Skip to main content

Auteur/autrice : Nicolas Bibus

Ingénieur des Arts et Métiers (ENSAM) et co-fondateur de Anaka, je pilote vos projets de rénovation dans la région de Voiron et Grenoble. Ma conviction : la rigueur technique et la confiance sont les deux piliers d'un projet réussi.

Installation de la climatisation gainable : Tout ce que vous devez savoir

Si la canicule vous fait rêver d’un confort parfait, sans pour autant sacrifier le style de votre intérieur, la climatisation gainable est la réponse. Ce système discret, efficace et silencieux régule la température de votre habitat de manière uniforme, tout en se faisant oublier.

Nous avons voulu créer ce guide. Loin d’être une simple liste d’étapes, il est le fruit de notre passion et de notre engagement à vous accompagner de A à Z. L’installation d’une climatisation gainable est un investissement dans votre bien-être et dans la valeur de votre maison. Avec une bonne planification et le bon partenaire, c’est l’assurance d’un confort invisible et durable.

Points clés à retenir

  • Discrétion absolue : le système est entièrement invisible, seules les grilles de diffusion restent apparentes.
  • Confort optimal : il assure une température homogène et peut être régulé pièce par pièce pour un confort sur mesure.
  • Expertise nécessaire : l’installation est complexe et demande l’intervention de professionnels qualifiés pour un fonctionnement optimal et sécurisé. C’est pourquoi une mission de maitrise d’oeuvre est souvent indispensable.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Définition et composition du système

La climatisation gainable est un système centralisé. C’est un ensemble d’équipements de chauffage et de climatisation. Il est conçu pour la discrétion. Vous pouvez l’installer en rénovation. Il n’y a pas de saignée dans les murs. Il n’y a pas de câbles apparents.

Le système se compose de plusieurs éléments clés :

  • Une pompe à chaleur (PAC) extérieure recueille les calories dans l’air.
  • Une unité intérieure est placée dans les combles. Elle transforme l’énergie en chaleur ou fraîcheur.
  • Un réseau de gaines est dissimulé dans les combles ou un faux plafond. Il propulse l’air dans les pièces via un circuit aéraulique.
  • Des grilles d’air sont les seuls éléments visibles. Elles sont discrètes.
installation climatisation gainable
source : https://confort.mitsubishielectric.fr/

L’unité intérieure est dissimulée. Le système est très silencieux. Les éléments bruyants sont isolés, comme le système de ventilation et le compresseur. La pression acoustique de l’unité intérieure peut descendre jusqu’à 20 dB(A).

Les avantages d’une climatisation gainable

Le climatiseur gainable offre de nombreux atouts. C’est un choix de qualité pour un confort durable.

  • Discrétion absolue. C’est son principal avantage. L’équipement est invisible. Vous évitez les splits muraux inesthétiques. Seules les grilles de diffusion sont apparentes. Elles préservent l’intérieur.
  • Silence exceptionnel. L’unité intérieure est cachée. Il n’y a aucun bruit dans la maison. Les éléments les plus bruyants sont isolés. Le système de ventilation et le compresseur sont éloignés. La pression acoustique descend à 20 dB(A).
  • Performance énergétique élevée. Le système utilise une pompe à chaleur air-air. Il consomme peu d’énergie. Le Coefficient de Performance (COP) est souvent de 3 ou 4. Pour 1 kWh consommé, il en produit 3 ou 4. Vous économisez jusqu’à 75 % d’énergie. Les modèles sont classés A++ en froid et A+ en chaud. La technologie Inverter régule la température et réduit la consommation.
  • Confort sur mesure. Le système diffuse une température uniforme. Vous pouvez aussi programmer la température de chaque pièce. L’air est traité par une filtration unique. Il est purifié et déshumidifié.
  • Installation et entretien facilités. L’installation est simple dans les combles. L’entretien est aisé. Il suffit de s’occuper de l’unité intérieure et des grilles d’aération. L’équipement a une longue durée de vie.
  • Respect de l’environnement. Le système utilise une énergie renouvelable. Il est très écologique. Le fluide frigorigène (souvent le R32) n’a pas d’effets nocifs sur la couche d’ozone.

Les inconvénients de la climatisation gainable

Si la climatisation gainable offre un confort inégalé, il est important d’avoir une vision complète avant de se lancer. Voici les points à considérer pour prendre la meilleure décision.

  • Coût initial. L’investissement initial est un point clé. Le budget est souvent plus élevé qu’un système classique. Les unités, les gaines et la main-d’œuvre qualifiée augmentent la facture. Des travaux supplémentaires sont aussi parfois nécessaires pour intégrer les gaines, ce qui a un impact sur le prix final.
  • Complexité d’installation. L’installation est plus complexe qu’un simple split. Elle demande une étude préalable approfondie. Des travaux peuvent être nécessaires pour créer des passages dans les murs et les plafonds. La coordination de différents professionnels, comme les électriciens et les plombiers, est indispensable.
  • Entretien régulier. Pour garantir sa performance, le système demande un entretien suivi. Les filtres doivent être nettoyés régulièrement. Les gaines et les unités doivent être inspectées. Cela garantit une bonne qualité d’air et le bon fonctionnement du système.
  • Impact en cas de panne. Une panne de climatisation gainable peut avoir des conséquences plus importantes. Localiser et réparer un problème peut être plus difficile et plus coûteux. Si le système principal tombe en panne, toute la climatisation est coupée dans les pièces desservies.

Idéal pour le neuf et la rénovation

Le climatiseur gainable s’adapte à tous les projets. C’est une solution parfaite pour les constructions neuves. Il est aussi idéal pour les chantiers de rénovation. Il s’intègre facilement dans les combles. Vous pouvez aussi le placer dans les faux plafonds. Les unités sont compactes. Certaines ont une hauteur de seulement 200 mm. Elles se glissent partout.


Étapes préliminaires

Tout projet commence par une phase d’étude. C’est indispensable. L’intervention d’un professionnel assure un résultat optimal.

  • Choix et puissance. Il faut choisir un modèle adapté à votre espace. Nous calculons la puissance nécessaire. On multiplie la surface par 100 pour une hauteur de plafond de 2,50 m. Cela donne le rendement en Watts (W). Pour une maison de 120 m², la puissance est de 12 000 W (12 kW). Pour les maisons récentes (BBC/BEPos), on estime à 50 W/m². Pour les maisons plus anciennes, comptez 100 W/m². On prend en compte le volume, l’exposition au soleil et l’isolation thermique intérieure ou extérieure.
  • Sélection des diffuseurs. Ils sont essentiels. Ils répartissent l’air frais. Il existe un large choix. Le choix dépend de vos préférences. Des ensembles comme les ER LINE existent.
  • Évaluation de la ventilation. On calcule le débit d’air requis. Les grilles de ventilation sont placées de manière stratégique. L’air circule harmonieusement.
  • Préparation de l’espace. On vérifie les faux plafonds. L’espace doit être suffisant. Il faut un minimum de 200 mm pour les gainables basse pression. Comptez 300 mm pour les gainables moyenne et haute pression.
  • Accès pour la maintenance. Prévoyez des trappes de visite. Un plafond en dalles (600×600) peut être utile. Cela permet d’accéder aux unités et conduits. Les combles doivent être accessibles, idéalement par une trappe de visite.

Installation de l’unité intérieure

Elle assure le bon fonctionnement de votre système. L’unité est généralement dissimulée. On la place dans les combles ou un faux plafond. L’emplacement est stratégique. On la positionne au centre des pièces. La distribution de l’air est équilibrée.

Dans certains cas, on peut l’installer au sous-sol. Une buanderie isolée est une option. Cela facilite l’entretien.

L’unité est suspendue. On utilise des câbles acier (gripples) ou des tiges filetées. On la fixe aux fermettes dans les combles. On la fixe dans un faux plafond. L’unité doit être parfaitement horizontale. On prévoit une pente pour l’écoulement des condensats. C’est important pour les gainables basse pression. Les modèles moyenne et haute pression ont souvent une pompe de relevage intégrée.

installation climatisation gainable

Installation du réseau aéraulique (gaines, diffuseurs et grilles)

Le réseau aéraulique est le cœur du système. C’est lui qui distribue l’air.

On commence par le montage des plenums. Les plenums de soufflage et de reprise sont vissés sur l’unité intérieure. On utilise des vis autoforeuses. On les rend étanches avec du scotch aluminium. On les isole avec du scotch isolant. Il faut les soutenir, par exemple avec des gripples. Pour le plenum de reprise, on retire le filtre d’origine.

Ensuite, on connecte les gaines souples isolées. Elles relient les plenums aux bouches de soufflage. Il est crucial d’utiliser du scotch aluminium et des colliers. Cela assure l’étanchéité et l’isolation des gaines. Aucune partie du circuit ne doit être en contact direct avec l’air ambiant. Cela évite la condensation.

Les gaines de soufflage ont des diamètres spécifiques. On utilise des gaines de 160 mm pour les petites pièces, comme les chambres (< 15 m²). Les plenums et grilles ont des dimensions de 300×100 ou 300×150. Pour des surfaces plus grandes, on conseille des gaines de 200 mm. Les plenums et grilles seront de 400×150 ou 400×200.

Les bouches de soufflage sont placées stratégiquement. Elles sont positionnées idéalement devant les fenêtres. Cela crée un rideau d’air. On évite de souffler directement sur les occupants. Le plenum de soufflage est fixé au plafond. Des griffes latérales le maintiennent. La grille est fixée par-dessus avec des clips. On peut appliquer un joint d’acrylique pour une finition parfaite.

Les grilles de reprise sont généralement dans un couloir ou un hall d’entrée. Elles captent l’air ambiant. Il faut une reprise pour un gainable jusqu’à 7 kW. Deux reprises sont nécessaires pour un gainable de plus de 7 kW.

Pour réduire le bruit, il y a une solution. Si le plenum de reprise est trop proche de l’unité, on peut réaliser des chicanes. Cela atténue le bruit.

Installation de l’unité extérieure

pompe à chaleur

L’emplacement détermine la performance du système. Elle peut s’installer sur un balcon. On peut la poser sur le toit, en façade ou au sol.

