sur l’ensemble de l’échantillon sans aide, la médiane des taux est de 8,2 %.

Dans le cas « avec les aides potentielles », 

  • 47 opérations ont des taux de rentabilité interne théoriques qui dépassent les 10 %.
  • Sur l’ensemble de l’échantillon avec aide, la médiane des taux est de 10,8 %.

En rapprochant les rénovations énergétiques réalisées et des placements financiers sur 30 ans (sur du long terme) dont le taux est à comparer à celui du taux de rentabilité interne calculé, les opérations de rénovation sont, pour une grande partie (minimum de 69 % sans les aides), des opérations financières théoriquement très intéressantes. Notamment si nous les comparons à un taux de 2,5 % d’un contrat d’assurance vie (placement financier permettant à un particulier d’assurer un certain bénéfice à long terme sans forte prise de risque) ».

Les gains sur les coûts des consommations ↘️ de 50%

« Les gains sur les coûts des consommations conventionnelles sont de : 

  • 357 € TTC/an à 12 468 € TTC/an, avec un gain médian de 2 297 € TTC/an.

Ramenés à la surface habitable, les gains sur les coûts de consommation vont de : 

  • 2,3 € TTC/(an.m²) à 58,8 € TTC/(an.m²), avec un gain médian à 16,4 € TTC/(an.m²).

Le taux de réduction des coûts de consommation conventionnelle est important : plus de 3/4 des opérations diminuent ce coût de plus de 50 % »

La valeur après rénovation ↗️ de 22%

« La valeur après rénovation correspond à la valeur marchande du bien immobilier, en intégrant les travaux d’économie d’énergie, mais sans tenir compte des gains liés aux travaux d’embellissement (exemple : changement de cuisine, de salle de bains, etc.). 

  • Avant travaux, la valeur du logement est de 206 k€ TTC soit 1 328 € TTC/m²SHAB.
  • Après travaux, la valeur du logement est de 251 k€ TTC ou 1 616 € TTC/m²SHAB.

L’augmentation de valeur liée aux travaux est ainsi de 45 k€ TTC, soit un accroissement de 22 % (…) Dans le détail, le gain en valeur est légèrement supérieur au coût de rénovation. Ainsi, en cas de vente immédiate après la rénovation, les travaux seraient directement rentables. »


Erreur n°1 – Négliger le diagnostic préalable

C’est particulièrement vrai pour les bâtisses anciennes, qui ont leurs propres défis. Comprendre les spécificités de la rénovation d’une maison ancienne est la première étape pour éviter les mauvaises surprises.

Le diagnostic préalable, une étape clé
Il permet d’évaluer précisément l’état des lieux : isolation, structure, performances énergétiques, conformité aux normes… Ignorer cette étape peut transformer votre projet en véritable casse-tête.

Les risques d’une rénovation sans diagnostic

  • Sous-estimer les problèmes cachés
  • Engager des travaux inutiles ou inefficaces
  • Multiplier les imprévus

Sous-estimer les éléments irréversibles.

Pensez à la localisation et à l’orientation de votre maison. Ces facteurs, impossibles à modifier, ont un impact majeur sur votre confort quotidien (ensoleillement, vue) et vos besoins énergétiques.

Pourquoi un diagnostic change tout

  1. Prioriser les interventions : isolation, chauffage, menuiseries, etc.
  2. Éviter les mauvaises surprises.
  3. Maximiser votre budget en ciblant les travaux réellement nécessaires.
💡 Un diagnostic bien fait, c’est l’assurance de travaux réussis sans mauvaises surprises. 

Erreur n°2 – Sous-estimer les coûts et délais

Oublier de faire un budget vraiment détaillé.

Ne vous contentez pas d’une estimation globale. Pour vous aider à visualiser ce que les chiffres représentent, nous avons préparé un exemple de budget concret de 50 000 €.

Basez-vous sur des devis précis et comparez-les attentivement, en ne regardant pas seulement le prix final mais aussi le contenu de l’offre, les assurances, les spécifications du matériel et les références des entreprises.

Les imprévus à prévoir :

  1. Démolitions imprévues : murs porteurs mal identifiés ou réseaux enterrés à déplacer.
  2. Matériaux supplémentaires : erreurs de mesure ou surcoûts liés à des options de meilleure qualité.
  3. Problèmes structurels : infiltration d’eau ou défauts cachés détectés une fois les travaux commencés.
  4. Retards logistiques : livraison de matériaux en retard ou indisponibilité des artisans.

Le budget initial incluait un poste de 10 000 € pour imprévus. Résultat ? Lorsque des problèmes de maçonnerie ont été découverts, l’enveloppe prévue a permis de continuer le chantier sans impact sur la qualité ou les délais.

Une fois la démolition terminée, nous avons découvert que les fenêtres reposaient sur un plat en aluminium, et non sur des appuis solides. Il a fallu démolir et recouler les appuis de fenêtre.

appui de fenêtre cassé
💡 Toujours ajouter 10 à 15 % du budget total pour les imprévus. 

Erreur n°3 – Mal choisir ses prestataires

Un mauvais choix de prestataires peut transformer votre projet en fiasco. Les offres trop alléchantes ou les interventions « au noir » sans contrat peuvent sembler attractives, mais elles cachent souvent des risques majeurs : malfaçons, retards, absence de garanties, ou litiges.

Pourquoi éviter les prix trop bas ?
Un tarif anormalement bas peut indiquer des matériaux de moindre qualité, un manque de qualifications, ou une absence d’assurance. Ces économies apparentes peuvent engendrer des coûts supplémentaires pour corriger les erreurs.

Nos conseils pour choisir les bons prestataires :

  1. Vérifiez les références
  2. Assurez-vous des garanties
  3. Toujours signer un contrat détaillant les prestations, délais et conditions financières.

Vouloir tout faire tout seul.

Même si l’envie de s’investir est forte, certaines tâches (gros œuvre, lots techniques) exigent une expertise. Les risques : mauvaise pose d’isolants, non-conformité aux normes (électriques, acoustiques), perte des économies d’énergie, absence de garantie décennale, et inéligibilité aux aides financières qui exigent souvent des professionnels RGE.

Erreur n°4 – Oublier de penser à la revente

Même si vous ne prévoyez pas de vendre votre maison à court terme, pensez à sa valeur sur le marché immobilier. Des choix intemporels et de qualité garantissent que votre bien reste attractif pour d’éventuels acheteurs.

Des rénovations trop personnalisées ou des matériaux bas de gamme peuvent limiter l’attrait de votre maison. Par exemple, une cuisine au style trop audacieux ou des finitions peu durables peuvent décourager des acquéreurs potentiels et réduire la valeur de votre bien.

Nos conseils pour valoriser votre maison :

  1. Privilégiez des couleurs neutres et des designs intemporels
  2. Investissez dans des matériaux durables
  3. Pensez à l’efficacité énergétique, un critère de plus en plus recherché par les acheteurs.

Erreur n°5 – Ne pas profiter des aides financières pour vos travaux

Dans le cadre de notre exemple, les aides financières ont représenté environ 15 % du budget global de la rénovation, soit une économie non négligeable. Grâce à des dispositifs comme :

  • Eco-prêt à taux zéro : Pour financer les rénovations énergétiques sans payer d’intérêts.
  • MaPrimeRénov’ : cette aide est accessible à tous, sous conditions de revenus.
  • Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Financement pour des travaux impliquant les consommations énergétiques, disponibles auprès des fournisseurs d’énergie.
  • Subventions locales : Certaines collectivités comme la Métropole de Grenoble, proposent des primes pour l’amélioration de l’habitat.

Signer les devis AVANT de demander les aides.

C’est une erreur fréquente. La majorité des aides doivent être sollicitées AVANT tout engagement et signature de devis.

Erreur n°6 – Négliger son rêve de départ.

Notez toutes vos idées initiales, vos envies, même sous forme d’esquisses. Ce sont ces aspirations qui donneront une âme à votre projet. Même face aux contraintes techniques ou budgétaires, accrochez-vous à ces rêves et posez les bonnes questions pour ne pas faire de compromis regrettables sur votre future qualité de vie.

Erreur n°7 – Commencer son chantier sans planning détaillé.

Un chantier de rénovation est une succession d’interventions. Planifier l’ordre logique des artisans (maçonnerie, plomberie, électricité, finitions…) et coordonner les corps de métier est essentiel pour éviter les retards, les interférences et les surcoûts. Un planning d’exécution détaillé est votre meilleur allié.

Erreur n°8 – Faire des économies sur l’isolation.

L’isolation est absolument essentielle pour une facture d’énergie basse et un confort de vie élevé, été comme hiver. C’est une occasion en or à ne pas manquer lors de la refonte de la toiture, des sols ou des murs. C’est un investissement pour votre confort et votre portefeuille.

Erreur n°9 – Faire un grand tas de tous ses déchets de chantier / Ne pas t rier.

