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Auteur/autrice : Nicolas Bibus

Ingénieur des Arts et Métiers (ENSAM) et co-fondateur de Anaka, je pilote vos projets de rénovation dans la région de Voiron et Grenoble. Ma conviction : la rigueur technique et la confiance sont les deux piliers d'un projet réussi.

Mission complète de maîtrise d’œuvre : La clé de vos projets réussis

Un projet de construction ou de rénovation peut rapidement devenir complexe : délais à respecter, budget à maîtriser, coordination des artisans… La solution ? Une mission complète de maîtrise d’œuvre, qui garantit une gestion fluide et un résultat de qualité.

Les 3 points clés à retenir :

  • Apprenez comment les différents acteurs de la maîtrise d’œuvre collaborent
  • Faut-il missionner plusieurs intervenants indépendants ou confier l’ensemble à un maître d’œuvre unique ?
  • Une mission complète décomposée en phases claires

Chez Anaka, nous sommes bien plus que des maîtres d’œuvre. Experts en gestion de projets complexes, nous mettons notre passion et notre expérience à votre service pour transformer vos idées en réalité.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


La maîtrise d’œuvre est au cœur de tout projet de construction ou de rénovation. Elle désigne un processus complet de gestion, regroupant des missions techniques, administratives et organisationnelles.

composition d'une équipe projet
Ce schéma illustre les différents intervenant pour un projet de construction ou de rénovation.

Vous avez une idée précise de votre projet de construction ou de rénovation. Vous savez ce que vous voulez. Mais entre les plans, les devis, les artisans et le suivi des travaux, vous redoutez les imprévus ou les erreurs qui pourraient transformer votre rêve en cauchemar. C’est ici qu’intervient le maître d’œuvre, un pilote de projet qui simplifie, anticipe et garantit que chaque étape se déroule dans les meilleures conditions.

  • Vous gagnez du temps .
  • Vous obtenez un chantier livré à temps.
  • Vous évitez les erreurs coûteuses.
  • Vous êtes informé sans avoir à gérer les détails techniques ou les urgences.

Nous avons récemment piloté la rénovation complète d’un appartement de 70 m² à Meylan, un projet qui illustre parfaitement notre rôle de maître d’œuvre en mission complète. Transformé avec soin, cet appartement des années 1960 est devenu un espace moderne, fonctionnel et chaleureux, tout en respectant le budget et les délais fixés.


Pas besoin d’un maître d’œuvre pour repeindre une pièce ou changer un robinet. Mais dès qu’il s’agit d’un projet plus complexe, l’intervention d’un maître d’œuvre devient essentielle pour garantir une gestion fluide et un résultat à la hauteur.

1. La rénovation complète d’un appartement ou d’une maison

Réorganiser les espaces, abattre des cloisons, améliorer les performances énergétiques… Les projets de rénovation complète impliquent de multiples étapes et corps de métier.

  • Il supervise les travaux, coordonne les intervenants et s’assure que tout respecte les normes (électricité, isolation, etc.).
  • Il vous aide à optimiser votre budget, notamment sur les choix techniques ou énergétiques.

2. La construction d’une maison individuelle

Faire construire une maison, c’est partir d’une page blanche : plans, permis de construire, sélection des entreprises, suivi des travaux… Un projet ambitieux qui demande une gestion rigoureuse.

  • Il transforme vos besoins en plans concrets, veille au respect des délais et anticipe les imprévus.
  • Il garantit que chaque étape, du gros œuvre aux finitions, est réalisée selon les règles de l’art.
cuisine grenoble

3. Les extensions et surélévations

Vous souhaitez agrandir votre maison ou ajouter un étage ? Ces projets touchent à la structure même de l’existant, ce qui les rend particulièrement techniques.

  • Il coordonne les études techniques (structure, fondations) et s’assure que le projet est réalisable sans risque.
  • Il gère les autorisations administratives, comme le dépôt du permis de construire, et vérifie que tout est conforme aux règles d’urbanisme.

4. Les rénovations énergétiques

Isolation, chauffage, ventilation : améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment nécessite une expertise spécifique.

  • Il identifie les travaux prioritaires et vous guide dans le choix des matériaux et équipements.
  • Il s’assure que les entreprises respectent les standards énergétiques.

Comment savoir si votre projet nécessite un maître d’œuvre ?

Posez-vous ces trois questions :

  1. Mon projet implique-t-il plusieurs corps de métier (électricité, plomberie, maçonnerie) ?
  2. Ai-je besoin d’un suivi pour garantir le respect des délais et du budget ?
  3. Mon projet touche-t-il à des aspects techniques ou réglementaires complexes ?
Si vous répondez oui à l’une de ces questions, un maître d’œuvre est la clé pour mener votre projet en toute sérénité.

Pour réaliser un projet, il existe deux façons de gérer la maîtrise d’œuvre, en fonction des besoins et des préférences du maître d’ouvrage (le client) :

1 – Missionner indépendamment chaque maître d’œuvre

Dans cette approche, le maître d’ouvrage sélectionne et engage directement les différents intervenants. Bien que cette méthode permette un contrôle direct sur le choix des professionnels, elle peut être complexe : le maître d’ouvrage doit coordonner lui-même les interactions entre ces intervenants, ce qui peut entraîner des risques de malentendus ou de retards.

2 – Confier une mission complète de maîtrise d’œuvre

Dans ce cas, le maître d’ouvrage délègue l’ensemble de la gestion à un maître d’œuvre unique, qui assure une mission complète. Ce maître d’œuvre peut être :

  • Un architecte.
  • Un bureau d’études.
  • Une entreprise spécialisée en gestion de projets.
Avec une mission complète de maîtrise d'œuvre, vous profitez d’un suivi global et d’une sérénité totale pour votre projet.

Avec cette solution clé en main, le maître d’œuvre unique prend en charge :

  • La sélection des intervenants de la maitrise d’œuvre
  • Leur coordination
  • La supervision globale de la gestion de projet.

C’est précisément cette approche globale et sécurisante que nous avons choisie chez Atelier Anaka. En tant que Contractant Général, nous ne nous contentons pas de coordonner : nous nous engageons. Cela signifie que nous vous offrons une véritable solution de rénovation « clé en main », avec un contrat unique qui garantit le prix et les délais. Votre projet est ainsi mené avec une sérénité totale, de la première esquisse à la livraison finale.

Maîtrise d’Œuvre d’Exécution

La maitrise d’œuvre de conception et de réalisation

L’équipe de maîtrise d’œuvre regroupe plusieurs professionnels aux compétences complémentaires, chargés de concevoir, coordonner et superviser la réalisation d’un projet.

L’architecte

  • Responsable de la conception architecturale
    • Élaboration des plans.
    • Veille au respect des règlements d’urbanisme et de l’esthétiques.
    • Interlocuteur principal pour les aspects de conception

Les bureaux d’études techniques (BET)

  • Fournir des solutions techniques pour garantir la faisabilité et la performance du projet.

L’économiste de la construction

  • Assurer la prescription et la maîtrise des coûts.
    • Estimation précise du budget.
    • Rédaction des pièces écrites
    • Analyse des devis des entreprises

Le maître d’œuvre d’exécution

  • Assurer la bonne exécution des travaux sur le chantier.
    • Superviser l’ensemble des travaux.
    • Veiller au respect des délais, de la qualité.
    • Organiser et diriger les réunions de chantier.

Les autres membres de l’équipe

Le Coordonnateur en Sécurité et Protection de la Santé (CSPS) et le bureau de contrôle bien que non impliqués dans la conception ou la gestion globale participe au projet.

Le Coordonnateur en Sécurité et Protection de la Santé (CSPS)

  • Garantit la sécurité sur le chantier et protéger la santé des intervenants.
  • Le CSPS est requis pour les chantiers où plusieurs entreprises interviennent, conformément à la réglementation.
    • Identifier les risques liés aux travaux et proposer des mesures de prévention.
    • Rédiger le Plan Général de Coordination (PGC) pour organiser la sécurité sur le chantier.
    • Assurer un suivi pendant les travaux pour veiller au respect des règles de sécurité.

Le CSPS est un acteur transverse, collaborant avec tous les intervenants pour garantir un environnement de travail sûr et conforme aux normes.

Le bureau de contrôle

  • Vérifie la conformité technique et réglementaire du projet.
  • Requis pour les projets complexes (sécurité incendie, solidité, accessibilité, etc.) et/ou demandé par l’assurance Dommage Ouvrage.
    • Contrôler les études et plans pour vérifier leur conformité avec les normes.
    • Effectuer des inspections sur le chantier pour valider la qualité des travaux et leur conformité aux règles techniques.
    • Émettre des rapports et des avis techniques.
    • Rédige les attestations (sismique, thermique, etc.) demandé dans le cadre d’un permis de construire.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Dans un projet de construction ou de rénovation, les relations entre les différents intervenants ne sont pas purement hiérarchiques. Elles sont organisées de manière transverse, où chaque acteur interagit et collabore pour garantir une gestion fluide et cohérente.

Une collaboration centrée sur le maître d’ouvrage

Le maître d’ouvrage (le client) est au cœur des échanges.

  • Le maître d’ouvrage transmet ses besoins, ses attentes et ses contraintes (budget, délais) à la maîtrise d’œuvre de conception. L’architecte, l’économiste et les bureaux d’études traduisent ces informations en études concrètes (ESQ, APS, APD).
  • Avec le maître d’œuvre d’exécution, il est régulièrement informé de l’avancement de la phase travaux et des éventuels ajustements nécessaires, validant les décisions importantes.
organigramme de fonctionnement d'une équipe de maitrise d'œuvre
On constate une relation circulaire entre les intervenants convergeant vers les entreprises. Ce qui est normal puisque l’objectif d’une mission complète de maitrise d’œuvre est de réaliser un ouvrage.

Le maître d’œuvre : Un rôle pivot entre tous les acteurs

Le maître d’œuvre est à la fois le concepteur et le coordinateur, avec une double mission :

  • En amont :
    • L’architecte, les bureaux d’études et l’économiste travaillent en parallèle, tout en croisant régulièrement leurs expertises pour intégrer les contraintes techniques, esthétiques et budgétaires.
  • En aval :
    • Une fois le projet validé, le maître d’œuvre d’exécution prend le relais. Il reçoit les consignes du maître d’œuvre de conception, notamment les plans et les préconisations techniques, et veille à leur application sur le chantier.
    • Il transmet les informations pertinentes aux entreprises et contrôle leur mise en œuvre.
  • Légende :
    • 👩‍💻: responsable de la mission
    • X : participant

Les entreprises : Des réalisateurs supervisés

Les entreprises réalisent concrètement le projet.

