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Comment rénover une maison ancienne ? Astuces et conseils


Rénover une maison ancienne ? Découvrez nos astuces et conseils pour allier charme authentique, performances énergétiques.
rénovation maison ancienne
Comment rénover une maison ancienne ? Astuces et conseils
Datant du : 01/01/2025

Une rénovation de maison à Grenoble, c’est donner une nouvelle vie à un lieu chargé d’histoire tout en relevant des défis techniques et esthétiques. Ces bâtisses séduisent par leur charme unique : murs en pierre, poutres apparentes, moulures… Mais elles s’accompagnent souvent de contraintes, comme la gestion de l’humidité, l’isolation ou l’adaptation aux normes modernes.

Anaka, spécialiste de la rénovation à Voiron et Grenoble, se distingue par son approche personnalisée et sa connaissance approfondie des maisons anciennes. De l’isolation à la modernisation des espaces, nous transformons votre projet en un lieu confortable, durable et respectueux de son histoire.

À retenir :

  • Respecter le bâti, optez pour des techniques adaptées
  • Améliorer les performances énergétiques
  • Anticipez les imprévus et faites appel à des professionnels du bâti ancien.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


1 – Quelles normes et obligations règlementaires ?

Les autorisations d’urbanisme, permis de construire ou déclaration préalable

declaration prealable ou permis de construire
Quand choisir une déclaration préalable ?

Une déclaration préalable est la solution la plus adaptée pour des projets de rénovation ou d’extension de petite envergure.

  • Même si les travaux sont mineurs, s’ils sont réalisés dans une zone protégée (comme aux abords d’un monument historique), la déclaration préalable est généralement exigée.
  • Si vous agrandissez votre maison de moins de 20 m² (ou jusqu’à 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU).
  • En cas de changement d’aspect extérieur de votre habitation (nouvelle porte, fenêtres, ravalement, etc.).
  • Installation d’une piscine non couverte de moins de 100 m².
Quand opter pour un permis de construire ?

Un permis de construire est requis pour des projets plus complexes ou de plus grande envergure.

  • Changement de destination, par exemple un local commercial en habitation.
  • Que ce soit une construction de maison individuelle, un garage indépendant ou tout autre bâtiment, un permis de construire est nécessaire.
  • Si l’extension envisagée dépasse 20 m² (ou 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU), vous devrez obtenir un permis de construire. Attention : si l’extension porte la surface totale à plus de 150 m², un architecte est obligatoire.
  • Si vous modifiez considérablement la structure de votre bâtiment, par exemple en surélevant le bâtiment.

Appliquer la réglementation thermique à l’existant

Il existe trois réglementations thermiques en vigueur pour les bâtiments existants :

Par élément

Arrêté du 03 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants

  • Applicable aux bâtiments de moins de 1 000 m² ou pour des travaux légers sur des bâtiments plus grands,
  • Fixe des critères de performance par poste (isolation, chauffage, fenêtres, etc.).
    • Par exemple, les fenêtres remplacées doivent avoir au minimum un double vitrage renforcé, et l’isolation des combles doit atteindre une résistance thermique R de 4,5 W/m²
Globale

Arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants

  • S’applique aux bâtiments d’habitation de plus de 1 000 m²
  • Les travaux doivent représenter au moins 25 % de la valeur hors foncier du bâtiment.
  • Les bâtiments doivent avoir été construits après le 1er janvier 1948
  • Après rénovation, la consommation pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, et la ventilation doit être inférieure à une valeur de référence donnée suivant la zone climatique (entre 80 et 195 kWh/m²/an)
Travaux embarqués

Décret n° 2017-919 du 9 mai 2017 (applicable au 1er juillet) modifiant les articles R. 131-28-7 et R. 131-28-9 du code de la construction et de l’habitation

