Skip to main content

Rénovation de bâtiments constitués de mur en mâchefer

Les bâtiments en mâchefer font partie de notre patrimoine architectural. Nés de l’ère industrielle, ils témoignent d’une ingéniosité précoce en matière de réemploi de matériaux. Cependant, leur rénovation est un art qui ne s’improvise pas et nécessite de faire appel à des professionnels expérimentés et spécialisés dans le bâti ancien et respirant.

Une intervention inadaptée peut compromettre leurs qualités uniques, mais une rénovation énergétique respectueuse et bien menée permet non seulement de préserver leur caractère, mais aussi de les transformer en habitations confortables et très performantes. Chez Anaka, nous adoptons une approche holistique et sur-mesure, car nous savons que chaque bâtiment en mâchefer est unique.

Synthèse des points importants de l’article

  • Le matériaux présente des qualités intrinsèques intéressantes : résistance à l’eau, faible conductivité thermique, issue du réemploi.
  • Nécessite une approche globale et de définir la compatibilité des matériaux utilisés : enduits extérieur/intérieur, ventilation, traitement de la vapeur d’eau et de l’humidité.
  • Valorise un patrimoine architectural historique tout en limitant l’empreinte carbone.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Historique et utilisation du mâchefer dans la construction

Le mâchefer est un résidu solide issu de la combustion de la houille dans les hauts fourneaux. Dès le milieu du XIXe siècle, il a été utilisé comme matériau de construction grâce à l’ingéniosité de certains industriels qui ont vu en ce déchet une ressource exploitable. François Coignet, un pionnier en la matière, a été l’un des premiers à incorporer le mâchefer dans le béton, créant ainsi des blocs de construction robustes et économiques ou béton de mâchefer.

machefer

Initialement, le mâchefer était mélangé à de la chaux ou du ciment pour former un matériau composite utilisé dans les chantiers pour les murs, les fondations et même les routes. Cette méthode a permis le traitement des déchets industriels tout en offrant un matériau de construction bon marché et abondant. Il a ainsi été utilisé dans de nombreuses régions industrielles de France, notamment à Lyon, où il était courant dans les bâtiments résidentiels et industriels.

Avec l’essor du béton moderne au milieu du XXe siècle, son utilisation a progressivement décliné.

Types de mâchefer

Il est important de distinguer les différents types utilisés dans la construction, car leurs qualités et leurs utilisations peuvent varier considérablement.

Hauts Fourneaux

Le mâchefer de hauts fourneaux est le type le plus couramment utilisé dans la construction. Il est produit par la combustion de la houille dans les hauts fourneaux, où il se forme sous la forme de scories.

Ce type de mâchefer est mélangé à des liants comme la chaux ou le ciment pour créer des blocs de construction.

MIOM

Le mâchefer d’incinération des ordures ménagères, ou MIOM, est un autre type de mâchefer, résultant de la combustion des déchets municipaux.

Cependant, ce type de mâchefer est principalement utilisé dans les travaux publics, par exemple comme sous-couche routière, et est interdit dans le domaine du bâtiment en raison de sa composition chimique potentiellement toxique et de ses propriétés mécaniques inférieures.

Moderne

Dans certaines régions du monde où l’activité sidérurgique est encore très active, comme en Inde ou en Afrique subsaharienne, des recherches sont menées pour développer de nouveaux bétons de mâchefer.

Ces matériaux visent à améliorer les propriétés mécaniques et thermiques du mâchefer traditionnel tout en trouvant des applications modernes dans la construction.

Comment reconnaître un mur en mâchefer ?

Le mâchefer se présente généralement sous une couleur allant du gris foncé à plus clair, avec une texture qui peut être friable ou compacte. On le trouve sous deux formes principales :

  • en blocs agglomérés (ressemblant à des briques ou des parpaings)
  • en masse uniforme coulée sur place (« banchage »), reconnaissable à ses lits de coulage successifs d’environ 60 cm.
Attention, il peut parfois être confondu avec des briques de terre cuite, des parpaings classiques ou même de la pierre, surtout s'il est recouvert d'un vieil enduit.

C’est une préoccupation majeure pour de nombreux propriétaires, et nous tenons à être très clairs : le mâchefer utilisé dans la construction des maisons anciennes n’est absolument pas dangereux ni toxique pour la santé des occupants. Il est même réputé pour être un matériau inerte.

Pour bien comprendre, il est essentiel de ne pas confondre deux matériaux très différents :

  • Le mâchefer de hauts fourneaux : C’est celui qui compose les murs des bâtiments anciens. Il provient de l’industrie sidérurgique et sa composition ne présente pas de danger.
  • Le MIOM (Mâchefers d’Incinération d’Ordures Ménagères) : Ce matériau, issu de la combustion des déchets municipaux, est en effet potentiellement toxique. Pour cette raison, son usage est strictement interdit dans le bâtiment et il est principalement utilisé en sous-couche routière.

Les précautions à prendre pendant les travaux

Le seul risque à considérer concerne les chantiers de rénovation. Lors de travaux de démolition, de percement ou de saignées, des poussières peuvent être mises en suspension. Bien que des études sur la lixiviation (libération de composants au contact de l’eau) montrent que les taux de composants toxiques (Arsenic, Plomb, Nickel, etc.) sont inférieurs aux seuils de danger, la prudence reste de mise.

Par précaution, il est donc essentiel de porter un masque et des lunettes de protection lors de ces interventions, comme sur n'importe quel chantier.

Le matériau mâchefer présente une diversité immense pour de multiples raisons. Il a évolué au fil du temps pour s’adapter aux matières disponibles localement et aux besoins des projets. Le béton de mâchefer peut inclure divers pourcentages de granulats, de pouzzolane, de scories de houille, de ciment, de chaux, ou de terre.

Deux modes constructifs principaux :

  1. Le béton de mâchefer banché :
    • Mis en place comme le pisé : coulé dans un coffrage d’une épaisseur de 45 à 60 cm, puis pilonné.
    • Utilisé pour construire des murs dépassant trois étages, comme les HBM Marius Donjon à Lyon.
    • Plus tard, des méthodes sans pilonnage sont apparues, rendant la technique plus rapide.
  2. Les blocs de béton maçonnés :
    • Formés en briques ou parpaings, parfois appelés moellons de mâchefer.
    • Utilisés comme murs porteurs (épaisseur de 25-30 cm) ou en remplissage de structures poteau/poutre.
    • Adaptés à des constructions allant jusqu’à trois étages.

Ce qu’il faut retenir :

  • Excellente inertie thermique, mais isolation modeste :
    • Le mâchefer a une conductivité thermique proche d’un parpaing creux ; il n’est donc pas un « isolant » au sens moderne.
    • En revanche, sa grande inertie lui permet de stocker la chaleur et de la restituer lentement, ce qui lisse les températures et améliore le confort d’été comme d’hiver.
    • Un mur de 50 cm de mâchefer a une résistance thermique équivalente à un mur en béton avec 6 cm de polystyrène.
    • Négliger cette propriété peut entraîner un surdimensionnement coûteux des équipements de chauffage.
  • Grande sensibilité à l’eau :
    • Le mâchefer a une forte capacité à absorber l’humidité. Il est donc crucial de le protéger de l’eau liquide (pluie, remontées capillaires) tout en lui permettant d’évacuer l’humidité sous forme de vapeur.
    • Si le mur se gorge d’eau, des dégradations peuvent survenir (effritement, salpêtre, pourrissement du bois en contact).
  • Structure autoportante mais robuste :
    • Les murs en mâchefer sont généralement autoportants (ils supportent leur propre poids) mais pas porteurs de charges verticales lourdes, ce qui explique pourquoi les bâtiments ne dépassent que rarement trois étages.
    • Malgré cela, sa résistance à la compression est très bonne, comparable au pisé.
    • Toute création d’ouverture nécessite un diagnostic structurel, car un mur peut être devenu partiellement porteur avec le temps.
  • Perméabilité à la vapeur :
    • C’est un matériau « respirant » qui participe à la bonne régulation hygrométrique du bâtiment, à condition de ne pas l’enfermer sous des enduits ou revêtements étanches.

Impact environnemental et durabilité

Rénover des maisons anciennes en mâchefer s’inscrit pleinement dans une démarche de développement durable. En optant pour la réhabilitation plutôt que pour une construction neuve, on réduit considérablement l’empreinte carbone liée à la production de matériaux et à leur transport. Les structures en mâchefer, issues d’un recyclage précoce de matériaux industriels, incarnent une approche visionnaire qui reste pertinente dans nos enjeux environnementaux actuels.

Donner un nouveau souffle à ces habitations contribue à limiter les déchets de démolition et à préserver les ressources naturelles. Mieux encore, ces rénovations permettent d’améliorer leurs performances énergétiques, réduisant ainsi leur consommation en énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Ces interventions transforment une pratique historique en une solution moderne et durable.

machefer

Préservation du patrimoine architectural en mur en mâchefer

Les bâtiments en mâchefer font partie intégrante du patrimoine industriel et architectural de nombreuses régions, témoins d’une époque où l’innovation et l’économie circulaire allaient de pair. Ces murs, construits au XIXe siècle, racontent l’histoire des techniques de construction novatrices issues de l’industrialisation.

Rénover ces structures permet de préserver leur valeur esthétique et historique. Une restauration réussie combine le respect des matériaux d’origine et les normes actuelles de confort, une approche que l’on retrouve également dans la restauration des façades en pierre de la région.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Comprendre l’origine des fissures : 4 causes principales

Les fissures dans un mur en mâchefer peuvent provenir de plusieurs facteurs, souvent liés à l’histoire et à la nature même du bâtiment.

  1. Défauts de construction d’origine : Le mâchefer est un matériau autoportant, mais il n’est pas armé avec des chaînages comme le béton moderne. Un appui insuffisant pour un linteau ou une charpente, ou encore des défauts de jonction, peuvent créer des points de tension qui se manifestent par des fissures au fil du temps.
  2. Travaux modificatifs inadaptés : Des rénovations mal conduites, comme la création d’une ouverture sans les renforts nécessaires ou l’application d’un enduit ou d’une peinture non compatible, peuvent dégrader le mur et provoquer des fissures.
  3. Mouvements naturels du matériau : Le mâchefer est sensible aux variations de température et d’humidité. Ces phénomènes de dilatation et de rétractation peuvent générer de petites fissures, souvent sans gravité.
  4. Désordres sur d’autres parties du bâti : Une fissure dans un mur en mâchefer est parfois le symptôme d’un problème ailleurs. Une infiltration d’eau par la toiture, des remontées humides importantes ou une déformation de la charpente peuvent exercer des contraintes sur le mur et le faire fissurer.