Pensez « déconstruction sélective » plutôt que simple démolition. Le tri des déchets de chantier permet de valoriser certains matériaux (métaux, bois, gravats propres) et de favoriser le réemploi. C’est un geste pour l’environnement qui peut aussi avoir un impact économique sur les devis des professionnels pour la gestion des déchets sur les gros chantiers.

Erreur n°10 – Céder au démarchage téléphonique abusif.

Soyez très vigilant : le démarchage téléphonique pour les travaux de rénovation énergétique est interdit par la loi en France. Toute sollicitation de ce type doit vous alerter et est très probablement une tentative d’arnaque. Ne signez jamais rien et ne versez aucun acompte suite à un tel démarchage.

Erreur n°11 – Acheter le matériel par ses propres moyens en pensant économiser.

Sachez que les artisans bénéficient souvent d’une TVA à taux réduit (5,5% ou 10% au lieu de 20% pour un particulier) sur l’acquisition du matériel, à condition qu’ils le fournissent et le posent. De plus, un professionnel est plus à l’aise et efficace avec les matériaux qu’il a l’habitude de manipuler, ce qui assure une meilleure qualité de travaux et la validité des garanties.

Erreur n°12 – Oublier l’impact de l’isolation sur la ventilation.

Une maison mieux isolée est aussi plus étanche à l’air. Il devient alors primordial d’assurer un renouvellement d’air efficace pour garantir une bonne qualité de l’air intérieur, évacuer l’humidité et prévenir les problèmes de condensation ou de moisissures. Une VMC adaptée est indispensable.


Pour estimer le budget de votre rénovation avec précision, il est crucial de comprendre les facteurs qui influencent les coûts.


💡Priorisez les rénovations qui réduisent les déperditions thermiques et améliorez ensuite le confort intérieur.

En matière de rénovation énergétique, l’ordre des opérations est fondamental pour garantir l’efficacité et optimiser l’investissement. Pensez à votre maison comme à une « casserole » : il faut d’abord la couvrir (isoler) avant d’adapter la puissance du feu (chauffage) et d’allumer la hotte (ventilation).

  1. L’Audit énergétique : C’est le point de départ incontournable. Ce bilan thermique complet identifie avec précision les sources de déperditions de chaleur (ponts thermiques), évalue la performance de l’isolation existante, du système de chauffage et de la ventilation. Il permet de définir un bouquet de travaux priorisé et cohérent.
  2. L’Isolation de l’enveloppe du bâtiment : On commence par « mettre le couvercle sur la casserole ».
    • Isolation de la toiture et des combles (principale source de déperdition, jusqu’à 30%).
    • Isolation des murs (par l’intérieur – ITI – ou par l’extérieur – ITE) (environ 20-25% des déperditions).
    • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres par du double ou triple vitrage performant (10-15% des déperditions).
    • Isolation des planchers bas (sur sous-sol, vide sanitaire ou terre-plein) (7-10% des déperditions).
  3. L’adaptation du système de chauffage : Une fois la maison correctement isolée, ses besoins en chauffage diminuent considérablement. On peut alors installer un système de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, etc.) correctement dimensionné, sans le surévaluer inutilement, ce qui représente une économie à l’achat et à l’usage.
  4. La mise en place d’une ventilation efficace : Une maison bien isolée étant plus étanche, il est crucial d’assurer un renouvellement d’air maîtrisé pour garantir une bonne qualité de l’air intérieur, évacuer l’humidité et éviter les problèmes de condensation. Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) adaptée est alors indispensable.

Les critères clés pour une sélection éclairée

Au-delà du simple coût, plusieurs facteurs doivent guider votre choix :

  • La performance technique : Pour les isolants, la résistance thermique (R) est primordiale (plus R est élevé, plus le matériau est isolant). Pour les fenêtres, le coefficient de transmission thermique (Uw) doit être le plus bas possible.
  • La durabilité et l’entretien nécessaire.
  • L’impact environnemental : Considérez l’énergie grise (énergie nécessaire à sa production, son transport et sa fin de vie) et privilégiez les matériaux issus de ressources renouvelables ou recyclées.
  • La qualité de l’air intérieur : Optez pour des matériaux émettant peu ou pas de Composés Organiques Volatils (COV).
  • L’esthétique et la compatibilité avec le style de votre maison, surtout s’il s’agit d’un bâti ancien.

Cap sur les matériaux d’isolation naturels et biosourcés

De plus en plus plébiscités, les isolants naturels ou biosourcés (laine de bois, ouate de cellulose, chanvre, liège, paille, etc.) offrent de nombreux avantages :

  • Écologiques : Souvent issus de ressources renouvelables, ils peuvent stocker le carbone et leur production est généralement moins énergivore.
  • Performants : Ils affichent d’excellentes performances thermiques et acoustiques.
  • Confort d’été : Beaucoup offrent un excellent déphasage thermique, c’est-à-dire une capacité à ralentir la pénétration de la chaleur en été, maintenant ainsi une température intérieure plus fraîche.
  • Régulation de l’humidité : Certains sont perméables à la vapeur d’eau, contribuant à une meilleure gestion de l’hygrométrie ambiante.
  • Qualité de l’air intérieur : Ils sont généralement exempts de produits chimiques nocifs. Dans notre projet à Poisat, l’utilisation d’isolants écologiques a par exemple permis de bénéficier d’un « bonus biosourcé » dans le cadre de la prime Mur Mur.

L’épaisseur de l’isolant et l’étanchéité à l’air : Un duo gagnant

Pour une isolation réellement performante, une épaisseur suffisante d’isolant est indispensable pour atteindre la résistance thermique souhaitée. Mais cela ne suffit pas ! Il est tout aussi crucial de soigner l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment (jonctions murs/fenêtres, murs/toiture, passage des gaines, etc.). Des fuites d’air parasites peuvent en effet réduire considérablement l’efficacité de l’isolation, aussi épaisse soit-elle. Des tests d’infiltrométrie (ou « blower door test ») permettent de mesurer et de localiser ces fuites.


Prévoir une solution de relogement : Est-ce nécessaire ?

Pour les rénovations d’envergure qui affectent l’ensemble de l’habitation (réfection complète des sols, redistribution majeure des pièces, travaux impactant toutes les pièces d’eau et le chauffage en hiver), il est souvent plus confortable et plus sûr de prévoir une solution de logement temporaire, surtout si votre famille comprend des enfants en bas âge ou des personnes particulièrement sensibles au bruit et à la poussière.

Rester chez soi pendant les travaux : conditions et astuces

Dans certains cas, il est possible de continuer à vivre dans la maison pendant les travaux. Cela dépendra de l’ampleur du chantier et de son organisation.

  • Certains choix techniques, comme l’isolation thermique par l’extérieur (ITE), permettent de réaliser une grande partie des travaux sans intervention majeure à l’intérieur de l’habitation.
  • Une planification par phases, en isolant certaines zones du chantier, peut aussi faciliter le maintien dans les lieux. Il est crucial de bien protéger les meubles et les pièces non concernées par les travaux.

À Voiron, un couple a confié à Anaka la rénovation intégrale de leur maison des années 1950. Leur objectif : moderniser les espaces, améliorer les performances énergétiques et répondre aux nouveaux besoins de leur famille.

  • Rénovation intérieure
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  • salle de jeux combles
  • Entreprise de rénovation
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  • rénovation intérieure à Grenoble après travaux

Après un diagnostic détaillé, Anaka a mis en place un projet sur mesure :

  • Isolation complète des murs, dalles et des combles
  • Remplacement des fenêtres
  • Réaménagement intérieur :
  • Installation d’une pompe à chaleur pour un chauffage écologique et économique.

Grâce à cette rénovation, la maison a gagné deux classes énergétiques sur le DPE, passant de F à B.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur

Mes travaux se passent mal ou ont mal été réalisés, que faire ?

Se lancer dans des travaux de rénovation est souvent source d’espoir, mais cela peut rapidement se transformer en cauchemar. Défauts de finitions, retards interminables, ou malfaçons graves : ces situations nécessitent une approche claire et méthodique pour éviter d’aggraver le problème. Prenez connaissance de vos droits et trouver des solutions, qu’elles soient amiables ou judiciaires.

À retenir :

  • Prendre du recul pour identifier la source du problème et le responsable.
  • Privilégiez un accord amiable avec votre maître d’œuvre à Grenoble, soit pour poursuivre ou pour quitter le chantier
  • En cas d’échec, préparez soigneusement vos recours en justice pour maximiser vos chances

Qu’est-ce qu’une malfaçon ?

Avant d’aller plus loin, clarifions ce terme. Une malfaçon est un défaut ou une imperfection dans une construction ou une rénovation, résultant d’une mauvaise exécution des travaux. Elle peut affecter la solidité de l’ouvrage (problèmes structurels, d’étanchéité majeurs) ou le rendre impropre à l’usage auquel il est normalement destiné. Cela inclut également des finitions non conformes aux attentes contractuelles ou aux règles de l’art.