  • Elles reçoivent les consignes techniques, le planning, et les ajustements éventuels directement du maître d’œuvre d’exécution.
  • Les différents prestataires (gros œuvre, second œuvre, techniques spéciales) travaillent simultanément ou en séquence, sous la supervision du maître d’œuvre d’exécution, qui assure l’harmonisation de leurs interventions.

Les membres complémentaires : Contrôle et sécurité au service de tous

  • Le coordonnateur en sécurité et protection de la santé (CSPS) : Il travaille en transversalité avec l’ensemble des intervenants en phase conception pour prévenir les risques. Il s’occupe de la coordination en lien directe avec les entreprises.
  • Le bureau de contrôle : Ses rapports et recommandations sont transmis à tous les acteurs concernés : maître d’œuvre et entreprises.

Une mission complète de maîtrise d’œuvre englobe l’ensemble des étapes nécessaires à la réalisation d’un projet de construction ou de rénovation, depuis sa conception initiale jusqu’à sa livraison finale. Elle s’appuie en grande partie sur le cadre défini par le Code de la commande publique, en particulier les articles R2431-4 à R2431-23, qui détaillent les obligations du maître d’œuvre selon la nature des travaux (construction neuve ou réhabilitation).

Exemple d’un planning d’un projet de logements collectifs

planning d'un projet de logements collectifs

Études préalables :

Les études d’esquisse (ESQ) – construction neuve
  • De valider la faisabilité du projet en tenant compte des contraintes spécifiques liées au programme et aux caractéristiques du site.
  • De proposer une ou plusieurs solutions globales reflétant les éléments clés du programme, en précisant les délais de réalisation et en évaluant leur compatibilité avec la partie de l’enveloppe budgétaire allouée aux travaux par le maître d’ouvrage ;
Les études de diagnostic (DIAG) – rénovation et réhabilitation
  • Réaliser un état des lieux précis ;
  • Fournir une analyse approfondie des aspects fonctionnels, urbanistiques, architecturaux et techniques du bâtiment existant ;
  • Élaborer un programme fonctionnel pour l’utilisation future du bâtiment, accompagné d’une estimation financière, permettant d’évaluer la faisabilité globale de l’opération.

Le maître d’œuvre peut également recommander, si nécessaire, des études complémentaires pour approfondir l’analyse de l’existant.

Les études d’avant-projet sommaire (APS)
  • Établir une estimation provisoire des coûts associés aux différentes solutions étudiées, tout en précisant le calendrier de réalisation et, si nécessaire, les phases fonctionnelles.
  • Définir la composition générale du projet en termes de plans et de volumes, tout en proposant une ou plusieurs solutions globales traduisant les grandes lignes du programme fonctionnel, avec les dispositions techniques envisagées ;
  • Évaluer les volumes intérieurs, l’aspect extérieur de l’ouvrage, et indiquer les durées prévisionnelles de réalisation ;
Les études d’avant-projet définitif (APD)
  • Préciser les dimensions détaillées de l’ouvrage à travers des plans, coupes et façades, ainsi que d’en définir l’aspect global ;
  • Déterminer les surfaces détaillées de tous les éléments du programme ;
  • Définir les principes constructifs, les matériaux et les installations techniques nécessaires ;
  • Aider le maître d’ouvrage à finaliser le programme et à faire des choix d’équipements en tenant compte des coûts d’investissement, d’exploitation et de maintenance ;
  • Etablir une estimation définitive du coût prévisionnel des travaux, décomposée par corps d’état ;

Demandes d’urbanisme

Autorisations d’urbanisme – Permis de Construire (PC) ou Déclaration Préalable (DP)
  • Élaborer les plans nécessaires (situation, coupe, façade, insertion dans le site).
  • Rédiger les pièces écrites, comme le descriptif du projet et la déclaration d’impact, le cas échéant.
  • Prendre contact avec les services d’urbanisme pour valider la conformité du projet en amont.
  • Déposer le permis de construire ou la déclaration préalable en mairie ou sur la plateforme dédiée.
  • Suivre le traitement administratif du dossier et répondre aux éventuelles demandes de pièces complémentaires.
  • Informer le maître d’ouvrage des obligations liées à l’affichage de l’autorisation sur le terrain.
  • Assister le maître d’ouvrage en cas de contestation (recours des tiers, opposition, etc.).

Les études techniques

Les études de projet (PRO)
  • Déterminer le délai global nécessaire pour la réalisation complète de l’ouvrage.
  • Détailler les formes des différents éléments de la construction à travers des plans, coupes et élévations, tout en précisant la nature, les caractéristiques des matériaux et les conditions de leur mise en œuvre ;
  • Identifier l’implantation précise et l’encombrement de tous les éléments structurels et des équipements techniques ;
  • Définir les tracés des réseaux d’alimentation et d’évacuation pour tous les fluides ;
  • Établir une estimation prévisionnelle des coûts des travaux, décomposée par corps d’état, basée sur un avant-métré ;
  • Permettre au maître d’ouvrage de valider le coût prévisionnel global de l’ouvrage et d’estimer les coûts futurs liés à son exploitation ;
Dossier de consultation (DCE)
  • Rédiger le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP),
  • Préparer le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP),
  • Fournir des plans détaillés pour chaque lot (architectural, structurel, technique) afin de permettre le chiffrage des travaux.
  • Établir des critères objectifs pour évaluer les candidatures : prix, délais, références, moyens techniques et humains.
Assistance pour la passation des Contrats de Travaux (ACT)
  • Diffuser le dossier de consultation (DCE) aux entreprises intéressées.
  • Examiner les propositions techniques et financières des candidats.
  • Étudier et intégrer, le cas échéant, les propositions alternatives des entreprises pour optimiser le projet.
  • Fournir une analyse comparative des offres avec un rapport détaillé au maître d’ouvrage.
  • Assister le maître d’ouvrage dans la négociation finale, si nécessaire.
  • Préparer les contrats de travaux, en intégrant les ajustements finaux.

Suivi et coordination des travaux :

Direction de l’Exécution de Travaux (DET)
  • Assister le maître d’ouvrage en cas de litige lié au règlement ou à l’exécution des travaux.
  • Vérifier que les documents d’exécution et les ouvrages réalisés respectent les études préalablement validées ;
  • S’assurer que les documents produits par les entreprises en charge des travaux, ainsi que la réalisation de ces derniers, sont conformes aux clauses définies dans leur marché ;
  • Délivrer les ordres de service, rédiger les procès-verbaux nécessaires, réaliser les constats contradictoires, et organiser ainsi que diriger les réunions de chantier ;
  • Contrôler les décomptes mensuels et les demandes d’avances des entreprises, établir les états d’acomptes, vérifier le décompte final et produire le décompte général ;
L’Ordonnancement, le Pilotage et la Coordination (OPC)
  • D’analyser les tâches essentielles liées aux études d’exécution et aux travaux, en identifiant leurs enchaînements et le chemin critique, à l’aide de documents graphiques détaillés ;
  • D’assurer une harmonisation temporelle et spatiale des interventions des différents acteurs durant l’exécution des travaux ;
  • De mettre en œuvre, pendant la phase des travaux et jusqu’à la levée des réserves dans les délais contractuels, les mesures d’organisation nécessaires.

Assistance à la réception et garanties :

Assistance aux Opérations de Réception (AOR)
  • D’organiser les inspections préalables à la réception des travaux ;
  • De superviser la résolution des réserves émises lors de la réception, jusqu’à leur levée complète ;
  • D’examiner les désordres signalés par le maître d’ouvrage pendant la période de garantie ;
  • De constituer le dossier des ouvrages exécutés (DOE) indispensable pour l’exploitation future du bâtiment.

Chape ciment ou anhydrite : comprendre leurs différences et avantages

Les chapes sont indispensables à tout projet de construction ou de rénovation, assurant une surface plane et stable pour la pose de revêtements ou l’intégration d’un chauffage par le sol. Historiquement, les premières chapes étaient composées de ciment et de sable, robustes mais exigeant une main-d’œuvre intensive. Avec l’évolution des besoins, les chapes fluides et anhydrites ont émergé, transformant la mise en œuvre grâce à leur fluidité, leur conductivité thermique élevée et leur capacité à couvrir de grandes surfaces sans joints.

Aujourd’hui, choisir la bonne chape dépend de nombreux critères : type de projet, environnement et budget. Entre chapes ciment traditionnelles, fluides et anhydrites, chacune présente des avantages et des limitations.

Faire le bon choix entre ces options techniques demande une expertise. C’est ici que l’accompagnement d’un maître d’œuvre prend tout son sens.

Points à retenir :

  1. Rôle des chapes : Elles créent une surface plane pour les revêtements et encapsulent les systèmes de chauffage au sol, assurant une diffusion homogène de la chaleur.
  2. Évolution technique : Les chapes fluides et anhydrites offrent des solutions modernes, plus rapides à poser et adaptées aux grandes surfaces.
  3. Types de chapes :
    • Chape ciment traditionnelle : robuste et économique.
    • Chape fluide : auto-nivelante et rapide.
    • Chape anhydrite : idéale pour le chauffage par le sol grâce à sa conductivité thermique.

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Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Au fil du temps, les chapes ont évolué pour s’adapter aux besoins de la construction et de la rénovation. Si les premières chapes, composées de ciment et de sable, offraient robustesse et durabilité, elles exigeaient un travail manuel intensif pour garantir une surface plane. Avec l’arrivée des chapes fluides, l’application est devenue plus rapide et uniforme, permettant de couvrir de grandes surfaces sans joints, répondant ainsi aux exigences des projets modernes.

Les chapes sont des couches de mortier appliquées sur une dalle de béton, un plancher bois ou un sol existant. Leur fonction principale est de créer une surface plane et uniforme, idéale pour poser des revêtements comme le carrelage, le parquet ou la moquette.

Elles permettre de réaliser des systèmes de chauffage par le sol, où elles encapsulent les éléments chauffants pour offrir un support solide et une répartition homogène de la chaleur.

Il existe principalement deux types de chapes de sol :

  • Les chapes ciment, qui se déclinent en 2 versions
    • traditionnelle,
    • fluide,
  • Les chapes anhydrite.

Traditionnelle

Ce type de chape est composé d’un mélange mortier de base ciment, de sable et d’eau. Il est largement utilisé pour sa robustesse et sa durabilité, particulièrement dans les espaces nécessitant une grande résistance mécanique, tels que les garages et les entrepôts. Cependant, la chape ciment traditionnelle nécessite une application manuelle soignée pour éviter les fissures et garantir une surface plane.

