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Rénover une façade en pierre à Grenoble : Guide et techniques de restauration

Grenoble, nichée au cœur des Alpes, ne se distingue pas seulement par son panorama montagneux, mais aussi par la richesse de son patrimoine bâti. Ses façades en pierre racontent une histoire, celle des matériaux locaux et des savoir-faire ancestraux qui confèrent à la ville son caractère unique. Entreprendre la rénovation d’une telle façade est plus qu’un simple chantier ; c’est un acte de préservation, un dialogue entre le passé, incarné par la matérialité de l’édifice, et le présent, avec les exigences de confort et de rénovation énergétique.

Ce projet engage une responsabilité : celle de comprendre la nature de chaque pierre pour lui redonner son éclat sans la dénaturer. Ce guide complet est conçu pour vous accompagner, propriétaires et artisans, dans cette démarche. Il vous donnera les clés pour identifier les pierres locales, maîtriser les techniques de restauration et naviguer les aspects de l’isolation et de la réglementation à Grenoble.

Voici une synthèse des 3 points essentiels à retenir :

  1. Diagnostiquer avant d’agir : La réussite de votre projet dépend d’une analyse précise de votre façade. Identifiez la nature de la pierre locale, comprenez son comportement face à l’humidité (pierre « ouverte » ou « fermée » ) et anticipez son niveau de protection réglementaire (PLUi).
  2. Laisser le mur respirer : Pour assurer la pérennité du bâti ancien, il faut utiliser des matériaux perméables à la vapeur d’eau. Privilégiez systématiquement les mortiers et enduits à la chaux naturelle et proscrivez le ciment, qui piège l’humidité et dégrade la pierre.
  3. Gérer l’humidité lors de l’isolation : Isoler un mur ancien sans vision d’ensemble est risqué. La démarche doit impérativement inclure une ventilation mécanique (VMC) performante , le traitement des ponts thermiques et l’utilisation de membranes « intelligentes » (frein-vapeur hygrovariable) pour toute isolation par l’intérieur.

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Pour bien rénover, il faut d’abord comprendre. La diversité des pierres sur les façades grenobloises est le reflet direct de la géologie complexe de la région. Les massifs environnants comme le Vercors, la Chartreuse et Belledonne ont été les carrières à ciel ouvert qui ont fourni les matériaux de construction pendant des siècles.

Les pierres utilisées proviennent de l’arc alpin occidental, des massifs subalpins et des massifs cristallins. Des calcaires sédimentaires, formés il y a des millions d’années quand la mer recouvrait les Alpes, aux molasses issues de l’érosion alpine, chaque pierre raconte une histoire. L’architecture traditionnelle de Grenoble s’est donc façonnée en puisant dans ces ressources locales, adaptant les techniques aux propriétés de chaque matériau.

C’est cette relation intime entre la ville et son environnement qui fait l’identité de ses bâtiments.

Bâtiment Haussmannien à Grenoble avec des façades en pierre de taille

Avant toute intervention, identifiez la pierre de votre façade. Chaque matériau possède sa propre sensibilité et ses exigences en matière de restauration. Voici un aperçu des pierres les plus fréquemment rencontrées à Grenoble.

Nom de la pierreOrigine géologique / PériodeCaractéristiques visuellesUsages historiques courants à GrenoblePoints d’attention pour la rénovation
Pierre de la Porte de FranceCalcaire Tithonique (Jurassique Supérieur) Patine gris-blanchâtre ; cassure écailleuse, gris foncé ; texture fine.Parties nobles, fondations, moellons de remplissage (vieux Grenoble).Disponibilité limitée, nettoyage doux, rejointoiement à la chaux.
Pierre du FontanilCalcaire Valanginien (Crétacé Inférieur) Grain grossier ; bleue en cassure, altération brun jaune en surface (aspect bicolore).Matériau de taille très utilisé, rénovation des vieux quartiers au XIXe s.Sensibilité potentielle au gel , préserver l’aspect bicolore, rejointoiement à la chaux.
Molasse de VoreppeGrès Tertiaire (Miocène) Tendre ; gris verdâtre frais, jaunissant en patine.Encadrements (portes, fenêtres), conduits de cheminée.Très altérable , réparations avec mortiers compatibles (chaux) , hydrofuges proscrits.
Pierre de l’ÉchaillonCalcaire (Jurassique Sup./Crétacé Inf.) Texture granuleuse, débit non écailleux. Variétés : Blanche, Jaune, Rose.Construction et sculpture prestigieuses.Identifier la variété, soin pour les éléments sculptés, nettoyage doux.
Moellons de LaffreyJurassique Inférieur (Lias) Non taillée, faciès littoral.Murs de propriétés, maisons (souvent sous enduit).Si enduit, la qualité de l’enduit à la chaux est primordiale.
« Pierres Factices »Fin XIXe – Début XXe siècle Ciment moulé imitant la pierre de taille.Immeubles post-haussmanniens (décors, étages).N’est pas une pierre naturelle, techniques de réparation spécifiques au béton.
GaletsQuaternaire (alluvions) Formes arrondies, durs, peu gélifs.Soubassements, bouchage d’ouvertures.Rejointoiement soigné à la chaux, bon drainage à la base.

Les 3 grands groupes techniques de pierres :

Au-delà de leur nom, les pierres se classent en 3 grands groupes techniques selon leur perméabilité à la vapeur d’eau. Cette caractéristique est fondamentale pour choisir la bonne technique d’isolation.

  • Groupe 1 : Pierres « ouvertes » et poreuses. Très perméables à la vapeur, elles sèchent facilement mais absorbent aussi la pluie. À Grenoble, on y retrouve typiquement la molasse de Voreppe, les tufs calcaires et les briques anciennes. Une protection contre la pluie est indispensable pour ces murs.
  • Groupe 2 : Pierres « peu ouvertes ». Elles présentent un comportement intermédiaire. C’est le cas de certains calcaires durs ou de la Pierre du Fontanil. Elles nécessitent une analyse fine pour déterminer la meilleure approche.
  • Groupe 3 : Pierres « très fermées ». Très denses et peu perméables, elles n’absorbent quasiment pas la pluie mais ne la laissent pas non plus s’évacuer facilement. Ce sont les pierres les plus délicates à isoler par l’intérieur. On y trouve le granite, le schiste et la Pierre de la Porte de France.

Une rénovation de façade réussie ne s’improvise pas. Une préparation minutieuse est la garantie de la pérennité de l’intervention.

1. Diagnostiquer les maux de la façade

Avant tout, un diagnostic précis et approfondi de l’état de la façade est indispensable. Il s’agit d’identifier :

  • Les dégradations visibles : encrassement, joints effrités, altération de la pierre (farinage, éclatement), fissures, etc.
  • La présence de mousses ou de lichens.
  • L’origine des désordres : une infiltration d’eau, une réparation antérieure inadaptée au ciment, etc.
  • La présence éventuelle de plomb ou d’amiante, qui nécessite une intervention par une entreprise qualifiée.

2. Comprendre la construction d’origine

Observez attentivement la façade pour comprendre sa conception initiale. Analysez l’appareillage des pierres, la nature des mortiers d’origine (souvent à base de chaux), et les traces d’évolutions du bâtiment.

3. Planifier l’intervention

Avec un diagnostic complet, vous pouvez planifier les travaux.

  • Définissez l’étendue des travaux : simple nettoyage, rejointoiement, remplacement de pierres?
  • Choisissez les techniques et matériaux adaptés, en privilégiant la compatibilité et la réversibilité.
  • Anticipez les contraintes réglementaires, surtout en secteur sauvegardé.
  • Faites appel à des professionnels qualifiés et expérimentés dans le bâti ancien.

C’est précisément ici qu’un accompagnement par un contractant général comme Anaka prend tout son sens : orchestrer ces diagnostics, sélectionner les bons artisans et garantir la cohérence du projet de A à Z grâce sa compétence de maître d’œuvre.


Une fois la préparation achevée, les travaux peuvent débuter, dans le respect du matériau.

Nettoyer avec soin : Révéler sans agresser

L’objectif est de nettoyer la pierre tout en préservant sa patine protectrice. Un nettoyage trop agressif la rendrait plus vulnérable.

  • Méthodes douces recommandées : Le brossage manuel, mais surtout l’hydrogommage (projection de micro-particules à basse pression), est préconisé par la Ville de Grenoble.
  • Méthodes à proscrire : Le nettoyage haute pression et le sablage sont souvent trop agressifs pour les pierres anciennes et poreuses. Les produits chimiques puissants sont également à éviter.

Réparer et rejointoyer : La chaux, alliée du bâti ancien

Les joints jouent un rôle capital : ils assurent l’étanchéité mais permettent surtout au mur de « respirer » en évacuant l’humidité.

  • Le Mortier : LA CHAUX AVANT TOUT ! Pour les maçonneries anciennes, l’utilisation d’un mortier à base de chaux naturelle (NHL) est impérative.
  • Pourquoi proscrire le ciment ? Le ciment est trop rigide et imperméable. Il piège l’humidité dans le mur, forçant son évacuation par la pierre, ce qui provoque sa dégradation (éclatement, effritement).
  • Technique : Les anciens joints dégradés ou au ciment sont piochés, les nouvelles cavités sont brossées et humidifiées, puis le mortier de chaux est appliqué et serré. La finition, par un léger brossage après quelques heures pour l’esthétique finale.

Protéger durablement : Finitions respirantes

Pour parfaire la rénovation, certaines finitions protègent la façade tout en la laissant respirer.

  • Eau-forte ou badigeon à la chaux : Ces laits de chaux plus ou moins dilués permettent d’harmoniser la teinte de la façade et de recréer une couche protectrice et sacrificielle.
  • Hydrofuges et peintures filmogènes : à proscrire ! Ces produits sont généralement déconseillés car ils piègent l’humidité dans le mur en l’empêchant de respirer, ce qui aggrave les problèmes à long terme.
Bâtiment du vieux Grenoble

Isoler une maison ancienne est une excellente idée pour le confort et les économies d’énergie, mais attention, pas n’importe comment ! Les murs anciens en pierre ou en pisé doivent pouvoir « respirer » pour évacuer l’humidité. Une rénovation performante implique donc une isolation de toutes les parois, une ventilation mécanique efficace (0,6 vol/h préconisé) et une bonne étanchéité à l’air.

Les principes d’or avant d’isoler

Les principes à respecter avant d'isoler
  1. Traiter l’humidité à la source : Avant d’isoler, assurez-vous qu’il n’y a pas de remontées capillaires. Si c’est le cas, un traitement par un professionnel est impératif. Un drainage périphérique peut être nécessaire.
  2. Ventiler, ventiler, ventiler : Une VMC performante est indispensable pour évacuer l’humidité générée par les habitants et maintenir un air sain.
  3. Laisser le mur sécher : La conservation d’une bonne capacité de séchage en évitant de piéger l’humidité entre des matériaux trop étanches est une priorité. Retirez les anciens enduits ciment ou peintures plastiques qui bloquent la respiration du mur.
  4. Utiliser un frein-vapeur hygrovariable : Cette membrane intelligente régule le flux de vapeur, se fermant en hiver pour éviter la condensation et s’ouvrant en été pour permettre au mur de sécher vers l’intérieur. C’est une solution fortement recommandée pour maximiser la capacité de séchage.

Isolation par l’extérieur (ITE) : La protection maximale

L’ITE est souvent la solution qui protège le mieux le bâti du gel et de la pluie, tout en conservant son inertie pour un meilleur confort d’été et en supprimant les ponts thermiques.