Deux grands types de problèmes émergent souvent :

  1. Les malfaçons et non-conformités : Il s’agit de travaux non conformes aux plans, aux devis, aux normes (les fameuses « règles de l’art »), de finitions insatisfaisantes, ou encore d’une rénovation de maison partiellement finalisée ou non finalisée
  2. La mauvaise organisation du chantier : Des retards répétés d’un artisan peuvent déstabiliser toute la chaîne, engendrer du stress et impacter la qualité finale.

Les causes peuvent être multiples :

Il est nécessaires de prendre du recul, une mauvaise analyse dégradera irrémédiablement la situation. La gestion d'un chantier est avant tout humaine.
  • Un « mauvais casting » : Artisan peu compétent, manque de qualifications pour le travail demandé.
  • Un effet domino : Le retard d’un corps de métier impacte le suivant, créant démobilisation et difficultés supplémentaires.
  • Des finitions négligées : Des travaux mal achevés à une étape compliquent la tâche de l’artisan suivant et nuisent au résultat global.
  • Des tavaux mal planifiés.
  • Un défaut de communication entre les parties.

Qui est responsable ?

L’entreprise avec laquelle vous avez signé le contrat (votre devis signé) reste votre interlocuteur unique et le responsable légal de l’ensemble des travaux, y compris ceux réalisés par d’éventuels sous-traitants. Il est aussi pertinent de s’interroger sur l’investissement du pilote de chantier. Est-il suffisamment présent et impliqué ?

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Lorsque des travaux sont mal réalisés, les démarches et recours diffèrent selon que le problème est constaté avant ou après la réception des travaux.

Agir avant la réception des travaux

Si les travaux sont en cours et que vous relevez des anomalies :

  1. Demandez des corrections immédiates : Signalez les défauts (non-conformité, finitions défectueuses) dès leur apparition.
  2. Formalisez par écrit : En l’absence de réaction, envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) à l’artisan, le mettant en demeure de rectifier les malfaçons dans un délai précis. Conservez précieusement une copie.
  3. Envisagez la retenue de paiement (avec prudence) : Vous pourriez retenir une partie des paiements jusqu’à la correction effective des problèmes. Cela peut inciter l’artisan à agir. Attention, cette démarche doit être proportionnée et justifiée pour ne pas se retourner contre vous. Il est parfois conseillé de consigner les sommes restantes chez un notaire ou un huissier (aujourd’hui Commissaire de Justice) pour officialiser la suspension du paiement dans un cadre réglementé, surtout pour des travaux importants.
  4. La rupture de contrat : Si les manquements sont graves et persistants, vous pouvez envisager de rompre le contrat pour non-respect des obligations contractuelles.

La réception des travaux

La réception des travaux est l’acte par lequel vous (le maître d’ouvrage) déclarez accepter l’ouvrage avec ou sans réserves. C’est un moment clé qui déclenche les garanties légales.

  • L’importance capitale du procès-verbal (PV) de réception :
    • Notez tout, absolument tout : Chaque défaut, chaque malfaçon, même minime (interrupteur qui fonctionne mal, éclat de peinture, robinet qui goutte) doit être consigné comme « réserve » dans le PV. L’absence de réserves sur un point visible lors de la réception peut vous priver de recours ultérieurs sur ce point précis.
    • Rédaction formelle : Le PV doit être daté et signé par vous-même et l’artisan. Chacun en conserve un exemplaire.
  • Une inspection minutieuse s’impose : La réception n’est pas une simple formalité. Prenez le temps de tout vérifier en détail : testez les interrupteurs, ouvrez et fermez les robinets, manipulez les volets, mettez en route le chauffage si possible.
  • Faites-vous accompagner par un expert : N’hésitez pas à vous faire assister par un professionnel indépendant (architecte, expert en bâtiment) lors de la visite de réception. Cet expert peut être un architecte ou un expert en bâtiment agréé par l’État, justifiant souvent d’une formation d’ingénieur ou d’architecte et d’une expérience de terrain conséquente. Il pourra réaliser un constat sur site, une analyse documentaire, vous proposer une stratégie d’action, et surtout établir un rapport d’expertise évaluant les désordres et chiffrant les coûts de reprise.

Après la réception des travaux

Une fois les travaux réceptionnés, plusieurs garanties légales vous protègent :

SituationDélaiGarantie ou actionÀ la charge de qui ?Fondement (exemples)
Dommages importants après réception10 ansGarantie décennale : Couvre les malfaçons qui affectent la solidité de l’ouvrage ou le rendent impropre à sa destination.Artisan/AssureurArt. 1792 Code Civil
Dommage Ouvrage (si souscrite)10 ansGarantit le préfinancement rapide des réparations relevant de la décennale, sans recherche de responsabilité.Client (Assureur DO)L.242-1 Code des Ass.
Défauts mineurs constatés à la réception ou apparus dans l’année1 anGarantie de parfait achèvement : L’artisan doit réparer tous les désordres signalés dans le PV ou notifiés par LRAR.ArtisanArt. 1792-6 Code Civil
Problèmes liés aux équipements dissociables2 ansGarantie biennale (ou de bon fonctionnement) : Concerne les équipements type radiateurs, robinetterie, volets…ArtisanArt. 1792-3 Code Civil
Autres désordres non couverts par les garanties spécifiques5 ans (délai général)Responsabilité contractuelle de droit commun : Si aucune autre garantie ne s’applique, pour des dommages intermédiaires par exemple.ArtisanArt. 1231-1 (anc. 1147) Code Civil

L’obligation de résultat de l’artisan : un principe fondamental

L‘artisan est tenu à une obligation de résultat. Cela signifie qu’il doit livrer un ouvrage conforme à ce qui a été convenu dans le devis et exempt de vices. Vous n’avez pas à prouver sa faute, mais seulement que le résultat attendu n’est pas atteint.

La collecte de preuves fiables : votre meilleure défense

Que ce soit pour une négociation amiable ou une procédure judiciaire, la qualité des preuves est déterminante.

  • Dossier complet : Rassemblez tous les documents : devis signé, contrat, plans, assurances de l’artisan (notamment son attestation de garantie décennale, à demander avant le début des travaux !).
  • Preuves écrites : Conservez tous les échanges : courriers (surtout les LRAR), mais aussi les emails et SMS qui peuvent attester de vos échanges et des problèmes signalés.
  • Photos et vidéos : Documentez abondamment les malfaçons, si possible datées.
  • Le constat par Commissaire de Justice (ex-Huissier) : Pour des malfaçons importantes ou un abandon de chantier, un procès-verbal de constat établi par un Commissaire de Justice constitue une preuve irréfutable. C’est un coût, mais souvent un investissement judicieux.
  • L’expertise amiable ou judiciaire :
    • Expert d’assuré : Si vous avez une protection juridique, elle peut mandater un expert.
    • Expert en bâtiment indépendant : Vous pouvez mandater un expert à vos frais pour évaluer les désordres et chiffrer les réparations. Son rapport objectif sera précieux.
    • Expert judiciaire : Désigné par un tribunal, son rapport s’impose aux parties.

Avant d’engager des démarches contentieuses, coûteuses en temps et en énergie, privilégiez une résolution diplomatique :

  1. La discussion directe : Prenez rendez-vous avec l’artisan sur le chantier pour discuter des problèmes. Un simple échange, une explication claire de vos attentes peuvent parfois débloquer la situation.
  2. La lettre de mise en demeure : Si la discussion échoue, envoyez une LRAR détaillée rappelant les engagements, les désordres constatés, vos attentes (réparations, délais, etc.) et le fondement de vos droits (garanties, obligation de résultat). Un courrier bien structuré peut suffire.
  3. La médiation ou la conciliation :
    • Faites appel à un médiateur de la consommation (si l’artisan en a désigné un, ses coordonnées sont sur le devis) ou à un conciliateur de justice (démarche gratuite auprès du tribunal). La liste officielle des médiateurs de la consommation est notamment disponible sur le site.
    • Vous pouvez également saisir la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui peut intervenir comme intermédiaire pour un service de médiation.
    • Force de l’accord : Si un accord est trouvé avec l’aide d’un conciliateur de justice, celui-ci peut être homologué par un juge, ce qui lui confère une force exécutoire. En cas de nouveaux manquements de l’artisan, cet accord pourra être mis en application par un Commissaire de Justice.
    • Préalable obligatoire : Pour les litiges inférieurs à 5 000 €, une tentative de médiation ou de conciliation est souvent obligatoire avant de pouvoir saisir le juge. Cette démarche peut aussi s’appliquer pour des litiges jusqu’à 10 000 €.
    • Des associations de consommateurs peuvent également vous conseiller et vous assister.

Les démarches à suivre

  • Avocat spécialisé : Faites-vous assister par un avocat compétent en droit de la construction ou en droit immobilier. Il pourra tenter une ultime négociation avant de saisir le tribunal. Certains proposent des honoraires au forfait.
  • Constitution du dossier : C’est la clé ! Sans preuves tangibles (contrat, assurances, photos, LRAR, constats, expertises), vos chances de succès sont minces. C’est à vous de prouver la faute ou le manquement de l’artisan.
  • Saisine du tribunal compétent :
    • Tribunal de Proximité (juge des contentieux de la protection) : Pour les litiges inférieurs à 5 000 €, la saisine se fait par requête, mais elle doit obligatoirement être précédée d’une tentative de médiation ou de conciliation. Pour les litiges entre 5 000 € et 10 000 €, la saisine se fait par assignation. Pour les décisions rendues concernant ces litiges (jusqu’à 10 000€), il n’y a généralement pas de recours en appel classique ; seule la saisine de la Cour de cassation est possible.
    • Tribunal Judiciaire : Pour les litiges supérieurs à 10 000 €. L’assistance d’un avocat est alors obligatoire.