  • Le choix de l’emplacement. Il faut éviter l’exposition plein sud si vous utilisez la climatisation. Pour le chauffage, évitez le plein nord. Cela optimise la consommation d’énergie. Ne la placez pas derrière une chambre. Évitez les nuisances sonores. Éloignez-la des végétaux. Ils pourraient gêner son fonctionnement.
  • Les distances à respecter. Laissez 10 cm d’espace minimum tout autour. Côté droit, il faut 30 cm pour les connexions.
  • La hauteur et l’accès. Évitez une hauteur trop importante. Cela facilite la maintenance. Nos techniciens facturent un supplément si l’appareil est à plus de 2 mètres du sol.
  • La préparation du support. Le support doit être solide et de niveau. Il doit supporter le poids de l’unité. Pour un support mural, on utilise des chevilles. Ou du scellement chimique. Des amortisseurs coniques limitent les vibrations. Au sol, c’est plus simple. L’unité est posée sur une dalle en béton. Les supports en caoutchouc « rubber foot » absorbent bien les vibrations.
  • Les raccordements. L’alimentation électrique se fait par l’unité extérieure. Un câble d’interconnexion relie les deux unités. Il est souvent de 4G x 1,5 mm². Une protection électrique adéquate est fournie.
  • Les liaisons frigorifiques. C’est une opération délicate. Un professionnel doit la réaliser. On évite les fuites de fluide réfrigérant. On assure une connexion étanche. Les diamètres courants sont 1/2″ pour le gaz et 1/4″ pour le liquide. La longueur standard est de 20 m. Elle est d’un minimum de 5 m et un maximum de 30 m. La machine est préchargée pour une certaine longueur (par exemple 7m). Au-delà, un complément de gaz est nécessaire.
  • L’isolation des lignes. Elle prévient les pertes thermiques. Elle garantit l’efficacité du système. Utilisez des matériaux isolants de qualité.
  • Les démarches administratives. L’installation en façade peut modifier l’aspect du bâtiment. Elle nécessite une déclaration préalable (DP) à la mairie. En copropriété, l’accord de l’assemblée est requis.

  • Sans régulation. C’est la solution la plus simple à installer. Mais la plus chère à l’usage. Toutes les pièces ont la même température. Elles suivent la consigne de la télécommande principale. Même si elles ne sont pas occupées.
  • Régulation par servomoteurs. On ajoute des volets manuels. Ils sont équipés de servomoteurs. Ils sont pilotés par un thermostat. Chaque pièce a son thermostat. Sauf celle avec la télécommande principale. Cette solution régule la température à 2° près. Elle peut couper la diffusion d’air. Mais une seule pièce détermine le fonctionnement global. Les autres ne sont pas totalement indépendantes.
  • Régulation DELTA DORE. Ce système utilise aussi des volets manuels. Ils sont équipés de servomoteurs. Des thermostats radio les pilotent. Une passerelle de communication gère le tout. Chaque pièce devient indépendante. Le système a besoin d’un by-pass. Il est installé entre le plenum de soufflage et de reprise. Il gère le surplus d’air.
  • Régulation Airzone ou Shogun Navizone. Ce sont les solutions les plus avancées. Elles sont faciles à installer et configurer. Elles incluent un plenum de soufflage avec volets motorisés. Il y a aussi un plenum de reprise. Un pack de thermostats est fourni. Ils sont filaires ou radio. Une passerelle de communication et une platine centrale optimisent la régulation.Ces systèmes créent jusqu’à 8 zones indépendantes. Ils contrôlent la température de chaque pièce de manière précise. Ils génèrent des économies importantes. Jusqu’à 53 % avec Airzone. Soit jusqu’à 600 € par an. Le pilotage à distance via une application est souvent inclus, comme Cozytouch. Ces systèmes offrent aussi une fonction de brassage d’air. Cela homogénéise la température et la qualité de l’air sans que le groupe extérieur ne démarre pas.

La mise en service (obligatoire par un professionnel)

Elle doit être réalisée par un technicien qualifié. Il doit avoir une capacité à manipuler les fluides frigorigènes. C’est une obligation légale.

  • Vérification des raccordements. Le professionnel effectue un test d’étanchéité à l’azote. C’est pour détecter les fuites. Le test peut aller jusqu’à 42 bars. L’isolation des conduits est aussi vérifiée.
  • Opérations techniques. Le technicien effectue le tirage au vide de l’installation. Il ajoute un complément de gaz si c’est nécessaire. Parfois, jusqu’à 600 grammes sont inclus. Il met l’appareil en route pour un essai. Il fait un relevé de fonctionnement. Une formation à l’utilisateur est proposée.
  • Le coût. Prévoyez un budget entre 150 et 400 € pour cette étape.

Entretien et maintenance régulière

Un bon entretien est la clé. Il garantit la longévité de votre système. Il assure un fonctionnement optimal et une bonne efficacité énergétique.

  • L’entretien courant. C’est une tâche simple que vous pouvez faire vous-même. Nettoyez les filtres. C’est fondamental. Des filtres encrassés bloquent le flux d’air. Cela réduit l’efficacité et augmente la consommation. Il faut les nettoyer ou les remplacer tous les deux ou trois mois. Vous devez aussi vérifier le débit d’air. Assurez-vous que les grilles ne sont pas obstruées. Contrôlez l’isolation des conduits.
  • La maintenance professionnelle. Nous vous recommandons une visite annuelle. Un professionnel qualifié identifiera les problèmes. Il les résoudra avant qu’ils ne s’aggravent. Un contrat d’entretien annuel est une bonne idée. Il prolonge la durée de vie du système. Il inclut des visites régulières et des dépannages à tarifs préférentiels.
  • Le dépannage. Apprenez à identifier les problèmes courants. Manque de refroidissement, bruits inhabituels ou fuites d’eau. Des solutions simples existent. Vous pouvez réinitialiser le système. Ou nettoyer les composants accessibles. Si le problème persiste, faites appel à un professionnel.

Le prix d’une climatisation gainable

Le coût d’un climatiseur gainable est plus élevé qu’un système à splits. C’est dû à la main-d’œuvre. L’installation est plus complexe.

  • La fourchette de prix. Le matériel seul coûte entre 1 000 et 8 000 €. L’installation complète, matériel et pose, varie de 5 000 à 15 000 €. Ce prix inclut le raccordement électrique. Il couvre aussi le raccordement du réseau frigorigène. Les éventuels travaux de maçonnerie sont compris.
  • Les facteurs qui influent sur le prix. La puissance de l’appareil change le coût. Plus il est puissant, plus il est cher. La consommation d’énergie est aussi un critère. Les appareils classés A+, A++ ou A+++ sont plus chers à l’achat. Mais ils sont moins gourmands en énergie à long terme. Le COP et le SEER sont de bons indicateurs. La gamme et la marque ont aussi un impact. Les modèles haut de gamme sont plus chers. Ils offrent des options supplémentaires. Pensez à la programmation connectée, au mode silencieux ou à la technologie Inverter. Des marques comme Daikin, Mitsubishi Electric, Toshiba ou Panasonic sont réputées. La complexité du chantier fait varier le prix. L’absence d’espace libre pour les gaines peut augmenter le coût. Les accès difficiles, comme un toit, aussi.
  • Faux plafonds. Si vous n’avez pas de faux plafond existant ou de combles, il faudra en créer un. Cela augmente le prix.

Aides financières pour l’installation

Malgré son coût, la climatisation gainable est éligible à des aides. C’est un point important, car elle est considérée comme une pompe à chaleur air-air.

  • Les dispositifs d’aide. Vous pouvez prétendre aux Certificats d’Économie d’Énergie (CEE). Ces primes sont versées par les fournisseurs d’énergie. L’installation doit avoir un SCOP supérieur ou égal à 3,9. Le logement doit avoir plus de 2 ans. Il y a aussi MaPrimeRénov’ et MaPrimeRénov’ Sérénité de l’Anah. Elles sont sous conditions de ressources et s’inscrivent souvent dans un projet de rénovation globale.
  • Le taux de TVA. Le taux de TVA pour l’installation d’une pompe à chaleur air-air est de 20 %. Cela s’applique que votre projet soit une construction neuve ou une rénovation.
  • Autres aides possibles. L’Éco-Prêt à Taux Zéro (Éco-PTZ) est une option. Il est accordé pour un bouquet de travaux de rénovation énergétique. La prime à la conversion des chaudières est une autre possibilité. L’exonération de la taxe foncière peut s’appliquer pour les travaux d’économie d’énergie.

L’indispensable expertise professionnelle

Installer une climatisation gainable est un vrai métier. Ce n’est pas une simple opération. C’est un travail technique. Il requiert un savoir-faire spécifique. L’intervention d’experts est indispensable.

  • Conseil et dimensionnement. Un professionnel vous aide à choisir le bon modèle. Il réalise un bilan thermique complet. C’est un calcul précis et garantit la bonne performance.
  • Complexité technique. La pose du réseau aéraulique est complexe. Les raccordements électriques et frigorifiques aussi. Les réglages sont précis.
  • Manipulation des fluides. Seul un professionnel est habilité. Il doit avoir un certificat d’aptitude. C’est obligatoire. C’est la seule personne autorisée à faire la mise en service.
  • Travaux complémentaires. Certaines entreprises gèrent les petits travaux annexes. Elles peuvent percer un mur. Elles s’occupent de l’alimentation électrique. Elles font la plâtrerie.

Les services proposés par Atelier Anaka

Un projet de rénovation mérite un accompagnement complet. Chez Atelier Anaka, nous vous proposons un suivi sur mesure.

  • Un seul interlocuteur. Vous avez un contact unique pour tous vos travaux. Nous simplifions la communication et la coordination du projet.
  • Devis et acomptes sécurisés. Nos devis sont clairs. Ils sont négociés pour votre bénéfice. Les acomptes sont sécurisés, évitant les mauvaises surprises.
  • Un réseau de confiance. Nous sélectionnons nos artisans avec soin. Leurs compétences et leur motivation sont garanties.
  • Un suivi complet. Nous vous accompagnons. Nous suivons le chantier de A à Z. Nous sommes basés à Voiron et travaillons jusqu’à Grenoble, pour être toujours près de nos chantiers.
  • Étude et chiffrage. Notre service avant-vente réalise une étude technique. Il propose un chiffrage précis.
  • Assistance et garanties. Une assistance technique est disponible après-vente. Les garanties sont incluses. Votre tranquillité est assurée.

C’est pourquoi il est crucial de bien choisir votre entreprise de climatisation pour garantir la réussite de votre projet

L’importance de comparer les devis

Comparer les devis est essentiel. Ne vous arrêtez pas à la première proposition. Il est fortement recommandé de demander plusieurs devis détaillés. Vous trouverez ainsi la meilleure offre. L’objectif est de trouver le bon équilibre entre le prix, les services inclus et les garanties. Prenez le temps d’analyser chaque document. Posez des questions. Cela vous assure de faire le choix le plus juste pour votre projet. C’est le premier pas vers une collaboration basée sur la confiance.


Dimensionnement de l’installation

La puissance de l’installation est capital pour assurer le bon fonctionnement du système de climatisation gainable. Un système sous-dimensionné ne pourra pas refroidir ou chauffer efficacement l’espace, tandis qu’un système surdimensionné entraînera une consommation d’énergie inutile et des cycles de fonctionnement trop courts, ce qui peut réduire la durée de vie des composants. Il peut être intéressant d’exploiter cette solution dans un DPE projeté pour améliorer la note énergétique. Il est essentiel de :

  • Calculer précisément les besoins en chauffage : Cela inclut la surface à couvrir, le volume des différentes pièces, et l’usage des espaces pour déterminer la capacité requise.
  • Faire le bilan de l’enveloppe de la maison : Prendre connaissance de l’isolation posée, de la date de construction, des dates des rénovations.