  • Murs en pierre : Privilégiez un isolant ouvert à la diffusion de vapeur (fibre de bois, laine de roche). Le polystyrène (PSE) est fortement déconseillé sur un mur en pierre.
  • Murs en pisé ou mâchefer : L’isolant doit être perméable à la vapeur. L’enduit de finition doit aussi être « respirant ».
  • Points de vigilance : L’étanchéité à l’air n’est pas assurée par l’ITE ; il faut contrôler et si besoin reprendre la continuité du parement intérieur. La pose doit assurer une parfaite adhérence de l’isolant au support, sans lame d’air, pour garantir la continuité capillaire.

Isolation par l’intérieur (ITI) : Préserver l’aspect extérieur

L’ITI permet de conserver la beauté de la façade en pierre. Elle est cependant plus délicate car le mur devient plus froid et donc plus sensible à la condensation et au gel.

  • Bonne pratique générale : Il faut proscrire les complexes isolants collés directement sur le mur. Privilégiez une ossature désolidarisée avec un isolant fibreux et un frein-vapeur hygrovariable continu côté chaud.
  • Murs en pierre « poreuse » (Groupe 1) : Utilisez un isolant ouvert à la vapeur et de préférence capillaire (fibre de bois, ouate) avec un frein-vapeur hygrovariable.
  • Murs en pierre « très fermée » (Groupe 3) : La situation est complexe. Une solution consiste à appliquer un enduit de redistribution (à la chaux) sur la face intérieure du mur avant de poser un isolant fibreux non hygroscopique (laine minérale) et un frein-vapeur hygrovariable à fort Sd.
  • Attention aux ponts thermiques : Les jonctions avec les planchers et les murs de refend doivent être traitées avec soin pour éviter les points froids. Il est souvent nécessaire de prolonger l’isolation sur les murs de refend (retour d’isolant sur 1,2m avec une résistance R=1 m².K/W). Pour les planchers bois, assurez la continuité de l’isolation dans l’épaisseur du plancher pour éviter l’accumulation d’humidité dans les solives.

Rénover une façade n’est pas qu’une affaire technique, c’est aussi une démarche administrative.

Les 3 niveaux de protection du PLUi

Le Règlement du Patrimoine du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) de Grenoble-Alpes Métropole classe les édifices patrimoniaux selon 3 niveaux de protection qui conditionnent les travaux autorisés :

  • Niveau 3 (Protection Maximale) : Ces édifices sont à conserver et à restaurer. Leur démolition est interdite et l’isolation par l’extérieur est également interdite.
  • Niveau 2 (Protection Forte) : La démolition est interdite sauf pour des impératifs de sécurité. L’isolation par l’extérieur est autorisée sous conditions strictes pour ne pas porter atteinte à la qualité architecturale du bâtiment.
  • Niveau 1 (Protection) : La démolition peut être autorisée après instruction. L’isolation par l’extérieur est permise dans les mêmes conditions que pour le niveau 2.

Démarches et spécificités

  • Déclaration Préalable (DP) : À Grenoble, les travaux de ravalement de façade sont soumis à une Déclaration Préalable de travaux.
  • Secteurs Protégés : Si votre bâtiment est situé en Site Patrimonial Remarquable (SPR) ou aux abords d’un Monument Historique, l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) est requis.
  • Règles du PLUi : Le PLUi impose d’éviter toute dénaturation des caractéristiques architecturales ou historiques. Les teintes et pastiches sans rapport avec le contexte traditionnel sont interdits. Les façades conçues pour être apparentes doivent le rester , et les éléments de décor (volets, ferronneries, etc.) doivent être conservés ou restaurés sur les bâtiments les plus protégés.
  • Aides financières : La Ville de Grenoble propose des aides pour les ravalements de qualité, la restauration de menuiseries traditionnelles ou l’amélioration thermique. N’hésitez pas à vous renseigner auprès du Service Conseil et Urbanisme Réglementaire.

La rénovation du bâti ancien exige un savoir-faire et connaissance. Faites appel à des artisans formés et compétents sur ce type de patrimoine. N’hésitez pas à les questionner sur leur expérience, à leur demander des chantiers de référence et à vérifier qu’ils maîtrisent les techniques et les matériaux adaptés, notamment l’usage de la chaux.

Chez Anaka, nous comprenons ces enjeux. Forts de notre expertise en rénovation et de notre approche centrée sur l’humain, nous vous accompagnons pour naviguer dans la complexité technique et réglementaire de votre projet, en créant avec vous un lieu de vie qui vous ressemble.

Quels sont les travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ ?

Engager une rénovation énergétique est un projet d’envergure, mais ô combien bénéfique pour votre confort, votre portefeuille et la planète. Face à la multitude d’options de travaux et à la complexité des aides financières comme MaPrimeRénov’, il est facile de se sentir un peu perdu. Comment s’y retrouver ? Quels travaux privilégier ? Quelles sont les conditions pour bénéficier des aides de l’État en 2025 ?

Les 3 points importants à retenir de ce guide :

  • La rénovation énergétique (isolation, chauffage, ventilation) améliore votre confort, réduit vos factures et valorise votre bien.
  • MaPrimeRénov’ 2025 propose deux parcours (par geste ou accompagné) avec des aides adaptées à vos revenus et à l’ampleur de vos travaux.
  • Faire appel à un professionnel RGE et bien préparer votre dossier sont des étapes clés pour bénéficier des aides financières et réussir votre projet.

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Vous souhaitez avoir une idée plus personnalisée du montant que vous pourriez obtenir pour votre projet de rénovation énergétique ? Pour vous aider à y voir plus clair et à mieux anticiper votre budget travaux, nous vous invitons à utiliser notre simulateur d’aides MaPrimeRénov’. En quelques clics, et en renseignant les informations clés sur votre situation et votre projet, vous obtiendrez une première estimation des aides potentielles.


La rénovation énergétique regroupe l’ensemble des travaux visant à diminuer la consommation d’énergie d’un bâtiment, que ce soit une maison ou un appartement, et à améliorer significativement son confort. Se lancer dans de tels travaux répond à plusieurs objectifs majeurs, de plus en plus importants dans le contexte actuel :

  • Réaliser des économies substantielles sur les factures d’énergie : Le chauffage représente souvent une part considérable des dépenses d’un ménage. Réduire sa consommation d’énergie a donc un impact direct sur votre portefeuille.
  • Améliorer votre confort au quotidien : Une bonne rénovation énergétique assure un confort thermique optimal, avec une température agréable été comme hiver. Elle contribue également à une meilleure qualité de l’air intérieur et à une régulation efficace de l’humidité.
  • Réduire votre empreinte carbone : En consommant moins d’énergie, vous diminuez vos émissions de gaz à effet de serre et participez activement à la lutte contre le changement climatique.
  • Valoriser votre bien immobilier : Une maison ou un appartement performant sur le plan énergétique obtient un meilleur Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). C’est un atout considérable en cas de vente ou de location.
  • Lutter contre la précarité énergétique : Ces travaux permettent aux ménages les plus modestes de mieux maîtriser leurs dépenses énergétiques et de vivre dans un logement sain et confortable.

Conscient de ces enjeux, l’État encourage fortement la rénovation énergétique des logements. Il a mis en place un cadre législatif incitatif et diverses aides financières pour accompagner les particuliers dans leurs projets.


Pour améliorer l’efficacité énergétique d’un logement, on distingue principalement trois grandes familles de travaux, souvent considérées comme prioritaires : l’isolation thermique, le système de chauffage (et la production d’eau chaude sanitaire), et la ventilation. La régulation du chauffage est également un point important.

Travaux d’isolation thermique

L’isolation thermique est souvent la première étape d’une rénovation énergétique réussie. Pourquoi ? Car elle s’attaque directement aux sources de déperdition d’énergie les plus importantes d’une habitation. Une bonne isolation permet d’éviter les courants d’air froid, de limiter l’humidité et de réduire drastiquement les besoins en chauffage en hiver et en climatisation en été.

Voici les principales zones à isoler :

  • La toiture : C’est par le toit que s’échappe une grande partie de la chaleur (jusqu’à 30%). On peut isoler les combles perdus ou les rampants de toiture. Attention, pour l’aide MaPrimeRénov’, seule l’isolation des rampants de toiture est éligible, l’isolation des combles perdus seule ne l’est pas dans le parcours par geste.
  • Les murs : L’isolation des murs peut se faire par l’intérieur (ITI) ou par l’extérieur (ITE). L’ITE est souvent plus performante mais aussi plus coûteuse.
  • Les sols et planchers bas : Isoler les planchers bas (sur vide sanitaire, cave ou garage) permet de gagner en confort et de réduire les pertes de chaleur.
  • Les menuiseries extérieures : Remplacer les anciennes fenêtres simple vitrage par du double, voire du triple vitrage performant est indispensable. Cela concerne les fenêtres, portes-fenêtres, portes d’entrée, et baies vitrées. Les portes de garage et les volets isolants peuvent aussi contribuer à l’amélioration globale. Note : Il n’existe pas de prime MaPrimeRénov’ spécifique pour les volets roulants ou les portes d’entrée en tant que geste unique, mais ils peuvent être pris en compte dans une approche plus globale, notamment pour les protections solaires outre-mer ou dans le cadre d’une rénovation d’ampleur.

Travaux sur le système de chauffage et d’eau chaude sanitaire (ECS)

Le système de chauffage est souvent le premier poste de consommation énergétique dans un logement. Le remplacer par un équipement plus performant et utilisant des énergies renouvelables est un excellent moyen de réduire vos factures d’énergie et d’améliorer votre confort thermique.

Voici les systèmes recommandés et encouragés par les aides financières :

  • Les Pompes à Chaleur (PAC) : Elles captent les calories présentes dans l’air (PAC air-eau), le sol (géothermique) ou l’eau pour chauffer votre logement. Les PAC hybrides combinent une PAC avec une chaudière d’appoint. Elles utilisent des énergies renouvelables et permettent de réduire significativement les factures de chauffage.
schéma pompe a chaleur aérothermie
schéma pompe à chaleur géothermie
  • Les Systèmes Solaires : Le chauffe-eau solaire individuel (CESI) produit de l’eau chaude sanitaire grâce au soleil. Le système solaire combiné (SSC) peut aussi contribuer au chauffage de la maison.
  • Les Appareils Biomasse performants : Il s’agit des poêles à bûches ou à granulés, et des chaudières bois (bûches ou granulés). Le bois est une énergie renouvelable et locale.
  • Le Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid : Si votre logement est situé à proximité d’un réseau de chaleur urbain alimenté par des énergies renouvelables ou de récupération, c’est une option interessante.
  • Le Chauffe-eau thermodynamique : Il s’agit d’une pompe à chaleur dédiée à la production d’eau chaude sanitaire.

Le choix du système de chauffage et d’ECS le plus adapté dépendra de nombreux facteurs : l’état du bien actuel, son niveau d’isolation, sa surface, votre climat régional (Voiron, Grenoble ou ailleurs), et votre budget travaux.

Travaux sur le système de ventilation

Une bonne isolation thermique rend votre logement plus étanche à l’air. Il est donc primordial d’assurer une ventilation efficace pour renouveler l’air intérieur, évacuer l’humidité et les polluants, et garantir un environnement sain. L’installation ou la vérification d’un système de Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) est donc un point clé.