L’importance du contrat

Le juge s'appuiera systématiquement sur les documents contractuels (devis signé, plans, etc.).  Votre argumentation doit se fonder sur ces éléments. 

Par exemple :

  • Vous dites que l’entrepreneur est en retard mais …. sur quelle base objective ?
    • Pouvez vous prouver sa date de démarrage ?
    • Y a t-il déjà eu du retard avant sa 1ère intervention ? L’avez vous prévenu du décalage ?
    • Avez vous suivi l’éventuel protocole stipulé dans votre contrat pour notifier le retard ?
    • Etes vous à jour des paiements ?
  • Vous avez stopper les paiements mais… est ce que cela ne va pas être utilisé contre vous pour expliquer le retard ?
    • Premièrement : est-ce une possibilité du contrat ?
    • Si oui, avez vous argumentez pourquoi à l’entrepreneur ?
    • Avez vous suivi la procédure sur la forme et le fond ?

Il n’y a pas de règles générales mais uniquement un contrat entre 2 parties. D’où l’importance de bien considérer le passage en justice si votre dossier est mince. Vous risquez d’être déboutés, d’avoir payés des frais de justice et en plus d’avoir perdu plusieurs mois.


🔥Prendre connaissance du cadre contractuel que vous avez avec votre artisan. S'il y a un protocole, appliquez-le. Sinon vous pouvez appliquer ce processus :

Étapes :

  1. Constat par Commissaire de Justice : Faites constater officiellement l’état d’avancement (ou d’inachèvement) des travaux et l’absence de l’artisan.
  2. Mise en demeure formelle : Envoyez une LRAR à l’entreprise, la mettant en demeure de reprendre le chantier sous un délai précis et raisonnable (ex: 15 jours). Décrivez impérativement les travaux restant à réaliser et fixez une date d’achèvement souhaitée. Soyez très précis, sinon l’artisan pourrait revenir effectuer quelques tâches mineures pour contester l’abandon.
  3. Nouveau constat : À l’expiration du délai, si rien n’a bougé, faites établir un nouveau constat d’huissier attestant de la persistance de l’abandon.
  4. Résiliation et reprise : Vous pourrez alors notifier la résiliation du contrat aux torts de l’entreprise et engager un nouveau professionnel pour terminer les travaux.
Ce processus, bien que solide pour justifier votre décision, ne vous met pas à l'abri total de poursuites de la part de l'artisan initial, mais constitue un dossier défendable. 

Si les travaux doivent être repris, plusieurs options s’offrent à vous :

  • Petites finitions par vous-même : Pour des ajustements mineurs (peinture, petits réglages), si vous vous en sentez capable.
  • Faire appel à une nouvelle entreprise qualifiée : Pour des reprises plus conséquentes, sélectionnez une entreprise sérieuse et compétente, idéalement tous corps d’état comme Atelier Anaka, pour une meilleure coordination.
Attendez-vous à ce que le coût de la reprise puisse être supérieur au solde qui restait à payer au premier artisan, surtout si des travaux doivent être refaits ou si l'acompte versé était disproportionné par rapport au travail effectué. 

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Pour sécuriser vos prochains travaux, adoptez ces bPour sécuriser vos prochains projets de rénovation et vivre cette aventure avec sérénité :

  • Définissez un cadre juridique clair : Un devis détaillé et précis, des conditions générales de vente bien comprises, des assurances vérifiées (décennale !). Ce n’est pas simple pour un néophyte, d’où l’intérêt d’un accompagnement.
  • Méfiez-vous du « travail au noir » ou non déclaré : Accepter des travaux sans facture, sans devis officiel, ou payés en espèces sans trace peut sembler économique à court terme, mais c’est illégal et extrêmement risqué. En tant que client (considéré comme employeur dans ce cas), vous vous exposez à de lourdes sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende. De plus, en l’absence de cadre légal, vous n’aurez aucun recours ni aucune garantie en cas de malfaçons ou d’abandon de chantier.
  • Vérifiez impérativement l’assurance décennale : Demandez systématiquement l’attestation d’assurance de responsabilité civile décennale à l’artisan avant de signer quoi que ce soit et avant le début des travaux. C’est une obligation légale pour tous les professionnels du bâtiment depuis la loi Spinetta de 1978. Une entreprise qui exercerait sans cette assurance s’expose à de lourdes sanctions pénales (peine de prison et amende conséquente), et vous laisse sans recours direct auprès d’un assureur en cas de sinistre majeur.
  • Suivez votre chantier : Visitez régulièrement le chantier, prenez des photos, communiquez par écrit avec les artisans pour garder une trace.
  • Choisissez vos artisans avec le plus grand soin :
    • Demandez plusieurs devis, comparez les prestations.
    • Vérifiez les qualifications, les assurances, les références (visitez d’anciens chantiers si possible).
    • Fuyez les offres anormalement basses.

Optez pour un contractant général comme Atelier Anaka : Ce statut est le plus protecteur pour vous, le client. Le contractant général s’engage sur un prix ferme, une qualité définie et un délai global. Il gère l’ensemble des artisans et est votre unique responsable pour la totalité du chantier, de la conception à la réception. C’est la tranquillité d’esprit que nous vous offrons.


Quelles sont les principales garanties qui me protègent après la réception des travaux ?

Les trois garanties majeures sont : la garantie de parfait achèvement (1 an pour tous les désordres signalés), la garantie biennale (2 ans pour les équipements), et la garantie décennale (10 ans pour les dommages graves affectant la solidité ou rendant l’ouvrage impropre à sa destination).

L’artisan est-il tenu à une obligation de résultat ?

Oui, absolument. L’artisan a une obligation de résultat, ce qui signifie qu’il doit réaliser les travaux conformément au devis et aux règles de l’art, et livrer un ouvrage exempt de vices.

Que faire si l’entreprise n’a pas de garantie décennale ?

C’est une situation très problématique. L’assurance décennale est obligatoire. Si l’artisan n’en a pas, vos recours en cas de dommages graves seront plus complexes et risquent de dépendre de sa solvabilité. Vérifiez toujours cette assurance avant de signer !

Quel est le délai de prescription pour agir en justice pour des malfaçons ?

Les délais varient selon la garantie invoquée : 1 an pour le parfait achèvement, 2 ans pour la biennale, 10 ans pour la décennale (à compter de la réception). Pour la responsabilité contractuelle de droit commun, le délai est généralement de 5 ans.

Suis-je obligé de tenter une médiation avant d’aller au tribunal ?

Oui, pour les litiges d’un montant inférieur à 5 000 €, une tentative de résolution amiable (médiation, conciliation) est généralement un préalable obligatoire avant de saisir le juge.

Isolants biosourcés : une solution écologique pour vos rénovations


Dans un contexte où la réduction de l’empreinte environnementale devient une priorité, les isolants biosourcés s’imposent comme une solution idéale pour la rénovation énergétique de votre habitat à Grenoble. L’industrie du bâtiment représente une part importante des émissions de gaz à effet de serre, et la transition vers des matériaux écologiques est désormais essentielle pour atteindre les objectifs de décarbonation. Les isolants biosourcés, issus de matières premières renouvelables, présentent des avantages majeurs par rapport aux matériaux d’isolation traditionnels, tels que la laine de verre ou la laine de roche, notamment en termes d’impact environnemental et de performance énergétique.

Leur utilisation permet de répondre aux enjeux actuels de la construction durable tout en assurant un confort optimal aux habitants. Que ce soit pour l’isolation thermique ou acoustique, ces matériaux se révèlent efficaces et contribuent également à améliorer la qualité de l’air intérieur. En optant pour des isolants biosourcés lors de travaux de rénovation, les propriétaires de bâtiments jouent un rôle clé dans la préservation de l’environnement tout en investissant dans des matériaux sains et performants.

cycle de vie matériau biosourcé

D’un point de vue pratique, ces isolants sont aussi une réponse aux exigences de la réglementation environnementale RE2020, qui impose une évaluation stricte de l’impact carbone des matériaux utilisés dans les constructions neuves et en rénovation​​.


Un isolant biosourcé est un matériau destiné à l’isolation des bâtiments, fabriqué à partir de ressources renouvelables issues de la biomasse, principalement végétale ou animale. Ces matériaux sont extraits de la nature et sont transformés pour offrir des performances d’isolation thermique et acoustique équivalentes, voire supérieures, aux isolants classiques comme la laine de verre ou le polystyrène​.