Bilan thermique de la maison

Le calcul thermique de la maison permet d’évaluer les pertes et gains de chaleur, ce qui est fondamental pour dimensionner correctement le système de climatisation pour une maison existante ou une rénovation globale. Ce bilan prend en compte :

  • L’isolation thermique : Évaluer l’efficacité de l’isolation des murs, des toits, et des fenêtres est crucial pour déterminer les besoins en climatisation.
  • L’exposition solaire : La position de la maison et l’exposition aux rayons du soleil affectent les besoins en refroidissement, surtout en été.

Un calcul thermique complet aide à identifier les mesures d’amélioration possibles pour l’isolation, ce qui peut réduire la charge de chauffage nécessaire et améliorer l’efficacité énergétique de l’ensemble du système.

Étanchéité et isolation des gaines

L’étanchéité et l’isolation des gaines sont des aspects déterminants pour maintenir l’efficacité du système de climatisation gainable. Des gaines mal isolées ou non étanches peuvent entraîner des pertes d’air, réduisant ainsi l’efficacité du système et augmentant les coûts énergétiques. Il est important de :

  • Utiliser des matériaux d’isolation de haute qualité : Assurer que les gaines sont bien isolées pour minimiser les pertes de chaleur ou de froid.
  • Vérifier l’étanchéité des raccords : Des raccords mal scellés peuvent entraîner des fuites d’air, ce qui réduit l’efficacité du système. Des tests d’étanchéité doivent être réalisés pour garantir que toutes les connexions sont bien scellées.
  • Inspecter régulièrement les gaines : Un entretien régulier permet de détecter et de réparer rapidement toute fuite ou dommage.

Équilibrage du système

L’équilibrage avant la mise en service du système est essentiel pour garantir une distribution uniforme de l’air dans toutes les pièces. Un mauvais équilibrage peut entraîner des différences de température significatives entre les pièces, rendant le système inefficace et inconfortable. Les points à considérer incluent :

  • Réglage des débits d’air : Chaque pièce doit recevoir une quantité d’air proportionnelle à ses besoins de chauffage ou de refroidissement. Cela peut nécessiter l’ajustement des registres de débit d’air pour chaque gaine.
  • Utilisation de régulateurs de débit : Des dispositifs comme les registres d’air à pression constante peuvent aider à maintenir un débit d’air équilibré dans tout le système.
  • Vérification de la pression : Assurer que la pression d’air dans les gaines est uniforme pour éviter les pertes de débit et garantir une distribution efficace de l’air conditionné.

Le puits perdu : tout ce que vous devez savoir

La gestion durable des ressources en eau est aujourd’hui une problématique majeure des pouvoirs publics. Le puits perdu s’impose comme une solution à la fois simple et efficace pour la rénovation de votre maison.

3 points clés à retenir :

Collecte les eaux pluviales depuis des gouttières ou drains, les filtre pour éliminer les débris, puis les réintroduit lentement dans le sol.

Diminue les risques d’inondation, recharge les nappes phréatiques et réduit les coûts de gestion des eaux pluviales pour la collectivité.

Le coût total varie entre 1 000 et 5 000 euros.

Intégrer ce type de travaux extérieurs dès le départ est la clé d’un projet de rénovation bien structuré.


Le principe de base

puits perdu
  1. Collecte de l’eau : L’eau de pluie est collectée des gouttières, de caniveaux ou de drains. Cette eau s’achemine ensuite vers le puits perdu par un système de conduites ou de tuyaux. Cette collecte efficace dépend directement du bon état de votre toiture et de ses systèmes d’évacuation.
  2. Préfiltration : L’eau passe par des filtres pour éliminer les débris, les sédiments et les impuretés grossières. Cela empêche le colmatage du puits et assure un bon fonctionnement à long terme.
  3. Stockage temporaire : L’eau se dirige ensuite vers un réservoir souterrain creusé à même le sol. Ce réservoir agit comme une zone de stockage temporaire.
  4. Infiltration : Enfin, l’eau s’infiltre lentement dans le sol environnant.
Attention : Un puits perdu ne peux pas être utilisé pour infiltrer les eaux usées. Cette pratique est interdite pour cause de pollution des sols.

Les avantages d’un puits perdu pour gérer les eaux pluviales

  • Ils diminuent la probabilité d’inondations.
  • Ils participent à la recharge des nappes phréatiques.
  • Ils réduisent les couts de gestion des eaux pluviales par la commune donc les impôts locaux.

Ces avantages sont particulièrement appréciables dans le cadre de la rénovation d’une maison ancienne, où la gestion de l’eau est souvent un enjeu majeur.

Un peu de sémantique : quelle différence entre puits perdu et puits d’infiltration ?

Ces deux termes désigne le même type d’ouvrage destiné à infiltrer les eaux pluviales dans le sol. Il n’y a donc aucune différence. Un puits d’infiltration peut être appelé puits perdu et inversement.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


1- Puits perdu classique

Le puits perdu classique est le type le plus couramment utilisé, particulièrement dans les zones résidentielles.

  • Il est composé d’un réservoir cylindrique creusé dans le sol, rempli de matériaux drainants (gravier, pierres concassées, etc.). Ces matériaux permettent une pénétration progressive de l’eau.
  • Ce type de puits est souvent utilisé pour gérer l’eau de pluie de faibles surfaces comme les toits de maisons
  • Simple à installer et à entretenir, il est une solution économique.
schema puit perdu

2 – Puits perdu avec réservoir de stockage

Ce type de puits perdu inclut un réservoir de stockage supplémentaire en amont. Il permet de retenir une partie de l’eau pour une utilisation ultérieure, comme l’arrosage des jardins ou le nettoyage extérieur.

  • Ce réservoir peut être équipé d’une pompe pour faciliter la récupération de l’eau.
  • Particulièrement intéressant dans les régions ou des restrictions peuvent mis en place.
  • Cet ajout contribue à des économies significatives sur la consommation d’eau potable.

3 – Puits perdu avec géotextile

Un géotextile est un tissu perméable utilisé pour envelopper les matériaux de remplissage. Il empêche les particules fines du sol de pénétrer et de colmater le puits.

  • Adapté aux terrains où le sol est sablonneux ou argileux, réduisant ainsi les risques d’obstruction.
  • Le géotextile améliore la durabilité du puits.

4 – Les tranchées d’infiltrations

Ce type d’ouvrage est conçu comme un puits perdu mais travaille de façon horizontal. Il s’emploie pour gérer les volumes d’eau importants et/ou dans des terrains peu perméable.

  • Il intègre un réseau de tuyaux de drainage qui répartit l’eau sur une plus grande surface.
  • Idéal pour les zones industrielles, les grands parkings, et les infrastructures publiques.
  • Ce système occupe beaucoup plus de place sur un terrain.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Définir l’implanter sur le terrain

A au moins 5 mètres des ouvrages construits ou à construire (bâtiment, fosse sceptique, piscine, etc.)
Cette distance permet de prévenir tout risque de déstabilisation des fondations.

Le positionnement sera étudié pour éviter toute captation d’eau parasite. Ce qui perturberait le fonctionnement du puits.

Une distance de sécurité sera également à respecter vis à vis des arbres. L’objectif est d’éviter de pour déstabiliser le système racinaire et d’éviter qu’il ne s’introduise dans le puits.

Conception du puits

  1. La première étape consiste à analyser le terrain sur plusieurs mètres de profondeur. Cela permet d’identifier les différents horizons du sol .
  2. Ensuite, le puits est conçu pour infiltrer dans les sols perméables tout en évitant ceux trop proche des horizons peu perméable. La hauteur du puits se défini donc à ce stade.
  3. Il reste maintenant à déterminer sa section en fonction de la capacité d’infiltration du sol.

Le coefficient de perméabilité des sols (K) est la donnée de base pour dimensionner l’ouvrage d’infiltration. Différents tests de perméabilité sont à mettre en œuvre en fonction des sols et des techniques envisagées :

  • les essais Matsuo,
  • les essais Porchet, 
  • les essais Lefranc.

On également peux utiliser une règle empirique où un puits doit avoir une capacité d’environ 30 litres par mètre carré de surface collectée. Alternativement, la « Méthode des pluies (HU) » permet de dimensionner facilement les volumes des ouvrages de stockage, mais aussi tous les ouvrages de stockage-infiltration à la source.

Assurez-vous que la base de la fosse est plane et stabilisée pour éviter les problèmes d'affaissement. Il faudra aussi prendre en compte la pente du terrain pour capter les eaux de ruissèlement. 

Installation du puits

puits perdu en cours de réalisation
  • Tapissez la fosse d’un géotextile. Des anneaux béton peuvent être poser si le type de sol le nécessite. 
  • Remplissez la fosse avec des couches de matériaux poreux tels que du gravier ou des pierres concassées.
  • Placez les conduites qui amèneront l’eau jusqu’au puits. Assurez-vous de l’inclinaison des conduites pour permettre un écoulement efficace de l’eau.
  • Recouvrez le puits avec une grille ou un couvercle pour empêcher les débris de pénétrer tout en permettant l’accès pour l’entretien.

La réalisation de ces travaux de terrassement demande des compétences. Confier la gestion de ces travaux à un professionnel est un gage de sécurité.

Raccordement au réseau d’eaux pluviales

  • Reliez les différentes systèmes d’évacuations telle que gouttières et les tuyaux de descente au puits perdu. Utilisez des raccords étanches pour éviter les fuites.
  • Installez des dispositifs de préfiltration au niveau des gouttières pour éviter que des débris ne pénètrent dans le drainage.
regard de raccordement eaux pluviales

Les grilles et les entrées d’eau sont inspectées et nettoyées régulièrement. Les débris pourraient bloquer l’accès au puits ou s’y acheminer pour le colmater. Enlevez manuellement les feuilles, les branches et autres débris. Utilisez une brosse ou un jet d’eau pour nettoyer les grilles et les entrées.

Les racines des plantes environnantes peuvent pénétrer dans le puits et provoquer des obstructions ou des dommages aux composants. Coupez les racines envahissantes et envisagez de planter des espèces de plantes avec des systèmes racinaires moins agressifs à proximité du puits.

couvercle béton

1 000 à 5 000 euros, 
coût total de l’installation selon la complexité et la taille de l’installation.