Précautions et solutions : du diagnostic à la réparation

Toutes les fissures ne se traitent pas de la même manière. L’intervention doit être proportionnelle à la cause du désordre.

  • Le diagnostic : Avant toute chose, un diagnostic structurel approfondi par un expert est primordial. Il permet d’identifier la nature de la fissure (esthétique ou structurelle) et sa cause exacte. C’est seulement à partir de cette analyse que des solutions pérennes peuvent être envisagées.
  • Traiter les fissures esthétiques : Si le diagnostic confirme que la fissure est superficielle, un traitement local du défaut suivi d’une reprise des finitions est généralement suffisant.
  • Réparer les fissures structurelles : Ces fissures demandent une analyse technique méthodique et des actions ciblées. Le renforcement d’un linteau fissuré à l’aide de barres d’acier traversantes peut, par exemple, être une solution efficace.
  • Ajouter une extension : Si vous prévoyez d’ajouter une extension à votre maison, il est impératif de la désolidariser du bâtiment en mâchefer. La création d’un joint de dilatation permet d’anticiper les mouvements naturels de chaque structure et d’éviter l’apparition de nouvelles fissures.
  • Comment reboucher trous et saignées ? Pour les réparations locales, la méthode est précise :
    1. Frotter la zone effritée avec une brosse métallique jusqu’à retrouver une surface saine et dure.
    2. Laisser la zone sécher complètement.
    3. Reboucher avec un enduit de rebouchage, du plâtre, ou de la colle MAP pour les trous plus importants. Pour les saignées plus larges, un mortier chaux/sable/chanvre/granules d’argile expansé est idéal car il reprend les contraintes mécaniques tout en limitant le poids.
Attention aux incompatibilités de matériaux Un point de vigilance important : la chaux hydraulique n'est pas compatible avec du plâtre existant. Ce mélange peut provoquer un gonflement et une dégradation très rapide de l'enduit. 

Installation de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée)

La ventilation est nécessaire dans les bâtiments en mâchefer, surtout en raison de la porosité du matériau, qui peut absorber l’humidité. Les bâtiments anciens étaient souvent ventilés naturellement par les imperfections d’étanchéité à l’air. Les rénovations modernes visent à améliorer l’étanchéité à l’air, ce qui peut emprisonner l’humidité et créer des problèmes de moisissures.

  • VMC simple flux : Ce système extrait l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bains) et le rejette à l’extérieur, favorisant ainsi un renouvellement constant de l’air intérieur.
  • VMC double flux : Plus avancé, ce système non seulement extrait l’air vicié mais récupère également la chaleur de cet air pour préchauffer l’air entrant, améliorant ainsi l’efficacité énergétique tout en maintenant une bonne qualité de l’air intérieur.

Gestion du taux d’humidité des murs

Le mâchefer étant très poreux, il faut gérer l’humidité de manière efficace.

Traitement des remontées capillaires :

  • Retirer les matériaux imperméables des sols extérieurs et intérieurs (dalles béton, etc.).
  • Remplacer les enduits imperméables en pied de mur par des enduits à la chaux qui permettent l’évaporation.
  • Installer des barrières étanches au niveau des fondations pour bloquer la migration de l’humidité.
  • Placer des drains autour des fondations pour collecter et évacuer l’eau du sol.

En cas de persistance de l’humidité, des solutions techniques comme l’électro-osmose-phorèse peuvent être mises en œuvre. Ce procédé inverse la polarité électrique entre le mur et le sol pour bloquer activement les remontées capillaires.

Attention, le retrait d'un vieil enduit ciment très épais peut parfois fragiliser un mur en mâchefer ; cette opération doit être menée avec précaution, en prévoyant si nécessaire un étayage temporaire.
machefer

Techniques d’isolation d’un mur en mâchefer

L’isolation d’un mur en mâchefer est une étape clé, mais elle doit impérativement respecter sa nature « respirante ». Voici les options, avec leurs spécificités.

Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI)

L’isolation par l’intérieur (ITI) est une solution économique qui préserve l’aspect extérieur de la façade. Cependant, elle présente des risques de condensation dans le mur.

Pour la maîtriser, il est préférable d’utiliser un frein-vapeur hygrovariable plutôt qu’un pare-vapeur classique. Ce film intelligent adapte sa résistance pour permettre au mur de sécher vers l’intérieur en été. Il est aussi essentiel de poser l’isolant en continuité avec la maçonnerie, sans lame d’air, pour faciliter ce transfert de vapeur.

Notez que l’ITI consomme du volume habitable et, à l’exception du liège, les isolants biosourcés peuvent se dégrader en cas de mauvaise gestion de la condensation.

Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE)

L’isolation par l’extérieur (ITE) est souvent idéale car elle préserve l’inertie thermique et traite les ponts thermiques. Cependant, une prudence particulière est de mise avec le mâchefer.

  • L’ITE par panneaux rigides : Certains considèrent cette technique « non admise » sur le mâchefer, car la friabilité du support rend la fixation des panneaux délicate. Cependant, des solutions existent, comme le montre l’exemple de rénovation à Caluire-et-Cuire : l’utilisation de fibre de bois haute densité collée et chevillée avec des fixations très longues (35 cm, pénétrant de 20 cm dans le mur) peut être efficace. Une telle approche doit impérativement être validée par un diagnostic approfondi.
  • Les alternatives plus sûres pour l’ITE : Pour éviter tout risque, d’autres solutions sont parfaitement adaptées. L’enduit correcteur thermique chaux-liège est une excellente option, car il est perspirant et parfaitement solidaire de la façade. Un système d’isolation sous bardage ventilé avec une ossature bois est également une solution très performante.

Les isolants biosourcés à privilégier

Nous recommandons des isolants biosourcés ouverts à la diffusion de vapeur d’eau (avec un µ faible) et une bonne capacité à gérer l’humidité (hygroscopicité).

Isolant biosourcéConductivité thermique (λ)Résistance à la diffusion de vapeur (µ)
Fibre de bois0.038 – 0.048 W/m.K3 – 5 (très perspirant)
Liège expansé0.038 – 0.040 W/m.K5 – 30 (perspirant)
Ouate de cellulose0.038 – 0.042 W/m.K1 – 2 (très perspirant)
Chènevotte (chanvre)0.048 W/m.K1 – 2 (très perspirant)

Utilisation d’enduits extérieurs appropriés

Le choix des enduits doit se faire en tenant compte de la perméabilité à la vapeur d’eau et de la compatibilité avec le mâchefer.

Enduits à la chaux :

  • Perméables à la vapeur d’eau, ces enduits permettent aux murs de respirer et d’éviter l’accumulation d’humidité. Ils sont également flexibles et moins susceptibles de fissurer, ce qui est important pour les murs en mâchefer qui peuvent subir des variations dimensionnelles dues aux changements d’humidité.
  • Utiliser un lait de chaux pour traiter l’effritement initial, suivi d’un gobetis de chaux pour améliorer l’adhérence, et enfin, appliquer un enduit de finition à base de chaux pour protéger la surface du mur.

Éviter les enduits au ciment :

  • Les enduits au ciment sont imperméables et peuvent piéger l’humidité dans les murs, entraînant des problèmes de dégradation. Ils ne sont pas recommandés pour les bâtiments en mâchefer.

Quel budget prévoir pour la rénovation d’un mur en mâchefer ?

Pour un ravalement de façade sur un mur en mâchefer, il faut prévoir une fourchette moyenne située entre 200 et 300 € par mètre carré, tous frais compris.

Il est important de noter que des coûts plus élevés sont à anticiper si les maçonneries sont déjà très abîmées et nécessitent des travaux de consolidation importants.

La rénovation des bâtiments en mâchefer doit adopter une approche holistique, intégrant à la fois les techniques traditionnelles et les solutions moderne.

  • Consultez notre notre guide complet pour connaitre les coûts de rénovation, ils dépendent des travaux à réaliser, de la taille du bâtiment et des matériaux utilisés

Diagnostic préalable :

  • Réaliser un constat d’huissier avant travaux peux être judicieux pour se protéger.
  • Inspecter l’état général des murs en mâchefer, identifier les zones de faiblesse et les dommages existants.
  • Mesurer la teneur en humidité des murs et les variations thermiques pour adapter les solutions de rénovation en conséquence.

Mise en œuvre de solutions adaptées :

  • Assurer que les artisans et les entrepreneurs possèdent les compétences nécessaires pour travailler avec des matériaux traditionnels comme le mâchefer.
  • Mettre en place des systèmes de surveillance pour contrôler l’humidité.

Intervenir sur un mur en mâchefer : les bons gestes

  • Équipement de protection : Portez systématiquement un masque et des lunettes de protection lors de toute intervention dégageant de la poussière.
  • Abattre une cloison : Pour limiter la poussière fine, privilégiez une scie à métaux à une masse. Travaillez du haut vers le bas, en découpant le mur mètre carré par mètre carré pour mieux maîtriser la démolition.

Exemple de rénovation : maison individuelle en blocs de béton de mâchefer, Caluire-et-Cuire (1931)

  1. Isolation thermique par l’extérieur (ITE) :
    • Fibre de bois haute densité (140 mm d’épaisseur) collée et chevillée sur les murs en mâchefer.
  2. Enduits à la chaux :
    • Application d’un enduit perspirant pour protéger les murs tout en permettant l’évacuation de l’humidité.
  3. Système de ventilation :
    • VMC double flux pour améliorer la qualité de l’air intérieur tout en contrôlant les déperditions thermiques.
  4. Amélioration de la ventilation naturelle :
    • Augmentation de la ventilation naturelle du vide sanitaire pour limiter l’humidité stagnante sous la maison.
  5. Remplacement des enduits :
    • Piquage des enduits imperméables inadaptés sur les parties basses des murs pour laisser respirer le matériau.
    • Application d’un enduit à la chaux perspirant qui permet l’évacuation de l’humidité tout en protégeant la surface.

DPE obligatoire : comprendre l’importance de ce diagnostic

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un élément essentiel du processus de vente ou de location de maisons ou appartements en France métropolitaine. Il fournit une évaluation précise de la consommation d’énergie des bâtiments ainsi que leur impact en termes d’émission de gaz à effet de serre. La réalisation du DPE est devenue obligatoire et réalisé par des professionnels certifiés, influençant directement les décisions relatives aux ventes et locations immobilières. Il faut aussi l’objet d’une recrudescence de rénovation énergétique.