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Origines des isolants biosourcés

Les isolants biosourcés peuvent provenir de plusieurs sources :

D’origine végétale :

Les matières premières incluent le chanvre, la paille, le liège, la ouate de cellulose (faite à partir du recyclage de papiers), le bois ou encore des textiles recyclés comme la laine de coton. Par exemple, la laine de chanvre ou les panneaux de fibres de bois sont des matériaux couramment utilisés dans les projets d’isolation écologique​​.

D’origine animale :

La laine de mouton est l’un des principaux isolants biosourcés d’origine animale. Elle est utilisée pour ses propriétés isolantes et régulatrices d’humidité​.

Différence avec les isolants traditionnels

Les matériaux biosourcés se distinguent des isolants conventionnels par leur origine renouvelable. Contrairement aux matériaux pétrosourcés ou minéraux, qui nécessitent une extraction et une transformation énergétique intensive, les isolants biosourcés sont moins énergivores à produire et stockent du carbone tout au long de leur cycle de vie. En outre, ces isolants se décomposent naturellement, ce qui contribue à réduire leurs effets environnemental en fin de vie​.

Cependant, il est important de noter que ces matériaux, bien qu’écologiques, peuvent subir des traitements chimiques pour améliorer leur durabilité, comme l’ajout de retardateurs de flamme ou d’additifs contre les insectes. Il est donc recommandé de privilégier des matériaux locaux et peu transformés, pour maximiser les bénéfices environnementaux​​.


L’utilisation des isolants biosourcés offre une multitude d’avantages, tant sur le plan environnemental que pour le confort et la santé des occupants. Ces matériaux présentent des caractéristiques uniques qui les placent comme des solutions performantes et durables pour les projets de rénovation ou de construction neuve.

Faible impact environnemental

Les isolants biosourcés se distinguent par leur faible empreinte carbone. Contrairement aux matériaux d’isolation conventionnels, tels que la laine de verre ou le polystyrène, leur production émet beaucoup moins de gaz à effet de serre. L’impact environnemental des isolants biosourcés est estimé environ quatre fois inférieur à celui des matériaux conventionnels, en grande partie grâce à leur origine organique​. De plus, certains de ces matériaux ont un effet positif sur l’environnement puisqu’ils stockent du carbone durant leur croissance (phénomène de séquestration du carbone)​. Cela contribue à réduire encore plus leur bilan carbone tout au long de leur cycle de vie.

impact environnemental isolant biosourcé

Confort thermique et acoustique

Les isolants biosourcés offrent une excellente régulation thermique, ce qui les rend particulièrement adaptés pour assurer un confort optimal en été comme en hiver. Grâce à leur densité et à leur capacité thermique massique élevée, ils ralentissent la transmission de la chaleur et assurent un déphasage thermique important. Cela signifie que les bâtiments isolés avec ces matériaux sont mieux protégés contre la chaleur estivale, avec une transmission de chaleur retardée de 6 à 10 heures par rapport aux isolants classiques​. En hiver, ces matériaux limitent les pertes de chaleur, augmentant ainsi le confort des occupants tout en réduisant les besoins en chauffage​.

déphasage thermique

Sur le plan acoustique, les isolants biosourcés offrent également de très bonnes performances grâce à leur structure fibreuse. Ils agissent comme un « ressort » dans les parois, absorbant efficacement les ondes sonores. Cela contribue à améliorer l’isolation acoustique des bâtiments, en particulier dans les environnements urbains bruyants​.

Santé et bien-être

L’un des avantages majeurs des isolants biosourcés est leur innocuité pour la santé. Contrairement à certains matériaux d’isolation synthétiques ou minéraux, qui peuvent libérer des composés chimiques nocifs dans l’air intérieur, les isolants biosourcés sont généralement exempts de substances toxiques. De plus, ils régulent l’humidité dans le bâtiment, ce qui réduit les risques de moisissures et améliore la qualité de l’air intérieur​​. Cela contribue à créer un environnement plus sain et plus agréable à vivre pour les occupants.


Les isolants biosourcés se prêtent à une large gamme d’applications dans le domaine de la construction et de la rénovation. En fonction des besoins spécifiques d’isolation thermique, acoustique ou encore de régulation de l’humidité, ces matériaux peuvent être utilisés pour différentes parties d’un bâtiment. Voici les principaux cas d’utilisation des isolants biosourcés.

isolant biosourcé

Isolation des murs (intérieure et extérieure)

L’un des usages les plus courants des isolants biosourcés est l’isolation des murs. Ils peuvent être installés :

  • À l’intérieur : L’isolation intérieure est souvent choisie dans le cadre de rénovations où l’aspect extérieur du bâtiment doit être préservé. Les matériaux comme la ouate de cellulose, les panneaux de fibres de bois ou encore la laine de chanvre sont particulièrement efficaces pour isoler thermiquement et acoustiquement les murs intérieurs​​.
  • À l’extérieur : L’isolation par l’extérieur (ITE) est idéale pour améliorer les performances thermiques sans réduire la surface habitable à l’intérieur. Des matériaux comme le béton de chanvre ou les panneaux de fibres de bois sont souvent utilisés pour créer une enveloppe thermique autour du bâtiment, tout en apportant une excellente résistance aux intempéries​.

Isolation des combles et toitures

Les combles et les toitures sont des points critiques de déperdition de chaleur. Les isolants biosourcés en vrac, tels que la ouate de cellulose ou la laine de mouton, sont particulièrement adaptés pour l’isolation des combles, car ils peuvent être soufflés ou insufflés dans les espaces difficiles d’accès​​. Pour les toitures inclinées ou les rampants, des panneaux de fibres de bois ou de liège sont souvent utilisés pour une isolation efficace.

Isolation des planchers bas

L’isolation des planchers bas (planchers situés au-dessus de caves ou de garages non chauffés) évite les pertes de chaleur par le sol. Les isolants biosourcés, comme le liège en rouleaux ou les panneaux de fibres de bois, sont souvent employés pour isoler ces zones, car ils offrent une bonne résistance à l’humidité et des performances thermiques élevées​.

Ossature bois et maisons à structure légère

Les isolants biosourcés sont particulièrement prisés dans la construction des maisons à ossature bois. Le chanvre (sous forme de béton de chanvre ou de laine), la ouate de cellulose, ou encore les panneaux de fibres de bois sont utilisés pour remplir les cavités entre les montants de la structure. Ces matériaux offrent non seulement une excellente isolation thermique, mais participent aussi à la régulation de l’humidité, ce qui est essentiel pour garantir la durabilité du bois​.

Application dans l’isolation acoustique

Outre leur utilisation thermique, les isolants biosourcés sont aussi performants pour l’isolation acoustique, notamment grâce à leur structure fibreuse qui absorbe efficacement les bruits. La laine de chanvre, les panneaux de liège ou encore la ouate de cellulose sont des matériaux privilégiés dans les environnements nécessitant une réduction du bruit, que ce soit entre des pièces d’un même bâtiment ou pour des bâtiments en milieu urbain​​.

isolation acoustique

Bien que les isolants biosourcés offrent de nombreux avantages, leur mise en œuvre nécessite quelques précautions spécifiques. En effet, leur bonne installation est essentielle pour garantir leurs performances et éviter des désagréments sur le long terme. Voici les principaux points de vigilance à prendre en compte lors de l’utilisation de ces matériaux.

Risques liés à l’humidité et à la ventilation

L’humidité représente l’un des principaux risques lors de la mise en œuvre des isolants biosourcés. Ces matériaux étant d’origine organique, ils sont sensibles à l’eau et peuvent être sujets à la moisissure ou à la pourriture s’ils ne sont pas protégés adéquatement contre l’humidité​​. Assurer une ventilation adéquate des bâtiments évite la condensation à l’intérieur des parois. Des erreurs dans la gestion de la vapeur d’eau peuvent entraîner des désordres importants, tels que le développement de moisissures à l’intérieur de l’isolation des murs.

Les bonnes pratiques recommandent de s’assurer que les matériaux sont bien protégés durant le chantier et de respecter les délais de séchage pour les enduits à base de chaux ou de chanvre. Par ailleurs, l’ajout d’un pare-vapeur est souvent préconisé pour éviter que l’humidité ne pénètre dans les isolants​.

Tassement des isolants en vrac

Certains isolants biosourcés, comme la ouate de cellulose ou les matériaux en vrac (paille, liège), peuvent présenter un risque de tassement dans le temps, en particulier lorsque le caisson de l’isolant est haut​​. Ce tassement peut altérer les performances thermiques du bâtiment si la densité n’est pas correctement ajustée lors de l’installation. Il est donc recommandé de bien choisir la nature de l’isolant rigide ou semi-rigide, de  respecter scrupuleusement les consignes de densité en fonction du matériau utilisé et de la méthode de pose (insufflation, soufflage ou projection).

Protection contre les insectes et les rongeurs

Certains matériaux biosourcés, notamment ceux à base de fibres naturelles comme la paille ou la fibre de bois, peuvent être vulnérables aux attaques d’insectes xylophages (termites, capricornes) ou de rongeurs​. Pour éviter ces problèmes, il est essentiel de prévoir des dispositifs de protection adaptés, tels que des barrières anti-termites ou des traitements spécifiques contre les insectes et les rongeurs.