Décret n° 2016-711 du 30 mai 2016 relatif aux travaux d’isolation en cas de travaux de ravalement de façade, de réfection de toiture ou d’aménagement de locaux en vue de les rendre habitables

  • Obligation d’isoler en cas de ravalement de façade ou de réfection de toiture concerne les bâtiments d’habitation individuel ou collectif, de bureaux et d’enseignement, les bâtiments commerciaux et les hôtels.
  • Obligation d’isoler en cas d’aménagement d’une nouvelle pièce en vue de la rendre habitable concerne uniquement les bâtiments d’habitation.
  • Dans le cas d’un projet d’aménagement d’une nouvelle pièce d’un bâtiment résidentiel, de plus de 5 m², en vue de la rendre habitable, il y a obligation d’installer une isolation des parois opaques conforme à la réglementation thermique dite « élément pas élément » (arrêté du 3 mai 2007).
Organigramme de choix
organigramme règlementation thermique

Réaliser des travaux en abords d’un monument historique

Toute modification de l’aspect extérieur (façades, aménagements extérieurs, etc.). à proximité d’un monument historique sont soumis à une accord obligatoire de l’ABF.

Périmètre de protection :

  • Tous les immeubles du périmètre délimité sont soumis à l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF).
  • Absence de périmètre, les immeubles situés dans un rayon de 500 mètres et dans le champ de visibilité du monument sont concernés.

Délais d’instruction :

  • 2 mois pour une déclaration préalable, au lieu de 1 mois
  • 3 mois pour un permis de construire, au lieu de 2 mois

Rôle de l’Architecte des Bâtiments de France

  • Vérifie que les travaux ne portent pas atteinte au monument ni à son environnement.
  • Peut imposer des ajustements pour garantir l’harmonie et la mise en valeur.
  • Les porteurs de projet peuvent solliciter l’ABF avant le dépôt officiel pour ajuster leur dossier.

2 – Comment faire un diagnostic complet avant tout projet ?

Un diagnostic complet permet de mieux comprendre l’état de votre maison, de définir vos priorités et d’anticiper les éventuels problèmes. Voici tous les points, non exhaustifs, à vérifier :

Energétique

Isolation des combles, murs et dalles

  • Combles : Vérifiez la résistance thermique de l’isolation. Un R=4,5 m²K/W est recommandée. Des signes d’humidité ou de dégradation de l’isolant nécessitent une intervention.
  • Murs : Contrôlez si les parois extérieures sont isolées. Des murs non isolés peuvent être responsables de 20 à 25 % des pertes de chaleur.
  • Dalles : Examinez les planchers bas donnant sur un sous-sol ou un vide sanitaire. Une isolation insuffisante peut provoquer une sensation de froid au sol, augmentant les besoins en chauffage.

État des menuiseries

  • Analysez les vitrages et les cadres. Les fenêtres à simple vitrage ou les menuiseries anciennes entraînent des pertes énergétiques importantes. Privilégiez les fenêtres en double vitrage à isolation renforcée.
  • Vérifiez l’étanchéité des cadres (fuites d’air)

Protection solaire

  • Pour les fenêtres orientées au sud ou à l’ouest, évaluez les dispositifs de protection (stores, volets, brise-soleil).
Raccordement

Raccordement au gaz

  • Vérifiez auprès de votre fournisseur local si votre rue est desservie.
  • Votre installation intérieure doit respecter la norme DTU 61.1. En cas de travaux ou de remplacement d’appareils, un diagnostic peut être requis.

Raccordement au réseau de chauffage urbain

  • Solution économique et écologique.
  • Certaines communes imposent le raccordement au réseau de chauffage urbain pour les nouvelles constructions ou lors de rénovations importantes.