Qu’est-ce que le DPE ?


Le DPE est un document qui évalue la performance énergétique d’un bâtiment répondant aux éxigences de la loi climat. Il intègre plusieurs informations importantes :

  • La consommation d’énergie : Mesurée en kilowattheures par mètre carré par an (kWh/m².an).
  • Les émissions de gaz à effet de serre : Exprimées en kilogrammes équivalent CO₂ par mètre carré par an (kg CO₂/m².an).
  • Des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique du bien.
  • L’étiquette énergétique : logements sont classés de la note A à F et G pour les plus défavorables ou passoires énergétiques

La durée de validité du DPE

Un DPE a une durée de validité de dix ans à partir de sa date de réalisation. Passé ce délai, il faudra effectuer un nouveau diagnostic pour garantir l’actualisation des données énergétiques du bien en question. Cette mise à jour est cruciale lors des changements de propriétaire ou des aménagements importants dans les bâtiments.

Quand le DPE est-il une obligation ?


Cas des ventes de biens

En France métropolitaine, la réalisation du DPE est indispensable dans le cadre de vente d’un bien immobilier qu’il soit une passoire thermique ou non. Le vendeur doit fournir ce diagnostic dès le début du processus de vente  dans l’annonce immobilière afin d’informer les potentiels acheteurs sur la performance énergétique du bien. Cela permet aux acquéreurs de mieux prévoir leurs futures dépenses liées à la consommation d’énergie.

Pour les locations

Le DPE est également obligatoire lors de la signature d’un contrat de location. Le bailleur doit remettre le diagnostic au locataire potentiel avant qu’il prenne sa décision. Ainsi, le locataire peut organiser ses finances en tenant compte des coûts énergétiques liés à son futur logement. Ce dispositif vise à encourager l’amélioration continue de l’efficacité énergétique des logements locatifs.

A l’achèvement des travaux necessitant un permis de construire

Les constructions neuves sont également soumises à la réglementation DPE. Avant de recevoir un permis de construire, il est nécessaire de réaliser des études thermiques pour s’assurer que le projet respecte les normes en vigueur. Ce diagnostic anticipatif aide à intégrer dès le départ des solutions durables et économes en énergie.

Pourquoi rendre le DPE obligatoire ?


Rendre le DPE obligatoire apporte plusieurs avantages majeurs :

  • Promotion de la transparence lors des transactions immobilières.
  • Encouragement à la rénovation énergétique des bâtiments existants.
  • Sensibilisation des citoyens quant à l’impact environnemental de leurs habitations.

Grâce au DPE, chaque acteur du marché immobilier se responsabilise face aux enjeux énergétiques et environnementaux actuels. En effectuant des rénovations et en optimisant les performances énergétiques de leurs propriétés, les propriétaires contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en réalisant des économies significatives sur le long terme. Le DPE est aussi demandé dans le cadre d’un investissement immobilier du dispositif Denormandie.

Dans un processus de rénovation, on peux utiliser cet outil pour réaliser un DPE projeté qui permet d’identifier les meilleurs scenarii.

Comment se déroule la réalisation d’un DPE ?


La réalisation d’un dossier DPE suit un processus méthodique incluant plusieurs étapes clés :

Analyse des caractéristiques du bâtiment

Le diagnostiqueur énergétique commence par examiner les différentes caractéristiques du bien immobilier. Cela inclut la vérification de l’isolation thermique intérieure ou extérieure, des systèmes de chauffage, de ventilation et de production d’eau chaude sanitaire. Chaque détail est scrupuleusement évalué pour fournir un diagnostic complet et précis.

Calcul de la consommation d’énergie

Une fois les informations recueillies, le diagnostic passe aux calculs. L’expert utilise des logiciels spécifiques pour modéliser la consommation d’énergie du bien. Ces outils permettent de déterminer avec exactitude la quantité d’énergie consommée et les émissions de gaz à effet de serre générées. Les résultats sont alors comparés aux normes réglementaires afin d’attribuer une classe énergétique et environnementale au bâtiment.

Élaboration de recommandations

Enfin, sur la base des analyses effectuées, le diagnostiqueur propose des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique du bien. Ces suggestions peuvent aller de simples ajustements, tels que le remplacement de fenêtres ou l’amélioration de l’isolation, à des travaux de rénovation énergétiques plus poussés, comme l’installation de panneaux solaires ou de pompes à chaleur.

Quels sont les impacts financiers du DPE ?


Le Diagnostic de Performance Énergétique engendre des implications financières pour les vendeurs, les locataires et les propriétaires :

Pour les vendeurs

Les vendeurs doivent couvrir les frais de réalisation du DPE, un investissement qui oscille normalement entre 100 et 250 euros selon la taille et la complexité du bien immobilier. Bien que ce coût puisse sembler important, une bonne note énergétique peut accroître la prix du bien et faciliter sa vente grâce à une meilleure visibilité sur le marché.

Pour les locataires

Le DPE influe sur le budget des locataires en raison de son rôle informatif. Un logement classé mal isolé signalera aux locataires de potentielles dépenses élevées en chauffage, incitant à une négociation sur le loyer ou à chercher des logements mieux notés. Cela favorise une prise de décision éclairée, réduisant ainsi les mauvaises surprises financières après l’entrée dans les lieux.

Pour les propriétaires

Obtenir un bon score DPE encourage les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation pour améliorer leur classement énergétique et participe à la transition environnementale. Ces investissements, souvent subventionnés par des aides gouvernementales, garantissent non seulement des réductions des factures énergétiques mais aussi une augmentation de la valeur globale de leur bien immobilier, rendant le coût initial des rénovations particulièrement rentable.

Aménagement pour garage : des solutions pratiques et efficaces

L’aménagement pour garage est souvent négligé alors qu’il est nécessaire dans l’organisation et la fonctionnalité de votre maison. Optimiser cette surface permet non seulement gagner des espaces, mais aussi transformer votre garage en une zone polyvalente adaptée à divers usages tels que le rangement, le bricolage ou même un atelier créatif. Découvrez nos conseils et idées pour un aménagement réussi afin d’optimiser votre espace et d’améliorer votre cadre de vie.

Les avantages d’un garage bien aménagé


Un garage bien aménagé offre en effet de nombreux avantages. Tout d’abord, il permet d’augmenter l’espace de rangement disponible. En installant des étagères, des armoires et d’autres systèmes de rangement aux murs, vous pouvez utiliser efficacement chaque centimètre carré. Le rangement structuré de vos affaires facilite également l’accès et prévient les pertes de temps.

En associant ces éléments avec des solutions intelligentes comme des crochets muraux pour les vélos ou des supports suspendus pour les outils, vous optimisez non seulement le rangement mais également la sécurité. Il devient aisé de garder le sol dégagé, réduisant ainsi les risques de trébuchements et d’accidents.

Par ailleurs, si vous envisagez de rénover votre maison, un garage bien organisé peut valoriser considérablement votre propriété sur le marché immobilier. En combinant l’aspect pratique avec des touches esthétiques, la rénovation intérieure de votre garage peut devenir un véritable atout lors de la vente ou de la location de votre résidence.

Solutions de rangement pour le garage


Il existe plusieurs solutions de rangement spécialement pensées pour le garage. Voici un aperçu des options les plus courantes :

Étagères murales

Les étagères murales sont une solution classique et efficace. Disponibles en différents matériaux comme le bois, le métal ou le plastique, elles permettent de ranger vos outils, produits d’entretien et autres petits objets. Investir dans des étagères ajustables peut vous offrir une flexibilité accrue pour répondre à vos besoins évolutifs.

Armoires de rangement

Avec des meubles de rangement, votre garage gagne en structure et en ordre. Ces armoires peuvent être installées au sol ou fixées au mur pour économiser de l’espace. En choisissant des modèles verrouillables, vous sécurisez vos affaires de valeur et protégez les enfants des objets dangereux comme les produits chimiques ou les outils tranchants.

Panneaux muraux perforés

Les panneaux muraux perforés, ou ‘pegboards’, sont parfaits comme rangement d’outils de manière visible et accessible. Ils permettent de fixer facilement des crochets et supports adaptés à chaque type d’outil. Ainsi, tout reste à sa place et à portée de main, facilitant vos sessions de bricolage.

Aménagement pour garage

Solutions de rangement suspendu

Utiliser l’espace en hauteur est souvent sous-estimé pour gagner de la place. Les solutions de rangement suspendu comme les racks au plafond sont idéales pour stocker les objets volumineux ou saisonniers comme les décorations de Noël, les équipements sportifs ou encore les pneus de rechange. Cela libère de la surface au sol pour d’autres usages.

  • Racks au plafond pour objets volumineux
  • Crochets muraux pour vélos et équipements sportifs
  • Supports suspendus pour échelles et planches

Optimiser son garage pour les travaux de bricolage


Pour les amateurs de bricolage, un garage bien organisé peut se transformer en un véritable atelier. Voici quelques concepts pour maximiser votre espace de travail :

Plan de travail fonctionnel

Un bon plan de travail est essentiel pour tout bricoleur. Choisissez une surface robuste et résistante aux chocs et produits chimiques. Si possible, optez pour un établi pliable ou mobile pour un gain d’espace lorsque vous ne l’utilisez pas.

Rangement spécifique pour les outils

Avoir un rangement spécifique pour chaque outil rendra vos projets de bricolage beaucoup plus fluides. Utilisez des boîtes compartimentées pour les petites pièces comme les vis et les boulons, et des rails magnétiques pour les outils métalliques comme les marteaux et tournevis.

Aménagement pour garage

Système de ventilation

L’installation d’un bon système de ventilation est important dans un atelier de bricolage, surtout si vous utilisez des produits chimiques ou des peintures. Assurez-vous que votre garage soit équipé de fenêtres ou mettre en place des extracteurs d’air pour maintenir un environnement de travail sain.

Éclairage adéquat

L’éclairage joue un rôle fondamental dans un espace de travail. Optez pour des lampes LED lumineuses et, si possible, ajoutez des sources de lumière directionnelle comme des lampes d’architecte pour éclairer précisément votre zone de travail.

Idées pour un usage polyvalent du garage


Votre garage ne doit pas uniquement servir de lieu de stockage pour vos affaires inutilisées. Voici quelques exemples pour lui donner une nouvelle vie pour un budget contenu :

Coin sport et fitness

Aménager une salle dédiée au sport et fitness est excellent pour rester actif sans quitter la maison. Un tapis de gym, quelques poids, et des accessoires comme des bandes élastiques peuvent suffire pour créer un espace d’entraînement complet.