Composition :

ÉlémentProportion Rôle dans la chape
Ciment~250 à 350 kg.– Sert de liant principal.
– Typiquement du ciment Portland (type CEM I ou CEM II).
Sable~1 200 à 1 400 kg.– Granulométrie moyenne (0/2 à 0/5 mm).
– Assurer la consistance et la stabilité du mélange.
Eau~100 à 150 litres (rapport eau/ciment entre 0,4 et 0,6).– Permet d’hydrater le ciment pour former une pâte.
– La quantité d’eau doit être contrôlée pour éviter un excès qui pourrait nuire à la résistance de la chape.
Additifs (facultatifs)Quantité variable (selon besoin)Plastifiants :
Améliorent la maniabilité et réduisent l’eau nécessaire.
Hydrofuges :
Limitent la pénétration de l’eau.
Accélérateurs de prise :
Réduisez le temps de séchage.

Avantages :

  • Les chapes ciment traditionnelles sont connues pour leur capacité à supporter des charges lourdes et leur longévité, ce qui les rend particulièrement adaptées aux espaces à fort trafic.
  • En général, les matériaux nécessaires pour la chape ciment traditionnelle sont moins coûteux, ce qui en fait une option économique pour les projets de grande envergure.

Inconvénients :

  • La pose de la chape ciment traditionnelle demande une main-d’œuvre qualifiée pour assurer une surface plane et uniforme. Cela implique souvent un travail manuel intensif et un temps de séchage relativement long. La fabrication se fait directement sur le chantier.
  • Sans un curing approprié, des fissures peuvent apparaître, ce qui peut compromettre l’intégrité de la chape.

Projet réalisé avec ce type de chape : rénovation d’une maison à Voiron

chape ciment ou anhydrite
Fluide ou liquide

Également connue sous le nom de chape auto-nivelante ou liquide, la chape ciment fluide contient des additifs qui lui permettent de s’étaler facilement et de former une surface plane sans nécessiter de travail manuel intensif.

Composition :

ÉlémentProportion Rôle dans la chape
Ciment~300 à 350 kg/m³.– Sert de liant principal.
– Typiquement du ciment Portland (type CEM I ou CEM II).
Sable~1 000 à 1 200 kg/m³.– Granulométrie moyenne (0/2 à 0/5 mm).
– Assurer la consistance et la stabilité du mélange.
Eau~150 à 200 litres/m³ (rapport eau/ciment optimisé par les plastifiants).– Permet d’hydrater le ciment pour former une pâte.
– La quantité d’eau doit être contrôlée pour éviter un excès qui pourrait nuire à la résistance de la chape.
Additifs ~1 à 3 kg/m³Plastifiants :
Réduisent la quantité d’eau nécessaire tout en augmentant la maniabilité du mélange.
Superplastifiants :
Améliorent la fluidité et permettent à la chape de s’auto-niveler.
Agents de rétention d’eau :
Évitent une évaporation trop rapide, essentielle pour garantir un séchage uniforme.
Agents anti-fissuration :
Réduisent le retrait et minimisent les risques de fissures durant le séchage.

Avantages :

  • La chape ciment fluide permet une application uniforme et rapide, réduisant ainsi le temps de main-d’œuvre nécessaire et garantissant une surface sans irrégularités.
  • Comparée à la chape traditionnelle, la chape liquide nécessite un temps de séchage moins long, ce qui permet de progresser plus rapidement dans les projets de construction et de rénovation.

Inconvénients :

  • En raison des additifs spéciaux nécessaires pour conférer ses propriétés auto-nivelantes, la chape ciment fluide est généralement plus coûteuse que la chape traditionnelle.
  • La chape liquide peut être plus sensible à l’humidité, ce qui nécessite des précautions supplémentaires pour éviter la dégradation due à l’eau.

La chape anhydrite est une solution moderne et efficace pour les projets de construction et de rénovation. Composée principalement d’une base de sulfate de calcium (anhydrite), cette chape est reconnue pour ses propriétés auto-nivelantes exceptionnelles, ce qui facilite grandement son application et permet d’obtenir une surface plane et homogène sans efforts manuels excessifs​.

Composition :

Avantages de la chape anhydrite

  • Propriétés auto-nivelantes :
    Sa fluidité naturelle garantit une application uniforme, éliminant les irrégularités. Idéale pour les grandes surfaces et la pose de revêtements comme le carrelage , le parquet ou le vinyle .
  • Excellente conductivité thermique :
    Parfaite pour les systèmes de chauffage par le sol , elle assure une diffusion rapide et homogène de la chaleur, offrant un confort thermique optimal tout en sensiblement les coûts énergétiques.
  • Couvre de grandes surfaces sans joints :
    Grâce à son faible retrait, elle peut être posée sur de larges zones sans nécessiter de joints de fractionnement, entraînant ainsi les risques de fissuration et simplifiant la mise en œuvre.
  • Épaisseur réduit :
    Elle nécessite 1 à 2 cm de moins que les chapes traditionnelles, ce qui peut être un atout pour certains projets.

Inconvénients de la chape anhydrite

  • Taux d’humidité résiduelle stricte :
    Avant la pose des revêtements, la chape doit être parfaitement sèche, avec un taux d’humidité inférieur à 0,5 % pour éviter les problèmes structurels.
  • Non adapté aux environnements humides :
    À éviter dans les zones exposées à l’eau ou à une humidité élevée, comme les sous-sols ou les espaces sujets à des inondations.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Chapes ciment

Montée en température progressive

Pour éviter les fissurations dues à la dilatation thermique, une montée en température progressive après le coulage de la chape est à respecter. Cela permet à la chape de s’adapter aux variations de températures sans subir de contraintes excessives qui pourraient entraîner des fissures.

Contrôle de l’humidité

Avant l’installation d’un système de plancher chauffant, la chape ciment doit être bien sèche pour prévenir la formation de fissures et la dégradation de la structure de la chape due à l’humidité emprisonnée. Un taux d’humidité résiduel de 2 % est généralement recommandé​

Incorporation d’adjuvent

Un adjuvant liquide à base de polymère de sulfonate de naphtalène doit être incorporé. Ce produit fluidifie la chape et permet l’enrobage complet des tubes de plancher chauffant.

Chape anhydrite

La chape anhydrite est particulièrement adaptée à la pose de planchers chauffants, grâce à ses propriétés d’enrobage et à sa conductivité thermique élevée. Elle enveloppe parfaitement les tuyaux de chauffage, assurant une diffusion homogène de la chaleur sur toute la surface.

Ce type de chape se distingue par :

  • Une montée en température rapide pour un confort thermique optimal.
  • Une installation simplifiée grâce à sa fluidité, qui minimise les risques de poches d’air et améliore l’efficacité du système de chauffage.
La chape anhydrite est incompatible avec les planchers chauffants électriques, ce qui limite son usage à des systèmes hydrauliques.

Maîtrise d’œuvre d’exécution : un allié indispensable pour vos chantiers

Dans tout projet de construction ou de rénovation, la maîtrise d’œuvre d’exécution (MOE EXE ou MOEX) incarne le lien entre la maîtrise d’ouvrage et les entreprises chargées des travaux.

Plus qu’un simple superviseur, la MOEX est un partenaire engagé qui assure la coordination des équipes, le suivi financier et la validation des travaux. En détectant et rectifiant les non-conformités, elle protège vos intérêts.

Chez Anaka, nous faisons bien plus que superviser vos travaux. Implantés en Isère, nous collaborons avec des artisans et entreprises de confiance un chantier qualitatif. Chaque projet est unique, et nous prenons le temps de vous comprendre.

Les 3 points à retenir de cet article :

  • La MOEX est responsable de la conformité du chantier vis-à-vis des plans, des matériaux et des normes.
  • Elle coordonne les travaux, organise les réunions et s’assure que chaque étape se déroule sans accroc.
  • Elle veille à la réussite globale du projet de la gestion de l’esquisse à la réception des travaux.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


La maîtrise d’œuvre d’exécution (MOE) est une mission dans le domaine de la construction, assurant le lien entre la conception d’un projet et sa réalisation concrète. Elle consiste à superviser et à coordonner l’ensemble des travaux sur un chantier, veillant à ce que les plans architecturaux soient correctement mis en œuvre, que les délais soient respectés et que le budget soit maîtrisé.

Le maître d’œuvre d’exécution est responsable de plusieurs tâches critiques :

  • Coordination des intervenants
  • Réalise les synthèses d’exécution
  • Suivi du planning
  • Contrôle de la qualité des travaux
  • Suivi financier du chantier
  • L’application des réglementations, des normes et des DTU.
💡Elle assure la conformité du chantier aux plans établis, aux matériaux spécifiés et aux réglementations en vigueur.

Voici un schéma montrant comment la maîtrise d’œuvre d’exécution s’intègre dans le processus global d’un projet de construction ou de rénovation :

Schéma de l’organisation d’un projet de construction, montrant le rôle central de la maîtrise d’œuvre d’exécution (MOE) dans la coordination des intervenants.

Un chantier bien organisé, sans perte de temps

Le maître d’œuvre d’exécution planifie chaque étape de votre projet et s’assure que les différents intervenants respectent le planning. En identifiant les éventuels goulots d’étranglement avant qu’ils ne surviennent, il réduit considérablement les risques de retard.

planning

La qualité, contrôlée à chaque étape

Il s’assure que chaque détail du chantier respecte :

  • les normes en vigueur
  • les DTU
  • les avis technique
  • le cahier des charges.

Une gestion proactive des imprévus

Sur un chantier, les imprévus sont inévitables : retards de livraison, défauts dans les matériaux, ou mauvaises surprises lors de la démolition. Le maître d’œuvre est formé pour résoudre ces problèmes rapidement et efficacement, en minimisant leur impact sur le projet.

💡Il peut, par exemple, gérer le remplacement d’un matériau indisponible par une alternative équivalente, sans compromettre la qualité ou le budget.
Rénovation appartement

Une maîtrise totale des coûts

Les dépassements budgétaires sont fréquents dans les projets mal gérés. Il contrôle les dépenses en temps réel en éditant les situation de travaux et en validant les Décompte Globales et Définitif (DGD).

Une tranquillité d’esprit pour le maître d’ouvrage

En tant que client, vous n’avez pas à suivre chaque détail du chantier. Le maître d’œuvre vous représente, s’assurant que tout avance selon vos attentes et vos besoins. Il est votre interlocuteur unique, simplifiant la communication.

💡Cette centralisation des responsabilités permet de réduire les malentendus et les conflits potentiels entre les intervenants.

La loi MOP (Maîtrise d’Ouvrage Publique) définit clairement les missions et les responsabilités du maître d’œuvre dans un projet de construction. Chacune des ces mission sont incluses notre prestations d’entreprise de rénovation. Voici les phases clés de la maîtrise d’œuvre d’exécution, telles que prescrites par la loi MOP de la conception à la réalisation pour son contrat  :

Légende :

  • 📏: Géré par le maitre d’œuvre de conception
  • ⚒️: Géré par le maitre d’œuvre d’exécution
📏 Avant-Projet (AVP)

L’avant-projet comprend les études de conception préliminaires nécessaires pour définir les grandes lignes du projet. Cette phase établit les bases du projet, y compris la faisabilité technique et financière.