Obligation de raccordement au tout-à-l’égout

  • Si un réseau collectif d’assainissement est disponible, vous avez 2 ans après sa mise en service pour vous raccorder.
  • Cela s’applique également lors d’une vente immobilière : un diagnostic d’assainissement est exigé.
  • En cas de non-conformité, la commune peut imposer des travaux et appliquer des pénalités financières.
Structure

Charpente

  • Inspectez les bois pour détecter des signes de moisissure, de mérule, ou d’insectes (vrillettes, termites). Des traces de sciure ou des galeries sont des indicateurs courants.
    • Si la charpente a été traitée, vérifiez les dates et produits utilisés (exigez les certificats ou rapports d’intervention).
  • Les sections doivent être dimensionnées pour supporter le poids de l’isolation, des plaques de plâtre (placo) ou tout autre ajout. Consultez un professionnel pour une vérification statique.
  • Recherchez des fissures ou des affaiblissements dans les poutres principales, chevrons, et lattages.

Gouttières et descentes pluviales

  • Vérifiez l’absence de fuites, de blocages (feuilles, débris) ou de détachements.
  • Assurez-vous que les descentes pluviales sont correctement reliées à un réseau d’évacuation ou à un puits perdu.

Murs

  • Les types de fissures :
    • En escalier : souvent liées à des problèmes de fondations ou de tassements différenciés.
    • Verticales ou en linteau : indiquent des tensions structurelles.
    • En partie haute ou basse : les fissures à la base peuvent signaler des remontées capillaires, tandis que celles en partie haute peuvent être dues à des infiltrations ou une surcharge.
  • Type de mur et d’enduit extérieur :
    • Identifiez si les murs sont en pierre, brique, parpaing ou béton. Cela influencera les choix de rénovation.
    • Notez l’état des enduits (détachés, fissurés) pour planifier une rénovation extérieure.
  • Emplacement des murs porteurs :
    • Identifiez les murs porteurs pour toute modification intérieure. Leur emplacement doit être vérifié dans les plans ou par un spécialiste.
  • Armatures en béton visibles :
    • Les ferraillages exposés sont un signe de dégradation, souvent causé par des infiltrations ou un vieillissement.

Planchers bois

  • Recherchez des signes de fléchissement des solives et du parquet, de pourriture ou d’usure.
  • Envisagez des solutions pour limiter les bruits d’impact (ex. : sous-couche phonique, matériaux isolants).
  • Vérifiez si le sol est plan ou s’il présente un dévers (pente anormale). Cela peut indiquer un problème structurel à corriger.
  • Le plancher doit être capable de supporter les charges prévues (mobilier, cloisons supplémentaires, etc.). Une étude par un bureau d’ingénierie est souvent nécessaire.
Humidité

Tuiles poreuses

  • Vérifiez la couleur et la texture des tuiles. Les tuiles poreuses apparaissent ternes, rugueuses ou fissurées.
  • Des tuiles poreuses entraînent des infiltrations d’eau, affaiblissant la charpente et l’isolation. Remplacez les tuiles défectueuses ou envisagez un traitement hydrofuge.

Remontées capillaires dans les murs

  • Taches d’humidité en partie basse des murs.
  • Enduits qui se décollent, peinture qui s’écaille, ou présence de salpêtre (efflorescences blanches).

Étanchéité des fenêtres et portes-fenêtres

  • Par temps de pluie, recherchez des infiltrations au niveau des joints.
  • Passez une main près des cadres pour sentir les courants d’air. Un test de fumée peut révéler les zones mal isolées.

Présence d’un drain

  • Inspectez autour des fondations pour repérer un drain existant. Il est souvent visible sous forme d’une tranchée gravillonnée ou d’un tuyau d’évacuation.
  • Empêche l’eau de s’accumuler autour des fondations pour protéger vos murs contre l’humidité.
Electricité

Tableau électrique à remplacer ?

  • Présence de fusibles à cartouche ou d’un tableau sans interrupteur différentiel.
  • Absence de protection contre les surintensités.
  • Votre tableau doit être conforme à la norme NF C 15-100, avec des disjoncteurs différentiels 30 mA pour les circuits sensibles (prises, salle de bain, cuisine).