Gestion des risques d’incendie

Bien que les matériaux biosourcés aient généralement une bonne résistance au feu, il est important de prendre certaines précautions, en particulier pour les isolants comme la ouate de cellulose, qui peut être inflammable en cas de mauvaise installation​. Des protections spécifiques, comme l’utilisation de capots pour les spots encastrés dans les plafonds, sont recommandées pour éviter les risques d’incendie. Il est également essentiel de vérifier que les matériaux utilisés respectent les normes de sécurité incendie en vigueur.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Pour encourager la transition écologique dans le domaine de la rénovation des bâtiments, plusieurs dispositifs d’aides financières sont disponibles, notamment au niveau local, dans des villes comme Grenoble et Voiron. Ces aides visent à favoriser l’utilisation de matériaux biosourcés et à rendre les rénovations plus accessibles aux particuliers soucieux d’améliorer la performance énergétique de leur logement.

Aides à la rénovation énergétique à Grenoble

Grenoble, ville pionnière en matière de transition écologique, propose plusieurs programmes de soutien pour les propriétaires souhaitant améliorer l’isolation de leur logement avec des matériaux écologiques, comme les isolants biosourcés. Parmi les aides disponibles :

  • Le dispositif “MurMur” : Ce programme vise à accompagner les propriétaires dans la rénovation énergétique de leur logement en offrant des aides financières spécifiques pour l’isolation des murs et des combles, avec un bonus pour l’utilisation de matériaux biosourcés.
  • Le fonds Air Bois : En complément des travaux d’isolation, Grenoble propose une aide pour le remplacement des vieux appareils de chauffage par des solutions plus écologiques, permettant ainsi d’optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments.

Aides à Voiron

Voiron, situé à proximité de Grenoble, met également à disposition des aides locales pour encourager l’utilisation de matériaux biosourcés dans les projets de rénovation.

Aides nationales mobilisables

En plus des aides locales spécifiques à Grenoble et Voiron, il est possible de bénéficier de dispositifs nationaux comme :

  • MaPrimeRénov’ : Une aide financière versée par l’État pour les travaux de rénovation énergétique, incluant l’isolation avec des matériaux biosourcés.
  • Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : Ce prêt sans intérêt permet de financer des travaux de rénovation énergétique, dont l’isolation.
  • Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Ces certificats offrent des subventions pour la réalisation de travaux d’isolation écologique, y compris avec des matériaux biosourcés.

En combinant ces différentes aides, il est possible de réduire significativement le coût des travaux de rénovation, tout en contribuant à la préservation de l’environnement.


Les isolants biosourcés représentent une alternative écologique et performante aux matériaux d’isolation traditionnels. Ils offrent non seulement des avantages en termes de confort thermique et acoustique, mais aussi un impact environnemental réduit grâce à leur faible empreinte carbone. Bien qu’ils nécessitent certaines précautions lors de leur mise en œuvre, leur utilisation est de plus en plus encouragée, notamment par les aides locales disponibles à Grenoble et Voiron, ainsi que par les dispositifs nationaux. Atelier Anaka, spécialisée dans les rénovations écologiques, est compétente pour assurer la mise en œuvre de ces isolants biosourcés, garantissant des travaux de qualité et respectueux de l’environnement. Pour les propriétaires soucieux de réaliser des rénovations durables, les isolants biosourcés apparaissent comme une solution idéale alliant écologie, économie et santé​​.

Mode d’emploi : MaPrimeRenov’ et aides à Grenoble et Voiron

Temps de lecture : 10 minutes

Vous souhaitez rénover votre logement tout en réduisant vos factures d’énergie ? MaPrimeRenov’ est l’aide qu’il vous faut ! Lancé par l’État, ce dispositif encourage les propriétaires et bailleurs à entreprendre des travaux de rénovation énergétique à Grenoble, tout en bénéficiant de subventions importantes. Que ce soit pour isoler vos combles, installer un système de chauffage plus performant ou encore améliorer la ventilation de votre maison, MaPrimeRenov’ rend ces travaux plus accessibles financièrement.

Atelier Anaka vous accompagne pas à pas pour profiter de cette aide, de la définition du programme à la réalisation des travaux.

Étape 1 : Vérifiez votre éligibilité


Avant de commencer les démarches pour MaPrimeRenov’, vous devrez vérifier votre éligibilité. Le montant de l’aide varie en fonction de plusieurs critères, dont vos revenus et la nature de votre logement.

1.1. Vérifiez vos revenus

MaPrimeRenov’ est une aide qui s’adapte en fonction des revenus du foyer. Elle est répartie en plusieurs catégories : très modestes, modestes, intermédiaires et supérieurs. Plus vos revenus sont faibles, plus l’aide que vous pouvez recevoir est élevée. Voici un aperçu des plafonds de revenus applicables en 2024 :

  • En dehors de l’Île-de-France :
ressource maprimerenov
Astuce : Si vous n'êtes pas sûr de votre situation, vous pouvez utiliser le simulateur d'éligibilité disponible sur le site officiel de MaPrimeRenov' pour connaître le montant potentiel de votre aide en fonction de vos revenus.

1.2. Conditions relatives au logement

  • L’aide se destine autant aux propriétaires occupants qu’aux bailleurs.
  • Le logement doit être une résidence principale soit occupé au moins 8 mois par an par le propriétaire ou en location.
  • Il doit être construits il y a plus de 15 ans
Important : Pour les propriétaires bailleurs, il faudra s’engager à louer le bien pendant au moins 6 ans après la réalisation des travaux.

Étape 2 : Choisissez les travaux à réaliser


Une fois que vous avez vérifié votre éligibilité, le bouquet de travaux est à déterminer. Le dispositif MaPrimeRenov’ couvre un large éventail de rénovations énergétiques, allant de l’isolation à la modernisation du système de chauffage.

2.1. Travaux d’isolation thermique

L’isolation thermique est souvent la première étape pour améliorer la performance énergétique de votre logement. En plus d’augmenter le confort, elle permet de réduire considérablement les pertes de chaleur et, par conséquent, de diminuer les factures énergétiques.

Les types de travaux d’isolation éligibles à MaPrimeRenov’ incluent :

  • Isolation thermique des murs par l’extérieur (surface de murs limitée à 100 m2)
  • Isolation thermique des murs par l’intérieur
  • Isolation thermique des rampants de toiture ou des plafonds de combles
  • Isolation thermique des toitures terrasses
  • Isolation thermique des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage
  • Protection des parois vitrées ou opaques contre le rayonnement solaire (uniquement pour l’Outre-mer)
  • Sur-toitures ventilées (uniquement pour l’Outre-Mer)
  • Bardages ventilés (uniquement pour l’Outre-Mer)
Astuce : Prioriser l’isolation des zones qui entraînent les plus grandes pertes de chaleur, comme les combles et les planchers bas, permet d’optimiser les résultats et de maximiser les économies d’énergie.

2.2. Remplacement du système de chauffage

MaPrimeRenov’ finance plusieurs types de chauffage économes en énergie, parmi lesquelles :

  • Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid
  • Chauffe-eau thermodynamique
  • Pompe à chaleur air/eau (dont PAC hybrides)
  • Pompe à chaleur géothermique ou solaire-thermique (dont PAC hybrides)
  • Chauffe-eau solaire individuel (et dispositifs solaires pour le chauffage de l’eau)
  • Système solaire combiné (et dispositifs solaires pour le chauffage des locaux)
  • Partie thermique d’un équipement PVT eau (système hybride photovoltaïque et thermique)
  • Poêle à bûches
  • Poêle à granulés
  • Chaudière bois à alimentation manuelle
  • Chaudière bois à alimentation automatique
  • Foyer fermé et insert à bûches ou à granulés

Ces équipements permettent de réduire votre empreinte carbone tout en améliorant l’efficacité énergétique de votre logement.

2.3. Ventilation

Une bonne isolation doit être accompagnée d’une ventilation efficace pour assurer une bonne qualité de l’air à l’intérieur. Les travaux de ventilation double flux (conditionnée à la réalisation de travaux d’isolation), qui permettent de ventiler efficacement le logement tout en limitant les pertes de chaleur, sont également pris en charge par MaPrimeRenov’.

2.4. Autres travaux aidés

Les prestations préalables à vos travaux de rénovation bénéficient également de soutient :

  • Audit énergétique hors obligation réglementaire (l’aide ne peut être demandée qu’une seule fois par logement, et est conditionnée à la réalisation d’au moins un geste de travaux)
  • Dépose de cuve à fioul, opération encouragée dans le cadre de la transition écologique.

2.4. Maximiser les aides avec plusieurs gestes de rénovation

MaPrimeRenov’ permet de cumuler plusieurs gestes de rénovation. En combinant par exemple l’isolation des combles avec le remplacement du système de chauffage, vous pouvez non seulement augmenter vos économies d’énergie, mais aussi maximiser le montant de l’aide reçue.