  • Réalisation des études de faisabilité.
  • Estimation préliminaire des coûts.
  • Proposition de solutions techniques et architecturales.
  • Consultation des parties prenantes pour intégrer leurs besoins et contraintes.
Le maitre d'œuvre d'exécution : 
▪️Identifie les opportunités d’économies
▪️Evalue les contraintes techniques et réglementaires.
▪️Propose des solutions en fonction des matériaux souhaité et de la réglementation
📏 Projet (PRO)

Cette phase de conception consiste à développer le projet de manière détaillée, sur la base des études de l’avant-projet. Les documents techniques et administratifs sont préparés pour permettre la passation des marchés de travaux.

  • Élaboration des documents détaillés et des spécifications techniques.
  • Mise au point des documents nécessaires pour les appels d’offres.
  • Coordination avec les différents bureaux d’études, et notamment le bureau d’études structure, pour finaliser les aspects techniques.
  • Validation des solutions techniques et financières proposées.
Le maitre d'œuvre d'exécution : 
▪️Collabore avec les architectes et bureaux d’études pour réaliser les plans d'exécution
▪️Anticipe les éventuelles contradictions ou incohérences.
▪️Donne les contraintes pour permettre la bonne exécution du chantier aux parties prenantes
📏 & ⚒️ Assistance pour la passation des Contrats de Travaux (ACT)

Cette étape implique la préparation, le lancement des appels d’offres et l’analyse des offres pour sélectionner les entreprises qui réaliseront les travaux.

  • Rédaction des dossiers de consultation des entreprises.
  • Analyse des offres reçues et préparation des rapports d’analyse.
  • Assistance au maître d’ouvrage pour la négociation et la signature des contrats.
  • Vérification des qualifications et des références des entreprises soumissionnaires.
Le maitre d'œuvre d'exécution : 
▪️Donne son avis sur les entreprises (compétences, sérieux, etc.)
▪️Vérifie en négociation que les entreprises ont bien pris en compte toutes les contraintes (installation de chantier, frais de prorata, planning, etc.)
▪️Valide les éventuelles propositions de variantes d'entreprises (matériaux, organisation, etc.)
⚒️ Visa (VISA)

Le maître d’œuvre d’exécution doit examiner et valider les études d’exécution réalisées par les entreprises de travaux pour s’assurer qu’elles respectent les documents contractuels.

  • Examen des plans d’exécution détaillés fournis par les entreprises.
  • Validation de la conformité des études d’exécution avec les documents de projet.
  • Suivi des modifications éventuelles et coordination avec les entreprises pour résoudre les problèmes techniques.
⚒️ Mission de Direction de l’Exécution des Travaux (DET)

Durant cette phase, le maître d’œuvre d’exécution supervise directement l’exécution des travaux sur le chantier pour s’assurer qu’ils sont réalisés conformément aux plans et aux spécifications.

  • Coordination et supervision quotidienne du chantier.
  • Contrôle de la qualité des matériaux et des travaux réalisés.
  • Gestion des réunions de chantier et des rapports de suivi.
  • Suivi du respect du planning et gestion financière.
⚒️ Ordonnancement, Pilotage et Coordination (OPC)

L’OPC est une mission visant à planifier et coordonner les différentes interventions sur le chantier pour optimiser le déroulement des travaux. Connaître l’ordre idéal d’intervention des artisans est au cœur de cette mission.

  • Élaboration du planning général et détaillé des travaux.
  • Coordination entre les différentes entreprises et intervenants.
  • Suivi du chantier et ajustement du planning en fonction de l’avancement réel des travaux.
  • Gestion des interfaces entre les différents corps de métier pour éviter les conflits et les retards.
⚒️ Assistance aux Opérations de Réception (AOR)

La réception des ouvrages est la phase finale du projet, où le maître d’œuvre d’exécution aide le maître d’ouvrage à vérifier que les travaux sont conformes aux exigences contractuelles.

  • Organisation et conduite des opérations de réception.
  • Établissement des procès-verbaux de réception et des réserves éventuelles.
  • Suivi de la levée des réserves et validation finale des travaux.
  • Assistance pour la mise en service et la prise en main par le maître d’ouvrage.
  • Gestion de la garantie de parfait achèvement

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Le maître d’œuvre d’exécution agit comme un catalyseur d’efficacité pour tous les acteurs d’un projet. En créant une dynamique fluide, il assure une gestion optimale du du projet, tant sur le plan technique qu’économique.

Pour la maîtrise d’ouvrage

  • Un MOE EXE crée un climat de confiance dans l’équipe étant donnée son rôle central.
  • Si le MOEX est reconnu et respecté, les artisans réduisent les imprévus dans leurs devis. Cette diminution des marges de sécurité profite directement au budget global du MOA.

Pour les entreprises et artisans

  • Réduisant les conflits d’organisation et les retards.
  • Centralise les échanges, clarifie les attentes et aide à résoudre rapidement les problèmes.
  • Les comptes-rendus permettent aux entreprises d’anticiper et de planifier efficacement leurs interventions.
  • En évitant les erreurs répétées et les ajustements de dernière minute (« faire et défaire »), il optimise les ressources et le temps des artisans.

Pour les architectes

  • Il participe avec l’architecte à l’élaboration des détails d’exécution.
  • Il identifie en amont les contraintes techniques ou imprévus potentiels, limitant ainsi les modifications coûteuses des plans en cours de projet.

Pour les bureaux d’études techniques

  • Le MOEX s’assure que les solutions techniques proposées sont correctement mises en œuvre.
  • Entre les bureaux d’études et les entreprises, il favorise une communication fluide et une compréhension partagée des enjeux techniques.


Un maître d’œuvre d’exécution peut facturer ses prestations de différentes manières :

  • Pourcentage du montant des travaux : Généralement compris entre 6 % et 9 % du coût total des travaux en fonction des missions choisis.
  • Forfait fixe : Un tarif global, souvent utilisé pour des projets de petite envergure (exemple : rénovation d’une salle de bains).
  • Tarif horaire : Environ 60 à 120 €/heure, utilisé pour des interventions ponctuelles ou limitées.


La rénovation d’un appartement de 70 m² à Meylan illustre parfaitement le rôle clé de maître d’œuvre d’exécution (MOEX) que nous avons assumé chez Anaka. Ce projet complexe a impliqué une transformation complète de l’espace, des travaux d’efficacité énergétique, tout en respectant les délais et le budget initial.

  • Supervision quotidienne et collaboration avec des artisans locaux de confiance.
  • Gestion des imprévus avec réactivité, sans interruption du chantier.
  • Communication régulière avec les propriétaires

« Grâce à Anaka, nous avons transformé un appartement des années 1960 en un espace moderne, chaleureux et fonctionnel. Leur suivi des travaux était exemplaire : réactivité, expertise, et respect des délais et du budget. Nous avons eu toute confiance en eux, et le résultat est à la hauteur de nos attentes. Bravo à cette équipe compétente et empathique ! » – Elisabeth et Jean-Pierre


Quand dois-je engager un MOEX ?

Il est conseillé d’engager un maître d’œuvre d’exécution dès la phase de conception du projet. Cela permet au MOEX de collaborer avec l’architecte et les bureaux d’études pour anticiper les contraintes techniques et préparer un planning réaliste. Son intervention précoce garantit une transition fluide entre la conception et l’exécution.

Comment comparer les devis de maîtrise d’œuvre ?

Pour comparer des devis, assurez-vous qu’ils incluent les mêmes missions (AVP, PRO, DET, VISA, OPC, etc.). Analysez également :

  • Optez pour un MOEX ayant une expertise reconnue dans des projets similaires.
  • Vérifiez si les tâches et responsabilités sont bien détaillées.
  • Les garanties offertes : Engagement sur les délais, budget, qualité.

Quelle est la différence entre un architecte et un MOEX ?

L’architecte conçoit le projet (plans, design, permis) tandis que le MOEX supervise sa mise en œuvre sur le chantier. Les deux rôles sont complémentaires : l’architecte définit la vision, le MOEX la réalise dans les meilleures conditions.

Est-il obligatoire d’avoir un MOEX ?

Un MOEX n’est pas toujours obligatoire, mais il est fortement recommandé pour assurer la qualité et la conformité des travaux, surtout pour des projets complexes. Il agit comme garant de la bonne exécution, ce qui vous évite des erreurs coûteuses et des malfaçons.


Pour exercer en tant que maître d’œuvre, il est nécessaire de suivre une formation dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTP).

  1. Les formations de base incluent des diplômes de niveau Bac+2 :
    • le BTS Bâtiment,
    • le BTS Études et économie de la construction,
    • le DUT Génie Civil.
  2. Poursuivre des études avec :
    • une Licence Professionnelle en Bâtiment et Construction (Bac+3)
    • des masters dans le domaine de l’ingénierie ou de l’architecture sont également des voies courantes.
  3. Pour ceux souhaitant exercer en leur nom propre, un diplôme d’architecte suivi de l’Habilitation à la Maîtrise d’Œuvre en son Nom Propre (HMONP) est requis​.
  4. Des certifications professionnelles et des formations continues permettent aux maîtres d’œuvre d’actualiser leurs compétences et de se tenir informés des dernières normes et techniques du secteur​​.

Rénovation de toiture : Guide Complet (Prix, Étapes, Aides & Réglementations)

Votre toiture montre des signes de fatigue ? Des tuiles cassées ou des traces d’humidité au plafond sont souvent les premiers indices d’un problème plus profond. Une rénovation de toiture est un projet important qui va bien au-delà des simples travaux. C’est l’occasion de protéger votre maison, d’améliorer son confort et de valoriser durablement votre patrimoine.

Ce guide complet vous accompagne à travers toutes les étapes : budget, démarches, aides financières et choix des matériaux.

Les 3 points importants à retenir :

  • L’essentiel : Une toiture saine protège votre maison des infiltrations et améliore son isolation, vous faisant réaliser d’importantes économies d’énergie.
  • L’administratif : La plupart des travaux modifiant l’aspect de votre toit nécessitent une autorisation d’urbanisme (Déclaration Préalable ou Permis de Construire) pour être en conformité avec la loi.
  • Le financement : De nombreuses aides (MaPrimeRénov’, Éco-prêt à taux zéro, TVA réduite) peuvent alléger votre budget, à condition de faire appel à un artisan certifié RGE.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


La réfection de toiture consiste simplement à démonter l’ancienne couverture pour en poser une nouvelle. Cette opération restaure, répare ou remplace complètement votre toit. L’objectif est clair : améliorer son étanchéité, son isolation et sa durabilité pour de nombreuses années.