Appareillage à remplacer

  • Remplacez les appareils cassés, démodés ou non protégés par des caches.
  • Vérifiez les prises près des points d’eau (salle de bain, cuisine) : elles doivent être équipées de disjoncteurs différentiel 30 mA.
  • Recherchez des fils usés, des gaines endommagées ou des câbles en aluminium, souvent obsolètes.

Mise à la terre

  • Assurez-vous que toutes les prises disposent d’une connexion à la terre. Les équipements électriques non reliés peuvent provoquer des décharges dangereuses.
    • Un testeur de prise ou un diagnostic par un électricien peut confirmer l’absence de défauts.

Prêt à recevoir la fibre optique (FO)

  • Votre logement doit disposer d’un fourreau de diamètre suffisant (minimum 20 mm) entre le tableau électrique et le point d’arrivée extérieur.
  • Installez une prise optique murale près de l’emplacement du routeur.
Plomberie

Fuites

  • Vérifiez les joints, raccords et soudures pour détecter des traces d’humidité, de rouille ou de moisissures.
  • Contrôlez les zones sensibles comme les siphons, les robinets, les tuyaux encastrés, et les équipements (ballon d’eau chaude, WC).
  • Faites un test en coupant tous les appareils et en vérifiant le compteur.

Si création de nouveaux points d’eau, vérifiez :

  • La pression d’eau disponible pour éviter des problèmes d’approvisionnement simultané.
  • Le niveau de sortie des tuyaux pour assurer une évacuation gravitaire efficace.
  • Une pente minimale de 1 % est requise pour garantir un bon écoulement.
Divers

Sinistres ayant déjà eu lieu

  • Recueillez des informations sur les sinistres antérieurs (inondations, incendies, fissures majeures).
  • Vérifiez les réparations effectuées : sont-elles conformes et durables ?
  • Demandez les documents liés aux déclarations de sinistres ou rapports d’experts.

Mise en sécurité

  • Les allèges doivent être d’une hauteur minimale de 1 mètre pour prévenir les chutes.
  • Vérifiez la présence de garde-corps et leur conformité (espacement entre les barreaux ≤ 11 cm). Ils sont obligatoires pour les escaliers, balcons, terrasses, et trémies.
  • Les trémies (ouvertures pour escaliers ou passages techniques) doivent êtresécurisées par des garde-corps.

Seuil de porte

  • Assurez-vous que les seuils de porte sont bien étanches pour éviter les infiltrations d’eau et d’air.

Bien choisir vos experts pour votre diagnostic : nos conseils

Faire un diagnostic complet de votre maison est une étape clé pour sécuriser votre projet de rénovation.

Il est rare qu’un seul professionnel puisse couvrir tous les aspects d’un diagnostic (structure, isolation, réseaux). 

Pour un résultat fiable et utilisable, il sera nécessaire de faire appel à plusieurs spécialistes : un thermicien pour un bilan énergétique, un géotechnicien pour évaluer les fondations, ou encore un ingénieur en structure pour garantir la solidité de la maison.

Si un prestataire prétend pouvoir tout gérer seul, redoublez de prudence. Prenez le temps d’examiner ses compétences et les responsabilités qu’il est réellement en mesure d’assumer. Une expertise trop généralisée manque souvent de technicité, ce qui peut rendre ses conclusions peu fiables ou inutilisables.

Privilégiez une collaboration entre plusieurs spécialistes coordonnés, chacun apportant son expertise sur un aspect particulier du projet.

3 – Comment définir un budget réaliste ?

Réparation des couts de rénovation lot / lot

Le budget se répartit entre les différents corps de métier. Chaque lot représente une étape clé du chantier. Cette répartition vous aide à anticiper les dépenses et à prioriser les travaux.