Atelier créatif

Si vous souhaitez peindre, sculpter ou fabriquer des objets artisanaux, transformez votre garage en un atelier créatif. Installez de grands panneaux pour les travaux de peinture, des rangements spécifiques pour vos matériaux et un espace confortablement aménagé pour laisser libre cours à votre imagination.

Espace de jeux pour enfants

Le garage peut aussi devenir un parfait espace de jeux pour les enfants. Aménagé avec des tapis colorés, des rangements bas pour leurs jouets et des tableaux noirs pour dessiner à la craie, c’est un endroit idéal pour stimuler leur créativité tout en gardant le salon propre et ordonné.

Transformation en chambre ou bureau

Aménager une partie de votre garage en pièce de vie tel que chambre ou bureau peut être une excellente solution pour ajouter de l’espace à votre maison sans nécessiter une extension majeure. Cette option est particulièrement utile pour accueillir des invités, créer une chambre d’amis ou aménager une suite parentale. Pour réussir cette transformation, il est essentiel d’isoler correctement le garage avec une isolation thermique par l’intérieure pour assurer une bonne isolation thermique et acoustique. Poser une chape ciment ou anhydrite pourrait être nécessaire pour parfaire l’isolation. Optez pour des matériaux de finition adaptés et agréables, installez un chauffage adéquat, et pensez à l’éclairage naturel en ajoutant des fenêtres si nécessaire.

Conseils pratiques pour réussir la transformation de votre garage


Avant de commencer tout aménagement pour garage, voici quelques conseils pratiques pour garantir un résultat optimal :

Faire un tri préalable

Avant d’installer quoi que ce soit, faites un bon tri dans vos affaires. Distinguez clairement ce qui est utile de ce qui ne l’est pas. Jetez ou donnez ce dont vous n’avez plus besoin pour éviter d’encombrer inutilement votre espace.

Choisir des matériaux durables

Optez pour des matériaux durables et faciles à entretenir. Préférez le métal pour les structures de rangement robustes et le PVC pour une résistance à l’humidité. Évitez les matériaux sensibles à l’eau ou fragiles face aux variations de température, courantes dans les garages.

Élaborer un plan d’aménagement

Réaliser un plan d’aménagement bien pensé est déjà la moitié du travail fait. Prenez les mesures précises de votre porte de garage, hauteur sous plafond, etc. et concevez un schéma où chaque élément trouve sa place. Pensez à optimiser l’espace vertical autant que horizontal.

Astuces pratiques pour l’aménagement de votre studio

Dans un monde où les espaces habitables se réduisent ou dans le cadre d’un investissement immobilier grâce au dispositif Denormandie, optimiser l’aménagement d’un studio devient une nécessité incontournable. Que ce soit pour des raisons économiques ou simplement pour s’adapter à un style de vie moderne, il est essentiel de savoir comment transformer un petit espace en un lieu confortable et fonctionnel. Cet article vous fournira des conseils précieux sur la rénovation de votre appartement et comment maximiser chaque mètre carré de votre studio et d’en faire un espace de vie agréable et esthétique.

Définir vos besoins


L’une des premières étapes pour réussir l’aménagement de votre studio consiste à identifier clairement vos besoins spécifiques. Pour cela, posez-vous des questions essentielles :

  • Quel usage principal ferez-vous de cet espace ? (travail, repos, réception)
  • Quelles sont vos priorités en termes de mobilier et de rangement ?
  • Avez-vous des objets ou des équipements particuliers nécessitant un espace dédié ?

Une fois ces éléments définis, vous pourrez passer à l’étape suivante qui consiste à concevoir un plan réaliste.

Créer un plan détaillé

Utilisez un plan papier ou digital pour dessiner parfaitement l’agencement possible de vos meubles et différentes zones de vie. Cette visualisation préalable permet d’anticiper les contraintes et de trouver des solutions créatives pour y remédier. N’oubliez pas d’inclure des espaces de circulation fluide et d’éviter les encombrements inutiles.

Choix du mobilier : penser multifonction


Le choix du mobilier joue un rôle primordial dans l’aménagement d’un studio de petite surface. Optez pour des meubles multifonctions qui peuvent remplir plusieurs rôles simultanément. Par exemple, un canapé convertible peut servir de lit la nuit et de siège le jour, économisant ainsi un espace considérable. Installer un lit mezzanine peut être une bonne solution pour intégrer une espace bureau sous ce dernier.

Pensez également aux tables extensibles et aux chaises pliantes que vous pouvez facilement ranger lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Ces pièces astucieuses permettent de libérer de l’espace tout en restant prêtes en cas de besoin. Pour plus d’inspirations, vous pouvez consulter nos projets de rénovation d’appartement.

Meubles intégrés et rangements optimisés

Les meubles intégrés comme les placards muraux et les étagères encastrées sont des solutions idéales pour un aménagement de studio efficace. Ils permettent de garder un intérieur ordonné sans occuper de place au sol précieuse. Maximisez l’utilisation de la hauteur avec des étagères allant jusqu’au plafond pour stocker des objets dont vous n’avez pas besoin quotidiennement.

aménagement studio

De plus, les rangements sous le lit ou les canapés à coffres offrent des solutions supplémentaires où vos affaires peuvent être accessibles sans envahir l’espace. Considérez aussi les tiroirs coulissants cachés sous des plateformes ou des tables.

Idées d’aménagement : créer des zones distinctes


Même pour l’aménagement intérieure un petit studio, il est important de délimiter des zones distinctes pour gagner de la place. Cela crée une sensation de structure et évite que l’espace ne paraisse désordonné.

Paravents et panneaux modulaires

L’utilisation de paravents ou de panneaux modulaires est une excellente méthode pour séparer les zones. Par exemple, un paravent peut isoler un coin chambre, un coin salon ou un coin cuisine, offrant ainsi un peu d’intimité et un environnement plus adapté à utilser chaque espace. Les bibliothèques ouvertes servent également de séparateurs tout en ajoutant du rangement.

Tapis et luminaires pour structurer différents espaces

Les tapis peuvent jouer un rôle important pour délimiter visuellement les différentes zones. Choisissez des tapis de couleurs différentes ou avec des motifs variés pour marquer les sections. De même, l’éclairage peut aider à créer des ambiances distinctes. Utilisez des lampes dédiées à chaque zone : une lumière douce pour la détente, un éclairage plus vif pour le travail.

Éléments de décoration intérieur : personnaliser votre espace


Enfin, la décoration est essentielle pour rendre votre studio chaleureux et personnel sans encombrer. Adoptez une approche minimaliste et choisissez des éléments décoratifs qui apportent de la valeur à votre espace tout en étant pratiques.

Usage des miroirs

Les miroirs sont des alliés précieux dans les petits espaces car ils donnent l’impression d’un lieu plus vaste. Placez-les stratégiquement face à des sources lumineuses pour refléter la lumière naturelle et agrandir visuellement votre studio.

Couleurs et matières

Privilégiez des couleurs claires et neutres comme le blanc pour les murs et les grands meubles afin de ne pas rétrécir visuellement l’espace. Apporter des touches de couleur avec des coussins, rideaux ou autres accessoires déco. Évitez les accumulations excessives pour maintenir une ambiance aérée.

Conclusion


En suivant ces conseils et en investissant dans du mobilier pratique et esthétique, vous pouvez transformer votre petit logement en un véritable havre de paix. Concentrez-vous sur le gain de place et l’équilibre entre fonctionnalité et décoratif pour profiter pleinement de chaque centimètre carré disponible. N’oubliez pas de réaliser un constat d’huissier avant travaux pour éviter tout litige avec les entrepreneurs.

Rénovation Globale : Le guide complet pour des économies et un confort durables

Vos factures d’énergie s’envolent ? Votre maison est une étuve en été et une glacière en hiver ? Si ces questions vous parlent, vous n’êtes pas seul. Face à ces défis, une solution puissante et durable se démarque : la rénovation globale.

Loin d’être une simple succession de petits travaux, cette approche ambitieuse traite toutes les faiblesses de votre logement en une seule fois. L’objectif est simple : transformer votre « passoire thermique » en un véritable cocon de confort, tout en allégeant durablement vos dépenses. C’est un projet structuré qui valorise votre patrimoine et améliore radicalement votre qualité de vie. Mieux encore, pour vous aider à franchir le pas, l’État a mis en place de nombreuses aides financières qui rendent votre projet plus accessible que jamais.

Ce guide complet vous explique tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer sereinement.

Ce qu’il faut retenir de la rénovation globale :

  • Une approche complète pour un maximum de bénéfices : En traitant l’isolation, le chauffage et la ventilation en même temps, vous réalisez des économies d’énergie massives (jusqu’à 60%) et gagnez durablement en confort.
  • Des aides financières conséquentes pour alléger la facture : Avec MaPrimeRénov’, les CEE ou encore l’Éco-Prêt à Taux Zéro, une grande partie de votre investissement peut être prise en charge, ce qui facilite grandement le passage à l’action.
  • Un processus structuré et accompagné est la clé du succès : De l’audit énergétique initial au choix des artisans RGE, se faire guider par un expert comme Mon Accompagnateur Rénov’ garantit la qualité et la réussite de votre projet.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Une rénovation globale, que l’on nomme aussi rénovation d’ampleur, est un ensemble de travaux de rénovation énergétique menés de façon cohérente et coordonnée. L’idée est de traiter simultanément toutes les faiblesses d’un logement pour en améliorer la performance de manière significative. Pour certaines primes, l’objectif est de faire baisser la consommation d’énergie du bâtiment d’au moins 35 %.

Contrairement à une rénovation « par geste », l’approche globale est plus efficace et plus rapide. Elle traite toutes les sources de déperdition en même temps, ce qui évite que des travaux ponctuels soient rendus moins efficaces par d’autres défauts non corrigés.

Les objectifs sont clairs et multiples :

  • Optimiser la performance énergétique : Vous pouvez réduire votre consommation d’énergie jusqu’à 60%.
  • Réaliser des économies à long terme : Vos factures de chauffage, de climatisation et d’électricité diminuent fortement.
  • Valoriser votre bien immobilier : En améliorant son DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), vous augmentez la valeur verte de votre logement.
  • Gagner en confort de vie : Profitez d’une température agréable été comme hiver, d’une meilleure qualité de l’air, d’une humidité régulée et de la fin des courants d’air.