Les signes qui ne trompent pas

Certains indices montrent qu’il est temps d’agir. Votre toiture a besoin d’une rénovation si vous observez :

  • Des tuiles ou ardoises fissurées, cassées ou arrachées.
  • Des infiltrations d’eau, des fuites et des dégâts visibles sur les plafonds, les murs ou les sols.
  • Une charpente fragilisée par l’humidité ou les insectes xylophages.
  • La présence de mousse, d’algues ou de champignons, qui signale que votre couverture est devenue poreuse.
  • Le vieillissement général et l’usure de vos matériaux.
  • Des déperditions énergétiques importantes. Votre toit est responsable de 30 % des pertes de chaleur d’une maison mal isolée.

Ces différents signaux d’alerte sont particulièrement à surveiller dans le cadre de la rénovation d’une maison ancienne, où la toiture est souvent un poste de travaux prioritaire.

Les avantages d’une toiture rénovée

Au-delà de la nécessité, rénover votre toiture vous apporte des bénéfices concrets et durables.

  • Une protection accrue contre les intempéries (pluie, neige, vent), ce qui empêche les infiltrations et les dommages structuraux.
  • Une meilleure efficacité énergétique grâce à une isolation performante, entraînant des économies sur vos factures de chauffage et de climatisation.
  • La valorisation de votre propriété et une amélioration de l’esthétique globale de votre maison.
  • La prévention de problèmes structurels plus graves comme la pourriture du bois et les moisissures.
  • La prolongation de la durée de vie de votre toiture.
  • La réduction des risques sanitaires liés au développement des moisissures dans l’habitat.

Chaque projet de rénovation de toiture est unique et doit être planifié avec soin.

Les principaux types de rénovation de toiture

On distingue trois niveaux d’intervention pour une toiture :

  • L’entretien et la réparation. Cela comprend le nettoyage, un traitement anti-mousse ou le remplacement de quelques tuiles abîmées.
  • La rénovation partielle. Nous intervenons sur une zone endommagée précise, en remplaçant uniquement la partie concernée, sans toucher au reste de la toiture.
  • Le changement complet de la couverture. L’opération implique alors la dépose intégrale de l’ancienne couverture, l’isolation et la pose d’un nouveau revêtement avec ses finitions.

Les matériaux de couverture et leurs caractéristiques

Le choix du matériau influence l’esthétique, la durabilité et le prix de votre toiture. Il doit aussi respecter les règles d’urbanisme locales (PLU), la pente de votre toit et le climat de votre région.

  • Les tuiles en terre cuite ou en béton : le choix le plus répandu, qui allie durabilité et esthétique.
  • Les ardoises naturelle ou synthétique : très élégantes, elles offrent une longévité exceptionnelle.
  • Le zinc, l’acier ou le métal : pour une touche moderne, ces matériaux sont légers et très résistants.
  • Le chaume ou les bardeaux de bois (shingle) : pour un aspect plus traditionnel et authentique.
  • La toiture végétalisée : une solution écologique qui améliore l’isolation.

Cas spécifiques de rénovation

Certains projets spécifiques sont l’occasion idéale de rénover sa toiture :

  • L’aménagement de combles ou la surélévation. C’est le moment parfait pour refaire la toiture et améliorer l’isolation par la même occasion.
  • La rénovation d’une toiture en fibrociment (amiante). Pour les maisons construites avant 1997, un diagnostic amiante est conseillé. Le retrait ou le recouvrement doit être confié à une entreprise spécialisée, car l’amiante est un matériau dangereux.
  • L’installation de panneaux solaires. La réfection de votre toit est une excellente opportunité pour intégrer des panneaux photovoltaïques afin de réduire votre facture d’électricité.
  • La rénovation d’un toit-terrasse. Sur ce type de toit, l’étanchéité est la priorité absolue et un remplacement complet est souvent nécessaire pour un résultat durable.

Une rénovation de toiture est un chantier qui se déroule en plusieurs phases bien définies. Bien le planifier est la clé pour garantir un chantier efficace et mené dans les temps. Chez ANAKA, nous prenons en charge l’ensemble de votre projet en tant que contractant général. Vous avez ainsi un interlocuteur unique de la conception à la réception des travaux, pour une tranquillité d’esprit totale.

rénovation toiture

1. Les diagnostics : une étape indispensable avant les travaux

Avant de toucher à la première tuile, un contrôle complet de votre toiture est réalisé. Cette phase de diagnostic permet d’identifier tous les points à traiter et de planifier les interventions nécessaires.

  • L’état de la structure. Nous vérifions l’état de votre charpente, la bonne pente du toit et l’écoulement des eaux de pluie.
  • Le diagnostic amiante. Pour une maison construite avant 1997, il détecte la présence d’amiante et permet de prévoir un protocole de retrait sécurisé.
  • Le traitement contre les insectes. Nous contrôlons si la charpente est attaquée par des insectes xylophages pour appliquer un traitement si besoin.
  • L’audit énergétique. Il évalue les performances thermiques de votre toiture pour vous guider vers les meilleures solutions d’isolation.

2. Le chantier : de la dépose à la pose

Une fois le diagnostic établi, le chantier peut commencer.

Couverture de toit en couches. Coupe transversale et détails techniques.
  1. Préparation du chantier. Nous installons les protections nécessaires et l’échafaudage en toute sécurité.
  2. Dépose de la couverture. Nous retirons les anciens matériaux (tuiles, ardoises…). Une bâche d’étanchéité temporaire protège votre charpente le temps des travaux.
  3. Réparation de la charpente. C’est le moment de remplacer ou de renforcer les éléments de la structure si elle est endommagée.
  4. Pose de l’isolation et de l’étanchéité. Nous installons un écran de sous-toiture pour l’étanchéité à l’eau, puis un éventuel isolant thermique. L’isolation par l’extérieur (sarking) offre d’excellentes performances.
  5. Installation de la nouvelle couverture. Nous posons le support (liteaux et contre-liteaux) puis le revêtement que vous avez choisi. Une attention particulière est portée aux points singuliers comme les cheminées ou les fenêtres de toit.
  6. Finitions et zinguerie. Nous installons les éléments de finition (faîtage, rives) ainsi que le système d’évacuation des eaux de pluie comme les gouttières.
  7. Fin du chantier et réception. Nous terminons par une inspection minutieuse avec vous lors du procès-verbal de réception.

Fourchettes de prix indicatives par type de travaux

Le tableau ci-dessous résume les coûts moyens à prévoir en fonction de l’ampleur du chantier.

Type de travauxPrix moyen indicatif au m²
Entretien ou réparation simple30 € à 80 € / m²
Remplacement partiel de la couverture80 € à 120 € / m²
Changement complet de la couverture120 € à 350 € / m²
Remplacement de la charpente seule50 € à 100 € / m²
Rénovation complète (couverture + charpente)400 € à 600 € / m²

Pour une toiture de 100 m², le coût global d’une rénovation complète se situe donc souvent entre 30 000 et 50 000 €.

Pour intégrer le coût d’une rénovation de toiture dans votre enveloppe globale, notre guide sur le budget est un outil indispensable

Les facteurs qui influencent le devis

Plusieurs éléments expliquent les variations de prix d’un chantier à l’autre.

  • La surface à refaire.
  • L’état de votre charpente, qui peut nécessiter des réparations.
  • La complexité du toit (pente, hauteur, nombre de pans).
  • Les éléments spécifiques comme les fenêtres de toit ou les cheminées.
  • Le coût de la main-d’œuvre (généralement entre 40 et 60 €/heure).
  • Le type de matériau de couverture, qui est un poste de dépense majeur.

Prix des matériaux de couverture

Le choix du matériau a un impact direct sur le budget final.

Matériau de couverturePrix indicatif au m² (hors pose)
Shingle10 € à 15 €
Tuile en béton25 € à 30 €
Tuile en terre cuite17 € à 75 €
Bardeaux de boisenviron 30 €
Acier20 € à 40 €
Zinc30 € à 66 €
Toiture végétaleenviron 60 €
Ardoise naturelle50 € à 80 €
Ardoise synthétique100 € à 150 €
Chaumeenviron 120 €
rénovation toiture

Travaux ne nécessitant aucune autorisation

Vous n’avez besoin d’aucune autorisation d’urbanisme pour les travaux d’entretien ou de réparation ordinaire qui ne modifient pas l’aspect extérieur de votre toiture.

Cela inclut par exemple :

  • Le remplacement à l’identique de quelques tuiles ou des gouttières.
  • Le nettoyage ou le démoussage de votre toit.

Il reste toutefois recommandé de consulter les règles d’urbanisme de votre mairie.

Quand la Déclaration Préalable (DP) est-elle obligatoire ?

Une Déclaration Préalable de travaux est nécessaire dès que vous modifiez l’aspect extérieur de votre maison.

Voici les cas les plus courants :

  • Vous changez le type de matériau ou la couleur de la couverture.
  • Vous ajoutez ou modifiez des fenêtres de toit (type Velux), des lucarnes ou une cheminée.
  • Vous installez des panneaux solaires.
  • Vous modifiez la pente du toit sans changer la charpente d’origine.
  • Vous créez une surface de plancher supplémentaire entre 5 et 20 m² (ou jusqu’à 40 m² en zone couverte par un PLU).

Pour la démarche, il faut remplir le formulaire Cerfa n°13703*06 et le déposer en mairie.

Quand le Permis de Construire (PC) est-il obligatoire ?

Le Permis de Construire est requis pour les travaux de plus grande ampleur qui modifient la structure du bâtiment.

Vous en aurez besoin si :

  • Vous modifiez la pente du toit ET que vous changez le matériau d’origine de la charpente.
  • Vous réalisez une surélévation de votre toiture, même partielle.
  • Vous créez une surface de plancher de plus de 20 m² (ou 40 m² en zone PLU).
  • Votre logement se situe dans un secteur sauvegardé et que les travaux impactent la structure ou la façade.

Contraintes légales et locales à ne pas oublier

Votre projet doit respecter un certain nombre de règles.

  • Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) : Il peut imposer des contraintes sur les matériaux, les couleurs ou le degré d’inclinaison de la pente.
  • L’Architecte des Bâtiments de France (ABF) : Son autorisation est requise si votre maison se situe en secteur sauvegardé, site classé ou aux abords d’un monument historique.
  • Le recours à un architecte : Il est obligatoire si la surface habitable totale de votre maison dépasse 150 m² après travaux.
  • L’obligation d’isolation : Si vous rénovez au moins 50 % de votre couverture, la loi vous oblige à entreprendre des travaux d’isolation thermique.

Délais d’instruction et conséquences du non-respect

Respecter les délais et les règles est fondamental pour la validité de votre projet.