Le graphique ci-dessous illustre une répartition typique des coûts par lot dans le cadre d’une rénovation complète.

répartition cout rénovation lot/lot

Fourchette de coûts typiques pour la rénovation d’une maison ancienne

Le budget pour rénover une maison ancienne peut varier considérablement en fonction de son état initial, des matériaux choisis et du niveau de prestation souhaité.

Les couts des principaux types de rénovation

Rénovation légère ou esthétique – 200 à 500 €/m²

Rafraîchissement des surfaces sans modifier la structure ou les équipements techniques.

  • Rénovation légère de la cuisine ou de la salle de bain.
  • Peinture des murs et plafonds.
  • Remplacement des revêtements de sol (parquet, carrelage, moquette).
Rénovation intermédiaire ou partielle – 700 à 1 200 €/m²

Travaux impliquant des améliorations structurelles ou techniques.

  • Changement des menuiseries extérieures (fenêtres, portes).
  • Mise aux normes électriques ou refonte du système de plomberie.
  • Isolation des combles ou des murs pour améliorer l’efficacité énergétique.
Rénovation complète ou lourde – 1 500 à 2 500 €/m²

Transformation totale du bien, y comprenant des modifications structurelles.

  • Création ou aménagement d’espaces supplémentaires.
  • Reprise en sous-œuvre pour renforcer les fondations ou les murs porteurs.
  • Réfection complète de la toiture et de la charpente.
  • Installation d’un système de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière).

4 – Quels matériaux compatibles avec l’ancien ?

Le choix des matériaux doit respecter l’équilibre hygrométrique pour éviter les pathologies comme les effets de condensation ou les moisissures. Les matériaux utilisés doivent être respirants et compatibles entre eux.

Nous proposons un organigramme facilitant le choix des matériaux en fonction :

  • des complexes d’isolation (intérieur et extérieur)
  • du type de murs
  • des enduits existants

Cet outil est une synthèse des données issues de la bibliographie disponible.

Explications pour comprendre :

  • Isolant ouvert à la vapeur d’eau, aussi appelé isolant hygro-régulant ou perspirant, permet à la vapeur d’eau de traverser les matériaux tout en assurant une bonne isolation thermique. Ces isolants, souvent dits fibreuх comme :
    • Fibre de bois
    • Chanvre
    • Liège
    • Laine de mouton
  • Un frein vapeur hygrovariable adapte sa perméabilité à la vapeur en fonction des conditions d’humidité. Il réduit les risques de dégradation des matériaux isolants et des structures.
  • Le Sd est un paramètre pour évaluer la perméabilité à la vapeur d’eau d’un matériau. Il représente l’
    épaisseur d’air équivalente en mètres que la vapeur d’eau devrait traverser pour offrir la même résistance que le matériau étudié.
  • Le A est une mesure liée à l’étanchéité d’un matériau ou d’une paroi. Il est utilisé pour évaluer la capacité d’un matériau à laisser passer l’air ou l’humidité.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Améliorer l’isolation sans dénaturer la bâti

1. Les enduits correcteurs thermiques : alliés de l’isolation naturelle

Les enduits correcteurs thermiques sont parfaits pour les rénovations où la conservation de l’esthétique extérieure compte autant que la performance. Constitués de matériaux écologiques comme la chaux, le chanvre ou la perlite, ces enduits offrent une isolation légère tout en permettant aux murs de respirer.

Pourquoi les choisir ?

  • Ils s’intègrent directement aux murs, préservant leur aspect d’origine.
  • Applicables aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ils s’adaptent aux surfaces irrégulières comme la pierre ou la brique.
  • Leur perméabilité à la vapeur d’eau limite les risques de condensation et de moisissures.

Un enduit de 2 à 5 cm d’épaisseur peut considérablement améliorer le confort thermique.

2. Isolation extérieure respectueuse : protéger sans masquer

L’isolation par l’extérieur est une excellente option pour réduire les déperditions énergétiques, mais elle peut compromettre l’esthétique d’un bâtiment ancien. Heureusement, des solutions existent pour protéger les murs tout en respectant leur caractère.