  1. L’air extérieur pénètre dans le logement au niveau des entrées d’air situées sur les fenêtres ou en partie basse des pièces principales (chambre, salon, séjour…).
  2. L’air frais balaie toute la maison grâce aux espaces laissés sous les portes (détalonnage).
  3. L’air vicié est évacué des pièces de service par des bouches situées près du plafond et un groupe d’extraction (gaines et ventilateur), puis rejeté à l’extérieur.
  • La VMC double flux est particulièrement recommandée. Elle extrait l’air vicié tout en récupérant sa chaleur pour préchauffer l’air neuf entrant. Cela permet de réduire les déperditions de chaleur liées au renouvellement de l’air et donc de diminuer les besoins en chauffage. Elle permet aussi d’ajuster le débit d’air.
  • Note : La VMC simple flux n’est généralement pas éligible à MaPrimeRénov’, mais peut l’être pour d’autres aides comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

Au-delà de ces trois piliers, d’autres travaux peuvent contribuer à la rénovation énergétique de votre logement et être éligibles à certaines aides :

  • L’amélioration de l’efficacité énergétique grâce à la domotique (ou « smart home »). Des systèmes de régulation et de programmation du chauffage (thermostats connectés, robinets thermostatiques) permettent de synchroniser les appareils de manière intelligente et d’optimiser leur fonctionnement selon vos besoins réels.
  • La pose de protections solaires pour les parois vitrées ou opaques, notamment dans les régions d’Outre-mer, mais aussi en métropole pour améliorer le confort d’été.
  • Les travaux de dépose d’une cuve à fioul, souvent préalables au remplacement d’un ancien système de chauffage.

Focus sur le confort d’été

Avec l’augmentation des températures estivales, le confort d’été devient un enjeu aussi important que le confort d’hiver. Une bonne rénovation énergétique doit anticiper cet aspect.

  • Solutions passives : Une isolation thermique performante (notamment en toiture et des murs avec des matériaux à forte inertie ou déphasage thermique, comme la laine de bois posé dans un de nos projet à Grenoble) est la première ligne de défense contre la chaleur. Des protections solaires extérieures (volets, stores bannes, brise-soleil orientables) sont très efficaces pour bloquer le rayonnement solaire avant qu’il n’atteigne les vitrages.
  • Ventilation optimisée : Une VMC double flux peut disposer d’un by-pass qui permet de rafraîchir le logement la nuit en été. La ventilation naturelle (sur-ventilation nocturne) est aussi une stratégie.
  • Solutions actives (avec aides sous conditions) : Certaines Pompes à Chaleur réversibles (comme les PAC air-air) peuvent offrir un rafraîchissement actif. Dans le cadre du Parcours Accompagné MaPrimeRénov’, ces solutions peuvent être financées si elles contribuent à l’amélioration globale du DPE et sont préconisées par l’audit énergétique.

Plutôt que de réaliser des travaux de rénovation énergétique de manière isolée et progressive, il est souvent plus pertinent d’opter pour une rénovation globale (aussi appelée rénovation d’ampleur). Cela consiste à réaliser un bouquet de travaux en une seule fois, en traitant les points stratégiques de votre logement pour limiter drastiquement les consommations d’énergie.

Une rénovation globale est plus intéressante sur le long terme qu’une rénovation partielle ou par gestes successifs. Elle permet d’atteindre un seuil de performance énergétique bien plus satisfaisant et d’assurer une cohérence entre les différents travaux (par exemple, ne pas installer un système de chauffage surdimensionné avant d’avoir isolé). En général, cela implique la réalisation d’au moins deux travaux appartenant à deux catégories différentes (ex: isolation des murs + changement de chaudière).

C’est cette approche que l’État encourage fortement via le Parcours Accompagné de MaPrimeRénov’. L’objectif principal de ce parcours est d’atteindre un gain d’au moins deux classes au DPE de votre logement. Pour s’engager dans ce type de rénovation d’ampleur et bénéficier des aides associées, plusieurs exigences sont à respecter :

  • Être obligatoirement suivi par un opérateur agréé par l’État : « Mon Accompagnateur Rénov' » (MAR). Son rôle est de vous assister à toutes les étapes, du diagnostic au suivi des travaux.
  • Réaliser un audit énergétique obligatoire avant de commencer les travaux, et un autre après pour valider la performance atteinte.
  • Inclure au minimum deux gestes d’isolation thermique (parmi toiture, murs, sols, fenêtres).
  • Ne pas opter pour un système de chauffage utilisant majoritairement des énergies fossiles et, si possible, remplacer un ancien système de chauffage au fioul ou au charbon. Ce Parcours Accompagné remplace depuis 2024 les anciens forfaits « MaPrimeRénov’ Rénovation globale » et « MaPrimeRénov’ Sérénité » de l’Anah.

Le coût des travaux de rénovation énergétique peut représenter un investissement important. Heureusement, de nombreux dispositifs d’aides financières existent pour vous aider à concrétiser votre projet et à réduire votre reste à charge.

MaPrimeRénov’ : l’aide principale de l’état

MaPrimeRénov’ est aujourd’hui la principale aide financière de l’État pour encourager les travaux d’efficacité énergétique dans les logements résidentiels. Elle a été mise en place pour remplacer l’ancien Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) et la prime « Habiter Mieux agilité » de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

En 2025, MaPrimeRénov’ se structure principalement autour de deux parcours distincts :

  1. Le Parcours Décarboné (ou « par geste ») :
    • Il est destiné au remplacement d’un ancien système de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire par un équipement performant et à faibles émissions de CO2 (comme une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse).
    • Il peut être complété par des travaux d’isolation ou de ventilation.
    • L’aide est forfaitaire, c’est-à-dire un montant fixe par type de travaux.
    • Les ménages aux revenus les plus élevés (catégorie « rose » selon les barèmes de l’Anah) ne sont plus éligibles à ce parcours pour les gestes d’isolation seuls depuis 2024, mais peuvent encore l’être pour l’installation d’un chauffage décarboné.
  2. Le Parcours Accompagné :
    • Il cible les rénovations d’ampleur, visant un gain d’au moins deux classes sur le DPE de votre logement.
    • L’aide est calculée en pourcentage du coût des travaux (hors taxes), avec un plafond de dépenses éligibles. Ce pourcentage varie selon vos revenus.

Quels travaux sont éligibles à MaPrimeRénov’ ?

En 2025, voici un récapitulatif des principaux types de travaux de rénovation énergétique couverts par MaPrimeRénov’ (la liste précise et les critères techniques peuvent évoluer, vérifiez toujours sur le site officiel) :

  • Travaux de chauffage et d’eau chaude sanitaire (ECS) (principalement pour les équipements utilisant des énergies renouvelables) :
    • Pompes à chaleur (air-eau, géothermique, solarothermique, hybride)
    • Systèmes solaires thermiques (chauffe-eau solaire individuel, système solaire combiné)
    • Appareils de chauffage au bois et autres biomasses (poêles à bûches, poêles à granulés, chaudières bois à bûches, chaudières bois à granulés, inserts, foyers fermés)
    • Chauffe-eau thermodynamique
    • Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid alimenté par des EnR&R (Énergies Renouvelables et de Récupération)
  • Travaux d’isolation thermique :
    • Isolation de la toiture (uniquement les rampants de toiture et les planchers de combles aménagés ou aménageables). L’isolation des combles perdus seule n’est plus éligible à MaPrimeRénov’ dans le parcours par geste depuis 2024, mais peut être financée dans le cadre du Parcours Accompagné.
    • Isolation des murs (par l’intérieur ou par l’extérieur).
    • Isolation des sols et planchers bas (sur terre-plein, vide sanitaire ou sous-sol non chauffé).
    • Isolation des parois vitrées (remplacement de fenêtres simple vitrage par du double ou triple vitrage performant, portes-fenêtres).
  • Travaux de ventilation :
    • Installation d’une VMC double flux (souvent si elle complète une action d’isolation éligible).
  • Audit énergétique : Uniquement celui réalisé hors obligation réglementaire de vente (par exemple, pour préparer un projet de rénovation). L’audit est obligatoire et financé dans le Parcours Accompagné.
  • Dépose ou comblement d’une cuve à fioul.
  • Certains travaux de confort d’été, comme l’installation de pompes à chaleur air-air réversibles (climatisation) ou des protections solaires sur les parois vitrées, peuvent être pris en charge dans le cadre du Parcours Accompagné s’ils contribuent au gain global de classes énergétiques et sont préconisés par l’audit.

Travaux non éligibles à MaPrimeRénov’ (ou qui ne le sont plus)

Il est aussi important de savoir que certains travaux, même s’ils améliorent l’efficacité énergétique, ne sont pas (ou plus) éligibles à MaPrimeRénov’ :

  • L’installation d’une chaudière gaz à très haute performance énergétique (THPE) ou à condensation (n’est plus éligible depuis le 1er janvier 2023).
  • L’installation de radiateurs électriques performants ou d’une chaudière électrique.
  • L’installation d’une VMC simple flux (seule).
  • L’isolation des combles perdus (en tant que geste unique dans le parcours décarboné).
  • Les travaux réalisés soi-même (le recours à un professionnel RGE est quasi systématique).

Conditions d’éligibilité à MaPrimeRénov’

Pour bénéficier de MaPrimeRénov’, plusieurs conditions doivent être respectées :

  • Vous devez être propriétaire du logement (occupant, bailleur, usufruitier, etc.).
  • Le logement doit être situé en France (métropolitaine ou Outre-mer).
  • Il doit être construit depuis plus de 15 ans (ou au moins 2 ans pour certains travaux spécifiques comme le remplacement d’une chaudière fioul dans le cadre du Parcours Accompagné).
  • Le logement doit être occupé comme résidence principale (par vous-même ou votre locataire, c’est-à-dire au moins 8 mois par an). Si vous êtes bailleur, vous vous engagez à le louer comme résidence principale pendant au moins 6 ans.
  • Les travaux doivent impérativement être réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour la grande majorité des opérations.
  • Votre demande de prime doit être déposée AVANT le début des travaux (avant la signature du devis engageant les travaux).
  • Les conditions spécifiques au Parcours Accompagné (audit énergétique préalable, accompagnement par un MAR, gain d’au moins 2 classes DPE, au moins deux gestes d’isolation, etc.) ont été mentionnées dans la section sur la rénovation globale.

Montant de MaPrimeRénov’

Le montant de l’aide MaPrimeRénov’ n’est pas fixe. Il dépend de plusieurs facteurs :

  • Vos revenus fiscaux de référence (et ceux de votre ménage) : L’Anah a défini des barèmes de ressources avec des codes couleur (bleu, jaune, violet, rose) qui déterminent le niveau d’aide.
  • Le type de travaux réalisés : Chaque geste éligible dans le Parcours Décarboné a un forfait d’aide spécifique.
  • Pour le Parcours Accompagné : Le montant est un pourcentage du coût des travaux (HT), avec un plafond de dépenses éligibles. Ce pourcentage est d’autant plus élevé que vos revenus sont modestes et que le gain énergétique (nombre de classes DPE gagnées) est important.
  • Une bonification peut être accordée si les travaux permettent de sortir le logement du statut de « passoire énergétique » (étiquette F ou G du DPE). L’aide MaPrimeRénov’ est versée après la réalisation des travaux et la validation de votre dossier complet (factures, etc.).

Autres aides financières pour la rénovation énergétique

Bonne nouvelle, MaPrimeRénov’ est souvent cumulable avec d’autres dispositifs d’aides financières !