  • Délais d’instruction : Le délai est d’un mois pour une Déclaration Préalable et de deux mois pour un Permis de Construire (trois mois en secteur classé). Sans réponse dans ces délais, l’autorisation est généralement considérée comme accordée (sauf cas particulier en secteur protégé).
  • Sanctions : En cas de non-respect, vous vous exposez à un procès-verbal, une amende pouvant aller jusqu’à 6 000 €/m² de surface irrégulière, et une obligation de remise en état à vos frais. De plus, votre assureur pourrait refuser de vous indemniser en cas de sinistre.

Bonne nouvelle pour votre budget : plusieurs aides financières peuvent réduire le coût de votre rénovation de toiture. La condition principale pour en bénéficier est de faire appel à un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

MaPrimeRénov’

C’est une aide de l’État accessible sous conditions de revenus, qui finance une partie de vos travaux d’isolation thermique du toit.

  • Conditions : Votre logement doit avoir plus de 15 ans et être votre résidence principale. Les travaux d’isolation doivent atteindre une résistance thermique minimale (≥ 6 m².K/W pour les rampants).
  • Montants : Les montants varient selon vos revenus et peuvent atteindre 20 000 € sur 5 ans.
  • MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné : Accessible sans condition de revenus, cette aide peut aller jusqu’à 63 000 €. Elle exige un gain d’au moins deux classes énergétiques et la réalisation de deux « gestes » d’isolation.

L’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

Il s’agit d’un prêt sans intérêts pour financer les travaux d’amélioration de la performance énergétique.

  • Conditions : Le logement doit avoir plus de 2 ans et être votre résidence principale.
  • Montants : Le prêt peut aller de 15 000 € pour un seul travail jusqu’à 50 000 € pour une rénovation globale.
  • Cumul : Il est cumulable avec MaPrimeRénov’ et les CEE.

La TVA réduite à 5,5 %

Ce taux de TVA avantageux s’applique sur les travaux d’amélioration de la performance énergétique de votre toiture et les travaux induits.

  • Conditions : Le logement doit être achevé depuis au moins 2 ans et les travaux doivent être réalisés par une entreprise certifiée RGE.

Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

Ce sont des primes proposées par les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, etc.).

  • Conditions : Elles sont accessibles aux propriétaires de logements de plus de 2 ans (résidence principale ou secondaire).
  • Forme : L’aide peut être une prime, des bons d’achat ou des réductions.
  • Cumul : Elles sont cumulables avec MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ.

L’exonération de taxe foncière

Certaines communes proposent une exonération de 50 % ou 100 % de la taxe foncière, pour une durée de 3 ans.

  • Conditions : Le montant des travaux d’économie d’énergie doit être supérieur à 10 000 €. Il faut se renseigner directement auprès du centre des impôts.

Les aides des collectivités territoriales

Votre région, votre département ou votre commune peuvent proposer des aides spécifiques. Ces aides locales sont cumulables avec les dispositifs nationaux. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre collectivité ou de France Rénov’.

Le dispositif Denormandie

Le dispositif Denormandie est une réduction d’impôt pour les investisseurs qui achètent un logement ancien à rénover dans un secteur spécifique. Le coût des travaux doit représenter au moins 25 % du coût total de l’opération. Ce dispositif est valable jusqu’au 31 décembre 2026.


L’importance de faire appel à un professionnel qualifié

Confier sa toiture à un professionnel n’est pas une option, c’est une nécessité.

  • La complexité technique. Les travaux de toiture sont complexes et demandent des compétences solides.
  • La sécurité avant tout. Le travail en hauteur présente des risques. Un professionnel dispose des équipements de sécurité nécessaires (échafaudage, harnais).
  • Un diagnostic précis. Un couvreur expert saura identifier les problèmes avec précision et vous proposer les meilleures solutions.
  • Votre responsabilité. En cas de malfaçon ou d’accident, vous êtes seul responsable si vous réalisez les travaux vous-même.

Qualifications et garanties à vérifier

Avant de signer un devis, prenez le temps de comparer plusieurs propositions et de vérifier quelques points essentiels.

  • Le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), indispensable pour bénéficier des aides financières.
  • L’assurance de responsabilité civile et la garantie décennale. Cette dernière couvre les malfaçons sur votre toiture pendant 10 ans après la réception des travaux.
  • Les références de l’entreprise.

Chez ANAKA, nous allons plus loin. Nous travaillons uniquement avec des sous-traitants de confiance, choisis avec soin, avec qui nous avons tissé des liens fondés sur le respect et une rémunération équitable. C’est notre manière de vous garantir un haut niveau de service.


Une fois rénovée, votre toiture a besoin d’un minimum d’entretien pour durer encore plus longtemps.

  • Effectuez une inspection visuelle régulière depuis le sol ou vos combles.
  • Nettoyez votre toiture chaque année pour enlever les feuilles, les branches et autres débris.
  • Vérifiez l’état de vos gouttières pour assurer un bon écoulement de l’eau.
  • Remplacez rapidement les tuiles ou les ardoises qui seraient endommagées.
  • Faites un démoussage dès l’apparition des premières mousses avec des produits adaptés (hydrofuges, anti-mousses).

Fréquence des interventions

La fréquence des interventions d’entretien dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de toiture, le climat local et l’exposition aux éléments :

  • Entretien annuel : Pour la plupart des toitures, un entretien annuel est recommandé pour assurer leur bon état. Cette inspection doit inclure un contrôle de l’étanchéité, de la ventilation et de l’intégrité des matériaux​​​​.
  • Après des intempéries : Après des événements climatiques extrêmes comme des tempêtes, des chutes de neige importantes ou des épisodes de grêle, il est crucial de vérifier immédiatement l’état de la toiture pour repérer tout dommage​​.
  • Entretien saisonnier : En fonction des spécificités locales, un entretien saisonnier peut être nécessaire. Par exemple, dans les régions avec de nombreuses chutes de feuilles à l’automne, un nettoyage supplémentaire des gouttières peut être requis.

Rénovation de bâtiments constitués de mur en mâchefer

Les bâtiments en mâchefer font partie de notre patrimoine architectural. Nés de l’ère industrielle, ils témoignent d’une ingéniosité précoce en matière de réemploi de matériaux. Cependant, leur rénovation est un art qui ne s’improvise pas et nécessite de faire appel à des professionnels expérimentés et spécialisés dans le bâti ancien et respirant.

Une intervention inadaptée peut compromettre leurs qualités uniques, mais une rénovation énergétique respectueuse et bien menée permet non seulement de préserver leur caractère, mais aussi de les transformer en habitations confortables et très performantes. Chez Anaka, nous adoptons une approche holistique et sur-mesure, car nous savons que chaque bâtiment en mâchefer est unique.

Synthèse des points importants de l’article

  • Le matériaux présente des qualités intrinsèques intéressantes : résistance à l’eau, faible conductivité thermique, issue du réemploi.
  • Nécessite une approche globale et de définir la compatibilité des matériaux utilisés : enduits extérieur/intérieur, ventilation, traitement de la vapeur d’eau et de l’humidité.
  • Valorise un patrimoine architectural historique tout en limitant l’empreinte carbone.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

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Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Historique et utilisation du mâchefer dans la construction

Le mâchefer est un résidu solide issu de la combustion de la houille dans les hauts fourneaux. Dès le milieu du XIXe siècle, il a été utilisé comme matériau de construction grâce à l’ingéniosité de certains industriels qui ont vu en ce déchet une ressource exploitable. François Coignet, un pionnier en la matière, a été l’un des premiers à incorporer le mâchefer dans le béton, créant ainsi des blocs de construction robustes et économiques ou béton de mâchefer.

machefer

Initialement, le mâchefer était mélangé à de la chaux ou du ciment pour former un matériau composite utilisé dans les chantiers pour les murs, les fondations et même les routes. Cette méthode a permis le traitement des déchets industriels tout en offrant un matériau de construction bon marché et abondant. Il a ainsi été utilisé dans de nombreuses régions industrielles de France, notamment à Lyon, où il était courant dans les bâtiments résidentiels et industriels.

Avec l’essor du béton moderne au milieu du XXe siècle, son utilisation a progressivement décliné.

Types de mâchefer

Il est important de distinguer les différents types utilisés dans la construction, car leurs qualités et leurs utilisations peuvent varier considérablement.

Hauts Fourneaux

Le mâchefer de hauts fourneaux est le type le plus couramment utilisé dans la construction. Il est produit par la combustion de la houille dans les hauts fourneaux, où il se forme sous la forme de scories.

Ce type de mâchefer est mélangé à des liants comme la chaux ou le ciment pour créer des blocs de construction.

MIOM

Le mâchefer d’incinération des ordures ménagères, ou MIOM, est un autre type de mâchefer, résultant de la combustion des déchets municipaux.

Cependant, ce type de mâchefer est principalement utilisé dans les travaux publics, par exemple comme sous-couche routière, et est interdit dans le domaine du bâtiment en raison de sa composition chimique potentiellement toxique et de ses propriétés mécaniques inférieures.

Moderne

Dans certaines régions du monde où l’activité sidérurgique est encore très active, comme en Inde ou en Afrique subsaharienne, des recherches sont menées pour développer de nouveaux bétons de mâchefer.

Ces matériaux visent à améliorer les propriétés mécaniques et thermiques du mâchefer traditionnel tout en trouvant des applications modernes dans la construction.

Comment reconnaître un mur en mâchefer ?

Le mâchefer se présente généralement sous une couleur allant du gris foncé à plus clair, avec une texture qui peut être friable ou compacte. On le trouve sous deux formes principales :

  • en blocs agglomérés (ressemblant à des briques ou des parpaings)
  • en masse uniforme coulée sur place (« banchage »), reconnaissable à ses lits de coulage successifs d’environ 60 cm.
Attention, il peut parfois être confondu avec des briques de terre cuite, des parpaings classiques ou même de la pierre, surtout s'il est recouvert d'un vieil enduit.

C’est une préoccupation majeure pour de nombreux propriétaires, et nous tenons à être très clairs : le mâchefer utilisé dans la construction des maisons anciennes n’est absolument pas dangereux ni toxique pour la santé des occupants. Il est même réputé pour être un matériau inerte.

Pour bien comprendre, il est essentiel de ne pas confondre deux matériaux très différents :

  • Le mâchefer de hauts fourneaux : C’est celui qui compose les murs des bâtiments anciens. Il provient de l’industrie sidérurgique et sa composition ne présente pas de danger.
  • Le MIOM (Mâchefers d’Incinération d’Ordures Ménagères) : Ce matériau, issu de la combustion des déchets municipaux, est en effet potentiellement toxique. Pour cette raison, son usage est strictement interdit dans le bâtiment et il est principalement utilisé en sous-couche routière.

Les précautions à prendre pendant les travaux

Le seul risque à considérer concerne les chantiers de rénovation. Lors de travaux de démolition, de percement ou de saignées, des poussières peuvent être mises en suspension. Bien que des études sur la lixiviation (libération de composants au contact de l’eau) montrent que les taux de composants toxiques (Arsenic, Plomb, Nickel, etc.) sont inférieurs aux seuils de danger, la prudence reste de mise.