Les options disponibles :

  • Enduits à la chaux enrichis de matériaux isolants comme le liège ou la perlite. Ils préservent l’apparence des façades tout en limitant les ponts thermiques.
  • Les crépis isolants projetés allient protection contre les intempéries et amélioration thermique.

3. Menuiseries extérieures : allier esthétique et modernité

Les fenêtres sont de véritables éléments d’identité pour un bâtiment ancien. Aujourd’hui, il est possible de conserver leur esthétique tout en bénéficiant des performances des menuiseries modernes.

  • Les fabricants proposent désormais des fenêtres respectant l’apparence des modèles anciens (bois, ferrures traditionnelles, petits bois), mais dotées de vitrages modernes à isolation renforcée (VIR) ou triple vitrage.
  • Si les menuiseries existantes sont en bon état, il est possible de remplacer uniquement les vitrages pour améliorer les performances thermiques et acoustiques tout en préservant le cadre d’époque.
  • Fenêtres mixtes bois/alu allient l’élégance du bois visible à l’intérieur et la durabilité de l’aluminium à l’extérieur, offrant ainsi un compromis idéal pour l’esthétique et la performance.

4. Valorisation de l’inertie thermique des murs intérieurs : un atout souvent sous-estimé

Les murs anciens, souvent épais et massifs, possèdent une capacité naturelle à absorber et à restituer la chaleur. C’est ce que l’on appelle l’inertie thermique, un élément clé pour réguler les variations de température.

Comment en tirer profit ?

  • Évitez d’utiliser des isolants épais ou non respirants qui bloquent les échanges thermiques. Privilégiez des solutions comme les enduits à base de chaux.
  • Régulation naturelle, en été, les murs gardent la fraîcheur ; en hiver, ils emmagasinent la chaleur pour la restituer lentement.

Installer un chauffage adapté à une maison ancienne

Chaudière bois
  • Assurez-vous de disposer d’un espace adapté pour installer la chaudière et son silo de stockage, de préférence dans un technique local ou un garage.
  • Le silo doit être placé dans un emplacement facilement accessible pour les livraisons de granulés ou de bois, avec une zone dégagée pour faciliter les opérations de remplissage.
  • Les dimensions standard d’un silo, offrant une autonomie pour une saison de chauffage, varient généralement entre 4 et 6 m³.
Pompe à chaleur

Les unités intérieures (hydrauliques ou compresseurs) doivent être installées dans un local bien ventilé, idéalement discret et centralisé, afin de réduire les pertes thermiques.

Les unités extérieures doivent être placées à une distance suffisante des zones sensibles, telles que les chambres ou les espaces de vie extérieurs (terrasses, jardins), afin de minimiser les nuisances sonores. Pour préserver le confort des occupants, il est recommandé de respecter un niveau sonore maximal de 35 dB pour ces équipements.

Poêle à bois
  • Les poêles à bois s’intègrent parfaitement dans les intérieurs rustiques, avec des modèles traditionnels ou modernes pour s’adapter à tous les styles.
  • Certains poêles peuvent chauffer une ou plusieurs pièces grâce à un système de distribution d’air ou à un raccordement hydraulique.
  • Placez le poêle dans une pièce centrale pour maximiser la diffusion de chaleur. Utilisez l’inertie thermique des murs anciens pour stocker et restituer la chaleur.
  • Le label Flamme Verte garantit un rendement élevé et des émissions de particules réduites.

Profiter des aides financières pour la rénovation énergétique

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est une aide nationale destinée à financer des travaux de rénovation énergétique. Elle est accessible aux propriétaires occupants, aux bailleurs et aux copropriétés. Le montant de l’aide dépend des revenus du ménage et du gain énergétique des travaux réalisés. Elle couvre des travaux tels que l’isolation, le remplacement d’une chaudière ou l’installation d’un poêle à bois.

Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

Les CEE, délivrés par les fournisseurs d’énergie, permettent de financer une partie des travaux de rénovation. Ils concernent des interventions variées, comme l’isolation des combles, le changement de fenêtres ou l’installation d’équipements performants. Ces primes peuvent être cumulées avec MaPrimeRénov’.

Aides locales et autres dispositifs

Certaines collectivités locales proposent des subventions complémentaires pour des travaux spécifiques. Par exemple :

  • Des aides régionales pour les projets d’isolation ou de chauffage écologique.
  • Des exonérations partielles de taxes foncières pour les rénovations améliorant la performance énergétique.

Négliger les spécificités du bâti ancien

Appliquer des techniques modernes non compatibles, comme des matériaux étanches, peut provoquer des désordres majeurs, notamment l’apparition de pathologies liées à l’humidité. Les murs anciens, souvent construits en pierre, terre crue ou brique, sont conçus pour « respirer ». L’utilisation d’enduits étanches ou de peintures non perméables empêche cette régulation naturelle, entraînant des problèmes de condensation, moisissures ou dégradations.

Identifier les enduits ciment

Dans les années 50-60, de nombreuses maisons en pierre ont été recouvertes d’enduits en ciment Portland, perçues à l’époque comme une solution durable. Malheureusement, ces enduits ont provoqué des dégâts importants sur le bâti ancien en raison de leur rigidité et de leur manque de respirabilité.

3 astuces pour reconnaître les deux types d’enduit :

  1. Les enduits à la chaux prennent la teinte du sable utilisé (beige, ocre), tandis que les enduits ciment sont souvent blancs ou gris.
  2. Les enduits à la chaux sont tendres et s’effritent sous les doigts, contrairement aux enduits ciment qui sont plus durs et résistants.
  3. Un enduit ciment se fissure ou se décolle en raison de l’humidité, ce qui est plus rare avec un enduit à la chaux.

Simuler les complexes des parois pour connaitre pour sécuriser les risques liés à l’humidité

Pour les maisons à rénover, Ubakus.de permet de :

  • Simuler des parois composites avec des matériaux respirants.
  • Comprendre l’impact des enduits, isolants et couches successives sur la transpiration et l’inertie thermique.
  • Valider les solutions respectueuses du bâti existant.
calcul du point de rosé

Sous-estimer les imprévus techniques

Lors de la rénovation d’une maison, les imprévus techniques sont presque inévitables. Découvrir un mur en pierre fragilisé, des fondations insuffisantes ou des installations électriques obsolètes peut bouleverser votre plan initial. Ces surprises peuvent engendrer des coûts et des délais supplémentaires.

Prévoir une marge budgétaire et temporelle

  • Intégrez dès le départ une réserve financière représentant 10 à 15 % du budget total. Cela vous permettra de gérer les imprévus sans compromettre la qualité des travaux.
  • Ajoutez une marge de 20 % au planning initial pour anticiper les éventuels retards causés par des travaux imprévus ou des ajustements nécessaires.

Avant de commencer, réalisez un diagnostic approfondi du bâti (structure, électricité, plomberie, isolation). Bien que cela ne puisse éliminer toutes les surprises, il limite les risques de mauvaises découvertes majeures.

Choisir des prestataires sans expérience du bâti ancien

La rénovation d’une maison ancienne nécessite des compétences que tous les professionnels ne possèdent pas. Travailler avec des prestataires sans expérience dans ce domaine peut entraîner des erreurs coûteuses, des dégâts irréversibles ou des résultats qui ne respectent pas l’authenticité du bâtiment.

Pourquoi privilégier des experts du bâti ancien ?