  • La Prime Énergie / Prime CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) :
    • Elle est versée par les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, carburant…). Elle est accessible à tous (propriétaires, locataires).
    • Son montant varie selon le projet, la localisation et vos revenus.
    • Attention : Pour le Parcours Accompagné de MaPrimeRénov’, les CEE sont directement intégrés dans le calcul de l’aide et versés par l’Anah. Vous ne pouvez pas les demander séparément.
  • L’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) :
    • C’est un prêt bancaire sans intérêts (les intérêts sont pris en charge par l’État). Il permet d’emprunter jusqu’à 50 000 € pour financer le reste à charge de vos travaux de rénovation énergétique.
    • Il est remboursable sur une durée maximale de 20 ans. Accessible aux propriétaires occupants ou bailleurs, et aux copropriétés.
  • La TVA réduite à 5,5 % :
    • Ce taux de TVA avantageux s’applique directement sur la facture de certains travaux d’amélioration énergétique et sur les équipements éligibles (fourniture et pose par un professionnel).
    • Contrairement à MaPrimeRénov’ ou aux CEE, le recours à un artisan RGE n’est pas toujours une condition pour bénéficier de la TVA à 5,5 % pour tous les travaux, mais il l’est pour les travaux qui y ouvrent droit. Il est donc plus simple de toujours passer par un professionnel RGE.
  • Le Chèque Énergie :
    • C’est une aide nominative pour les ménages modestes, destinée à payer les factures d’énergie ou à financer certains travaux de rénovation énergétique réalisés par un professionnel RGE.
    • Son montant varie selon les revenus et la composition du foyer. Il peut être transformé en « chèque travaux » valable 2 ans de plus que sa validité initiale.
  • Les aides locales :
    • De nombreuses collectivités (villes comme Grenoble, départements comme l’Isère, régions comme Auvergne-Rhône-Alpes) proposent des aides complémentaires. Renseignez-vous auprès de votre mairie, de l’ADIL, ou des Espaces Conseil France Rénov’.


Un projet de rénovation énergétique se prépare avec soin pour maximiser son efficacité et bénéficier des aides.

Réaliser un audit énergétique ou un DPE

Avant de vous lancer, il est fortement conseillé de réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ou, mieux encore, un audit énergétique de votre logement.

  • Le DPE évalue la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre de votre logement. Il lui attribue une étiquette énergétique (de A à G).
  • L’audit énergétique va plus loin : il identifie précisément les points de déperdition thermique et propose un plan de rénovation hiérarchisé, avec des scénarios de travaux et une estimation des économies d’énergie réalisables.
  • L’audit énergétique est obligatoire pour la vente des logements classés F ou G (« passoires thermiques ») depuis avril 2023. Il est également une condition pour accéder au Parcours Accompagné de MaPrimeRénov’.
  • Un audit énergétique complet n’est généralement pas gratuit, mais c’est un investissement utile pour orienter vos choix de travaux.

Choisir le bon professionnel : l’importance du label RGE

La qualité des travaux est primordiale pour atteindre les performances énergétiques visées. Il est donc vivement recommandé de faire appel à des professionnels du bâtiment qualifiés. Le label « Reconnu Garant de l’Environnement » (RGE) est ici un critère de choix déterminant :

  • C’est une condition obligatoire pour bénéficier de la plupart des aides financières (MaPrimeRénov’, CEE, Éco-PTZ).
  • C’est un gage de qualité et de savoir-faire : les entreprises RGE sont formées aux bonnes pratiques de la rénovation énergétique.
  • Un artisan RGE pourra également vous conseiller sur les travaux les plus pertinents pour votre logement et sur les aides financières mobilisables. Vous pouvez trouver un professionnel RGE près de chez vous (Voiron, Grenoble, etc.) via l’annuaire officiel. Soyez vigilant face au démarchage téléphonique (interdit pour la rénovation énergétique) et vérifiez toujours la validité du certificat RGE de l’entreprise.

L’ordre recommandé des travaux

Pour une rénovation énergétique efficace, il y a un ordre logique à respecter :

  1. L’isolation thermique : Toujours commencer par réduire les déperditions de chaleur (toiture, murs, fenêtres, sols). C’est la base.
  2. Le système de chauffage : Une fois le logement mieux isolé, ses besoins en chauffage diminuent. Vous pourrez alors choisir un équipement de chauffage adapté, moins puissant et donc moins coûteux à l’achat et à l’usage.
  3. La ventilation : Indispensable pour assurer un air sain dans un logement devenu plus étanche grâce à l’isolation.
  4. La régulation du chauffage : thermostats, programmateurs pour optimiser la consommation d’énergie.

Anticipez les délais : une clé pour un projet sans stress

Un projet de rénovation énergétique, surtout s’il implique des demandes d’aides financières, demande de l’anticipation. Les délais peuvent s’accumuler :

  • Recherche et sélection d’un professionnel RGE disponible.
  • Obtention de plusieurs devis détaillés.
  • Montage du dossier de demande pour MaPrimeRénov’ et autres aides (ce qui doit être fait avant de signer les devis).
  • Instruction de votre dossier par l’Anah et notification d’attribution.
  • Intervention de Mon Accompagnateur Rénov’ pour le Parcours Accompagné.
  • Délais de livraison des matériaux et équipements (fenêtres sur mesure, pompes à chaleur…).
  • Planning des travaux de l’artisan lui-même. Commencez vos démarches plusieurs mois à l’avance pour aborder votre chantier sereinement.

Démarches pour bénéficier des aides

Obtenir les aides financières demande de suivre des étapes précises, notamment pour MaPrimeRénov’ :

  1. Demandez des devis auprès de professionnels RGE.
  2. Créez votre compte personnel sur le site officiel MaPrimeRenov.
  3. Déposez votre demande d’aide en ligne AVANT de signer tout devis ou de commencer les travaux. Joignez toutes les pièces justificatives demandées (devis non signé, informations fiscales, etc.).
  4. Attendez la notification d’attribution de l’aide de l’Anah, qui confirme le montant auquel vous avez droit.
  5. Faites réaliser les travaux par l’artisan RGE que vous avez choisi.
  6. Une fois les travaux terminés, déclarez leur achèvement en ligne et transmettez les factures.
  7. Vous recevrez ensuite votre prime par virement bancaire.

Pour le Parcours Accompagné, votre « Mon Accompagnateur Rénov' » vous guidera dans ces démarches.


Rénovation d’ampleur d’une maison ancienne

Situation initiale : Maison de 130m² à Grenoble, datant des années 1978-1982. Le DPE initial est classé F, indiquant une maison très énergivore avec une isolation thermique quasi inexistante et un chauffage électrique coûteux.

Profil de revenus : Ménage de 3 personnes, revenus modestes (catégorie Jaune de MaPrimeRénov’).

Objectif de la rénovation : Atteindre un DPE classé C (soit un gain de 3 classes énergétiques), améliorer significativement le confort thermique été comme hiver, et réduire drastiquement les factures d’énergie. Les propriétaires souhaitent une « performance énergétique exemplaire ».

Travaux de rénovation énergétique envisagés (dans le cadre du Parcours Accompagné MaPrimeRénov’) :

  1. Isolation des murs par l’intérieur (ITI) sur 100m² pour traiter une grande surface de déperdition.
  2. Isolation complète des rampants de toiture sur 60m² avec un isolant écologique performant comme la laine de bois (qui contribue aussi au confort d’été).
  3. Remplacement de 10 anciennes fenêtres simple vitrage par du double vitrage très performant et pose de Velux pour améliorer la luminosité et l’isolation.
  4. Installation d’une pompe à chaleur air-air en remplacement du système de chauffage électrique existant.
  5. Installation d’une VMC simple flux pour assurer une bonne qualité d’air et limiter les pertes de chaleur.

Coût total estimé des travaux de rénovation énergétique HT : 52 000 € (nous supposons que ce montant est éligible et entre dans le plafond de dépenses de 55 000 € HT pour un gain de 3 classes).

Calcul simplifié et illustratif de MaPrimeRénov’ (Parcours Accompagné) :

  • Taux de financement pour les revenus modestes (Jaune) visant un gain de 3 classes DPE : 60%.
  • Montant de base de MaPrimeRénov’ pour les travaux : 60% de 52 000 € = 31 200 €.
  • Bonus « sortie de passoire énergétique » (passage de F à C, donc DPE D ou mieux atteint) : +10% du coût des travaux HT éligibles (plafonné). Soit 10% de 52 000 € = 5 200 €.
  • Aide pour « Mon Accompagnateur Rénov' » (MAR) : Pour un ménage modeste, l’Anah prend en charge 80% du coût de l’accompagnement, plafonné à 2000 €. Soit 80% de 2000 € = 1 600 €.
  • Total estimé des aides MaPrimeRénov’ (travaux + MAR) : 31 200 € + 5 200 € + 1 600 € = 38 000 €.
  • Note importante sur l’écrêtement : Le total des aides publiques (MaPrimeRénov’, aides locales comme « Mur Mur » de Grenoble Alpes Métropole si applicable et cumulable) ne peut dépasser 90% du coût TTC des travaux pour les revenus modestes (selon décret de mars 2025). Un calcul précis serait nécessaire.

Bénéfices attendus : Division significative des factures de chauffage, amélioration majeure du confort thermique en toute saison, et forte valorisation du bien immobilier. Ce type de projet, mené par Atelier Anaka, vise une transformation complète pour un habitat durable et performant.

Isolants biosourcés : une solution écologique pour vos rénovations


Dans un contexte où la réduction de l’empreinte environnementale devient une priorité, les isolants biosourcés s’imposent comme une solution idéale pour la rénovation énergétique de votre habitat à Grenoble. L’industrie du bâtiment représente une part importante des émissions de gaz à effet de serre, et la transition vers des matériaux écologiques est désormais essentielle pour atteindre les objectifs de décarbonation. Les isolants biosourcés, issus de matières premières renouvelables, présentent des avantages majeurs par rapport aux matériaux d’isolation traditionnels, tels que la laine de verre ou la laine de roche, notamment en termes d’impact environnemental et de performance énergétique.

Leur utilisation permet de répondre aux enjeux actuels de la construction durable tout en assurant un confort optimal aux habitants. Que ce soit pour l’isolation thermique ou acoustique, ces matériaux se révèlent efficaces et contribuent également à améliorer la qualité de l’air intérieur. En optant pour des isolants biosourcés lors de travaux de rénovation, les propriétaires de bâtiments jouent un rôle clé dans la préservation de l’environnement tout en investissant dans des matériaux sains et performants.

cycle de vie matériau biosourcé

D’un point de vue pratique, ces isolants sont aussi une réponse aux exigences de la réglementation environnementale RE2020, qui impose une évaluation stricte de l’impact carbone des matériaux utilisés dans les constructions neuves et en rénovation​​.


Un isolant biosourcé est un matériau destiné à l’isolation des bâtiments, fabriqué à partir de ressources renouvelables issues de la biomasse, principalement végétale ou animale. Ces matériaux sont extraits de la nature et sont transformés pour offrir des performances d’isolation thermique et acoustique équivalentes, voire supérieures, aux isolants classiques comme la laine de verre ou le polystyrène​.

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Origines des isolants biosourcés

Les isolants biosourcés peuvent provenir de plusieurs sources :

D’origine végétale :

Les matières premières incluent le chanvre, la paille, le liège, la ouate de cellulose (faite à partir du recyclage de papiers), le bois ou encore des textiles recyclés comme la laine de coton. Par exemple, la laine de chanvre ou les panneaux de fibres de bois sont des matériaux couramment utilisés dans les projets d’isolation écologique​​.

D’origine animale :

La laine de mouton est l’un des principaux isolants biosourcés d’origine animale. Elle est utilisée pour ses propriétés isolantes et régulatrices d’humidité​.