Pour y parvenir, il va falloir anticiper la performance des travaux. C’est précisément le rôle du DPE projeté.

La réglementation pousse d’ailleurs à agir. Des travaux sont obligatoires pour les passoires thermiques (logements classés F et G) en vue d’interdictions de location progressives à partir de 2025 (pour la classe G), 2028 (F), et 2034 (E). De plus, un audit énergétique est obligatoire pour la vente des logements F ou G depuis le 1er avril 2023, une mesure qui sera étendue à la classe E dès le 1er janvier 2025.

Rénovation maison

Une rénovation globale doit inclure au moins deux types de travaux issus de catégories différentes. Le but est de viser un gain énergétique mesurable, souvent d’au moins deux classes sur le DPE.

Voici les principaux postes de travaux, organisés par priorité.

L’isolation thermique : la priorité n°1

C’est le point de départ de tout projet efficace. Une bonne isolation garde la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.

  • Les parois opaques : Il s’agit des murs (par l’intérieur – ITI, ou par l’extérieur – ITE), ce qui peut inclure un ravalement de façade.
  • La toiture : Que vous ayez des combles perdus ou des combles aménagés.
  • Les planchers bas : On traite ici les sols, les caves, les garages ou le vide-sanitaire.

Le changement du système de chauffage et d’eau chaude sanitaire

Une fois le logement bien isolé, on peut installer un système de chauffage et de production d’eau chaude performant et écologique.

Équipements recommandésExclusions et règles à connaître
Pour le chauffage :
Pompe à chaleur (PAC) air-eau ou géothermique
Système solaire combiné
Poêle ou chaudière biomasse (à bois ou à granulés)
Sont exclus :
• Les chaudières au fioul ou à gaz (sauf exception pour les chaudières à condensation si aucune autre option n’est viable).
Pour l’eau chaude sanitaire :
Chauffe-eau thermodynamique
Chauffe-eau solaire
Règles importantes :
• Le raccordement à un réseau de chaleur est obligatoire si c’est techniquement et économiquement possible.
• Depuis le 1er novembre 2024, si ce raccordement n’est pas possible, il est interdit d’installer une chaudière à gaz dont le taux de couverture est supérieur à 30 %.

Le remplacement des parois vitrées

Des fenêtres performantes complètent l’isolation.

  • Vitrages performants : Optez pour du double ou triple vitrage, adapté à la zone géographique et à l’exposition de vos façades.
  • Matériaux modernes : Le PVC ou l’aluminium à rupteurs de ponts thermiques sont d’excellents choix.
  • Porte d’entrée : N’oubliez pas de la changer pour un modèle isolant.

L’installation d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée)

Isoler rend votre maison plus étanche. Il faut donc assurer un air sain avec une bonne ventilation.

  • La préconisation : La VMC double flux est la plus efficace. Elle préchauffe l’air neuf entrant avec la chaleur de l’air vicié sortant, ce qui réduit les déperditions d’énergie et ajuste le débit selon vos besoins.

L’intégration d’énergies renouvelables (en complément)

Pour aller plus loin, vous pouvez produire votre propre énergie.

  • Panneaux solaires photovoltaïques : Pour produire votre électricité.
  • Chauffe-eau solaire ou thermodynamique : Pour une eau chaude sanitaire plus écologique.

Dans quel ordre réaliser les travaux ?

La chronologie des travaux garantit l’efficacité de votre rénovation.

  1. L’isolation thermique : C’est toujours la première étape (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  2. La ventilation : À installer une fois la maison étanche pour bien renouveler l’air.
  3. Le système de chauffage : Il doit être dimensionné en dernier, une fois que les besoins réels en chauffage de la maison (maintenant isolée) sont précisément connus.


Le coût d’une rénovation globale est un investissement important, et son montant varie beaucoup d’un projet à l’autre. Il n’y a pas de prix unique, mais une estimation qui dépend de votre situation.

Plusieurs facteurs influencent le budget final :

  • La superficie du logement.
  • L’état initial de la maison ou de l’appartement.
  • Les matériaux et équipements choisis.
  • La région où se situent les travaux.
  • Les revenus du ménage, qui vont déterminer le montant des aides financières et donc le reste à charge.

Pour donner un ordre d’idée, on observe des fourchettes de prix moyennes de 30 000 € à 70 000 € pour une maison de 100m². Les projets les plus ambitieux, visant une très haute performance, peuvent dépasser les 100 000 €.

Le coût de votre projet ne doit pas être une surprise. La comparaisson de plusieurs devis est inévitable. Assurez-vous qu’ils proviennent d’artisans certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), car c’est une condition indispensable pour obtenir la plupart des aides.


Heureusement, le coût important des travaux est largement atténué par de nombreux dispositifs. La plupart sont cumulables, ce qui rend votre projet beaucoup plus accessible.

Voici un aperçu des principales aides disponibles :

Nom de l’aidePour qui ?Type d’aide
MaPrimeRénov’ Parcours AccompagnéTous les propriétairesSubvention (jusqu’à 90% des travaux)
Coup de pouce CEETous les propriétairesPrime versée par les énergéticiens
Éco-Prêt à Taux Zéro (Éco-PTZ)Tous les propriétairesPrêt sans intérêts (jusqu’à 50 000 €)
TVA à 5,5%Tous les propriétairesTaux de TVA réduit sur les travaux
Prêt Avance Rénovation (PAR)Tous les propriétairesPrêt remboursable à la vente du bien
Aides locales & Chèque ÉnergieSous conditions de ressourcesSubventions et chèques

MaPrimeRénov’ (Parcours Accompagné)

C’est l’aide centrale pour les rénovations d’ampleur.

  • Pour qui ? Les propriétaires occupants ou bailleurs, sans conditions de revenus strictes (le montant de l’aide est simplement adapté).
  • Conditions clés :
    • Le logement doit être une résidence principale construite depuis au moins 15 ans.
    • L’accompagnement par Mon Accompagnateur Rénov’ (MAR) est obligatoire.
    • Les travaux doivent permettre un gain d’au moins 2 classes énergétiques sur le DPE.
    • Le projet doit inclure au moins deux gestes d’isolation.
    • Il est impossible d’installer un chauffage fonctionnant majoritairement aux énergies fossiles.
  • Montant : L’aide peut couvrir jusqu’à 90% du coût des travaux HT pour les revenus les plus modestes. Un bonus « sortie de passoire » de 10% (plafonné à 7 000 €) et un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) peuvent s’ajouter.
  • Actualité 2025 : Attention, le dispositif est suspendu durant l’été 2025 et devrait rouvrir en septembre. Anticipez vos démarches !

Le Coup de pouce « Rénovation performante » (CEE)

Cette prime est versée par les entreprises signataires de la charte Coup de pouce (fournisseurs d’énergie comme Hellio, Effy, etc.).

  • Pour qui ? Les syndicats de copropriétaires ou les propriétaires d’une maison individuelle.
  • Conditions clés :
    • La rénovation doit permettre une baisse d’au moins 35% de la consommation d’énergie.
    • Un audit énergétique doit être réalisé avant les travaux.
    • Tous les travaux doivent être effectués par un artisan RGE.
  • Montant : Il varie selon les revenus et l’économie d’énergie réalisée, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros (jusqu’à 25 000€ chez certains opérateurs).

L’Éco-Prêt à Taux Zéro (Éco-PTZ)

Ce dispositif vous permet de financer votre reste à charge sans payer d’intérêts.

  • Pour qui ? Tous les propriétaires, sans conditions de revenus.
  • Conditions clés : Le logement doit être une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990.
  • Montant : Vous pouvez emprunter jusqu’à 50 000 €, remboursables sur 20 ans.

La TVA réduite à 5,5%

Pour tous vos travaux de rénovation énergétique (fourniture et pose), vous bénéficiez d’un taux de TVA réduit à 5,5% au lieu de 20%, à condition de passer par un professionnel RGE.

Le Prêt Avance Rénovation (PAR)

Accessible à tous depuis janvier 2024, ce prêt est particulièrement intéressant pour les ménages ne souhaitant pas supporter de mensualités. C’est un prêt viager hypothécaire : le capital et les intérêts ne sont remboursés qu’au moment de la vente du bien ou de sa transmission.

Les aides locales et régionales

Ne les oubliez pas ! De nombreuses mairies, départements ou régions proposent des subventions complémentaires. Renseignez-vous directement auprès de votre collectivité.

Le Chèque Énergie

Destiné aux ménages modestes, son montant varie de 48 € à 277 € par an selon vos ressources et la composition de votre foyer. Il peut être utilisé pour payer une partie de vos factures ou de vos travaux.

Absolument. Un projet de cette ampleur ne s’improvise pas. Pour garantir l’efficacité et la sérénité, voici les étapes clés.


1. Le Diagnostic initial : l’audit énergétique

C’est le point de départ de tout projet.

  • Il est obligatoire pour obtenir la plupart des aides et pour la vente des passoires thermiques.
  • Il évalue la consommation actuelle de votre logement, identifie précisément ses points faibles, et propose des scénarios de travaux personnalisés avec les économies d’énergie attendues.
  • Il doit être réalisé par un auditeur certifié COFRAC.

2. La définition des travaux à réaliser

Sur la base de l’audit, et avec l’aide d’un expert, vous pouvez planifier les travaux (isolation, chauffage, ventilation) qui répondront le mieux aux besoins de votre logement.

3. Le plan de financement et les demandes d’aides

C’est une étape qui se déroule en amont du chantier.

  • Vous devez constituer et déposer vos dossiers de demande d’aides avant de signer le moindre devis ou d’engager les travaux.
  • L’accompagnement par Mon Accompagnateur Rénov’ est ici fondamental, notamment pour le parcours d’ampleur de MaPrimeRénov’.

4. La réalisation des travaux par des professionnels RGE

Le choix des entreprises est déterminant.

  • Pour bénéficier des aides, vous devez obligatoirement faire appel à des professionnels labellisés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
  • Selon l’ampleur du chantier, les travaux peuvent prendre plusieurs mois.

5. Le contrôle de la performance énergétique post-travaux

Une fois le chantier terminé, on vérifie que les objectifs sont atteints.

  • Un nouveau DPE ou un audit permet de mesurer les gains énergétiques réellement obtenus.
  • Sachez qu’un contrôle aléatoire des chantiers financés par les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est également imposé pour s’assurer de la qualité des réalisations.