Bon à savoir : Certaines aides locales peuvent s’ajouter aux subventions MaPrimeRenov’, comme à Grenoble et Voiron. Vous trouverez les informations dans la suite de cet article.

Étape 3 : Trouvez des professionnels certifiés


3.1. Pourquoi choisir un professionnel certifié RGE ?

Le label RGE est indispensable pour bénéficier des aides comme MaPrimeRenov’. C’est une des conditions communes à toutes les aides nationales et locales.

Le recours à des professionnels reconnus réduit les risques de mauvaises exécutions ou de non-conformité.

3.2. Où trouver un artisan RGE ?

Le site officiel France Rénov’ propose un annuaire en ligne répertoriant les entreprises agréées.

  1. Rendez-vous sur le site france-renov.gouv.fr.
  2. Accédez à l’outil de recherche d’artisans RGE.
  3. Renseignez votre code postal ou votre région pour obtenir la liste des professionnels certifiés les plus proches de chez vous.
Astuce : Demandez toujours plusieurs devis à différents professionnels pour comparer les tarifs et les prestations. Cela vous permettra également de choisir l’offre la plus adaptée à vos besoins et à votre budget.

3.3. Comment comparer les devis ?

Une fois que vous avez sélectionné plusieurs artisans RGE, comparerez attentivement leurs devis.

  • Chaque poste doit être clairement expliqué (matériaux utilisés, leur performance énergétique, la quantité).
  • La date de visite du chantier doit apparaître sur le devis​. C’est une garantie pour l’état qu’une visite a été effectuée avant l’établissement du devis.
  • Assurez-vous que l’entreprise dispose des garanties obligatoires (garantie décennale, assurance civil).
informations obligatoire sur devis et  facture

3.4. Erreurs à éviter

  • Assurez-vous que le professionnel est bien certifié RGE avant de signer un contrat.
  • Le devis ne doit pas âtre signé avant l’acception de votre dossier par les instructueure de MaPrimeRénov’, sous peine de perdre votre droit à la subvention.
Bon à savoir : Certains artisans proposent d’accompagner leurs clients dans le montage du dossier MaPrimeRenov’, ce qui peut faciliter vos démarches administratives.

Étape 4 : Mon Accompagnateur Rénov’


4.1. Qu’est-ce que Mon Accompagnateur Rénov’ et quelle est sa mission ?

Mon Accompagnateur Rénov’ est un professionnel agréé, mandaté pour accompagner les propriétaires dans leurs projets de rénovation énergétique. Il identifie les travaux nécessaires et l’optimisation des aides disponibles.

  • Il effectue un audit énergétique pour définir les priorités en termes de travaux.
  • L’accompagnateur vous conseille sur les gestes à réaliser pour maximiser vos économies d’énergie.
  • Il vous aide à constituer un dossier MaPrimeRenov’ solide et complet.
  • Il s’assure que les travaux sont réalisés en conformité avec les devis approuvés​.
Astuce : Cet accompagnement permet de sécuriser votre projet et de vous assurer que tout est conforme aux critères des aides.

4.2. Quand est-il obligatoire ?

Depuis 2024, l’accompagnement par Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire dans certains cas, notamment pour :

  • Les projets de rénovation d’ampleur (c’est-à-dire des travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique d’au moins deux classes sur le diagnostic de performance énergétique – DPE).
  • Les projets financés par Loc’Avantages avec travaux (dispositif visant à encourager la mise en location à loyer modéré des logements rénovés).

Si votre projet entre dans l’une de ces catégories, Mon Accompagnateur Rénov’ vous accompagne systématiquement tout au long du processus.

4.3. Comment trouver un Accompagnateur Rénov’ ?

Vous pouvez trouver un accompagnateur agréé via le site officiel france-renov.gouv.fr, qui propose un annuaire des professionnels disponibles dans votre région. Vous pouvez également vous rendre dans un Espace Conseil France Rénov’, qui vous orienterons vers le bon interlocuteur.

Bon à savoir : Le recours à un accompagnateur est totalement gratuit pour les ménages modestes et très modestes. Les coûts peuvent être partiellement pris en charge pour les ménages aux revenus intermédiaires​.

Étape 5 : Déposez votre demande MaPrimeRenov’


5.1. Remplissez votre demande de subvention

Le premier pas pour obtenir MaPrimeRenov’ est de créer un compte en ligne sur le site officiel maprimerenov.gouv.fr.

Une fois votre compte activé, vous pouvez commencer à remplir la demande en ligne.

  • Vous devrez indiquer les revenus fiscaux de référence de votre ménage, disponibles sur votre dernier avis d’imposition.
  • Ajoutez les devis des professionnels RGE sélectionnés pour vos travaux. C
  • Si vous avez droit à d’autres aides (collectivités locales, fournisseurs d’énergie), mentionnez-les dans votre dossier.

5.2. Suivez votre dossier en ligne

Après avoir soumis votre demande, vous pouvez suivre son évolution dans votre espace personnel.

  • Vous serez informé lorsque votre demande sera acceptée ou si des pièces complémentaires sont nécessaires.
  • Si des clarifications sont nécessaires, vous pourrez échanger directement avec les services en charge du traitement de votre dossier via votre espace en ligne.
Bon à savoir : Le traitement du dossier peut prendre plusieurs semaines. Ne commencez aucun travaux avant d’avoir reçu l’accord officiel de MaPrimeRenov', sous peine de voir votre demande rejetée.

Étape 6 : Réalisez vos travaux


6.1. Planifiez les travaux

Les travaux doivent commencer dans les 6 mois après l’acceptation de l’aide, et vous disposez de 2 ans pour les achever.

Si votre projet implique Mon Accompagnateur Rénov’, celui-ci effectuera une visite sur place pour vérifier que les travaux sont réalisés correctement et conformément aux normes​.

Pendant que les travaux sont en cours, gardez un œil attentif sur leur avancement.

  • Assurez-vous que les professionnels respectent les dates convenues pour le début et la fin des travaux.
  • Les équipements installés doivent correspondre à ce qui a été convenu dans le devis, tant en termes de performance énergétique que de qualité.
Astuce : Prenez des photos à chaque étape de la réalisation des travaux. Cela peut être utile pour documenter le processus et prouver que les travaux ont été réalisés dans les règles.

6.2. Fin des travaux et vérifications

Une fois les travaux terminés, réalisez une visite de contrôle avec les artisans pour vous assurer que tout est conforme aux devis acceptés. Cette visite permet de :

  • Assurez-vous que toutes les prestations sont conformes à ce qui a été prévu.
  • Recevoir les factures finales, celles-ci devront être déposées en ligne pour permettre le versement de la subvention MaPrimeRenov’.
Bon à savoir : La visite post-travaux par Mon Accompagnateur Rénov’ (si applicable) validera également la conformité des travaux avant la demande finale de subvention.

Étape 7 : Recevez votre subvention


Une fois les factures et documents soumis, votre dossier sera examiné par les services de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

  • Le traitement de votre dossier peut prendre quelques semaines. En général, vous pouvez recevoir une confirmation dans un délai de 4 à 6 semaines.
  • Si votre dossier est complet et conforme, vous recevrez un accord de paiement de la subvention.

Enfin, l’Anah procédera au versement de la subvention directement sur le compte bancaire que vous avez fourni lors de la création de votre dossier. Le montant versé correspondra à la somme approuvée dans votre dossier de demande initiale.

Bon à savoir : Si vous avez droit à d'autres aides locales (comme celles proposées par les collectivités locales ou les fournisseurs d'énergie), celles-ci peuvent s'ajouter au versement de MaPrimeRenov'​.

Aides locales à la rénovation énergétique à Voiron


Plusieurs aides locales dans le Pays Voironnais complètent MaPrimeRenov’ :

Aide pour la conversion des chaudières au fioul ou propane :

Jusqu’à 3 000 € pour remplacer des chaudières par des modèles à bois. Condition : utiliser une chaudière labellisée Flamme Verte 7 étoiles.

Aide aux matériaux biosourcés :

Pour des rénovations utilisant des matériaux biosourcés comme la laine de bois, avec un plafond de 4 500 € pour les rénovations globales.

Fonds Air-Bois :

600 € à 1 500 € pour le remplacement des anciens systèmes de chauffage au bois.

Aides locales à la rénovation énergétique à Grenoble


Plusieurs aides locales dans l’agglomération Grenobloise complètent MaPrimeRenov’ :

Programme Mur Mur :

Grenoble-Alpes Métropole propose des aides pour l’isolation des maisons individuelles et des copropriétés, incluant un accompagnement technique et des aides financières pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Prime Air Bois :

Jusqu’à 1 500 € pour remplacer d’anciens systèmes de chauffage au bois.

Aide Solaire Thermique :

Soutien financier pour l’installation de chauffe-eau ou de chauffage solaire dans les maisons individuelles, avec des aides variant de 1 000 € à 2 000 € selon les revenus des ménages.