Le coût d’un puits perdu dépend de plusieurs facteurs, notamment la taille de l’installation, les matériaux utilisés et la complexité du site. Voici les principaux éléments de coût à prendre en compte :

Test de capacité d’infiltrationEntre 200 et 500 euros.
Les coûts de main-d’œuvreEntre 500 et 1500 euros.
Graviers et pierresEnviron 20 à 50 €/m3
GéotextileEntre 1 et 3 €/m2
Tuyaux de drainageEntre 10 et 30 €/ml
Couvercle ou grilleEntre 50 et 200 €/u

Pourquoi un constat d’huissier avant travaux pour vos projets ?

Lancer des travaux de rénovation est une aventure excitante, mais elle peut vite tourner au casse-tête. Bruit, vibrations, poussière… les nuisances peuvent tendre les relations avec le voisinage. Pire encore, si des fissures apparaissent sur le mur du voisin, comment prouver qu’elles n’ont pas été causées par votre chantier ? Cette crainte est légitime et peut gâcher votre projet.

Heureusement, une solution simple et efficace existe pour vous protéger et garantir votre sérénité : le constat d’huissier avant travaux. Loin d’être une simple formalité, c’est une véritable assurance juridique qui sécurise votre investissement et préserve vos relations de voisinage. Ce guide complet vous explique tout ce que vous devez savoir pour démarrer votre chantier sur des bases saines, en toute tranquillité d’esprit.

Pour gérer cette démarche préventive et l’ensemble de votre chantier, l’accompagnement d’un maître d’œuvre est la meilleure des garanties.

Ce qu’il faut retenir :

  • C’est une preuve juridique : Le constat établit un état des lieux incontestable avant le chantier, vous protégeant ainsi contre toute réclamation injustifiée.
  • C’est une démarche préventive : Bien qu’il ne soit pas toujours obligatoire, il est fortement recommandé pour prévenir les conflits et dissuader les recours abusifs.
  • Aucune alternative n’est valable : Seul un constat réalisé par un commissaire de justice qui se déplace physiquement sur les lieux est reconnu par les tribunaux.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Le constat avant travaux est un acte officiel, réalisé par un commissaire de justice. C’est le nouveau nom qui désigne l’huissier de justice depuis le 1er juillet 2022.

Son rôle est de documenter de manière précise et impartiale l’état des biens et des infrastructures autour de votre futur chantier. Et ce, avant que le premier coup de marteau ne soit donné.

Une « photographie » juridique et incontestable

Imaginez ce constat comme une photographie juridique très détaillée de la situation à un instant T. L’officier ministériel décrit tout ce qu’il voit : l’état des murs, des sols, des façades, etc.

Il agit en quelque sorte comme « les yeux du juge » sur le terrain. Son rapport crée une preuve irréfutable de l’état des lieux avant que vos travaux ne commencent.

Un document à la valeur juridique très forte

En matière de preuve, le constat d’huissier pèse très lourd. La loi est claire, notamment depuis la loi Béteille de 2010 : c’est le mode de preuve le plus fiable et le plus solide qui soit.

Concrètement, si un litige survient, un juge accordera toujours sa priorité à un constat d’huissier. Il le préférera à un rapport d’expert ou à de simples photos.


Ce constat n’est pas toujours imposé par la loi, mais il est une mesure de prévention fortement recommandée. Le voir comme une simple dépense est une erreur ; c’est un véritable investissement pour votre tranquillité d’esprit.

Protéger votre responsabilité et celle des entreprises

Le constat vous protège, en tant que maître d’ouvrage, mais aussi les artisans et entreprises qui interviennent. Il établit un « avant » incontestable.

Si un voisin vous accuse d’avoir causé des dégradations, ce document vous permettra de démontrer que les dommages existaient déjà. Vous vous déchargez ainsi de toute responsabilité injustifiée.

Prévenir et apaiser les litiges de voisinage

Un chantier génère forcément des nuisances (bruit, poussière) et peut créer des tensions. Le simple fait de mandater un commissaire de justice a un effet dissuasif très efficace.

Votre démarche professionnelle et transparente rassure les voisins. Elle décourage les réclamations abusives et favorise une résolution amiable en cas de réel problème.

Sécuriser votre chantier et vos propres biens

Le commissaire de justice, souvent habitué aux problématiques du bâtiment, sait exactement quels points vérifier pour garantir une protection optimale pour tous.

Le constat peut même vous être utile face à un artisan. S’il endommage votre logement durant les travaux, l’état des lieux initial servira de base pour demander et obtenir réparation.


Dans la majorité des cas, le constat d’huissier avant travaux n’est pas une obligation légale. Il s’agit avant tout d’une précaution intelligente que vous prenez pour anticiper et prévenir les litiges.

Les cas où il peut devenir obligatoire

Certaines situations spécifiques peuvent toutefois vous imposer de réaliser un constat. C’est notamment le cas pour :

  • Les travaux en copropriété : Le règlement de votre immeuble ou une décision de l’assemblée générale peuvent l’exiger. Il devient quasi indispensable si vous touchez aux parties communes ou aux murs porteurs.
  • Une décision de justice : Dans le cadre d’une procédure appelée « référé préventif », un juge peut ordonner cette mesure de précaution.
  • Une exigence de votre assureur ou de la mairie : Pour des rénovations complexes ou des chantiers en zone protégée, votre assurance ou les autorités locales peuvent le réclamer.
Rénovation appartement

On confond parfois le constat d’huissier avec une autre démarche : le référé préventif. Bien que les deux visent à sécuriser un projet, leur nature et leur objectif sont bien distincts.

Une procédure judiciaire vs une simple demande

Le référé préventif est une véritable procédure judiciaire. Elle implique de saisir un tribunal pour qu’il désigne un expert. C’est une démarche plus longue et complexe que la simple prise de rendez-vous pour un constat.

Le constat d’huissier, lui, est un acte extrajudiciaire, beaucoup plus rapide et simple à obtenir.

Une expertise technique approfondie

Le référé préventif inclut l’intervention d’un expert technique (un ingénieur, un architecte…). Son rôle est d’analyser les risques en profondeur et de fournir un rapport détaillé sur les impacts potentiels des travaux.

Le constat d’huissier, quant à lui, se concentre sur l’état visible des lieux à un instant T, sans évaluation technique des risques futurs.

Prévenir les risques vs constater un état

L’objectif principal du référé préventif est, comme son nom l’indique, de prévenir les litiges en identifiant les risques avant même le début du chantier. Il est surtout utilisé pour les projets de grande envergure.

L’objectif du constat d’huissier est de vous offrir une protection juridique. Il fournit une preuve incontestable de l’état initial des lieux pour vous défendre en cas de réclamation.


Le commissaire de justice dresse un rapport précis et objectif de tout ce qui est visible autour de la zone de travaux. Son procès-verbal est souvent accompagné de photos, et parfois de vidéos, pour ne laisser aucune place au doute.

Les différents types de constats avant travaux

Selon la nature de votre projet, le constat peut porter sur différents périmètres :

  • Le constat de rue ou de voirie : Il décrit l’état de la chaussée, des façades, du mobilier urbain, mais aussi des murs et clôtures des habitations voisines.
  • Le constat de façades d’immeubles : Très fréquent pour des chantiers sur la voie publique ou dans un lotissement, à proximité immédiate d’autres bâtiments.
  • Le constat d’appartements et de parties communes : Indispensable avant de rénover un appartement, il documente l’état des logements voisins et des parties communes (hall, escalier, etc.).
  • Le constat de biens mitoyens : Il s’attarde sur tout ce qui vous est commun avec vos voisins (murs, pignons, haies) et qui pourrait être endommagé. Un constat est quasi indispensable pour la rénovation d’une maison mitoyenne.

Le constat peut aussi recenser les réseaux apparents, les éléments historiques ou remarquables et les droits de passage sur le voisinage.

Un autre constat utile : l’affichage des autorisations

Avant même de commencer les travaux, le commissaire de justice peut réaliser un constat d’affichage.

Ce document prouve que vos autorisations d’urbanisme (permis de construire, déclaration préalable) sont bien affichées. Cela permet de sécuriser votre projet face au recours des tiers.

Bâtiment du vieux Grenoble

La démarche est beaucoup plus simple qu’on ne l’imagine. Il suffit de bien anticiper.

Le timing : une question d’anticipation

Le constat doit impérativement être réalisé avant le tout premier jour de votre chantier. Idéalement, planifiez-le environ 8 à 15 jours avant le démarrage des travaux.

Si vous optez pour une convocation (voir ci-dessous), ce délai sera de 10 jours minimum obligatoires après la prise de rendez-vous. Pour être serein, l’envoi d’une lettre recommandée 15 jours avant la venue de l’huissier est aussi une bonne pratique si un voisin est difficile à joindre.

La procédure simple : le constat amiable

La démarche pour commander un constat est directe et rapide. Voici les étapes :

  1. Choisissez un commissaire de justice compétent dans la zone géographique de vos travaux.
  2. Prenez simplement rendez-vous par téléphone ou par e-mail.
  3. Le jour J, le commissaire se déplace, effectue ses observations et prend ses clichés.
  4. Vous recevez le procès-verbal de constat. Ce document officiel, daté et signé, constitue votre preuve et prend alors toute sa valeur légale.

La procédure renforcée : le constat sur convocation

Pour rendre votre constat totalement incontestable, vous pouvez demander au commissaire de justice de convoquer officiellement les parties (vos voisins, le syndic…).

L’objectif est d’assurer le respect du principe du contradictoire, un point fondamental en droit. Ainsi, même si une personne convoquée ne se présente pas, le constat sera parfaitement valable et s’imposera à elle. Sans cette convocation, un juge pourrait écarter votre constat s’il est contesté par une partie absente.


C’est une situation qui peut inquiéter, mais rassurez-vous, des solutions existent et la loi vous protège.

Le refus est officiellement constaté

Si un voisin, même convoqué, refuse de laisser le commissaire de justice accéder à sa propriété, ce dernier va consigner ce refus dans son procès-verbal.

Cette mention est capitale. Elle démontre la « mauvaise volonté » de votre voisin et jouera en votre faveur. Les juges se montrent généralement stricts : un voisin ayant refusé le constat aura beaucoup de mal à invoquer des dégâts par la suite.

En cas de besoin absolu : la voie judiciaire

Si l’accès à la propriété voisine est indispensable pour la sécurité ou la bonne réalisation de votre chantier (pour des travaux sur un mur porteur, par exemple), une autre option existe.

Il est possible de demander une autorisation d’accès par voie judiciaire auprès d’un tribunal. C’est une démarche plus lourde, mais réalisable si la situation l’exige.


C’est une question importante pour bien préparer son projet. La réponse est simple : le coût est variable, mais c’est un investissement rentable.

Un prix qui dépend de la mission

Le prix d’un constat d’huissier avant travaux n’est pas réglementé par l’État. Chaque étude de commissaire de justice fixe librement ses tarifs.