Par précaution, il est donc essentiel de porter un masque et des lunettes de protection lors de ces interventions, comme sur n'importe quel chantier.

Le matériau mâchefer présente une diversité immense pour de multiples raisons. Il a évolué au fil du temps pour s’adapter aux matières disponibles localement et aux besoins des projets. Le béton de mâchefer peut inclure divers pourcentages de granulats, de pouzzolane, de scories de houille, de ciment, de chaux, ou de terre.

Deux modes constructifs principaux :

  1. Le béton de mâchefer banché :
    • Mis en place comme le pisé : coulé dans un coffrage d’une épaisseur de 45 à 60 cm, puis pilonné.
    • Utilisé pour construire des murs dépassant trois étages, comme les HBM Marius Donjon à Lyon.
    • Plus tard, des méthodes sans pilonnage sont apparues, rendant la technique plus rapide.
  2. Les blocs de béton maçonnés :
    • Formés en briques ou parpaings, parfois appelés moellons de mâchefer.
    • Utilisés comme murs porteurs (épaisseur de 25-30 cm) ou en remplissage de structures poteau/poutre.
    • Adaptés à des constructions allant jusqu’à trois étages.

Ce qu’il faut retenir :

  • Excellente inertie thermique, mais isolation modeste :
    • Le mâchefer a une conductivité thermique proche d’un parpaing creux ; il n’est donc pas un « isolant » au sens moderne.
    • En revanche, sa grande inertie lui permet de stocker la chaleur et de la restituer lentement, ce qui lisse les températures et améliore le confort d’été comme d’hiver.
    • Un mur de 50 cm de mâchefer a une résistance thermique équivalente à un mur en béton avec 6 cm de polystyrène.
    • Négliger cette propriété peut entraîner un surdimensionnement coûteux des équipements de chauffage.
  • Grande sensibilité à l’eau :
    • Le mâchefer a une forte capacité à absorber l’humidité. Il est donc crucial de le protéger de l’eau liquide (pluie, remontées capillaires) tout en lui permettant d’évacuer l’humidité sous forme de vapeur.
    • Si le mur se gorge d’eau, des dégradations peuvent survenir (effritement, salpêtre, pourrissement du bois en contact).
  • Structure autoportante mais robuste :
    • Les murs en mâchefer sont généralement autoportants (ils supportent leur propre poids) mais pas porteurs de charges verticales lourdes, ce qui explique pourquoi les bâtiments ne dépassent que rarement trois étages.
    • Malgré cela, sa résistance à la compression est très bonne, comparable au pisé.
    • Toute création d’ouverture nécessite un diagnostic structurel, car un mur peut être devenu partiellement porteur avec le temps.
  • Perméabilité à la vapeur :
    • C’est un matériau « respirant » qui participe à la bonne régulation hygrométrique du bâtiment, à condition de ne pas l’enfermer sous des enduits ou revêtements étanches.

Impact environnemental et durabilité

Rénover des maisons anciennes en mâchefer s’inscrit pleinement dans une démarche de développement durable. En optant pour la réhabilitation plutôt que pour une construction neuve, on réduit considérablement l’empreinte carbone liée à la production de matériaux et à leur transport. Les structures en mâchefer, issues d’un recyclage précoce de matériaux industriels, incarnent une approche visionnaire qui reste pertinente dans nos enjeux environnementaux actuels.

Donner un nouveau souffle à ces habitations contribue à limiter les déchets de démolition et à préserver les ressources naturelles. Mieux encore, ces rénovations permettent d’améliorer leurs performances énergétiques, réduisant ainsi leur consommation en énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Ces interventions transforment une pratique historique en une solution moderne et durable.

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Préservation du patrimoine architectural en mur en mâchefer

Les bâtiments en mâchefer font partie intégrante du patrimoine industriel et architectural de nombreuses régions, témoins d’une époque où l’innovation et l’économie circulaire allaient de pair. Ces murs, construits au XIXe siècle, racontent l’histoire des techniques de construction novatrices issues de l’industrialisation.

Rénover ces structures permet de préserver leur valeur esthétique et historique. Une restauration réussie combine le respect des matériaux d’origine et les normes actuelles de confort, une approche que l’on retrouve également dans la restauration des façades en pierre de la région.

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Comprendre l’origine des fissures : 4 causes principales

Les fissures dans un mur en mâchefer peuvent provenir de plusieurs facteurs, souvent liés à l’histoire et à la nature même du bâtiment.

  1. Défauts de construction d’origine : Le mâchefer est un matériau autoportant, mais il n’est pas armé avec des chaînages comme le béton moderne. Un appui insuffisant pour un linteau ou une charpente, ou encore des défauts de jonction, peuvent créer des points de tension qui se manifestent par des fissures au fil du temps.
  2. Travaux modificatifs inadaptés : Des rénovations mal conduites, comme la création d’une ouverture sans les renforts nécessaires ou l’application d’un enduit ou d’une peinture non compatible, peuvent dégrader le mur et provoquer des fissures.
  3. Mouvements naturels du matériau : Le mâchefer est sensible aux variations de température et d’humidité. Ces phénomènes de dilatation et de rétractation peuvent générer de petites fissures, souvent sans gravité.
  4. Désordres sur d’autres parties du bâti : Une fissure dans un mur en mâchefer est parfois le symptôme d’un problème ailleurs. Une infiltration d’eau par la toiture, des remontées humides importantes ou une déformation de la charpente peuvent exercer des contraintes sur le mur et le faire fissurer.

Précautions et solutions : du diagnostic à la réparation

Toutes les fissures ne se traitent pas de la même manière. L’intervention doit être proportionnelle à la cause du désordre.

  • Le diagnostic : Avant toute chose, un diagnostic structurel approfondi par un expert est primordial. Il permet d’identifier la nature de la fissure (esthétique ou structurelle) et sa cause exacte. C’est seulement à partir de cette analyse que des solutions pérennes peuvent être envisagées.
  • Traiter les fissures esthétiques : Si le diagnostic confirme que la fissure est superficielle, un traitement local du défaut suivi d’une reprise des finitions est généralement suffisant.
  • Réparer les fissures structurelles : Ces fissures demandent une analyse technique méthodique et des actions ciblées. Le renforcement d’un linteau fissuré à l’aide de barres d’acier traversantes peut, par exemple, être une solution efficace.
  • Ajouter une extension : Si vous prévoyez d’ajouter une extension à votre maison, il est impératif de la désolidariser du bâtiment en mâchefer. La création d’un joint de dilatation permet d’anticiper les mouvements naturels de chaque structure et d’éviter l’apparition de nouvelles fissures.
  • Comment reboucher trous et saignées ? Pour les réparations locales, la méthode est précise :
    1. Frotter la zone effritée avec une brosse métallique jusqu’à retrouver une surface saine et dure.
    2. Laisser la zone sécher complètement.
    3. Reboucher avec un enduit de rebouchage, du plâtre, ou de la colle MAP pour les trous plus importants. Pour les saignées plus larges, un mortier chaux/sable/chanvre/granules d’argile expansé est idéal car il reprend les contraintes mécaniques tout en limitant le poids.
Attention aux incompatibilités de matériaux Un point de vigilance important : la chaux hydraulique n'est pas compatible avec du plâtre existant. Ce mélange peut provoquer un gonflement et une dégradation très rapide de l'enduit. 

Installation de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée)

La ventilation est nécessaire dans les bâtiments en mâchefer, surtout en raison de la porosité du matériau, qui peut absorber l’humidité. Les bâtiments anciens étaient souvent ventilés naturellement par les imperfections d’étanchéité à l’air. Les rénovations modernes visent à améliorer l’étanchéité à l’air, ce qui peut emprisonner l’humidité et créer des problèmes de moisissures.

  • VMC simple flux : Ce système extrait l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bains) et le rejette à l’extérieur, favorisant ainsi un renouvellement constant de l’air intérieur.
  • VMC double flux : Plus avancé, ce système non seulement extrait l’air vicié mais récupère également la chaleur de cet air pour préchauffer l’air entrant, améliorant ainsi l’efficacité énergétique tout en maintenant une bonne qualité de l’air intérieur.

Gestion du taux d’humidité des murs

Le mâchefer étant très poreux, il faut gérer l’humidité de manière efficace.

Traitement des remontées capillaires :

  • Retirer les matériaux imperméables des sols extérieurs et intérieurs (dalles béton, etc.).
  • Remplacer les enduits imperméables en pied de mur par des enduits à la chaux qui permettent l’évaporation.
  • Installer des barrières étanches au niveau des fondations pour bloquer la migration de l’humidité.
  • Placer des drains autour des fondations pour collecter et évacuer l’eau du sol.

En cas de persistance de l’humidité, des solutions techniques comme l’électro-osmose-phorèse peuvent être mises en œuvre. Ce procédé inverse la polarité électrique entre le mur et le sol pour bloquer activement les remontées capillaires.

Attention, le retrait d'un vieil enduit ciment très épais peut parfois fragiliser un mur en mâchefer ; cette opération doit être menée avec précaution, en prévoyant si nécessaire un étayage temporaire.
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Techniques d’isolation d’un mur en mâchefer

L’isolation d’un mur en mâchefer est une étape clé, mais elle doit impérativement respecter sa nature « respirante ». Voici les options, avec leurs spécificités.

Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI)

L’isolation par l’intérieur (ITI) est une solution économique qui préserve l’aspect extérieur de la façade. Cependant, elle présente des risques de condensation dans le mur.

Pour la maîtriser, il est préférable d’utiliser un frein-vapeur hygrovariable plutôt qu’un pare-vapeur classique. Ce film intelligent adapte sa résistance pour permettre au mur de sécher vers l’intérieur en été. Il est aussi essentiel de poser l’isolant en continuité avec la maçonnerie, sans lame d’air, pour faciliter ce transfert de vapeur.

Notez que l’ITI consomme du volume habitable et, à l’exception du liège, les isolants biosourcés peuvent se dégrader en cas de mauvaise gestion de la condensation.

Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE)

L’isolation par l’extérieur (ITE) est souvent idéale car elle préserve l’inertie thermique et traite les ponts thermiques. Cependant, une prudence particulière est de mise avec le mâchefer.

  • L’ITE par panneaux rigides : Certains considèrent cette technique « non admise » sur le mâchefer, car la friabilité du support rend la fixation des panneaux délicate. Cependant, des solutions existent, comme le montre l’exemple de rénovation à Caluire-et-Cuire : l’utilisation de fibre de bois haute densité collée et chevillée avec des fixations très longues (35 cm, pénétrant de 20 cm dans le mur) peut être efficace. Une telle approche doit impérativement être validée par un diagnostic approfondi.
  • Les alternatives plus sûres pour l’ITE : Pour éviter tout risque, d’autres solutions sont parfaitement adaptées. L’enduit correcteur thermique chaux-liège est une excellente option, car il est perspirant et parfaitement solidaire de la façade. Un système d’isolation sous bardage ventilé avec une ossature bois est également une solution très performante.