Profitez des 7 aides pour la rénovation énergétique à Voiron

Temps de lecture : 9 minutes

En rénovant votre maison voironnaise, vous pouvez en premier lieu réduire vos factures d’énergie, mais aussi améliorer votre confort et contribuer à la transition écologique. Avec l’urgence climatique et la hausse des prix de l’énergie, la rénovation énergétique est devenue une priorité pour les propriétaires à Voiron. En revanche le coût des travaux peux rapidement devenir un obstacle. C’est pourquoi les aides nationales et locales sont là pour vous soutenir. Voici donc comment vous pouvez financer vos projets de rénovation énergétique à Voiron.

À retenir :

  • Des aides nationales et locales permettent de financer une partie de votre rénovation énergétique.
  • Des critères précis doivent être respectés pour être éligibles aux dispositifs d’aide.
  • Une rénovation bien pensée améliore le confort thermique, réduit les factures et valorise votre bien

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Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

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Avant d’accéder aux aides, vous devez respecter plusieurs critères. Ils concernent la nature des travaux, votre statut et les démarches administratives.

Travaux éligibles

  • Réalisés par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)
  • Respectant des performances énergétiques minimales
  • Utilisant des matériaux certifiés Acermi
  • Auto-rénovation non éligible

Statut du bénéficiaire

  • Logement achevé depuis plus de 2 ans
  • Propriétaire occupant ou bailleur

Démarches administratives

  • Demande de subvention avant le début des travaux
  • Aides cumulables sous conditions

1. MaPrimeRenov

MaPrimeRénov’ est en effet l’une des principales aides publiques destinées à vous encourager dans la rénovation énergétique. Ainsi elle finance divers types de travaux, allant de l’isolation des combles à l’installation d’un nouveau système de chauffage plus performant.

2. Les CEE

Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) constituent une autre aide importante. Elle est sans condition de revenus de sorte qu’elle soit accessible à tous . Ce dispositif oblige donc les fournisseurs d’énergie à financer vos travaux de rénovation énergétique en contrepartie de certificats attestant des économies d’énergie réalisées.

3. Le prêt éco-PTZ

L’éco-PTZ vous permet de financer des travaux de rénovation énergétique via un prêt vous étant accordé sans intérêts.

Les critères qui divergent entre les dispositifs :

MaPrimeRénov’Certificats d’Économie d’Énergie (CEE)Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Usage du logementLe logement doit être une résidence principaleRésidence principale ou secondaireLe logement doit être une résidence principale
Suivant les revenus Selon quatre catégories de revenus :
▪️ très modestes,
▪️ modestes,
▪️ intermédiaires,
▪️ supérieurs
Tous les ménages peuvent en bénéficierTous les ménages peuvent en bénéficier

Le plan Climat Air Energie Territorial offre différentes aides. Le Pays Voironnais peux ainsi vous permettre d’en bénéficier.

1. La conversion des chaudières fioul ou propane

  • Elle est destinée à remplacer les anciennes chaudières au fioul ou au gaz propane par des chaudières automatiques au bois. Cette initiative vise effectivement à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Pour plus de détails sur ce dispositif, consultez la page dédié à la conversion de chaudière du Pays Voironnais.

2. Les travaux d’isolation thermique avec des matériaux biosourcés

  • Le Pays Voironnais vous encourage également dans les projets de rénovation qui utilisent des matériaux d’isolation biosourcés. Ces matériaux, tels que la laine de bois ou le chanvre, sont en effet reconnus pour leur faible impact environnemental.
  • Le montant des plafonds dépend néanmoins de votre type de rénovation :
Rénovation globaleRénovation partielle
Pour une rénovation globale à minima 3 postes de travaux. Vos travaux doivent concerner à minima :
▪️ 50 % des surfaces à isoler (toiture, murs, planchers
▪️ changement des fenêtres en bois massif ou bois alu),
▪️ diviser par 2 de la consommation d’énergie
1 poste de travaux d’isolation des parois opaques (changement de fenêtre exclu) avec plus de 50 % de la surface traitée sur la surface globale parmi toiture, murs ou planchers (dont travaux induits).

Pour plus de détails sur ce dispositif, vous pouvez consulter la page dédié à l’isolation du Pays Voironnais.

3. Fonds Air-Bois pour le remplacement des appareils de chauffage au bois

  • Le Fonds Air-Bois, mis en place avec le soutien de l’ADEME, vise à améliorer la qualité de l’air. Voilà pourquoi vous êtes incités à remplacer leurs anciens appareils de chauffage au bois ou au charbon, souvent très polluants, par des systèmes plus performants.

Pour plus de détails sur ce dispositif, consultez la page dédié au chauffage bois du Pays Voironnais.

4. Le dispositif Denormandie et les aides rénovation énergétique « Coeur de ville » à Voiron

  • Le dispositif Denormandie est un dispositif de défiscalisation dans le cadre d’un investissement locatif. Votre logement doit cependant être situé en zone labellisée Action Cœur de ville ou en zone Opération de revitalisation du territoire (ORT). Vous pouvez donc, en tant qu’investisseur, bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu s’ils achètent et réhabilitent un bien immobilier pour le mettre en location.

  • Vous devez posséder un logement situé dans l’une des 31 communes du Pays Voironnais.
  • Vous pouvez par ailleurs cumuler ces aides locales avec MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ et les CEE​.
Aides localesMontant de l’aideCritères à respecter
Conversion des chaudières fioul ou propane20 % du montant TTC des travaux, main d’œuvre comprise, plafonné à 3 000 €.🔸 Chaudière à bois (granulés ou déchiquetés) labellisée Flamme Verte 7 étoiles
🔸 Niveau d’émission de poussières < 20 mg/Nm3
Isolation thermique avec des matériaux biosourcésRéhabilitation partielle : 15 % du montant TTC des travaux, avec un plafond de 2 250 € pour des dépenses éligibles de 15 000 €.

Réhabilitation globale : 15 % du montant TTC des travaux, avec un plafond de 4 500 € pour des dépenses éligibles allant jusqu’à 30 000 €.
🔸 Isolation par l’intérieur : R > 3,7 m².K/W
🔸 Isolation par l’extérieur : R > 4,4 m².K/W
🔸 Isolation des toitures : R > 6 m².K/W
🔸 Combles perdus : R > 7 m².K/W
🔸 Isolation des planchers bas : R > 3 m².K/W
🔸 Fenêtres : Uw < 1,3 W/m².K et Sw > 0,3
🔸 Portes-fenêtres : Uw <1,7 W/m².K, et Sw > 0,36
🔸 Fenêtres de toit : Uw < 1,5 W/m².K, et Sw < 0,36
Fonds Air-Bois🔸 600 € pour le remplacement d’un appareil de chauffage au bois non performant (insert, poêle, cuisinière) antérieur à 2005, avec une bonification de 400 € pour les ménages modestes.
🔸 À partir de 2024, une aide complémentaire de 500 € est prévue pour le remplacement d’un foyer ouvert, portant l’aide totale à 1 500 € sous condition de revenus*.
🔸 Matériel labellisé Flamme Verte 7 étoiles
🔸 Installateur signataire de la charte d’engagement des professionnels du chauffage au bois de la Métropole Grenobloise
Dispositif DenormandieLa réduction d’impôts entre 12 %, 18 % et 21 % du prix du bien, en fonction de la durée de location (6, 9 ou 12 ans).🔸 Les travaux doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’acquisition du bien.
🔸 Les travaux éligibles sont ceux qui visent à améliorer la performance énergétique du logement.
🔸 Le bien doit être loué en tant que résidence principale dans les 12 mois suivant la fin des travaux et respecter des plafonds de loyers.
Conditions de ressources du fond Air-Bois

Vous réduisez vos factures d’énergie

L’un des avantages les plus immédiats de la rénovation énergétique est la réduction significative de la consommation d’énergie. D’ailleurs, selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), une bonne isolation peut réduire les dépenses énergétiques de 20 à 30 %. Ainsi, vous rentabilisez rapidement vos travaux d’efficacité énergétique.

Vous améliorez votre confort thermique

Puisque votre logement est bien isolé et équipé d’un système de chauffage moderne, il vous permet de maintenir une température agréable tout au long de l’année. En hiver, vous serez donc mieux protégé contre le froid, en revanche l’été, l’isolation contribuera à limiter la chaleur excessive.

De plus, vous améliorez la qualité de l’air intérieur, grâce aux systèmes de ventilation.

Vous valorisez votre bien immobilier

Les travaux de rénovation énergétique augmentent significativement la valeur de votre propriété. Un bien qui affiche de bonnes performances énergétiques, comme un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) classé A ou B, est en fin de compte bien plus attractif sur le marché immobilier. C’est donc un argument de poids si vous envisagez de vendre ou de louer votre bien à moyen ou long terme.

Vous avez un impact environnemental positif

Etant donné que vous optez pour un chauffage au bois ou des matériaux biosourcés, vous contribuez à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). La rénovation énergétique fait partie intégrante de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle aide en effet à diminuer l’empreinte carbone de votre logement. Enfin, moins de consommation d’énergie fossile signifie également une réduction de la pollution locale mais également l’utilisation des ressources naturelles.