Le coût final dépend de plusieurs facteurs :

  • Le temps que le commissaire passe sur place.
  • La complexité et l’étendue de la zone à constater.
  • Les frais de déplacement.
  • L’urgence de votre demande.

À titre indicatif, les prix se situent souvent entre 250 € et 500 € TTC. Un constat simple sera dans la fourchette basse, tandis qu’un constat pour un chantier plus important sera logiquement plus élevé.

Si vous optez pour une convocation officielle des parties, il faut ajouter le coût réglementé de 22,55 € TTC par personne convoquée.

Qui assume le coût ?

En principe, la règle est simple : c’est celui qui demande le constat qui le paie.

Il est cependant judicieux de proposer à vos voisins de partager les frais. Le constat les protège tout autant que vous en cas de dégradations avérées sur leur bien.

Voyez cette dépense comme une assurance. Elle représente un coût modéré pour éviter des dépenses potentiellement bien plus lourdes et des conflits inutiles.


Sur ce point, il est important d’être catégorique pour éviter toute mauvaise surprise.

L’absence d’alternative légalement reconnue

La réponse est simple : non. Il n’existe aucune alternative légale au constat d’huissier.

Seul un constat réalisé par un commissaire de justice qui s’est rendu sur les lieux est reconnu comme une preuve solide par les tribunaux.

Les applications de photos géolocalisées n’ont pas de valeur probante

Vous pourriez être tenté par des applications mobiles prétendant « certifier » des photos géolocalisées que vous prendriez vous-même. Attention : ces solutions n’ont aucune valeur probante devant un juge.

La jurisprudence a clairement tranché ce point. La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, le 24 juin 2021, a par exemple jugé que de tels rapports ne sont pas une preuve valable. La raison est que l’huissier n’a pas lui-même procédé aux constatations sur place.

Pour être valable et vous protéger efficacement, le constat avant travaux doit donc impérativement être réalisé par le commissaire de justice en personne, qui se déplace sur votre chantier.

Mission complète de maîtrise d’œuvre : La clé de vos projets réussis

Un projet de construction ou de rénovation peut rapidement devenir complexe : délais à respecter, budget à maîtriser, coordination des artisans… La solution ? Une mission complète de maîtrise d’œuvre, qui garantit une gestion fluide et un résultat de qualité.

Les 3 points clés à retenir :

  • Apprenez comment les différents acteurs de la maîtrise d’œuvre collaborent
  • Faut-il missionner plusieurs intervenants indépendants ou confier l’ensemble à un maître d’œuvre unique ?
  • Une mission complète décomposée en phases claires

Chez Anaka, nous sommes bien plus que des maîtres d’œuvre. Experts en gestion de projets complexes, nous mettons notre passion et notre expérience à votre service pour transformer vos idées en réalité.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


La maîtrise d’œuvre est au cœur de tout projet de construction ou de rénovation. Elle désigne un processus complet de gestion, regroupant des missions techniques, administratives et organisationnelles.

composition d'une équipe projet
Ce schéma illustre les différents intervenant pour un projet de construction ou de rénovation.

Vous avez une idée précise de votre projet de construction ou de rénovation. Vous savez ce que vous voulez. Mais entre les plans, les devis, les artisans et le suivi des travaux, vous redoutez les imprévus ou les erreurs qui pourraient transformer votre rêve en cauchemar. C’est ici qu’intervient le maître d’œuvre, un pilote de projet qui simplifie, anticipe et garantit que chaque étape se déroule dans les meilleures conditions.

  • Vous gagnez du temps .
  • Vous obtenez un chantier livré à temps.
  • Vous évitez les erreurs coûteuses.
  • Vous êtes informé sans avoir à gérer les détails techniques ou les urgences.

Nous avons récemment piloté la rénovation complète d’un appartement de 70 m² à Meylan, un projet qui illustre parfaitement notre rôle de maître d’œuvre en mission complète. Transformé avec soin, cet appartement des années 1960 est devenu un espace moderne, fonctionnel et chaleureux, tout en respectant le budget et les délais fixés.


Pas besoin d’un maître d’œuvre pour repeindre une pièce ou changer un robinet. Mais dès qu’il s’agit d’un projet plus complexe, l’intervention d’un maître d’œuvre devient essentielle pour garantir une gestion fluide et un résultat à la hauteur.

1. La rénovation complète d’un appartement ou d’une maison

Réorganiser les espaces, abattre des cloisons, améliorer les performances énergétiques… Les projets de rénovation complète impliquent de multiples étapes et corps de métier.

  • Il supervise les travaux, coordonne les intervenants et s’assure que tout respecte les normes (électricité, isolation, etc.).
  • Il vous aide à optimiser votre budget, notamment sur les choix techniques ou énergétiques.

2. La construction d’une maison individuelle

Faire construire une maison, c’est partir d’une page blanche : plans, permis de construire, sélection des entreprises, suivi des travaux… Un projet ambitieux qui demande une gestion rigoureuse.

  • Il transforme vos besoins en plans concrets, veille au respect des délais et anticipe les imprévus.
  • Il garantit que chaque étape, du gros œuvre aux finitions, est réalisée selon les règles de l’art.
cuisine grenoble

3. Les extensions et surélévations

Vous souhaitez agrandir votre maison ou ajouter un étage ? Ces projets touchent à la structure même de l’existant, ce qui les rend particulièrement techniques.

  • Il coordonne les études techniques (structure, fondations) et s’assure que le projet est réalisable sans risque.
  • Il gère les autorisations administratives, comme le dépôt du permis de construire, et vérifie que tout est conforme aux règles d’urbanisme.

4. Les rénovations énergétiques

Isolation, chauffage, ventilation : améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment nécessite une expertise spécifique.

  • Il identifie les travaux prioritaires et vous guide dans le choix des matériaux et équipements.
  • Il s’assure que les entreprises respectent les standards énergétiques.

Comment savoir si votre projet nécessite un maître d’œuvre ?

Posez-vous ces trois questions :

  1. Mon projet implique-t-il plusieurs corps de métier (électricité, plomberie, maçonnerie) ?
  2. Ai-je besoin d’un suivi pour garantir le respect des délais et du budget ?
  3. Mon projet touche-t-il à des aspects techniques ou réglementaires complexes ?
Si vous répondez oui à l’une de ces questions, un maître d’œuvre est la clé pour mener votre projet en toute sérénité.

Pour réaliser un projet, il existe deux façons de gérer la maîtrise d’œuvre, en fonction des besoins et des préférences du maître d’ouvrage (le client) :

1 – Missionner indépendamment chaque maître d’œuvre

Dans cette approche, le maître d’ouvrage sélectionne et engage directement les différents intervenants. Bien que cette méthode permette un contrôle direct sur le choix des professionnels, elle peut être complexe : le maître d’ouvrage doit coordonner lui-même les interactions entre ces intervenants, ce qui peut entraîner des risques de malentendus ou de retards.

2 – Confier une mission complète de maîtrise d’œuvre

Dans ce cas, le maître d’ouvrage délègue l’ensemble de la gestion à un maître d’œuvre unique, qui assure une mission complète. Ce maître d’œuvre peut être :

  • Un architecte.
  • Un bureau d’études.
  • Une entreprise spécialisée en gestion de projets.
Avec une mission complète de maîtrise d'œuvre, vous profitez d’un suivi global et d’une sérénité totale pour votre projet.

Avec cette solution clé en main, le maître d’œuvre unique prend en charge :

  • La sélection des intervenants de la maitrise d’œuvre
  • Leur coordination
  • La supervision globale de la gestion de projet.

C’est précisément cette approche globale et sécurisante que nous avons choisie chez Atelier Anaka. En tant que Contractant Général, nous ne nous contentons pas de coordonner : nous nous engageons. Cela signifie que nous vous offrons une véritable solution de rénovation « clé en main », avec un contrat unique qui garantit le prix et les délais. Votre projet est ainsi mené avec une sérénité totale, de la première esquisse à la livraison finale.

Maîtrise d’Œuvre d’Exécution

La maitrise d’œuvre de conception et de réalisation

L’équipe de maîtrise d’œuvre regroupe plusieurs professionnels aux compétences complémentaires, chargés de concevoir, coordonner et superviser la réalisation d’un projet.

L’architecte

  • Responsable de la conception architecturale
    • Élaboration des plans.
    • Veille au respect des règlements d’urbanisme et de l’esthétiques.
    • Interlocuteur principal pour les aspects de conception

Les bureaux d’études techniques (BET)

  • Fournir des solutions techniques pour garantir la faisabilité et la performance du projet.

L’économiste de la construction

  • Assurer la prescription et la maîtrise des coûts.
    • Estimation précise du budget.
    • Rédaction des pièces écrites
    • Analyse des devis des entreprises

Le maître d’œuvre d’exécution

  • Assurer la bonne exécution des travaux sur le chantier.
    • Superviser l’ensemble des travaux.
    • Veiller au respect des délais, de la qualité.
    • Organiser et diriger les réunions de chantier.

Les autres membres de l’équipe

Le Coordonnateur en Sécurité et Protection de la Santé (CSPS) et le bureau de contrôle bien que non impliqués dans la conception ou la gestion globale participe au projet.

Le Coordonnateur en Sécurité et Protection de la Santé (CSPS)

  • Garantit la sécurité sur le chantier et protéger la santé des intervenants.
  • Le CSPS est requis pour les chantiers où plusieurs entreprises interviennent, conformément à la réglementation.
    • Identifier les risques liés aux travaux et proposer des mesures de prévention.
    • Rédiger le Plan Général de Coordination (PGC) pour organiser la sécurité sur le chantier.
    • Assurer un suivi pendant les travaux pour veiller au respect des règles de sécurité.

Le CSPS est un acteur transverse, collaborant avec tous les intervenants pour garantir un environnement de travail sûr et conforme aux normes.

Le bureau de contrôle

  • Vérifie la conformité technique et réglementaire du projet.
  • Requis pour les projets complexes (sécurité incendie, solidité, accessibilité, etc.) et/ou demandé par l’assurance Dommage Ouvrage.
    • Contrôler les études et plans pour vérifier leur conformité avec les normes.
    • Effectuer des inspections sur le chantier pour valider la qualité des travaux et leur conformité aux règles techniques.
    • Émettre des rapports et des avis techniques.
    • Rédige les attestations (sismique, thermique, etc.) demandé dans le cadre d’un permis de construire.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Dans un projet de construction ou de rénovation, les relations entre les différents intervenants ne sont pas purement hiérarchiques. Elles sont organisées de manière transverse, où chaque acteur interagit et collabore pour garantir une gestion fluide et cohérente.

Une collaboration centrée sur le maître d’ouvrage

Le maître d’ouvrage (le client) est au cœur des échanges.