Différence avec les isolants traditionnels

Les matériaux biosourcés se distinguent des isolants conventionnels par leur origine renouvelable. Contrairement aux matériaux pétrosourcés ou minéraux, qui nécessitent une extraction et une transformation énergétique intensive, les isolants biosourcés sont moins énergivores à produire et stockent du carbone tout au long de leur cycle de vie. En outre, ces isolants se décomposent naturellement, ce qui contribue à réduire leurs effets environnemental en fin de vie​.

Cependant, il est important de noter que ces matériaux, bien qu’écologiques, peuvent subir des traitements chimiques pour améliorer leur durabilité, comme l’ajout de retardateurs de flamme ou d’additifs contre les insectes. Il est donc recommandé de privilégier des matériaux locaux et peu transformés, pour maximiser les bénéfices environnementaux​​.


L’utilisation des isolants biosourcés offre une multitude d’avantages, tant sur le plan environnemental que pour le confort et la santé des occupants. Ces matériaux présentent des caractéristiques uniques qui les placent comme des solutions performantes et durables pour les projets de rénovation ou de construction neuve.

Faible impact environnemental

Les isolants biosourcés se distinguent par leur faible empreinte carbone. Contrairement aux matériaux d’isolation conventionnels, tels que la laine de verre ou le polystyrène, leur production émet beaucoup moins de gaz à effet de serre. L’impact environnemental des isolants biosourcés est estimé environ quatre fois inférieur à celui des matériaux conventionnels, en grande partie grâce à leur origine organique​. De plus, certains de ces matériaux ont un effet positif sur l’environnement puisqu’ils stockent du carbone durant leur croissance (phénomène de séquestration du carbone)​. Cela contribue à réduire encore plus leur bilan carbone tout au long de leur cycle de vie.

impact environnemental isolant biosourcé

Confort thermique et acoustique

Les isolants biosourcés offrent une excellente régulation thermique, ce qui les rend particulièrement adaptés pour assurer un confort optimal en été comme en hiver. Grâce à leur densité et à leur capacité thermique massique élevée, ils ralentissent la transmission de la chaleur et assurent un déphasage thermique important. Cela signifie que les bâtiments isolés avec ces matériaux sont mieux protégés contre la chaleur estivale, avec une transmission de chaleur retardée de 6 à 10 heures par rapport aux isolants classiques​. En hiver, ces matériaux limitent les pertes de chaleur, augmentant ainsi le confort des occupants tout en réduisant les besoins en chauffage​.

déphasage thermique

Sur le plan acoustique, les isolants biosourcés offrent également de très bonnes performances grâce à leur structure fibreuse. Ils agissent comme un « ressort » dans les parois, absorbant efficacement les ondes sonores. Cela contribue à améliorer l’isolation acoustique des bâtiments, en particulier dans les environnements urbains bruyants​.

Santé et bien-être

L’un des avantages majeurs des isolants biosourcés est leur innocuité pour la santé. Contrairement à certains matériaux d’isolation synthétiques ou minéraux, qui peuvent libérer des composés chimiques nocifs dans l’air intérieur, les isolants biosourcés sont généralement exempts de substances toxiques. De plus, ils régulent l’humidité dans le bâtiment, ce qui réduit les risques de moisissures et améliore la qualité de l’air intérieur​​. Cela contribue à créer un environnement plus sain et plus agréable à vivre pour les occupants.


Les isolants biosourcés se prêtent à une large gamme d’applications dans le domaine de la construction et de la rénovation. En fonction des besoins spécifiques d’isolation thermique, acoustique ou encore de régulation de l’humidité, ces matériaux peuvent être utilisés pour différentes parties d’un bâtiment. Voici les principaux cas d’utilisation des isolants biosourcés.

isolant biosourcé

Isolation des murs (intérieure et extérieure)

L’un des usages les plus courants des isolants biosourcés est l’isolation des murs. Ils peuvent être installés :

  • À l’intérieur : L’isolation intérieure est souvent choisie dans le cadre de rénovations où l’aspect extérieur du bâtiment doit être préservé. Les matériaux comme la ouate de cellulose, les panneaux de fibres de bois ou encore la laine de chanvre sont particulièrement efficaces pour isoler thermiquement et acoustiquement les murs intérieurs​​.
  • À l’extérieur : L’isolation par l’extérieur (ITE) est idéale pour améliorer les performances thermiques sans réduire la surface habitable à l’intérieur. Des matériaux comme le béton de chanvre ou les panneaux de fibres de bois sont souvent utilisés pour créer une enveloppe thermique autour du bâtiment, tout en apportant une excellente résistance aux intempéries​.

Isolation des combles et toitures

Les combles et les toitures sont des points critiques de déperdition de chaleur. Les isolants biosourcés en vrac, tels que la ouate de cellulose ou la laine de mouton, sont particulièrement adaptés pour l’isolation des combles, car ils peuvent être soufflés ou insufflés dans les espaces difficiles d’accès​​. Pour les toitures inclinées ou les rampants, des panneaux de fibres de bois ou de liège sont souvent utilisés pour une isolation efficace.

Isolation des planchers bas

L’isolation des planchers bas (planchers situés au-dessus de caves ou de garages non chauffés) évite les pertes de chaleur par le sol. Les isolants biosourcés, comme le liège en rouleaux ou les panneaux de fibres de bois, sont souvent employés pour isoler ces zones, car ils offrent une bonne résistance à l’humidité et des performances thermiques élevées​.

Ossature bois et maisons à structure légère

Les isolants biosourcés sont particulièrement prisés dans la construction des maisons à ossature bois. Le chanvre (sous forme de béton de chanvre ou de laine), la ouate de cellulose, ou encore les panneaux de fibres de bois sont utilisés pour remplir les cavités entre les montants de la structure. Ces matériaux offrent non seulement une excellente isolation thermique, mais participent aussi à la régulation de l’humidité, ce qui est essentiel pour garantir la durabilité du bois​.

Application dans l’isolation acoustique

Outre leur utilisation thermique, les isolants biosourcés sont aussi performants pour l’isolation acoustique, notamment grâce à leur structure fibreuse qui absorbe efficacement les bruits. La laine de chanvre, les panneaux de liège ou encore la ouate de cellulose sont des matériaux privilégiés dans les environnements nécessitant une réduction du bruit, que ce soit entre des pièces d’un même bâtiment ou pour des bâtiments en milieu urbain​​.

isolation acoustique

Bien que les isolants biosourcés offrent de nombreux avantages, leur mise en œuvre nécessite quelques précautions spécifiques. En effet, leur bonne installation est essentielle pour garantir leurs performances et éviter des désagréments sur le long terme. Voici les principaux points de vigilance à prendre en compte lors de l’utilisation de ces matériaux.

Risques liés à l’humidité et à la ventilation

L’humidité représente l’un des principaux risques lors de la mise en œuvre des isolants biosourcés. Ces matériaux étant d’origine organique, ils sont sensibles à l’eau et peuvent être sujets à la moisissure ou à la pourriture s’ils ne sont pas protégés adéquatement contre l’humidité​​. Assurer une ventilation adéquate des bâtiments évite la condensation à l’intérieur des parois. Des erreurs dans la gestion de la vapeur d’eau peuvent entraîner des désordres importants, tels que le développement de moisissures à l’intérieur de l’isolation des murs.

Les bonnes pratiques recommandent de s’assurer que les matériaux sont bien protégés durant le chantier et de respecter les délais de séchage pour les enduits à base de chaux ou de chanvre. Par ailleurs, l’ajout d’un pare-vapeur est souvent préconisé pour éviter que l’humidité ne pénètre dans les isolants​.

Tassement des isolants en vrac

Certains isolants biosourcés, comme la ouate de cellulose ou les matériaux en vrac (paille, liège), peuvent présenter un risque de tassement dans le temps, en particulier lorsque le caisson de l’isolant est haut​​. Ce tassement peut altérer les performances thermiques du bâtiment si la densité n’est pas correctement ajustée lors de l’installation. Il est donc recommandé de bien choisir la nature de l’isolant rigide ou semi-rigide, de  respecter scrupuleusement les consignes de densité en fonction du matériau utilisé et de la méthode de pose (insufflation, soufflage ou projection).

Protection contre les insectes et les rongeurs

Certains matériaux biosourcés, notamment ceux à base de fibres naturelles comme la paille ou la fibre de bois, peuvent être vulnérables aux attaques d’insectes xylophages (termites, capricornes) ou de rongeurs​. Pour éviter ces problèmes, il est essentiel de prévoir des dispositifs de protection adaptés, tels que des barrières anti-termites ou des traitements spécifiques contre les insectes et les rongeurs.

Gestion des risques d’incendie

Bien que les matériaux biosourcés aient généralement une bonne résistance au feu, il est important de prendre certaines précautions, en particulier pour les isolants comme la ouate de cellulose, qui peut être inflammable en cas de mauvaise installation​. Des protections spécifiques, comme l’utilisation de capots pour les spots encastrés dans les plafonds, sont recommandées pour éviter les risques d’incendie. Il est également essentiel de vérifier que les matériaux utilisés respectent les normes de sécurité incendie en vigueur.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Pour encourager la transition écologique dans le domaine de la rénovation des bâtiments, plusieurs dispositifs d’aides financières sont disponibles, notamment au niveau local, dans des villes comme Grenoble et Voiron. Ces aides visent à favoriser l’utilisation de matériaux biosourcés et à rendre les rénovations plus accessibles aux particuliers soucieux d’améliorer la performance énergétique de leur logement.

Aides à la rénovation énergétique à Grenoble

Grenoble, ville pionnière en matière de transition écologique, propose plusieurs programmes de soutien pour les propriétaires souhaitant améliorer l’isolation de leur logement avec des matériaux écologiques, comme les isolants biosourcés. Parmi les aides disponibles :

  • Le dispositif “MurMur” : Ce programme vise à accompagner les propriétaires dans la rénovation énergétique de leur logement en offrant des aides financières spécifiques pour l’isolation des murs et des combles, avec un bonus pour l’utilisation de matériaux biosourcés.
  • Le fonds Air Bois : En complément des travaux d’isolation, Grenoble propose une aide pour le remplacement des vieux appareils de chauffage par des solutions plus écologiques, permettant ainsi d’optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments.

Aides à Voiron

Voiron, situé à proximité de Grenoble, met également à disposition des aides locales pour encourager l’utilisation de matériaux biosourcés dans les projets de rénovation.

Aides nationales mobilisables

En plus des aides locales spécifiques à Grenoble et Voiron, il est possible de bénéficier de dispositifs nationaux comme :

  • MaPrimeRénov’ : Une aide financière versée par l’État pour les travaux de rénovation énergétique, incluant l’isolation avec des matériaux biosourcés.
  • Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : Ce prêt sans intérêt permet de financer des travaux de rénovation énergétique, dont l’isolation.
  • Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Ces certificats offrent des subventions pour la réalisation de travaux d’isolation écologique, y compris avec des matériaux biosourcés.

En combinant ces différentes aides, il est possible de réduire significativement le coût des travaux de rénovation, tout en contribuant à la préservation de l’environnement.


Les isolants biosourcés représentent une alternative écologique et performante aux matériaux d’isolation traditionnels. Ils offrent non seulement des avantages en termes de confort thermique et acoustique, mais aussi un impact environnemental réduit grâce à leur faible empreinte carbone. Bien qu’ils nécessitent certaines précautions lors de leur mise en œuvre, leur utilisation est de plus en plus encouragée, notamment par les aides locales disponibles à Grenoble et Voiron, ainsi que par les dispositifs nationaux. Atelier Anaka, spécialisée dans les rénovations écologiques, est compétente pour assurer la mise en œuvre de ces isolants biosourcés, garantissant des travaux de qualité et respectueux de l’environnement. Pour les propriétaires soucieux de réaliser des rénovations durables, les isolants biosourcés apparaissent comme une solution idéale alliant écologie, économie et santé​​.