Les isolants biosourcés à privilégier

Nous recommandons des isolants biosourcés ouverts à la diffusion de vapeur d’eau (avec un µ faible) et une bonne capacité à gérer l’humidité (hygroscopicité).

Isolant biosourcéConductivité thermique (λ)Résistance à la diffusion de vapeur (µ)
Fibre de bois0.038 – 0.048 W/m.K3 – 5 (très perspirant)
Liège expansé0.038 – 0.040 W/m.K5 – 30 (perspirant)
Ouate de cellulose0.038 – 0.042 W/m.K1 – 2 (très perspirant)
Chènevotte (chanvre)0.048 W/m.K1 – 2 (très perspirant)

Utilisation d’enduits extérieurs appropriés

Le choix des enduits doit se faire en tenant compte de la perméabilité à la vapeur d’eau et de la compatibilité avec le mâchefer.

Enduits à la chaux :

  • Perméables à la vapeur d’eau, ces enduits permettent aux murs de respirer et d’éviter l’accumulation d’humidité. Ils sont également flexibles et moins susceptibles de fissurer, ce qui est important pour les murs en mâchefer qui peuvent subir des variations dimensionnelles dues aux changements d’humidité.
  • Utiliser un lait de chaux pour traiter l’effritement initial, suivi d’un gobetis de chaux pour améliorer l’adhérence, et enfin, appliquer un enduit de finition à base de chaux pour protéger la surface du mur.

Éviter les enduits au ciment :

  • Les enduits au ciment sont imperméables et peuvent piéger l’humidité dans les murs, entraînant des problèmes de dégradation. Ils ne sont pas recommandés pour les bâtiments en mâchefer.

Quel budget prévoir pour la rénovation d’un mur en mâchefer ?

Pour un ravalement de façade sur un mur en mâchefer, il faut prévoir une fourchette moyenne située entre 200 et 300 € par mètre carré, tous frais compris.

Il est important de noter que des coûts plus élevés sont à anticiper si les maçonneries sont déjà très abîmées et nécessitent des travaux de consolidation importants.

La rénovation des bâtiments en mâchefer doit adopter une approche holistique, intégrant à la fois les techniques traditionnelles et les solutions moderne.

  • Consultez notre notre guide complet pour connaitre les coûts de rénovation, ils dépendent des travaux à réaliser, de la taille du bâtiment et des matériaux utilisés

Diagnostic préalable :

  • Réaliser un constat d’huissier avant travaux peux être judicieux pour se protéger.
  • Inspecter l’état général des murs en mâchefer, identifier les zones de faiblesse et les dommages existants.
  • Mesurer la teneur en humidité des murs et les variations thermiques pour adapter les solutions de rénovation en conséquence.

Mise en œuvre de solutions adaptées :

  • Assurer que les artisans et les entrepreneurs possèdent les compétences nécessaires pour travailler avec des matériaux traditionnels comme le mâchefer.
  • Mettre en place des systèmes de surveillance pour contrôler l’humidité.

Intervenir sur un mur en mâchefer : les bons gestes

  • Équipement de protection : Portez systématiquement un masque et des lunettes de protection lors de toute intervention dégageant de la poussière.
  • Abattre une cloison : Pour limiter la poussière fine, privilégiez une scie à métaux à une masse. Travaillez du haut vers le bas, en découpant le mur mètre carré par mètre carré pour mieux maîtriser la démolition.

Exemple de rénovation : maison individuelle en blocs de béton de mâchefer, Caluire-et-Cuire (1931)

  1. Isolation thermique par l’extérieur (ITE) :
    • Fibre de bois haute densité (140 mm d’épaisseur) collée et chevillée sur les murs en mâchefer.
  2. Enduits à la chaux :
    • Application d’un enduit perspirant pour protéger les murs tout en permettant l’évacuation de l’humidité.
  3. Système de ventilation :
    • VMC double flux pour améliorer la qualité de l’air intérieur tout en contrôlant les déperditions thermiques.
  4. Amélioration de la ventilation naturelle :
    • Augmentation de la ventilation naturelle du vide sanitaire pour limiter l’humidité stagnante sous la maison.
  5. Remplacement des enduits :
    • Piquage des enduits imperméables inadaptés sur les parties basses des murs pour laisser respirer le matériau.
    • Application d’un enduit à la chaux perspirant qui permet l’évacuation de l’humidité tout en protégeant la surface.

DPE obligatoire : comprendre l’importance de ce diagnostic

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un élément essentiel du processus de vente ou de location de maisons ou appartements en France métropolitaine. Il fournit une évaluation précise de la consommation d’énergie des bâtiments ainsi que leur impact en termes d’émission de gaz à effet de serre. La réalisation du DPE est devenue obligatoire et réalisé par des professionnels certifiés, influençant directement les décisions relatives aux ventes et locations immobilières. Il faut aussi l’objet d’une recrudescence de rénovation énergétique.

Qu’est-ce que le DPE ?


Le DPE est un document qui évalue la performance énergétique d’un bâtiment répondant aux éxigences de la loi climat. Il intègre plusieurs informations importantes :

  • La consommation d’énergie : Mesurée en kilowattheures par mètre carré par an (kWh/m².an).
  • Les émissions de gaz à effet de serre : Exprimées en kilogrammes équivalent CO₂ par mètre carré par an (kg CO₂/m².an).
  • Des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique du bien.
  • L’étiquette énergétique : logements sont classés de la note A à F et G pour les plus défavorables ou passoires énergétiques

La durée de validité du DPE

Un DPE a une durée de validité de dix ans à partir de sa date de réalisation. Passé ce délai, il faudra effectuer un nouveau diagnostic pour garantir l’actualisation des données énergétiques du bien en question. Cette mise à jour est cruciale lors des changements de propriétaire ou des aménagements importants dans les bâtiments.

Quand le DPE est-il une obligation ?


Cas des ventes de biens

En France métropolitaine, la réalisation du DPE est indispensable dans le cadre de vente d’un bien immobilier qu’il soit une passoire thermique ou non. Le vendeur doit fournir ce diagnostic dès le début du processus de vente  dans l’annonce immobilière afin d’informer les potentiels acheteurs sur la performance énergétique du bien. Cela permet aux acquéreurs de mieux prévoir leurs futures dépenses liées à la consommation d’énergie.

Pour les locations

Le DPE est également obligatoire lors de la signature d’un contrat de location. Le bailleur doit remettre le diagnostic au locataire potentiel avant qu’il prenne sa décision. Ainsi, le locataire peut organiser ses finances en tenant compte des coûts énergétiques liés à son futur logement. Ce dispositif vise à encourager l’amélioration continue de l’efficacité énergétique des logements locatifs.

A l’achèvement des travaux necessitant un permis de construire

Les constructions neuves sont également soumises à la réglementation DPE. Avant de recevoir un permis de construire, il est nécessaire de réaliser des études thermiques pour s’assurer que le projet respecte les normes en vigueur. Ce diagnostic anticipatif aide à intégrer dès le départ des solutions durables et économes en énergie.

Pourquoi rendre le DPE obligatoire ?


Rendre le DPE obligatoire apporte plusieurs avantages majeurs :

  • Promotion de la transparence lors des transactions immobilières.
  • Encouragement à la rénovation énergétique des bâtiments existants.
  • Sensibilisation des citoyens quant à l’impact environnemental de leurs habitations.

Grâce au DPE, chaque acteur du marché immobilier se responsabilise face aux enjeux énergétiques et environnementaux actuels. En effectuant des rénovations et en optimisant les performances énergétiques de leurs propriétés, les propriétaires contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en réalisant des économies significatives sur le long terme. Le DPE est aussi demandé dans le cadre d’un investissement immobilier du dispositif Denormandie.

Dans un processus de rénovation, on peux utiliser cet outil pour réaliser un DPE projeté qui permet d’identifier les meilleurs scenarii.

Comment se déroule la réalisation d’un DPE ?


La réalisation d’un dossier DPE suit un processus méthodique incluant plusieurs étapes clés :

Analyse des caractéristiques du bâtiment

Le diagnostiqueur énergétique commence par examiner les différentes caractéristiques du bien immobilier. Cela inclut la vérification de l’isolation thermique intérieure ou extérieure, des systèmes de chauffage, de ventilation et de production d’eau chaude sanitaire. Chaque détail est scrupuleusement évalué pour fournir un diagnostic complet et précis.

Calcul de la consommation d’énergie

Une fois les informations recueillies, le diagnostic passe aux calculs. L’expert utilise des logiciels spécifiques pour modéliser la consommation d’énergie du bien. Ces outils permettent de déterminer avec exactitude la quantité d’énergie consommée et les émissions de gaz à effet de serre générées. Les résultats sont alors comparés aux normes réglementaires afin d’attribuer une classe énergétique et environnementale au bâtiment.

Élaboration de recommandations

Enfin, sur la base des analyses effectuées, le diagnostiqueur propose des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique du bien. Ces suggestions peuvent aller de simples ajustements, tels que le remplacement de fenêtres ou l’amélioration de l’isolation, à des travaux de rénovation énergétiques plus poussés, comme l’installation de panneaux solaires ou de pompes à chaleur.

Quels sont les impacts financiers du DPE ?


Le Diagnostic de Performance Énergétique engendre des implications financières pour les vendeurs, les locataires et les propriétaires :

Pour les vendeurs

Les vendeurs doivent couvrir les frais de réalisation du DPE, un investissement qui oscille normalement entre 100 et 250 euros selon la taille et la complexité du bien immobilier. Bien que ce coût puisse sembler important, une bonne note énergétique peut accroître la prix du bien et faciliter sa vente grâce à une meilleure visibilité sur le marché.

Pour les locataires

Le DPE influe sur le budget des locataires en raison de son rôle informatif. Un logement classé mal isolé signalera aux locataires de potentielles dépenses élevées en chauffage, incitant à une négociation sur le loyer ou à chercher des logements mieux notés. Cela favorise une prise de décision éclairée, réduisant ainsi les mauvaises surprises financières après l’entrée dans les lieux.

Pour les propriétaires

Obtenir un bon score DPE encourage les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation pour améliorer leur classement énergétique et participe à la transition environnementale. Ces investissements, souvent subventionnés par des aides gouvernementales, garantissent non seulement des réductions des factures énergétiques mais aussi une augmentation de la valeur globale de leur bien immobilier, rendant le coût initial des rénovations particulièrement rentable.