  • Le maître d’ouvrage transmet ses besoins, ses attentes et ses contraintes (budget, délais) à la maîtrise d’œuvre de conception. L’architecte, l’économiste et les bureaux d’études traduisent ces informations en études concrètes (ESQ, APS, APD).
  • Avec le maître d’œuvre d’exécution, il est régulièrement informé de l’avancement de la phase travaux et des éventuels ajustements nécessaires, validant les décisions importantes.
organigramme de fonctionnement d'une équipe de maitrise d'œuvre
On constate une relation circulaire entre les intervenants convergeant vers les entreprises. Ce qui est normal puisque l’objectif d’une mission complète de maitrise d’œuvre est de réaliser un ouvrage.

Le maître d’œuvre : Un rôle pivot entre tous les acteurs

Le maître d’œuvre est à la fois le concepteur et le coordinateur, avec une double mission :

  • En amont :
    • L’architecte, les bureaux d’études et l’économiste travaillent en parallèle, tout en croisant régulièrement leurs expertises pour intégrer les contraintes techniques, esthétiques et budgétaires.
  • En aval :
    • Une fois le projet validé, le maître d’œuvre d’exécution prend le relais. Il reçoit les consignes du maître d’œuvre de conception, notamment les plans et les préconisations techniques, et veille à leur application sur le chantier.
    • Il transmet les informations pertinentes aux entreprises et contrôle leur mise en œuvre.
  • Légende :
    • 👩‍💻: responsable de la mission
    • X : participant

Les entreprises : Des réalisateurs supervisés

Les entreprises réalisent concrètement le projet.

  • Elles reçoivent les consignes techniques, le planning, et les ajustements éventuels directement du maître d’œuvre d’exécution.
  • Les différents prestataires (gros œuvre, second œuvre, techniques spéciales) travaillent simultanément ou en séquence, sous la supervision du maître d’œuvre d’exécution, qui assure l’harmonisation de leurs interventions.

Les membres complémentaires : Contrôle et sécurité au service de tous

  • Le coordonnateur en sécurité et protection de la santé (CSPS) : Il travaille en transversalité avec l’ensemble des intervenants en phase conception pour prévenir les risques. Il s’occupe de la coordination en lien directe avec les entreprises.
  • Le bureau de contrôle : Ses rapports et recommandations sont transmis à tous les acteurs concernés : maître d’œuvre et entreprises.

Une mission complète de maîtrise d’œuvre englobe l’ensemble des étapes nécessaires à la réalisation d’un projet de construction ou de rénovation, depuis sa conception initiale jusqu’à sa livraison finale. Elle s’appuie en grande partie sur le cadre défini par le Code de la commande publique, en particulier les articles R2431-4 à R2431-23, qui détaillent les obligations du maître d’œuvre selon la nature des travaux (construction neuve ou réhabilitation).

Exemple d’un planning d’un projet de logements collectifs

planning d'un projet de logements collectifs

Études préalables :

Les études d’esquisse (ESQ) – construction neuve
  • De valider la faisabilité du projet en tenant compte des contraintes spécifiques liées au programme et aux caractéristiques du site.
  • De proposer une ou plusieurs solutions globales reflétant les éléments clés du programme, en précisant les délais de réalisation et en évaluant leur compatibilité avec la partie de l’enveloppe budgétaire allouée aux travaux par le maître d’ouvrage ;
Les études de diagnostic (DIAG) – rénovation et réhabilitation
  • Réaliser un état des lieux précis ;
  • Fournir une analyse approfondie des aspects fonctionnels, urbanistiques, architecturaux et techniques du bâtiment existant ;
  • Élaborer un programme fonctionnel pour l’utilisation future du bâtiment, accompagné d’une estimation financière, permettant d’évaluer la faisabilité globale de l’opération.

Le maître d’œuvre peut également recommander, si nécessaire, des études complémentaires pour approfondir l’analyse de l’existant.

Les études d’avant-projet sommaire (APS)
  • Établir une estimation provisoire des coûts associés aux différentes solutions étudiées, tout en précisant le calendrier de réalisation et, si nécessaire, les phases fonctionnelles.
  • Définir la composition générale du projet en termes de plans et de volumes, tout en proposant une ou plusieurs solutions globales traduisant les grandes lignes du programme fonctionnel, avec les dispositions techniques envisagées ;
  • Évaluer les volumes intérieurs, l’aspect extérieur de l’ouvrage, et indiquer les durées prévisionnelles de réalisation ;
Les études d’avant-projet définitif (APD)
  • Préciser les dimensions détaillées de l’ouvrage à travers des plans, coupes et façades, ainsi que d’en définir l’aspect global ;
  • Déterminer les surfaces détaillées de tous les éléments du programme ;
  • Définir les principes constructifs, les matériaux et les installations techniques nécessaires ;
  • Aider le maître d’ouvrage à finaliser le programme et à faire des choix d’équipements en tenant compte des coûts d’investissement, d’exploitation et de maintenance ;
  • Etablir une estimation définitive du coût prévisionnel des travaux, décomposée par corps d’état ;

Demandes d’urbanisme

Autorisations d’urbanisme – Permis de Construire (PC) ou Déclaration Préalable (DP)
  • Élaborer les plans nécessaires (situation, coupe, façade, insertion dans le site).
  • Rédiger les pièces écrites, comme le descriptif du projet et la déclaration d’impact, le cas échéant.
  • Prendre contact avec les services d’urbanisme pour valider la conformité du projet en amont.
  • Déposer le permis de construire ou la déclaration préalable en mairie ou sur la plateforme dédiée.
  • Suivre le traitement administratif du dossier et répondre aux éventuelles demandes de pièces complémentaires.
  • Informer le maître d’ouvrage des obligations liées à l’affichage de l’autorisation sur le terrain.
  • Assister le maître d’ouvrage en cas de contestation (recours des tiers, opposition, etc.).

Les études techniques

Les études de projet (PRO)
  • Déterminer le délai global nécessaire pour la réalisation complète de l’ouvrage.
  • Détailler les formes des différents éléments de la construction à travers des plans, coupes et élévations, tout en précisant la nature, les caractéristiques des matériaux et les conditions de leur mise en œuvre ;
  • Identifier l’implantation précise et l’encombrement de tous les éléments structurels et des équipements techniques ;
  • Définir les tracés des réseaux d’alimentation et d’évacuation pour tous les fluides ;
  • Établir une estimation prévisionnelle des coûts des travaux, décomposée par corps d’état, basée sur un avant-métré ;
  • Permettre au maître d’ouvrage de valider le coût prévisionnel global de l’ouvrage et d’estimer les coûts futurs liés à son exploitation ;
Dossier de consultation (DCE)
  • Rédiger le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP),
  • Préparer le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP),
  • Fournir des plans détaillés pour chaque lot (architectural, structurel, technique) afin de permettre le chiffrage des travaux.
  • Établir des critères objectifs pour évaluer les candidatures : prix, délais, références, moyens techniques et humains.
Assistance pour la passation des Contrats de Travaux (ACT)
  • Diffuser le dossier de consultation (DCE) aux entreprises intéressées.
  • Examiner les propositions techniques et financières des candidats.
  • Étudier et intégrer, le cas échéant, les propositions alternatives des entreprises pour optimiser le projet.
  • Fournir une analyse comparative des offres avec un rapport détaillé au maître d’ouvrage.
  • Assister le maître d’ouvrage dans la négociation finale, si nécessaire.
  • Préparer les contrats de travaux, en intégrant les ajustements finaux.

Suivi et coordination des travaux :

Direction de l’Exécution de Travaux (DET)
  • Assister le maître d’ouvrage en cas de litige lié au règlement ou à l’exécution des travaux.
  • Vérifier que les documents d’exécution et les ouvrages réalisés respectent les études préalablement validées ;
  • S’assurer que les documents produits par les entreprises en charge des travaux, ainsi que la réalisation de ces derniers, sont conformes aux clauses définies dans leur marché ;
  • Délivrer les ordres de service, rédiger les procès-verbaux nécessaires, réaliser les constats contradictoires, et organiser ainsi que diriger les réunions de chantier ;
  • Contrôler les décomptes mensuels et les demandes d’avances des entreprises, établir les états d’acomptes, vérifier le décompte final et produire le décompte général ;
L’Ordonnancement, le Pilotage et la Coordination (OPC)
  • D’analyser les tâches essentielles liées aux études d’exécution et aux travaux, en identifiant leurs enchaînements et le chemin critique, à l’aide de documents graphiques détaillés ;
  • D’assurer une harmonisation temporelle et spatiale des interventions des différents acteurs durant l’exécution des travaux ;
  • De mettre en œuvre, pendant la phase des travaux et jusqu’à la levée des réserves dans les délais contractuels, les mesures d’organisation nécessaires.

Assistance à la réception et garanties :

Assistance aux Opérations de Réception (AOR)
  • D’organiser les inspections préalables à la réception des travaux ;
  • De superviser la résolution des réserves émises lors de la réception, jusqu’à leur levée complète ;
  • D’examiner les désordres signalés par le maître d’ouvrage pendant la période de garantie ;
  • De constituer le dossier des ouvrages exécutés (DOE) indispensable pour l’exploitation future du bâtiment.

Chape ciment ou anhydrite : comprendre leurs différences et avantages

Les chapes sont indispensables à tout projet de construction ou de rénovation, assurant une surface plane et stable pour la pose de revêtements ou l’intégration d’un chauffage par le sol. Historiquement, les premières chapes étaient composées de ciment et de sable, robustes mais exigeant une main-d’œuvre intensive. Avec l’évolution des besoins, les chapes fluides et anhydrites ont émergé, transformant la mise en œuvre grâce à leur fluidité, leur conductivité thermique élevée et leur capacité à couvrir de grandes surfaces sans joints.

Aujourd’hui, choisir la bonne chape dépend de nombreux critères : type de projet, environnement et budget. Entre chapes ciment traditionnelles, fluides et anhydrites, chacune présente des avantages et des limitations.

Faire le bon choix entre ces options techniques demande une expertise. C’est ici que l’accompagnement d’un maître d’œuvre prend tout son sens.

Points à retenir :

  1. Rôle des chapes : Elles créent une surface plane pour les revêtements et encapsulent les systèmes de chauffage au sol, assurant une diffusion homogène de la chaleur.
  2. Évolution technique : Les chapes fluides et anhydrites offrent des solutions modernes, plus rapides à poser et adaptées aux grandes surfaces.
  3. Types de chapes :
    • Chape ciment traditionnelle : robuste et économique.
    • Chape fluide : auto-nivelante et rapide.
    • Chape anhydrite : idéale pour le chauffage par le sol grâce à sa conductivité thermique.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Au fil du temps, les chapes ont évolué pour s’adapter aux besoins de la construction et de la rénovation. Si les premières chapes, composées de ciment et de sable, offraient robustesse et durabilité, elles exigeaient un travail manuel intensif pour garantir une surface plane. Avec l’arrivée des chapes fluides, l’application est devenue plus rapide et uniforme, permettant de couvrir de grandes surfaces sans joints, répondant ainsi aux exigences des projets modernes.