Mode d’emploi : MaPrimeRenov’ et aides à Grenoble et Voiron

Temps de lecture : 10 minutes

Vous souhaitez rénover votre logement tout en réduisant vos factures d’énergie ? MaPrimeRenov’ est l’aide qu’il vous faut ! Lancé par l’État, ce dispositif encourage les propriétaires et bailleurs à entreprendre des travaux de rénovation énergétique à Grenoble, tout en bénéficiant de subventions importantes. Que ce soit pour isoler vos combles, installer un système de chauffage plus performant ou encore améliorer la ventilation de votre maison, MaPrimeRenov’ rend ces travaux plus accessibles financièrement.

Atelier Anaka vous accompagne pas à pas pour profiter de cette aide, de la définition du programme à la réalisation des travaux.

Étape 1 : Vérifiez votre éligibilité


Avant de commencer les démarches pour MaPrimeRenov’, vous devrez vérifier votre éligibilité. Le montant de l’aide varie en fonction de plusieurs critères, dont vos revenus et la nature de votre logement.

1.1. Vérifiez vos revenus

MaPrimeRenov’ est une aide qui s’adapte en fonction des revenus du foyer. Elle est répartie en plusieurs catégories : très modestes, modestes, intermédiaires et supérieurs. Plus vos revenus sont faibles, plus l’aide que vous pouvez recevoir est élevée. Voici un aperçu des plafonds de revenus applicables en 2024 :

  • En dehors de l’Île-de-France :
ressource maprimerenov
Astuce : Si vous n'êtes pas sûr de votre situation, vous pouvez utiliser le simulateur d'éligibilité disponible sur le site officiel de MaPrimeRenov' pour connaître le montant potentiel de votre aide en fonction de vos revenus.

1.2. Conditions relatives au logement

  • L’aide se destine autant aux propriétaires occupants qu’aux bailleurs.
  • Le logement doit être une résidence principale soit occupé au moins 8 mois par an par le propriétaire ou en location.
  • Il doit être construits il y a plus de 15 ans
Important : Pour les propriétaires bailleurs, il faudra s’engager à louer le bien pendant au moins 6 ans après la réalisation des travaux.

Étape 2 : Choisissez les travaux à réaliser


Une fois que vous avez vérifié votre éligibilité, le bouquet de travaux est à déterminer. Le dispositif MaPrimeRenov’ couvre un large éventail de rénovations énergétiques, allant de l’isolation à la modernisation du système de chauffage.

2.1. Travaux d’isolation thermique

L’isolation thermique est souvent la première étape pour améliorer la performance énergétique de votre logement. En plus d’augmenter le confort, elle permet de réduire considérablement les pertes de chaleur et, par conséquent, de diminuer les factures énergétiques.

Les types de travaux d’isolation éligibles à MaPrimeRenov’ incluent :

  • Isolation thermique des murs par l’extérieur (surface de murs limitée à 100 m2)
  • Isolation thermique des murs par l’intérieur
  • Isolation thermique des rampants de toiture ou des plafonds de combles
  • Isolation thermique des toitures terrasses
  • Isolation thermique des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage
  • Protection des parois vitrées ou opaques contre le rayonnement solaire (uniquement pour l’Outre-mer)
  • Sur-toitures ventilées (uniquement pour l’Outre-Mer)
  • Bardages ventilés (uniquement pour l’Outre-Mer)
Astuce : Prioriser l’isolation des zones qui entraînent les plus grandes pertes de chaleur, comme les combles et les planchers bas, permet d’optimiser les résultats et de maximiser les économies d’énergie.

2.2. Remplacement du système de chauffage

MaPrimeRenov’ finance plusieurs types de chauffage économes en énergie, parmi lesquelles :

  • Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid
  • Chauffe-eau thermodynamique
  • Pompe à chaleur air/eau (dont PAC hybrides)
  • Pompe à chaleur géothermique ou solaire-thermique (dont PAC hybrides)
  • Chauffe-eau solaire individuel (et dispositifs solaires pour le chauffage de l’eau)
  • Système solaire combiné (et dispositifs solaires pour le chauffage des locaux)
  • Partie thermique d’un équipement PVT eau (système hybride photovoltaïque et thermique)
  • Poêle à bûches
  • Poêle à granulés
  • Chaudière bois à alimentation manuelle
  • Chaudière bois à alimentation automatique
  • Foyer fermé et insert à bûches ou à granulés

Ces équipements permettent de réduire votre empreinte carbone tout en améliorant l’efficacité énergétique de votre logement.

2.3. Ventilation

Une bonne isolation doit être accompagnée d’une ventilation efficace pour assurer une bonne qualité de l’air à l’intérieur. Les travaux de ventilation double flux (conditionnée à la réalisation de travaux d’isolation), qui permettent de ventiler efficacement le logement tout en limitant les pertes de chaleur, sont également pris en charge par MaPrimeRenov’.

2.4. Autres travaux aidés

Les prestations préalables à vos travaux de rénovation bénéficient également de soutient :

  • Audit énergétique hors obligation réglementaire (l’aide ne peut être demandée qu’une seule fois par logement, et est conditionnée à la réalisation d’au moins un geste de travaux)
  • Dépose de cuve à fioul, opération encouragée dans le cadre de la transition écologique.

2.4. Maximiser les aides avec plusieurs gestes de rénovation

MaPrimeRenov’ permet de cumuler plusieurs gestes de rénovation. En combinant par exemple l’isolation des combles avec le remplacement du système de chauffage, vous pouvez non seulement augmenter vos économies d’énergie, mais aussi maximiser le montant de l’aide reçue.

Bon à savoir : Certaines aides locales peuvent s’ajouter aux subventions MaPrimeRenov’, comme à Grenoble et Voiron. Vous trouverez les informations dans la suite de cet article.

Étape 3 : Trouvez des professionnels certifiés


3.1. Pourquoi choisir un professionnel certifié RGE ?

Le label RGE est indispensable pour bénéficier des aides comme MaPrimeRenov’. C’est une des conditions communes à toutes les aides nationales et locales.

Le recours à des professionnels reconnus réduit les risques de mauvaises exécutions ou de non-conformité.

3.2. Où trouver un artisan RGE ?

Le site officiel France Rénov’ propose un annuaire en ligne répertoriant les entreprises agréées.

  1. Rendez-vous sur le site france-renov.gouv.fr.
  2. Accédez à l’outil de recherche d’artisans RGE.
  3. Renseignez votre code postal ou votre région pour obtenir la liste des professionnels certifiés les plus proches de chez vous.
Astuce : Demandez toujours plusieurs devis à différents professionnels pour comparer les tarifs et les prestations. Cela vous permettra également de choisir l’offre la plus adaptée à vos besoins et à votre budget.

3.3. Comment comparer les devis ?

Une fois que vous avez sélectionné plusieurs artisans RGE, comparerez attentivement leurs devis.

  • Chaque poste doit être clairement expliqué (matériaux utilisés, leur performance énergétique, la quantité).
  • La date de visite du chantier doit apparaître sur le devis​. C’est une garantie pour l’état qu’une visite a été effectuée avant l’établissement du devis.
  • Assurez-vous que l’entreprise dispose des garanties obligatoires (garantie décennale, assurance civil).
informations obligatoire sur devis et  facture

3.4. Erreurs à éviter

  • Assurez-vous que le professionnel est bien certifié RGE avant de signer un contrat.
  • Le devis ne doit pas âtre signé avant l’acception de votre dossier par les instructueure de MaPrimeRénov’, sous peine de perdre votre droit à la subvention.
Bon à savoir : Certains artisans proposent d’accompagner leurs clients dans le montage du dossier MaPrimeRenov’, ce qui peut faciliter vos démarches administratives.

Étape 4 : Mon Accompagnateur Rénov’


4.1. Qu’est-ce que Mon Accompagnateur Rénov’ et quelle est sa mission ?

Mon Accompagnateur Rénov’ est un professionnel agréé, mandaté pour accompagner les propriétaires dans leurs projets de rénovation énergétique. Il identifie les travaux nécessaires et l’optimisation des aides disponibles.

  • Il effectue un audit énergétique pour définir les priorités en termes de travaux.
  • L’accompagnateur vous conseille sur les gestes à réaliser pour maximiser vos économies d’énergie.
  • Il vous aide à constituer un dossier MaPrimeRenov’ solide et complet.
  • Il s’assure que les travaux sont réalisés en conformité avec les devis approuvés​.
Astuce : Cet accompagnement permet de sécuriser votre projet et de vous assurer que tout est conforme aux critères des aides.

4.2. Quand est-il obligatoire ?

Depuis 2024, l’accompagnement par Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire dans certains cas, notamment pour :

  • Les projets de rénovation d’ampleur (c’est-à-dire des travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique d’au moins deux classes sur le diagnostic de performance énergétique – DPE).
  • Les projets financés par Loc’Avantages avec travaux (dispositif visant à encourager la mise en location à loyer modéré des logements rénovés).

Si votre projet entre dans l’une de ces catégories, Mon Accompagnateur Rénov’ vous accompagne systématiquement tout au long du processus.

4.3. Comment trouver un Accompagnateur Rénov’ ?

Vous pouvez trouver un accompagnateur agréé via le site officiel france-renov.gouv.fr, qui propose un annuaire des professionnels disponibles dans votre région. Vous pouvez également vous rendre dans un Espace Conseil France Rénov’, qui vous orienterons vers le bon interlocuteur.

Bon à savoir : Le recours à un accompagnateur est totalement gratuit pour les ménages modestes et très modestes. Les coûts peuvent être partiellement pris en charge pour les ménages aux revenus intermédiaires​.

Étape 5 : Déposez votre demande MaPrimeRenov’


5.1. Remplissez votre demande de subvention

Le premier pas pour obtenir MaPrimeRenov’ est de créer un compte en ligne sur le site officiel maprimerenov.gouv.fr.

Une fois votre compte activé, vous pouvez commencer à remplir la demande en ligne.

  • Vous devrez indiquer les revenus fiscaux de référence de votre ménage, disponibles sur votre dernier avis d’imposition.
  • Ajoutez les devis des professionnels RGE sélectionnés pour vos travaux. C
  • Si vous avez droit à d’autres aides (collectivités locales, fournisseurs d’énergie), mentionnez-les dans votre dossier.

5.2. Suivez votre dossier en ligne

Après avoir soumis votre demande, vous pouvez suivre son évolution dans votre espace personnel.

  • Vous serez informé lorsque votre demande sera acceptée ou si des pièces complémentaires sont nécessaires.
  • Si des clarifications sont nécessaires, vous pourrez échanger directement avec les services en charge du traitement de votre dossier via votre espace en ligne.
Bon à savoir : Le traitement du dossier peut prendre plusieurs semaines. Ne commencez aucun travaux avant d’avoir reçu l’accord officiel de MaPrimeRenov', sous peine de voir votre demande rejetée.

Étape 6 : Réalisez vos travaux


6.1. Planifiez les travaux

Les travaux doivent commencer dans les 6 mois après l’acceptation de l’aide, et vous disposez de 2 ans pour les achever.

Si votre projet implique Mon Accompagnateur Rénov’, celui-ci effectuera une visite sur place pour vérifier que les travaux sont réalisés correctement et conformément aux normes​.

Pendant que les travaux sont en cours, gardez un œil attentif sur leur avancement.