  • Les murs en pierre, les enduits à la chaux ou les structures en bois demandent des techniques adaptées pour préserver leur intégrité et leur fonction.
  • Les artisans expérimentés savent anticiper les pathologies courantes, comme l’humidité, et éviter des solutions modernes inappropriées (enduits étanches, isolants non respirants).
  • Les spécialistes veillent à conserver le cachet historique tout en intégrant des améliorations énergétiques et techniques.

À Voiron, un couple a confié à Anaka la rénovation complète de leur maison datant des années 1950. Leur ambition : moderniser leur intérieur, optimiser les performances énergétiques et adapter les espaces aux besoins évolutifs de leur famille.

Après un diagnostic approfondi, Anaka a conçu un projet entièrement personnalisé, comprenant :

  • Isolation globale des murs, des dalles et des combles.
  • Remplacement des fenêtres pour une meilleure efficacité thermique.
  • Réaménagement intérieur, incluant :
    • L’ouverture de la cuisine sur le salon pour un espace de vie convivial.
    • La création d’un bureau dédié au télétravail.
    • L’aménagement des combles pour maximiser la surface habitable.
  • Installation d’une pompe à chaleur pour un chauffage à la fois écologique et économique.

Cette rénovation a transformé la maison, permettant un bond de deux classes énergétiques sur le DPE, de F à B, tout en offrant à la famille un cadre de vie plus confortable et moderne.

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Pourquoi rénover une maison ancienne ?

Rénover une maison ancienne, c’est conjuguer authenticité et modernité. Ces bâtisses possèdent un charme unique, avec des matériaux nobles et des détails architecturaux qui méritent d’être préservés. La rénovation permet de prolonger leur durée de vie en renforçant la structure et en corrigeant les éventuelles pathologies liées au temps, comme l’humidité ou les fissures.

C’est également l’occasion d’améliorer les performances énergétiques grâce à des solutions adaptées : isolation, chauffage performant, menuiseries modernes. Vous gagnez en confort, réduisez vos factures énergétiques et valorisez votre bien tout en respectant son âme et son histoire.

Rénovation de l’ancien ou achat de neuf : quelle est la meilleure solution ?

Rénovation d’une maison ancienne

Elle séduit par le caractère unique de ses matériaux et son emplacement souvent privilégié (centre-ville, quartier historique). Vous pouvez rénover l’existant même si pas très vieux tout en préservant l’authenticité du bâti. Cependant, elle nécessite de gérer les imprévus techniques, un budget flexible et une supervision des travaux, à moins de déléguer à des experts. Les délais sont généralement plus courts qu’un projet neuf.

Achat d’un bien neuf

Le neuf garantit des performances énergétiques optimales grâce aux normes actuelles (RE 2020). Toutefois, il est souvent situé dans des zones moins centrales, avec une part dédiée au logement social. Les délais de construction peuvent atteindre 2 à 3 ans, ce qui peut ralentir votre projet de vie. L’architecture est plus standardisée, offrant moins de charme.

Combien ça coute de faire rénover une vieille maison ?

Le coût de rénovation d’une maison ancienne dépend des travaux à réaliser, de la taille du bâtiment et des matériaux utilisés. Voici une estimation moyenne des budgets à prévoir :

Type de rénovationCoût moyen (€)Description
Toiture100 à 250 €/m²Remplacement ou réparation, avec isolation.
Isolation thermique50 à 150 €/m²Murs, combles ou planchers bas.
Rénovation des fenêtres400 à 1 200 € par fenêtreDouble ou triple vitrage, bois ou PVC.
Plomberie et électricité80 à 200 €/m²Mise aux normes et modernisation.
Réaménagement intérieur1 000 à 1 500 €/m²Redistribution des espaces, finitions incluses.

Ces coûts varient selon l’état initial du bâti et la complexité des travaux. Prévoir une marge pour les imprévus reste essentiel.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur

Nicolas Bibus

Un projet de rénovation ?

Anaka vous propose une gestion complète de la conception à la réception des travaux.



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