Les chapes sont des couches de mortier appliquées sur une dalle de béton, un plancher bois ou un sol existant. Leur fonction principale est de créer une surface plane et uniforme, idéale pour poser des revêtements comme le carrelage, le parquet ou la moquette.

Elles permettre de réaliser des systèmes de chauffage par le sol, où elles encapsulent les éléments chauffants pour offrir un support solide et une répartition homogène de la chaleur.

Il existe principalement deux types de chapes de sol :

  • Les chapes ciment, qui se déclinent en 2 versions
    • traditionnelle,
    • fluide,
  • Les chapes anhydrite.

Traditionnelle

Ce type de chape est composé d’un mélange mortier de base ciment, de sable et d’eau. Il est largement utilisé pour sa robustesse et sa durabilité, particulièrement dans les espaces nécessitant une grande résistance mécanique, tels que les garages et les entrepôts. Cependant, la chape ciment traditionnelle nécessite une application manuelle soignée pour éviter les fissures et garantir une surface plane.

Composition :

ÉlémentProportion Rôle dans la chape
Ciment~250 à 350 kg.– Sert de liant principal.
– Typiquement du ciment Portland (type CEM I ou CEM II).
Sable~1 200 à 1 400 kg.– Granulométrie moyenne (0/2 à 0/5 mm).
– Assurer la consistance et la stabilité du mélange.
Eau~100 à 150 litres (rapport eau/ciment entre 0,4 et 0,6).– Permet d’hydrater le ciment pour former une pâte.
– La quantité d’eau doit être contrôlée pour éviter un excès qui pourrait nuire à la résistance de la chape.
Additifs (facultatifs)Quantité variable (selon besoin)Plastifiants :
Améliorent la maniabilité et réduisent l’eau nécessaire.
Hydrofuges :
Limitent la pénétration de l’eau.
Accélérateurs de prise :
Réduisez le temps de séchage.

Avantages :

  • Les chapes ciment traditionnelles sont connues pour leur capacité à supporter des charges lourdes et leur longévité, ce qui les rend particulièrement adaptées aux espaces à fort trafic.
  • En général, les matériaux nécessaires pour la chape ciment traditionnelle sont moins coûteux, ce qui en fait une option économique pour les projets de grande envergure.

Inconvénients :

  • La pose de la chape ciment traditionnelle demande une main-d’œuvre qualifiée pour assurer une surface plane et uniforme. Cela implique souvent un travail manuel intensif et un temps de séchage relativement long. La fabrication se fait directement sur le chantier.
  • Sans un curing approprié, des fissures peuvent apparaître, ce qui peut compromettre l’intégrité de la chape.

Projet réalisé avec ce type de chape : rénovation d’une maison à Voiron

chape ciment ou anhydrite
Fluide ou liquide

Également connue sous le nom de chape auto-nivelante ou liquide, la chape ciment fluide contient des additifs qui lui permettent de s’étaler facilement et de former une surface plane sans nécessiter de travail manuel intensif.

Composition :

ÉlémentProportion Rôle dans la chape
Ciment~300 à 350 kg/m³.– Sert de liant principal.
– Typiquement du ciment Portland (type CEM I ou CEM II).
Sable~1 000 à 1 200 kg/m³.– Granulométrie moyenne (0/2 à 0/5 mm).
– Assurer la consistance et la stabilité du mélange.
Eau~150 à 200 litres/m³ (rapport eau/ciment optimisé par les plastifiants).– Permet d’hydrater le ciment pour former une pâte.
– La quantité d’eau doit être contrôlée pour éviter un excès qui pourrait nuire à la résistance de la chape.
Additifs ~1 à 3 kg/m³Plastifiants :
Réduisent la quantité d’eau nécessaire tout en augmentant la maniabilité du mélange.
Superplastifiants :
Améliorent la fluidité et permettent à la chape de s’auto-niveler.
Agents de rétention d’eau :
Évitent une évaporation trop rapide, essentielle pour garantir un séchage uniforme.
Agents anti-fissuration :
Réduisent le retrait et minimisent les risques de fissures durant le séchage.

Avantages :

  • La chape ciment fluide permet une application uniforme et rapide, réduisant ainsi le temps de main-d’œuvre nécessaire et garantissant une surface sans irrégularités.
  • Comparée à la chape traditionnelle, la chape liquide nécessite un temps de séchage moins long, ce qui permet de progresser plus rapidement dans les projets de construction et de rénovation.

Inconvénients :

  • En raison des additifs spéciaux nécessaires pour conférer ses propriétés auto-nivelantes, la chape ciment fluide est généralement plus coûteuse que la chape traditionnelle.
  • La chape liquide peut être plus sensible à l’humidité, ce qui nécessite des précautions supplémentaires pour éviter la dégradation due à l’eau.

La chape anhydrite est une solution moderne et efficace pour les projets de construction et de rénovation. Composée principalement d’une base de sulfate de calcium (anhydrite), cette chape est reconnue pour ses propriétés auto-nivelantes exceptionnelles, ce qui facilite grandement son application et permet d’obtenir une surface plane et homogène sans efforts manuels excessifs​.

Composition :

Avantages de la chape anhydrite

  • Propriétés auto-nivelantes :
    Sa fluidité naturelle garantit une application uniforme, éliminant les irrégularités. Idéale pour les grandes surfaces et la pose de revêtements comme le carrelage , le parquet ou le vinyle .
  • Excellente conductivité thermique :
    Parfaite pour les systèmes de chauffage par le sol , elle assure une diffusion rapide et homogène de la chaleur, offrant un confort thermique optimal tout en sensiblement les coûts énergétiques.
  • Couvre de grandes surfaces sans joints :
    Grâce à son faible retrait, elle peut être posée sur de larges zones sans nécessiter de joints de fractionnement, entraînant ainsi les risques de fissuration et simplifiant la mise en œuvre.
  • Épaisseur réduit :
    Elle nécessite 1 à 2 cm de moins que les chapes traditionnelles, ce qui peut être un atout pour certains projets.

Inconvénients de la chape anhydrite

  • Taux d’humidité résiduelle stricte :
    Avant la pose des revêtements, la chape doit être parfaitement sèche, avec un taux d’humidité inférieur à 0,5 % pour éviter les problèmes structurels.
  • Non adapté aux environnements humides :
    À éviter dans les zones exposées à l’eau ou à une humidité élevée, comme les sous-sols ou les espaces sujets à des inondations.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Chapes ciment

Montée en température progressive

Pour éviter les fissurations dues à la dilatation thermique, une montée en température progressive après le coulage de la chape est à respecter. Cela permet à la chape de s’adapter aux variations de températures sans subir de contraintes excessives qui pourraient entraîner des fissures.

Contrôle de l’humidité

Avant l’installation d’un système de plancher chauffant, la chape ciment doit être bien sèche pour prévenir la formation de fissures et la dégradation de la structure de la chape due à l’humidité emprisonnée. Un taux d’humidité résiduel de 2 % est généralement recommandé​

Incorporation d’adjuvent

Un adjuvant liquide à base de polymère de sulfonate de naphtalène doit être incorporé. Ce produit fluidifie la chape et permet l’enrobage complet des tubes de plancher chauffant.

Chape anhydrite

La chape anhydrite est particulièrement adaptée à la pose de planchers chauffants, grâce à ses propriétés d’enrobage et à sa conductivité thermique élevée. Elle enveloppe parfaitement les tuyaux de chauffage, assurant une diffusion homogène de la chaleur sur toute la surface.

Ce type de chape se distingue par :

  • Une montée en température rapide pour un confort thermique optimal.
  • Une installation simplifiée grâce à sa fluidité, qui minimise les risques de poches d’air et améliore l’efficacité du système de chauffage.
La chape anhydrite est incompatible avec les planchers chauffants électriques, ce qui limite son usage à des systèmes hydrauliques.

Maîtrise d’œuvre d’exécution : un allié indispensable pour vos chantiers

Dans tout projet de construction ou de rénovation, la maîtrise d’œuvre d’exécution (MOE EXE ou MOEX) incarne le lien entre la maîtrise d’ouvrage et les entreprises chargées des travaux.

Plus qu’un simple superviseur, la MOEX est un partenaire engagé qui assure la coordination des équipes, le suivi financier et la validation des travaux. En détectant et rectifiant les non-conformités, elle protège vos intérêts.

Chez Anaka, nous faisons bien plus que superviser vos travaux. Implantés en Isère, nous collaborons avec des artisans et entreprises de confiance un chantier qualitatif. Chaque projet est unique, et nous prenons le temps de vous comprendre.

Les 3 points à retenir de cet article :

  • La MOEX est responsable de la conformité du chantier vis-à-vis des plans, des matériaux et des normes.
  • Elle coordonne les travaux, organise les réunions et s’assure que chaque étape se déroule sans accroc.
  • Elle veille à la réussite globale du projet de la gestion de l’esquisse à la réception des travaux.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


La maîtrise d’œuvre d’exécution (MOE) est une mission dans le domaine de la construction, assurant le lien entre la conception d’un projet et sa réalisation concrète. Elle consiste à superviser et à coordonner l’ensemble des travaux sur un chantier, veillant à ce que les plans architecturaux soient correctement mis en œuvre, que les délais soient respectés et que le budget soit maîtrisé.

Le maître d’œuvre d’exécution est responsable de plusieurs tâches critiques :

  • Coordination des intervenants
  • Réalise les synthèses d’exécution
  • Suivi du planning
  • Contrôle de la qualité des travaux
  • Suivi financier du chantier
  • L’application des réglementations, des normes et des DTU.
💡Elle assure la conformité du chantier aux plans établis, aux matériaux spécifiés et aux réglementations en vigueur.

Voici un schéma montrant comment la maîtrise d’œuvre d’exécution s’intègre dans le processus global d’un projet de construction ou de rénovation :

Schéma de l’organisation d’un projet de construction, montrant le rôle central de la maîtrise d’œuvre d’exécution (MOE) dans la coordination des intervenants.

Un chantier bien organisé, sans perte de temps

Le maître d’œuvre d’exécution planifie chaque étape de votre projet et s’assure que les différents intervenants respectent le planning. En identifiant les éventuels goulots d’étranglement avant qu’ils ne surviennent, il réduit considérablement les risques de retard.

planning

La qualité, contrôlée à chaque étape

Il s’assure que chaque détail du chantier respecte :

  • les normes en vigueur
  • les DTU
  • les avis technique
  • le cahier des charges.

Une gestion proactive des imprévus

Sur un chantier, les imprévus sont inévitables : retards de livraison, défauts dans les matériaux, ou mauvaises surprises lors de la démolition. Le maître d’œuvre est formé pour résoudre ces problèmes rapidement et efficacement, en minimisant leur impact sur le projet.