Pour illustrer concrètement l’efficacité d’une rénovation d’ampleur, penchons-nous sur un projet récent et primé : la rénovation complète d’une maison des années 70 à Grenoble, réalisée par ANAKA. Ce projet a d’ailleurs été lauréat du Palmarès (Ré)HABITER 2025 de l’Anah, une belle reconnaissance de sa qualité.

À l’origine, cette maison de 130 m², typique de son époque, était une véritable passoire thermique. Classée E avec une consommation de 292 kWh/m²/an, elle souffrait de murs en blocs de béton creux, d’une isolation quasi inexistante et d’un chauffage électrique très coûteux.

Le défi a été de la transformer en un lieu de vie confortable, esthétique et très économe, en réalisant un saut de classe énergétique.

Grenoble - Episode 1 :🏡 Rénovation Complète d’une Maison – Visite du Chantier ! 🔨✨

Anaka 03/02/2025 20:44

Ce qui rend ce projet exemplaire :

  • Une approche véritablement globale. Ce n’était pas une simple rénovation ponctuelle, mais une rénovation complète qui a traité toutes les faiblesses énergétiques et structurelles de la maison, bien au-delà de l’esthétique.
  • L’importance du diagnostic initial. Le projet a débuté par un « diagnostic global du bâti existant » et un « bilan thermique sans appel ». Cette étape fondamentale a permis d’identifier précisément les points faibles et de définir les travaux prioritaires.
  • Des travaux techniques performants. Une combinaison de solutions de pointe a été mise en œuvre :
    • Isolation haute performance : Doublage des murs et rampants avec 140 mm de laine de bois (R de 3,85 m².K/W), isolation des combles perdus par soufflage de 280 mm de ouate de cellulose (R > 7,00 m².°C/W) et pose d’une membrane pare-vapeur pour l’étanchéité.
    • Menuiseries modernes : Remplacement de toutes les fenêtres par des modèles PVC/Alu à double vitrage et ajout de fenêtres de toit Velux pour plus de lumière naturelle.
    • Chauffage de dernière génération : Installation d’une Pompe à Chaleur (PAC) air/air multi-split de type « hyper heating » (SCOP de 3,9), garantissant un confort optimal.
    • Ventilation et remise aux normes : Pose d’une VMC simple flux hygroréglable et refonte totale de l’électricité et de la plomberie.
  • Un accompagnement client exemplaire ANAKA a opéré en tant que contractant général, offrant un interlocuteur unique qui garantit le budget et les délais. Le succès du projet repose sur une « co-construction permanente avec les clients », incluant des ateliers participatifs pour définir précisément leurs besoins et leurs envies.
  • Un impact durable et réplicable. Le projet a eu un impact environnemental majeur (le saut de DPE) et un impact social fort (amélioration de la qualité de vie et de la santé des occupants). Faisant partie d’un lotissement de 150 maisons quasi-identiques, il sert aujourd’hui de « projet démonstrateur », encourageant d’autres propriétaires à s’engager.

Plutôt que de subir vos factures, transformez-les en levier d’investissement.

Dans un contexte marqué par l’augmentation durable des prix de l’énergie, la contrainte réglementaire sur les passoires thermiques et l’évolution des dispositifs d’aides, la rénovation globale devient bien plus qu’un chantier.
C’est un acte de gestion patrimoniale. Un placement réfléchi. Et, dans de nombreux cas, une alternative plus intelligente que l’épargne classique.

Levier du crédit vs. inflation énergétique : ce que les chiffres révèlent

L’un des avantages majeurs de la rénovation globale, c’est qu’elle est finançable.
Le reste à charge, après aides, peut souvent être couvert par un prêt à taux fixe.
Dans notre scénario :

  • Travaux : 60 000 € TTC
  • Aides (MaPrimeRénov’ + CEE) : 24 000 €
  • Reste à charge : 36 000 €

En parallèle, ce que l’énergie n’offre pas :
Pas de taux fixe, pas de mensualité maîtrisée, pas de prêt pour la payer… juste une facture qui grimpe.

Comparaison : rénover, ne rien faire… ou placer son argent ?

Voici l’arbitrage simulé sur 20 ans, à partir d’un cas concret (maison de 100 m²) :

  • Scénario 1 : ne rien faire
    • Factures d’énergie : ~91 000 €, avec +6 %/an
    • Pas de confort, pas de valorisation
  • Scénario 2 : rénover avec aides
    • Reste à charge : 36 000 €
    • Factures post-rénovation : ~28 000 €
    • Coût total : ~64 000 €
    • + un logement rénové, valorisé, conforme
  • Scénario 3 : placer les 36 000 € à 3 %
    • Capital final : ~63 000 €
    • Mais toujours 91 000 € de dépenses énergétiques
    • Solde net : -28 000 €

Au-delà de la logique financière, la rénovation globale :

  • crée de la valeur d’usage (confort, santé, qualité de vie),
  • protège la valeur de revente du bien immobilier,
  • vous inscrit dans une trajectoire réglementaire sécurisée,
  • et vous permet de geler une dépense avec un financement maîtrisé, face à une inflation énergétique non contrôlable.

Refaire sa salle de bains : prix, travaux et astuces

La salle de bains est une pièce essentielle du quotidien, mais aussi l’une des plus techniques à rénover. Entre les contraintes d’espace, l’humidité et les normes strictes, chaque choix compte. Faut-il opter pour une douche à l’italienne ou une baignoire ? Quels matériaux privilégier pour un sol antidérapant et durable ? Comment optimiser l’éclairage et la ventilation pour un confort optimal ?

Budget, matériaux, équipements, étapes clés : ce guide vous accompagne dans votre projet, en mettant l’accent sur les bonnes pratiques et les solutions adaptées à la rénovation de salle de bains .

Ce qu’il faut retenir :

  • Budget et coûts : comprendre les prix des matériaux et des travaux pour anticiper les dépenses.
  • Normes et techniques : respect des réglementations pour une installation conforme et durable.
  • Optimisation et finitions : choisir ses équipements et penser aux détails qui font la différence.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Les bonnes questions à se poser

Un projet bien pensé dès le départ permet d'éviter les regrets et de garantir un espace agréable à vivre sur le long terme.

Utilisation et contraintes

  • Qui utilise cette salle de bains au quotidien ? Une famille nombreuse n’a pas les mêmes besoins qu’un couple ou une personne seule.
  • Est-elle adaptée à vos habitudes ? Une baignoire est-elle vraiment utile ou faut-il privilégier une douche plus spacieuse ?

Besoins en rangement et accessibilité

  • Faut-il intégrer plus de rangements pour éviter l’encombrement ?
  • La pièce doit-elle être accessible aux personnes âgées ou aux enfants ?

Problèmes actuels à corriger

  • Mauvaise circulation ? Absence de ventilation efficace ? Défaut d’éclairage ? .

Astuce : Notez les éléments qui vous dérangent au quotidien pour mieux les anticiper dans votre projet.

Rénovation intérieure

Faire un état des lieux

Optimisation de l’espace

  • L’agencement actuel est-il optimal ou un réaménagement s’impose ?
  • Peut-on gagner de la place en supprimant ou en déplaçant certains équipements ?

Réseaux existants

  • Plomberie : L’arrivée et l’évacuation d’eau permettent-elles l’installation souhaitée ? Des modifications seront-elles nécessaires ?
  • Électricité : L’installation est-elle aux normes ou doit-elle être mise en conformité avec la NF C 15-100 ?

Ventilation et confort thermique

  • Y a t-il une présences de moisissures ou une mauvaise évacuation de l’humidité ?
  • Faut-il prévoir un chauffage adapté (plancher chauffant, sèche-serviettes) pour éviter une sensation de froid en hiver ?

Ne laissez rien au hasard, bien préparer sa rénovation

Définir un calendrier précis

  • Évaluer la durée des travaux : Une rénovation complète prend entre 2 et 6 semaines , selon l’ampleur du chantier.
  • Anticiper les délais de commande des matériaux est une étape fondamentale. Pour comprendre le processus de rénovation d’une maison ou les étapes pour rénover un appartement, nos guides complets sont là pour vous aider.
  • Se préparer à ne plus pourvoir utiliser sa salle de bains quelques jours pendant les périodes les plus critiques

Établir un budget réaliste

  • Lister les postes de dépenses : plomberie, électricité, revêtements, mobilier, main-d’œuvre.
  • Prévoir une marge de sécurité (10-15%) pour faire face aux imprévus.

Pour ne rien oublier et comprendre comment chiffrer chaque poste, consultez notre guide sur le budget de rénovation.


Les facteurs qui influencent le prix

  • La ​​surface de la salle de bains : Plus la surface est grande, plus les coûts augmentent (revêtements, mobilier, main-d’œuvre).
  • Les matériaux choisis : Un carrelage standard coûte entre 20 et 50 €/m², tandis qu’un grès cérame haut de gamme peut atteindre 150 €/m².
  • Le type d’équipements : Une douche classique coûte environ 500 €, contre 3 000 € pour une douche à l’italienne sur mesure.
  • Les modifications techniques : Déplacer des arrivées d’eau ou refaire l’électricité peut représenter un coût supplémentaire non négligeable.
  • La ​​main-d’œuvre : Comptez entre 40 et 70 €/h pour un artisan qualifié.

Un conseil : Avant de fixer un budget, déterminez vos priorités et les éléments sur lesquels vous pouvez faire des économies.

Estimation des coûts en fonction des travaux

Type de rénovationPrix ​​moyen au m²Coût majoré pour une salle de bains de 5 m²
Rafraîchissement (peinture, accessoires, éclairage)500 – 1 000 €2 500 – 5 000 €
Rénovation intermédiaire (remplacement équipements, carrelage, plomberie légère)1 000 – 2 000 €5 000 – 10 000 €
Rénovation complète (modification de l’agencement, électricité, plomberie, finitions haut de gamme)2 000 – 4 000 €10 000 – 20 000 €

À retenir : Toujours prévoir une marge de 10 à 15 % pour les imprévus.

Les aides financières qui existent

TVA à taux réduit 5,5 % ou 10 %

La TVA à taux réduit s’applique aux travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidences principales ou secondaires. Ce dispositif permet de diminuer le coût des travaux, sous certaines conditions.