  • Assurez-vous que les professionnels respectent les dates convenues pour le début et la fin des travaux.
  • Les équipements installés doivent correspondre à ce qui a été convenu dans le devis, tant en termes de performance énergétique que de qualité.
Astuce : Prenez des photos à chaque étape de la réalisation des travaux. Cela peut être utile pour documenter le processus et prouver que les travaux ont été réalisés dans les règles.

6.2. Fin des travaux et vérifications

Une fois les travaux terminés, réalisez une visite de contrôle avec les artisans pour vous assurer que tout est conforme aux devis acceptés. Cette visite permet de :

  • Assurez-vous que toutes les prestations sont conformes à ce qui a été prévu.
  • Recevoir les factures finales, celles-ci devront être déposées en ligne pour permettre le versement de la subvention MaPrimeRenov’.
Bon à savoir : La visite post-travaux par Mon Accompagnateur Rénov’ (si applicable) validera également la conformité des travaux avant la demande finale de subvention.

Étape 7 : Recevez votre subvention


Une fois les factures et documents soumis, votre dossier sera examiné par les services de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

  • Le traitement de votre dossier peut prendre quelques semaines. En général, vous pouvez recevoir une confirmation dans un délai de 4 à 6 semaines.
  • Si votre dossier est complet et conforme, vous recevrez un accord de paiement de la subvention.

Enfin, l’Anah procédera au versement de la subvention directement sur le compte bancaire que vous avez fourni lors de la création de votre dossier. Le montant versé correspondra à la somme approuvée dans votre dossier de demande initiale.

Bon à savoir : Si vous avez droit à d'autres aides locales (comme celles proposées par les collectivités locales ou les fournisseurs d'énergie), celles-ci peuvent s'ajouter au versement de MaPrimeRenov'​.

Aides locales à la rénovation énergétique à Voiron


Plusieurs aides locales dans le Pays Voironnais complètent MaPrimeRenov’ :

Aide pour la conversion des chaudières au fioul ou propane :

Jusqu’à 3 000 € pour remplacer des chaudières par des modèles à bois. Condition : utiliser une chaudière labellisée Flamme Verte 7 étoiles.

Aide aux matériaux biosourcés :

Pour des rénovations utilisant des matériaux biosourcés comme la laine de bois, avec un plafond de 4 500 € pour les rénovations globales.

Fonds Air-Bois :

600 € à 1 500 € pour le remplacement des anciens systèmes de chauffage au bois.

Aides locales à la rénovation énergétique à Grenoble


Plusieurs aides locales dans l’agglomération Grenobloise complètent MaPrimeRenov’ :

Programme Mur Mur :

Grenoble-Alpes Métropole propose des aides pour l’isolation des maisons individuelles et des copropriétés, incluant un accompagnement technique et des aides financières pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Prime Air Bois :

Jusqu’à 1 500 € pour remplacer d’anciens systèmes de chauffage au bois.

Aide Solaire Thermique :

Soutien financier pour l’installation de chauffe-eau ou de chauffage solaire dans les maisons individuelles, avec des aides variant de 1 000 € à 2 000 € selon les revenus des ménages.

Profitez des 7 aides pour la rénovation énergétique à Voiron

Temps de lecture : 9 minutes

En rénovant votre maison voironnaise, vous pouvez en premier lieu réduire vos factures d’énergie, mais aussi améliorer votre confort et contribuer à la transition écologique. Avec l’urgence climatique et la hausse des prix de l’énergie, la rénovation énergétique est devenue une priorité pour les propriétaires à Voiron. En revanche le coût des travaux peux rapidement devenir un obstacle. C’est pourquoi les aides nationales et locales sont là pour vous soutenir. Voici donc comment vous pouvez financer vos projets de rénovation énergétique à Voiron.

À retenir :

  • Des aides nationales et locales permettent de financer une partie de votre rénovation énergétique.
  • Des critères précis doivent être respectés pour être éligibles aux dispositifs d’aide.
  • Une rénovation bien pensée améliore le confort thermique, réduit les factures et valorise votre bien

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Avant d’accéder aux aides, vous devez respecter plusieurs critères. Ils concernent la nature des travaux, votre statut et les démarches administratives.

Travaux éligibles

  • Réalisés par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)
  • Respectant des performances énergétiques minimales
  • Utilisant des matériaux certifiés Acermi
  • Auto-rénovation non éligible

Statut du bénéficiaire

  • Logement achevé depuis plus de 2 ans
  • Propriétaire occupant ou bailleur

Démarches administratives

  • Demande de subvention avant le début des travaux
  • Aides cumulables sous conditions

1. MaPrimeRenov

MaPrimeRénov’ est en effet l’une des principales aides publiques destinées à vous encourager dans la rénovation énergétique. Ainsi elle finance divers types de travaux, allant de l’isolation des combles à l’installation d’un nouveau système de chauffage plus performant.

2. Les CEE

Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) constituent une autre aide importante. Elle est sans condition de revenus de sorte qu’elle soit accessible à tous . Ce dispositif oblige donc les fournisseurs d’énergie à financer vos travaux de rénovation énergétique en contrepartie de certificats attestant des économies d’énergie réalisées.

3. Le prêt éco-PTZ

L’éco-PTZ vous permet de financer des travaux de rénovation énergétique via un prêt vous étant accordé sans intérêts.

Les critères qui divergent entre les dispositifs :

MaPrimeRénov’Certificats d’Économie d’Énergie (CEE)Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Usage du logementLe logement doit être une résidence principaleRésidence principale ou secondaireLe logement doit être une résidence principale
Suivant les revenus Selon quatre catégories de revenus :
▪️ très modestes,
▪️ modestes,
▪️ intermédiaires,
▪️ supérieurs
Tous les ménages peuvent en bénéficierTous les ménages peuvent en bénéficier

Le plan Climat Air Energie Territorial offre différentes aides. Le Pays Voironnais peux ainsi vous permettre d’en bénéficier.

1. La conversion des chaudières fioul ou propane

  • Elle est destinée à remplacer les anciennes chaudières au fioul ou au gaz propane par des chaudières automatiques au bois. Cette initiative vise effectivement à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Pour plus de détails sur ce dispositif, consultez la page dédié à la conversion de chaudière du Pays Voironnais.

2. Les travaux d’isolation thermique avec des matériaux biosourcés

  • Le Pays Voironnais vous encourage également dans les projets de rénovation qui utilisent des matériaux d’isolation biosourcés. Ces matériaux, tels que la laine de bois ou le chanvre, sont en effet reconnus pour leur faible impact environnemental.
  • Le montant des plafonds dépend néanmoins de votre type de rénovation :
Rénovation globaleRénovation partielle
Pour une rénovation globale à minima 3 postes de travaux. Vos travaux doivent concerner à minima :
▪️ 50 % des surfaces à isoler (toiture, murs, planchers
▪️ changement des fenêtres en bois massif ou bois alu),
▪️ diviser par 2 de la consommation d’énergie
1 poste de travaux d’isolation des parois opaques (changement de fenêtre exclu) avec plus de 50 % de la surface traitée sur la surface globale parmi toiture, murs ou planchers (dont travaux induits).

Pour plus de détails sur ce dispositif, vous pouvez consulter la page dédié à l’isolation du Pays Voironnais.

3. Fonds Air-Bois pour le remplacement des appareils de chauffage au bois

  • Le Fonds Air-Bois, mis en place avec le soutien de l’ADEME, vise à améliorer la qualité de l’air. Voilà pourquoi vous êtes incités à remplacer leurs anciens appareils de chauffage au bois ou au charbon, souvent très polluants, par des systèmes plus performants.

Pour plus de détails sur ce dispositif, consultez la page dédié au chauffage bois du Pays Voironnais.

4. Le dispositif Denormandie et les aides rénovation énergétique « Coeur de ville » à Voiron

  • Le dispositif Denormandie est un dispositif de défiscalisation dans le cadre d’un investissement locatif. Votre logement doit cependant être situé en zone labellisée Action Cœur de ville ou en zone Opération de revitalisation du territoire (ORT). Vous pouvez donc, en tant qu’investisseur, bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu s’ils achètent et réhabilitent un bien immobilier pour le mettre en location.

  • Vous devez posséder un logement situé dans l’une des 31 communes du Pays Voironnais.
  • Vous pouvez par ailleurs cumuler ces aides locales avec MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ et les CEE​.
Aides localesMontant de l’aideCritères à respecter
Conversion des chaudières fioul ou propane20 % du montant TTC des travaux, main d’œuvre comprise, plafonné à 3 000 €.🔸 Chaudière à bois (granulés ou déchiquetés) labellisée Flamme Verte 7 étoiles
🔸 Niveau d’émission de poussières < 20 mg/Nm3
Isolation thermique avec des matériaux biosourcésRéhabilitation partielle : 15 % du montant TTC des travaux, avec un plafond de 2 250 € pour des dépenses éligibles de 15 000 €.

Réhabilitation globale : 15 % du montant TTC des travaux, avec un plafond de 4 500 € pour des dépenses éligibles allant jusqu’à 30 000 €.
🔸 Isolation par l’intérieur : R > 3,7 m².K/W
🔸 Isolation par l’extérieur : R > 4,4 m².K/W
🔸 Isolation des toitures : R > 6 m².K/W
🔸 Combles perdus : R > 7 m².K/W
🔸 Isolation des planchers bas : R > 3 m².K/W
🔸 Fenêtres : Uw < 1,3 W/m².K et Sw > 0,3
🔸 Portes-fenêtres : Uw <1,7 W/m².K, et Sw > 0,36
🔸 Fenêtres de toit : Uw < 1,5 W/m².K, et Sw < 0,36
Fonds Air-Bois🔸 600 € pour le remplacement d’un appareil de chauffage au bois non performant (insert, poêle, cuisinière) antérieur à 2005, avec une bonification de 400 € pour les ménages modestes.
🔸 À partir de 2024, une aide complémentaire de 500 € est prévue pour le remplacement d’un foyer ouvert, portant l’aide totale à 1 500 € sous condition de revenus*.
🔸 Matériel labellisé Flamme Verte 7 étoiles
🔸 Installateur signataire de la charte d’engagement des professionnels du chauffage au bois de la Métropole Grenobloise
Dispositif DenormandieLa réduction d’impôts entre 12 %, 18 % et 21 % du prix du bien, en fonction de la durée de location (6, 9 ou 12 ans).🔸 Les travaux doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’acquisition du bien.
🔸 Les travaux éligibles sont ceux qui visent à améliorer la performance énergétique du logement.
🔸 Le bien doit être loué en tant que résidence principale dans les 12 mois suivant la fin des travaux et respecter des plafonds de loyers.
Conditions de ressources du fond Air-Bois

Vous réduisez vos factures d’énergie

L’un des avantages les plus immédiats de la rénovation énergétique est la réduction significative de la consommation d’énergie. D’ailleurs, selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), une bonne isolation peut réduire les dépenses énergétiques de 20 à 30 %. Ainsi, vous rentabilisez rapidement vos travaux d’efficacité énergétique.

Vous améliorez votre confort thermique

Puisque votre logement est bien isolé et équipé d’un système de chauffage moderne, il vous permet de maintenir une température agréable tout au long de l’année. En hiver, vous serez donc mieux protégé contre le froid, en revanche l’été, l’isolation contribuera à limiter la chaleur excessive.

De plus, vous améliorez la qualité de l’air intérieur, grâce aux systèmes de ventilation.