💡Il peut, par exemple, gérer le remplacement d’un matériau indisponible par une alternative équivalente, sans compromettre la qualité ou le budget.
Rénovation appartement

Une maîtrise totale des coûts

Les dépassements budgétaires sont fréquents dans les projets mal gérés. Il contrôle les dépenses en temps réel en éditant les situation de travaux et en validant les Décompte Globales et Définitif (DGD).

Une tranquillité d’esprit pour le maître d’ouvrage

En tant que client, vous n’avez pas à suivre chaque détail du chantier. Le maître d’œuvre vous représente, s’assurant que tout avance selon vos attentes et vos besoins. Il est votre interlocuteur unique, simplifiant la communication.

💡Cette centralisation des responsabilités permet de réduire les malentendus et les conflits potentiels entre les intervenants.

La loi MOP (Maîtrise d’Ouvrage Publique) définit clairement les missions et les responsabilités du maître d’œuvre dans un projet de construction. Chacune des ces mission sont incluses notre prestations d’entreprise de rénovation. Voici les phases clés de la maîtrise d’œuvre d’exécution, telles que prescrites par la loi MOP de la conception à la réalisation pour son contrat  :

Légende :

  • 📏: Géré par le maitre d’œuvre de conception
  • ⚒️: Géré par le maitre d’œuvre d’exécution
📏 Avant-Projet (AVP)

L’avant-projet comprend les études de conception préliminaires nécessaires pour définir les grandes lignes du projet. Cette phase établit les bases du projet, y compris la faisabilité technique et financière.

  • Réalisation des études de faisabilité.
  • Estimation préliminaire des coûts.
  • Proposition de solutions techniques et architecturales.
  • Consultation des parties prenantes pour intégrer leurs besoins et contraintes.
Le maitre d'œuvre d'exécution : 
▪️Identifie les opportunités d’économies
▪️Evalue les contraintes techniques et réglementaires.
▪️Propose des solutions en fonction des matériaux souhaité et de la réglementation
📏 Projet (PRO)

Cette phase de conception consiste à développer le projet de manière détaillée, sur la base des études de l’avant-projet. Les documents techniques et administratifs sont préparés pour permettre la passation des marchés de travaux.

  • Élaboration des documents détaillés et des spécifications techniques.
  • Mise au point des documents nécessaires pour les appels d’offres.
  • Coordination avec les différents bureaux d’études, et notamment le bureau d’études structure, pour finaliser les aspects techniques.
  • Validation des solutions techniques et financières proposées.
Le maitre d'œuvre d'exécution : 
▪️Collabore avec les architectes et bureaux d’études pour réaliser les plans d'exécution
▪️Anticipe les éventuelles contradictions ou incohérences.
▪️Donne les contraintes pour permettre la bonne exécution du chantier aux parties prenantes
📏 & ⚒️ Assistance pour la passation des Contrats de Travaux (ACT)

Cette étape implique la préparation, le lancement des appels d’offres et l’analyse des offres pour sélectionner les entreprises qui réaliseront les travaux.

  • Rédaction des dossiers de consultation des entreprises.
  • Analyse des offres reçues et préparation des rapports d’analyse.
  • Assistance au maître d’ouvrage pour la négociation et la signature des contrats.
  • Vérification des qualifications et des références des entreprises soumissionnaires.
Le maitre d'œuvre d'exécution : 
▪️Donne son avis sur les entreprises (compétences, sérieux, etc.)
▪️Vérifie en négociation que les entreprises ont bien pris en compte toutes les contraintes (installation de chantier, frais de prorata, planning, etc.)
▪️Valide les éventuelles propositions de variantes d'entreprises (matériaux, organisation, etc.)
⚒️ Visa (VISA)

Le maître d’œuvre d’exécution doit examiner et valider les études d’exécution réalisées par les entreprises de travaux pour s’assurer qu’elles respectent les documents contractuels.

  • Examen des plans d’exécution détaillés fournis par les entreprises.
  • Validation de la conformité des études d’exécution avec les documents de projet.
  • Suivi des modifications éventuelles et coordination avec les entreprises pour résoudre les problèmes techniques.
⚒️ Mission de Direction de l’Exécution des Travaux (DET)

Durant cette phase, le maître d’œuvre d’exécution supervise directement l’exécution des travaux sur le chantier pour s’assurer qu’ils sont réalisés conformément aux plans et aux spécifications.

  • Coordination et supervision quotidienne du chantier.
  • Contrôle de la qualité des matériaux et des travaux réalisés.
  • Gestion des réunions de chantier et des rapports de suivi.
  • Suivi du respect du planning et gestion financière.
⚒️ Ordonnancement, Pilotage et Coordination (OPC)

L’OPC est une mission visant à planifier et coordonner les différentes interventions sur le chantier pour optimiser le déroulement des travaux. Connaître l’ordre idéal d’intervention des artisans est au cœur de cette mission.

  • Élaboration du planning général et détaillé des travaux.
  • Coordination entre les différentes entreprises et intervenants.
  • Suivi du chantier et ajustement du planning en fonction de l’avancement réel des travaux.
  • Gestion des interfaces entre les différents corps de métier pour éviter les conflits et les retards.
⚒️ Assistance aux Opérations de Réception (AOR)

La réception des ouvrages est la phase finale du projet, où le maître d’œuvre d’exécution aide le maître d’ouvrage à vérifier que les travaux sont conformes aux exigences contractuelles.

  • Organisation et conduite des opérations de réception.
  • Établissement des procès-verbaux de réception et des réserves éventuelles.
  • Suivi de la levée des réserves et validation finale des travaux.
  • Assistance pour la mise en service et la prise en main par le maître d’ouvrage.
  • Gestion de la garantie de parfait achèvement

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Le maître d’œuvre d’exécution agit comme un catalyseur d’efficacité pour tous les acteurs d’un projet. En créant une dynamique fluide, il assure une gestion optimale du du projet, tant sur le plan technique qu’économique.

Pour la maîtrise d’ouvrage

  • Un MOE EXE crée un climat de confiance dans l’équipe étant donnée son rôle central.
  • Si le MOEX est reconnu et respecté, les artisans réduisent les imprévus dans leurs devis. Cette diminution des marges de sécurité profite directement au budget global du MOA.

Pour les entreprises et artisans

  • Réduisant les conflits d’organisation et les retards.
  • Centralise les échanges, clarifie les attentes et aide à résoudre rapidement les problèmes.
  • Les comptes-rendus permettent aux entreprises d’anticiper et de planifier efficacement leurs interventions.
  • En évitant les erreurs répétées et les ajustements de dernière minute (« faire et défaire »), il optimise les ressources et le temps des artisans.

Pour les architectes

  • Il participe avec l’architecte à l’élaboration des détails d’exécution.
  • Il identifie en amont les contraintes techniques ou imprévus potentiels, limitant ainsi les modifications coûteuses des plans en cours de projet.

Pour les bureaux d’études techniques

  • Le MOEX s’assure que les solutions techniques proposées sont correctement mises en œuvre.
  • Entre les bureaux d’études et les entreprises, il favorise une communication fluide et une compréhension partagée des enjeux techniques.


Un maître d’œuvre d’exécution peut facturer ses prestations de différentes manières :

  • Pourcentage du montant des travaux : Généralement compris entre 6 % et 9 % du coût total des travaux en fonction des missions choisis.
  • Forfait fixe : Un tarif global, souvent utilisé pour des projets de petite envergure (exemple : rénovation d’une salle de bains).
  • Tarif horaire : Environ 60 à 120 €/heure, utilisé pour des interventions ponctuelles ou limitées.


La rénovation d’un appartement de 70 m² à Meylan illustre parfaitement le rôle clé de maître d’œuvre d’exécution (MOEX) que nous avons assumé chez Anaka. Ce projet complexe a impliqué une transformation complète de l’espace, des travaux d’efficacité énergétique, tout en respectant les délais et le budget initial.

  • Supervision quotidienne et collaboration avec des artisans locaux de confiance.
  • Gestion des imprévus avec réactivité, sans interruption du chantier.
  • Communication régulière avec les propriétaires

« Grâce à Anaka, nous avons transformé un appartement des années 1960 en un espace moderne, chaleureux et fonctionnel. Leur suivi des travaux était exemplaire : réactivité, expertise, et respect des délais et du budget. Nous avons eu toute confiance en eux, et le résultat est à la hauteur de nos attentes. Bravo à cette équipe compétente et empathique ! » – Elisabeth et Jean-Pierre


Quand dois-je engager un MOEX ?

Il est conseillé d’engager un maître d’œuvre d’exécution dès la phase de conception du projet. Cela permet au MOEX de collaborer avec l’architecte et les bureaux d’études pour anticiper les contraintes techniques et préparer un planning réaliste. Son intervention précoce garantit une transition fluide entre la conception et l’exécution.

Comment comparer les devis de maîtrise d’œuvre ?

Pour comparer des devis, assurez-vous qu’ils incluent les mêmes missions (AVP, PRO, DET, VISA, OPC, etc.). Analysez également :

  • Optez pour un MOEX ayant une expertise reconnue dans des projets similaires.
  • Vérifiez si les tâches et responsabilités sont bien détaillées.
  • Les garanties offertes : Engagement sur les délais, budget, qualité.

Quelle est la différence entre un architecte et un MOEX ?

L’architecte conçoit le projet (plans, design, permis) tandis que le MOEX supervise sa mise en œuvre sur le chantier. Les deux rôles sont complémentaires : l’architecte définit la vision, le MOEX la réalise dans les meilleures conditions.

Est-il obligatoire d’avoir un MOEX ?

Un MOEX n’est pas toujours obligatoire, mais il est fortement recommandé pour assurer la qualité et la conformité des travaux, surtout pour des projets complexes. Il agit comme garant de la bonne exécution, ce qui vous évite des erreurs coûteuses et des malfaçons.


Pour exercer en tant que maître d’œuvre, il est nécessaire de suivre une formation dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTP).

  1. Les formations de base incluent des diplômes de niveau Bac+2 :
    • le BTS Bâtiment,
    • le BTS Études et économie de la construction,
    • le DUT Génie Civil.
  2. Poursuivre des études avec :
    • une Licence Professionnelle en Bâtiment et Construction (Bac+3)
    • des masters dans le domaine de l’ingénierie ou de l’architecture sont également des voies courantes.
  3. Pour ceux souhaitant exercer en leur nom propre, un diplôme d’architecte suivi de l’Habilitation à la Maîtrise d’Œuvre en son Nom Propre (HMONP) est requis​.
  4. Des certifications professionnelles et des formations continues permettent aux maîtres d’œuvre d’actualiser leurs compétences et de se tenir informés des dernières normes et techniques du secteur​​.