TVA à 5,5 % : rénovation énergétique

Le taux réduit de 5,5 % concerne les travaux d’amélioration énergétique, notamment :

  • Isolation thermique (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  • Installation de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Systèmes de ventilation et de régulation thermique.
TVA à 10 % : travaux d’amélioration, d’entretien et de transformation

Le taux intermédiaire de 10 % s’applique aux travaux de rénovation non liés à la performance énergétique, tels que :

  • Peinture, revêtements de sol, menuiseries intérieures.
  • Rénovation de cuisine ou de salle de bain.
  • Installation de nouveaux équipements sanitaires ou électriques.

Conditions : La TVA réduite concerne uniquement la main-d’œuvre et les matériaux fournis par l’entreprise. En cas d’achat direct des matériaux, la TVA normale de 20 % s’applique.

MaPrimeAdapt’ : une aide pour l’autonomie à domicile

Anaka a suivi et réussi le parcours ProAdapt de la FFB :

  • Connaissance du dispositif MaPrimeAdapt’
  • Comprendre la problématique du logement et du vieillissement ;
  • Maitriser les points clés de l’adaptation du logement pour les séniors et les personnes en situation de handicap.

MaPrimeAdapt’ finance les travaux d’aménagement pour les personnes âgées et en situation de handicap. Elle remplace plusieurs dispositifs précédents, dont Habiter Facile et le crédit d’impôt dédié.

Qui peut en bénéficier ?
  • Aux propriétaires occupants et locataires du parc privé.
  • Aux usufruitiers et titulaires d’un droit réel d’usage du logement.
  • Aux personnes :
    • de 70 ans et plus,
    • de 60 à 69 ans sous condition de perte d’autonomie (GIR),
    • en situation de handicap avec un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Seuls les ménages aux revenus modestes et très modestes peuvent en bénéficier.
Quels travaux sont pris en charge ?
  • Salle de bain : remplacement d’une baignoire par une douche, rehaussement des toilettes, revêtements antidérapants.
  • Accessibilité : installation de rampes, monte-escaliers, ascenseurs, élargissement des portes.
  • Autres aménagements : motorisation des volets, adaptation des meubles, création d’une pièce supplémentaire.
Montants et conditions financières
  • Prise en charge jusqu’à 70 % du coût des travaux pour les ménages très modestes, 50 % pour les ménages modestes.
  • Plafond de travaux éligibles : 22 000 € HT.
  • Une avance de 30 % peut être demandée avant le début des travaux.

Un accompagnateur agréé établit un diagnostic logement autonomie et suit le projet jusqu’à la réalisation des travaux.

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement s’adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, souhaitant financer des travaux d’accessibilité et de maintien à domicile. Il est disponible jusqu’au 31 décembre 2025.

Conditions d’éligibilité
  • Être propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit d’un logement en résidence principale.
  • Avoir un GIR de 1 à 4 ou un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié.
Montant du crédit d’impôt
  • 25 % des dépenses engagées.
  • Plafond de dépenses :
    • 5 000 € pour une personne seule.
    • 10 000 € pour un couple soumis à imposition commune.
    • Majoration de 400 € par personne à charge (200 € par enfant en résidence alternée).
Travaux éligibles
  • Installation d’une douche à l’italienne et adaptation des sanitaires.
  • Agrandissement des passages de portes, installation de rampes d’accès.
  • Mise en place d’équipements facilitant l’autonomie (volets motorisés, monte-escalier).

L’aide des caisses de retraite : un soutien pour l’amélioration du logement

Les retraités du régime général peuvent obtenir une aide de leur caisse de retraite pour financer des travaux d’amélioration du logement, afin d’adapter leur habitat à la perte d’autonomie et améliorer leur confort.

Conditions d’éligibilité
  • Être retraité du régime général.
  • Occuper le logement concerné en résidence principale ou secondaire.
  • Réaliser des travaux visant à sécuriser, isoler ou adapter le logement.
Travaux éligibles
  • Isolation thermique des pièces de vie.
  • Aménagement des sanitaires (douche sécurisée, WC surélevé).
  • Changement de chaudière pour un modèle plus performant.
  • Rénovation des sols pour limiter les risques de chute.
  • Motorisation des volets roulants.
  • Travaux d’accessibilité (rampes, monte-escaliers).

Cette aide est cumulable avec MaPrimeAdapt’ et d’autres dispositifs nationaux ou locaux.

Le déficit foncier : optimiser la fiscalité des bailleurs

Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer le coût des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers, réduisant ainsi leur imposition. Pour les rénovations énergétiques, un plafond exceptionnel est applicable jusqu’en 2025.

Conditions d’éligibilité
  • Être propriétaire d’un bien mis en location nue (non meublée).
  • Relever du régime réel d’imposition (hors micro-foncier).
  • Effectuer des travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation énergétique (hors construction et agrandissement).
Montants et plafonds de déduction
  • Déduction annuelle maximale : 10 700 € sur le revenu global.
  • Plafond relevé à 21 400 € pour les travaux de rénovation énergétique qui améliorent la classe énergétique du logement (passage de E, F ou G à A, B, C ou D).
  • Ce plafond renforcé concerne les travaux justifiés par un devis signé après le 5 novembre 2022 et réalisés avant le 31 décembre 2025.
Travaux éligibles
  • Travaux de réparation et d’entretien pour préserver l’état du logement.
  • Travaux d’amélioration (isolation, chauffage performant, menuiseries).
  • Rénovation énergétique correspondant aux critères de l’éco-PTZ.

Exclus : travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de pose de chaudière gaz à haute performance.


Revêtements muraux et sols

Le sol d’une salle de bains doit être résistant à l’eau, antidérapant et facile à entretenir . Chaque matériau a ses avantages et ses contraintes. Voici un comparatif détaillé pour faire le bon choix.

MatériauAvantagesInconvénientsEntretienIndice de glissance recommandé
Carrelage en grès cérameTrès résistant, large choix de finitions, compatible avec le chauffage au solFroid au toucher sans chauffage, technique de poseFacile, nettoyage classiqueR10 à R11 (éviter les glissades)
Béton ciréAspect moderne et sans joint, sensation douce sous le piedSensible aux fissures, nécessite une application parfaiteTraitement hydrofuge tous les 2-3 ansFinition antidérapante indispensable
Parquet massif (teck, merbau, ipé)Chaleureux, esthétique, agréable sous le piedSensible à l’humidité, demande un entretien rigoureuxHuilage régulier, Nettoyage à l’eau claireFinition striée pour éviter les glissades
PVC et vinyleÉconomique, résistant à l’eau, pose facileDurée de vie plus courte, peut se déformer avec le tempsNettoyage simple, sans produit abrasifVersion antidérapante recommandée

Bon à savoir : L’indice de glissance R10 minimum est recommandé pour les salles de bains, R11 pour une sécurité optimale, notamment dans les douches à l’italienne.

Douche : quelle solution pour quel besoin ?

Douche à l’italienne

Esthétique et accessibilité

  • Sans marche ni ressaut , elle permet un accès facile.
  • Idéale pour les petits espaces , agrandir ellet visuellement la pièce.
  • Facilité d’entretien, avec peu de joints et une surface lisse.

Points techniques à vérifier :

  • Caniveau ou bonde de sol 90 mm minimum pour une évacuation rapide.
  • Pente d’écoulement 1 à 2 % minimum pour éviter la stagnation de l’eau.
  • Soumis à la garantie décennale
Douche avec bac extra-plat

Le compromis parfait

  • Récepteur extra-plat (1,5 à 2 cm de ressaut) , il offre une alternative économique à la douche à l’italienne
  • Installation plus simple , pas besoin de creuser le sol pour intégrer l’évacuation.
  • Matériaux variés : résine minérale (effet pierre, très antidérapant), céramique (solide mais froid), acrylique (léger, entrée de gamme).
Cabine de douche

Pratique et rapide à installer

  • Ensemble préfabriqué , comprenant récepteur, parois et robinetterie.
  • Parfait en rénovation , quand les contraintes techniques empêchent une douche encastrée.
  • Moins personnalisable , mais installation rapide et garantie d’étanchéité.
  • Idéale pour les budgets serrés ou les configurations où une douche encastrée est impossible.

Baignoire : quel modèle selon l’espace disponible ?

1. Baignoire encastrée : fonctionnelle et adaptée aux familles

  • Optimisation de l’espace en l’intégrant contre un mur ou dans un angle.
  • Finitions personnalisables (tablier carrelé, bois, acrylique).
  • Plus facile à installer qu’une baignoire îlot, avec un raccordement standard.

Dimensions standards :

  • 160 x 70 cm : le minimum pour un bain confortable.
  • 180 x 80 cm : le format le plus répandu.

2. Baignoire îlot : une pièce maîtresse pour les grands espaces

  • Design sculptural , devient un élément central de la salle de bains.
  • Exigez un espace dégagé , idéalement au moins 10 m² pour conserver une circulation fluide.
  • Les raccords spécifiques , car les arrivées et évacuations doivent être installés sous le sol.

Douche ou baignoire : comment faire le bon choix ?

CritèresDouche à l’italienneRécepteur extra-platCabine de doucheBaignoire encastréeBaignoire îlot
Gagner de la place⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Facilité d’entretien⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Accessibilité PMR⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐Non compatibleNon compatibleNon compatible
InstallationComplexeMoyenneSimpleMoyenneTechnique (évacuation au sol)
Esthétique⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Budget moyen💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰

À retenir :

  • Un récepteur extra-plat est le compromis idéal : esthétique et facile à installer.
  • Une douche à l’italienne nécessite une pose soignée , mais offre une esthétique et une accessibilité inégalées.
  • Une baignoire encastrée est plus fonctionnelle qu’une baignoire îlot , qui demande un espace conséquent et des contraintes techniques supplémentaires.

Ventilation : indispensable pour une salle de bains saine

L’humidité excessive favorise les moisissures, la dégradation des articulations et l’apparition de mauvaises odeurs . Une VMC adaptée est obligatoire dans une salle de bains avec ou sans ouverture.

Quelle ventilation choisir ?

CritèresVMC simple flux autoréglableVMC simple flux hygroréglableBouche autonome
Efficacité⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Régulation du débitFixeVariable selon l’humiditéVariable selon l’humidité
InstallationMoyenne (gaines et groupe moteur)Moyenne (gaines et groupe moteur)Simple (installation murale ou plafond)
Coût💰💰💰💰💰💰
Adapté aux rénovationsMoyen (nécessite un faux plafond pour y intégrer le moteur)(nécessite un faux plafond pour y intégrer le moteur)⭐⭐⭐⭐
pas de gaines à prévoir, se pose sur un mur ou un plafond relié à une sortie extérieure.
Consommation électriqueModéréeFaibleTrès faible

Normes à respecter :

  • Débit d’extraction minimal de 30 m³/h pour une salle de bains simple, 60 m³/h si WC intégré .
  • Distance minimale de 2 mètres entre l’entrée d’air et la sortie de la VMC pour un bon renouvellement.