Vous valorisez votre bien immobilier

Les travaux de rénovation énergétique augmentent significativement la valeur de votre propriété. Un bien qui affiche de bonnes performances énergétiques, comme un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) classé A ou B, est en fin de compte bien plus attractif sur le marché immobilier. C’est donc un argument de poids si vous envisagez de vendre ou de louer votre bien à moyen ou long terme.

Vous avez un impact environnemental positif

Etant donné que vous optez pour un chauffage au bois ou des matériaux biosourcés, vous contribuez à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). La rénovation énergétique fait partie intégrante de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle aide en effet à diminuer l’empreinte carbone de votre logement. Enfin, moins de consommation d’énergie fossile signifie également une réduction de la pollution locale mais également l’utilisation des ressources naturelles.

Bénéficier des 6 aides à la rénovation énergétique à Grenoble

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Grenoble est une ville engagée dans la lutte contre le changement climatique. En effet la commune propose de nombreuses aides pour la rénovation énergétique à Grenoble. Pourtant, beaucoup d’habitants ignorent ces opportunités qui permettent de réduire le coût des projets de rénovation. Découvrez ici les aides disponibles pour rendre votre maison plus économe en énergie.

Voici les 3 points clés à retenir :

  1. De nombreuses aides existantes, mais elles sont méconnues
  2. Des dispositifs nationaux et locaux se cumulent
  3. Un accompagnement mis à disposition par la métropole de Grenoble

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Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


1. MaPrimeRénov’ 

Accessible à tous les propriétaires, MaPrimeRénov’ finance divers travaux. Par exemple, font parti du dispositif : l’isolation, changement de chauffage mais aussi l’installation de ventilation. Le montant de l’aide varie donc selon les ressources du ménage et le gain énergétique des travaux.

2. Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

Le dispositif des CEE permet également de financer des travaux de rénovation. Les fournisseurs d’énergie incitent leurs clients à réaliser des économies d’énergie afin d’améliorer leur bilan carbone. Par conséquent, ils proposent des primes ou des réductions pour les travaux d’économie d’énergie. Il faut souligner que cette aide n’est pas soumise à des conditions de revenus, contrairement à MaPrimeRénov’.

3. L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

Pour compléter ces aides, les ménages peuvent bénéficier de l’éco-PTZ, un prêt sans intérêt, destiné à financer les travaux de rénovation énergétique dans les résidences principales. Ce prêt, plafonné à 50 000 €, est disponible sans condition de ressources et peut être cumulé avec d’autres aides comme MaPrimeRénov’.


Les dispositifs s’appliquent :

  • uniquement aux résidences principales, que vous soyez propriétaire occupant ou bailleur,
  • le logement se situe dans l’une des 49 communes de Grenoble Alpes Métropole
  • les travaux sont réalisés par des entreprises RGE
  • l’ensemble des démarches pour ces aides doit être effectué avant de signer le moindre devis.

4. Le programme Mur Mur : Améliorer l’isolation des maisons individuelles

Grenoble-Alpes Métropole porte le programme Mur Mur pour réduire les pertes thermiques des maisons individuelles et des copropriétés en encourageant l’isolation des façades.

À qui s’adresse le programme Mur Mur ?

Ce programme cible les propriétaires de maisons individuelles situées dans la région de Grenoble Alpes Métropole. Il concerne uniquement les résidences principales construites il y a plus de 15 ans. Le programme vise la rénovation de maisons grenobloises les plus anciennes, souvent les plus mal isolées.

Accompagnement personnalisé :

En plus de l’aide financière, le programme propose un accompagnement technique. En effet le dispositif offre des conseils sur les solutions adaptées ainsi qu’une aide pour remplir les démarches administratives nécessaires à l’obtention des aides.

Pour plus de détails et pour accéder aux documents nécessaires, consultez le site dédié de la Métropole : Mur Mur – Maisons individuelles.

Montant des aides : 

ressource mur mur

* Seulement pour les projets ayant signé la charte d’engagement Mur Mur avant le 1er janvier 2023 – Suite à la délibération du Conseil métropolitain du 16 décembre 2022. 

De plus, une prime forfaitaire peut s’ajouter un bonus pour l’utilisation de matériaux isolants biosourcés, si la totalité du poste de travaux concerné est isolé par des matériaux biosourcés

bonus matériaux biosourcés

** S’il y a plusieurs types de toiture (combles perdus et/ou rampants de toiture et/ou toitures-terrasses), tous isolés avec des matériaux biosourcés, la règle suivante s’applique : dans le cas où la surface de combles perdus est plus importante que la surface des rampants de toiture et des toitures-terrasses, le montant du bonus sera de 1 000 €. Dans le cas contraire, le montant du bonus sera de 1 500 €.

Performances et travaux éligibles au programme Mur Mur

Les systèmes de chauffage éligibles à la prime Travaux Mur Mur doivent respecter les mêmes critères techniques que ceux de MaPrimeRénov’.

Pour être éligible au programme Mur Mur, le projet de rénovation doit intégrer au moins trois postes de travaux parmi les suivants :

Travaux éligiblesType de travauxPerformancesRecommandations
Isolation de la toitureIsolation des combles perdus🔸R ≥ 7 m².K/W,
combles perdus
🔸Pare-vapeur (sauf dalle béton ou plafond suspendu).
🔸Trappe d’accès : rehausse, isolation, étanchéité à l’air.
🔸Protection incendie des conduits et éclairages.
🔸Création platelage pour accès aux équipements.
Isolation des rampants de combles🔸R ≥ 6 m².K/W,
🔸Pare-vapeur.
Protection incendie des conduits et éclairages.
Isolation des toitures-terrasses🔸R ≥ 4,5 m².K/W,
🔸Acrotère : R ≥ 2 m².K/W.
Utilisation d’un isolant rigide pour circuler sans endommager l’étanchéité.
Isolation des murs extérieursIsolation par l’extérieur🔸R ≥ 3,7 m².K/W,
🔸Tableaux de fenêtres : R ≥ 0,8 m².K/W.
Traitement des points singuliers (grilles d’aération, descentes d’eaux pluviales).
Isolation par l’intérieur🔸R ≥ 3,7 m².K/W,
🔸Pare-vapeur
🔸Tableaux de fenêtres : R ≥ 0,8 m².K/W.
Isolation des tableaux de fenêtres si les menuiseries ne sont pas positionnées au nu intérieur.
Isolation des planchers basSurfaces donnant sur des volumes non chauffés🔸R ≥ 3 m².K/W,
🔸Pare-vapeur sauf dalle béton.
Assurer la continuité de l’isolant en cas de réseaux gênants.
Remplacement des ouvrantsFenêtres/portes-fenêtres🔸Uw ≤ 1,7 W/m².K et Sw ≥ 0,36
ou
🔸Uw ≤ 1,3 W/m².K et Sw ≥ 0,3.
Fenêtres de toitUw ≤ 1,5 W/m².K, Sw ≤ 0,36. Dérogation pour menuiseries déjà remplacées avec caractéristiques proches.
Systèmes de chauffageChaudières gaz naturel🔸Efficacité ≥ 92 %,
🔸Classe IV.
Appareils indépendants de chauffage au boisInstallation d’une arrivée d’air dédiée exclusivement au poêle.En cas de poêle canalisable, isoler les gaines traversant des volumes non chauffés (passage sous l’isolant ou isolation des gaines).
Eau chaude sanitaire (ECS)Chauffe-eau solaire🔸Capteurs : Certifiés CSTBat, SolarKeymark ou équivalent.
Efficacité énergétique saisonnière minimale :
🔸Si appoint électrique : 36 % à 40 % selon le profil de soutirage (de M à XXL).
🔸Si appoint autre que l’électrique : 95 % à 120 % selon le profil de soutirage (de M à XXL).
Chauffe-eau thermodynamique🔸COP (Coefficient de Performance) : > 2,5 pour une installation sur air extrait, sinon > 2,4.
🔸Efficacité énergétique saisonnière : 95 % à 110 % selon le profil de soutirage.
VentilationSimple flux hygroréglable🔸Caisson de ventilation : Classe d’efficacité énergétique B ou supérieure.
🔸Puissance électrique absorbée du caisson : ≤ 15 W-Th-C (pour une configuration T4 avec salle de bain et WC).
Respect des débits réglementaires (arrêté du 24 mars 1982).
Double flux🔸Caisson de ventilation : Classe d’efficacité énergétique A ou supérieure.
🔸Efficacité énergétique de l’échangeur : > 85 %.
Respect des débits réglementaires (arrêté du 24 mars 1982).

5. La Prime Air Bois : Moderniser son système de chauffage au bois

Le chauffage au bois est une source d’énergie largement utilisée dans les régions froides comme Grenoble. Toutefois, les systèmes anciens peuvent être très polluants. C’est dans ce contexte que la Prime Air Bois a été lancée.

Objectif du programme :

Remplacer les équipements de chauffage au bois vétustes, comme les cheminées ouvertes ou les poêles à bois anciens, par des appareils plus performants et moins polluants (réduction des particiles fines).

Conditions pour bénéficier de la Prime Air Bois :

  • Il faut avant tout que l’appareil de chauffage actuel (poêle à bois, insert, cheminée) ait été installé avant 2002.
  • Le remplacement doit se faire avec un appareil labellisé Flamme Verte 7 étoiles,
  • Enfin, vous devez vous engager à détruire l’ancien appareil pour finaliser la transition.

Montant de l’aide et critères d’éligibilité

ressource prime air bois

Vous trouverez plus d’informations sur ce programme et les démarches nécessaires sur le site : Prime Air Bois.

6. Aide Solaire Thermique : Soutien à l’installation de systèmes solaires à Grenoble

Grenoble Alpes Métropole propose une Aide Solaire Thermique dans le cadre de son Schéma Directeur des Énergies et de son Plan Air Énergie Climat. Cette aide vise à encourager l’installation de systèmes de chauffe-eau ou de chauffage solaire dans les maisons individuelles, en fournissant un accompagnement et un soutien financier aux propriétaires.

Objectifs de l’aide solaire thermique

L’aide a pour but de soutenir la transition énergétique en réduisant la dépendance aux énergies fossiles pour la production d’eau chaude sanitaire ou de chauffage. Le dispositif encourage l’installation de chauffe-eau solaires individuels (CESI) et de systèmes solaires combinés (SSC).

Conditions d’éligibilité générales

  • Le demandeur doit être une personne physique, propriétaire d’un bien destiné à l’habitation, couvrant au moins 75 % de la surface.
  • Enfin, le système solaire installé doit être certifié CSTBat, SolarKeymark, ou avoir une certification équivalente.

Parcours d’accompagnement

Avant de signer un devis pour les travaux, le propriétaire doit suivre un parcours d’accompagnement fourni par l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat (ALEC), qui inclut :

  • Analyse du potentiel solaire de la maison.
  • Vérification des caractéristiques techniques du projet.
  • Conseil sur les scénarios de travaux et aide au montage du dossier.
  • Pour conclure par la validation du devis et l’accompagnement administratif jusqu’à l’obtention de l’aide.

Vous trouverez plus d’informations sur ce programme et les démarches nécessaires sur le site : Aide au solaire thermique

Montant de la subvention

Le montant de l’aide varie selon les revenus du ménage, en fonction des plafonds nationaux utilisés par MaPrimeRénov’ :

  • Ménages aux revenus très modestes et modestes : 2 000 €.
  • Ménages aux revenus intermédiaires : 1 200 €.
  • Ménages aux revenus supérieurs : 1 000 €.

Cumul avec d’autres aides

L’Aide Solaire Thermique est cumulable avec d’autres dispositifs comme MaPrimeRénov’ et les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).