Éclairage : créer une ambiance agréable et fonctionnelle

1. Éclairage général

  • Privilégier une lumière blanche neutre (3 000 K à 4 000 K) pour un rendu naturel.
  • Éviter les ampoules trop froides (supérieures à 5 000 K ) qui donnent un teint blafard.

2. Éclairage du miroir

  • Installer des appliques latérales pour éviter les ombres sur le visage .
  • Indice de protection IP44 minimum pour résister à l’humidité.
Bon à savoir : La norme NF C 15-100 impose des distances minimales entre les points lumineux et les points d'eau.
refaire sa salle de bain

Robinetterie : des solutions pour économiser l’eau sans perdre en confort

L’eau est une ressource précieuse. Dans une salle de bains, elle représente près de 40 % de la consommation d’un foyer . Bien choisir sa robinetterie , c’est limiter le gaspillage.

1. Mitigeur ou mélangeur : quel système est le plus économique ?

Type de robinetAvantagesInconvénientsÉconomie d’eau
MélangeurPrix ​​bas, réglage manuelPlus long à ajuster, gaspillage d’eauAucune économie
Mitigeur classiqueRéglage rapide de la température, plus ergonomiqueNorme de consommation d’eau10 à 15 % d’économie
Mitigeur thermostatiqueMaintien précis de la température, plus sûr et plus rapidePrix ​​plus élevé20 à 30 % d’économie
Atténuateur temporiséDébit limité sur une durée courte, idéal pour les lavabosMoins adapté aux douches et baignoires pour une habitation50 % d’économie

À retenir : Le mitigeur thermostatique est le meilleur compromis entre confort et réduction de la consommation.

2. Les technologies qui permettent de réduire la consommation d’eau

  • Aérateur mousseur : Mélanger l’eau à l’air pour conserver un bon débit avec jusqu’à 50 % d’économie.
    • Un mousseur réduit le débit de 12 à 6 L/min sans perte de confort. À privilégier sur les robinets de lavabo et d’évier.
  • Cartouche céramique avec butée d’économie : Limite le débit sans altérer la pression.
  • Systèmes de détection infrarouge : Coupe automatiquement l’eau lorsqu’il n’y a plus d’utilisation.

3. Douche et baignoire : comment limiter le débit d’eau ?

  • Pommeau de douche éco : Débit limité à 6-8 L/min au lieu de 12 L/min sur une douche standard.
    • Une douche classique consomme 50 à 80 L d’eau, un bain entre 150 et 200 L. Un pommeau éco permet de réduire cette consommation de moitié .
  • Stop-douche : Permet de couper l’eau temporairement sans modifier la température.
  • Système Venturi : Technologie qui injecte de l’air dans l’eau pour un effet massant sans surconsommation .

Bien souvent, refaire sa salle de bains est une étape clé au sein d’un projet plus vaste, comme la rénovation complète d’une maison ou celle d’un appartement.

Démolition et préparation

Avant de penser à la nouvelle salle de bains, il faut démonter l’existant et préparer le support.

Ce qu’il faut prévoir :

  • Couper l’eau et l’électricité pour sécuriser le chantier.
  • Déposer les anciens équipements (douche, baignoire, lavabo).
  • Retirez le carrelage mural et au sol si nécessaire.
  • Vérifier l’état des cloisons et du sol (humidité, fissures).

Conseil technique : Si le sol présente des irrégularités, il est recommandé de réaliser un ragréage pour assurer une surface plane avant la pose des revêtements.

Mise à niveau des réseaux

C’est le moment d’adapter les arrivées et évacuations d’eau, ainsi que l’installation électrique aux nouveaux besoins.

À ne pas négliger :

  • Déplacer ou créer des nouvelles arrivées d’eau selon l’aménagement prévu.
  • Installer des conduites en PER ou multicouche pour une meilleure durabilité.
  • Vérifier la conformité électrique avec la norme NF C 15-100 (prises et éclairage en zone humide).
  • Prévoir une VMC efficace pour éviter la condensation et les moisissures.

Conseil technique : Si une douche à l’italienne est prévue, anticiper l’inclinaison du sol pour garantir une pente d’écoulement de 1 à 2 % .

Pose des revêtements

Une fois les réseaux en place, on passe à la pose des revêtements muraux et du sol .

Les points clés :

  • Carrelage sol : privilégier un modèle R10 ou R11 pour éviter les glissades.
  • Revêtement mural : carreaux grands formats pour moins de joints et un rendu plus épuré.
  • Béton ciré : prévoir une application en plusieurs couches avec traitement hydrofuge.
  • Peinture spéciale pièces humides pour une meilleure résistance à la condensation.

Installation des équipements

Ce qui doit être parfaitement réglé :

  • Douche ou baignoire : attention au raccordement des évacuations et à l’étanchéité des joints.
  • Meuble vasque : s’assurer que les fixations sont adaptées au type de mur (placo, béton).
  • Robinetterie : choisir un mitigeur thermostatique pour plus de confort et d’économies d’eau.
  • WC suspendu : vérifiez la solidité du bâti-support et la hauteur de pose.

Finitions et décoration

La dernière étape permet d’harmoniser l’ensemble et d’apporter du cachet à la salle de bains.

Les détails qui changent tout :

  • Luminaires bien positionnés pour éviter les ombres sur le visage.
  • Miroir anti-buée et éclairage LED intégré pour plus de confort.
  • Accessoires et rangements optimisés pour maximiser l’espace.
  • Peinture et joints soignés pour une finition impeccable.

Une rénovation réussie suit un ordre précis. Comprendre l’ordre d’intervention des artisans est fondamental pour un chantier fluide et sans surcoût.


Notre cliente souhaitait transformer sa salle de bains de 5 m², veillotte et mal ventilée. Baignoire peu utilisée, manque de rangements, humidité persistante : l’espace n’était ni pratique ni agréable.

Les solutions mises en place :

  • Douche avec récepteur extra-plat : gain de place et accessibilité améliorée.
  • Rangements intégrés : meuble suspendu et niche murale pour optimiser l’espace.
  • VMC hygroréglable : ventilation automatique contre la condensation.
  • Éclairage repensé : LED en applique autour du miroir.
salle de bains rénovée
salle de bains rénovée

Électricité : respectant la norme NF C 15-100

L’électricité dans une salle de bains doit répondre aux exigences de la norme NF C 15-100 , qui définit trois volumes de sécurité :

volume de sécurité électrique de la salle de bains
  • Volume 0 : aucun électrique autorisé (zone de baignoire équipement/douche).
  • Volume 1 : uniquement des appareils IPX4 minimum (éclairage, chauffe-eau protégé).
  • Volume 2 : prises et interrupteurs interdits, sauf prises rasoir (IPX4).
  • Hors volume : prises et équipements standards avec différentiel 30 mA obligatoire .

Ventilation : éviter l’humidité et les moisissures

Une VMC efficace est obligatoire par l’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements.

Débit minimum requis : 30 m³/h pour une salle de bains, 60 m³/h si WC intégré.

Deux solutions existent :

  • VMC simple flux hygroréglable : adapte son débit d’extraction en fonction de l’humidité.
  • Bouche d’extraction autonome : s’active automatiquement lorsque l’humidité est trop élevée, idéale en rénovation.

Plomberie : assurer une installation conforme pour éviter les fuites

NormeDomaine d’applicationExigences principales
DTU 60.1Dimensionnement des installations de plomberieDiamètres minimaux des canalisations, pression recommandée de 3 bars (max 5 bars) .
DTU 60.11Mise en œuvre des canalisationsPose des conduites en cuivre, PER, multicouche, PVC ; isolation obligatoire des canalisations d’eau chaude .
DTU 60.5Évacuation des eaux uséesPente minimale de 1 à 3 % , diamètres requis : 32 mm pour lavabo, 40 mm pour douche, 100 mm pour WC .
NF EN 806Sécurité et qualité de l’eau potableProtection contre la contamination, installation d’ antiretour sur les robinets , matériaux certifiés NF.

Étanchéité des sols et murs : éviter toute infiltration

Norme / DocumentDomaine d’applicationExigences principales
CPT 3567Règles d’étanchéité en locaux humidesClasse les locaux humides en 5 catégories (EA, EB, EB+, EB+ collectif, locaux très humides) et définit les exigences d’étanchéité adaptées.
NF DTU 25.41 et 25.42Plaques de plâtre hydrofugesUtilisation obligatoire de plaques de plâtre H1 hydrofuges (vertes) en EB+ (salle de bains privative). Protection du pied de cloison par mousse imprégnée ou film polyéthylène.
NF DTU 60.1Plomberie sanitaireObligation de rebouchage des percements pour les canalisations avec un mortier hydrofuge pour éviter toute infiltration.
NF DTU 52.2Pose de carrelage en locaux humidesSi les joints de plaques de plâtre ne sont pas hydrofugés, application obligatoire d’un SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage) sur les parois de douche/baignoire jusqu’à 2 m de hauteur.
NF DTU 43.1Étanchéité des sols avant carrelageImposition d’un revêtement d’étanchéité sous le carrelage dans les salles de bains classées EB+.

La pose d’un receveur de douche ou d’une baignoire ne s’improvise pas. Le NF DTU 60.1 « Plomberie sanitaire pour bâtiments » , mis à jour en décembre 2012, encadre les bonnes pratiques pour garantir l’étanchéité et la durabilité des installations.

joint d'étanchéité douche et baignoire

Pour les receveurs de douche en céramique ou en acrylique :

  • Un espace de dilatation de 5 mm minimum doit être laissé entre le récepteur et la paroi.
  • Un mastic sanitaire assure l’étanchéité et doit être appliqué en continu.
  • Les receveurs en acrylique doivent être supportés sur toute leur périphérie pour éviter les déformations.

Pour les baignoires en acrylique :

  • Elles doivent reposer sur un support périphérique stable .
  • Un piège de visite est obligatoire pour accéder à la robinetterie et aux équipements intégrés.
  • Un essai de fonctionnement est exigé avant la pose de l’habillage.

Refaire sa salle de bains soi-même peut même sembler économique, mais les travaux de rénovation impliquent des compétences techniques et une bonne gestion des normes. Faut-il se lancer seul ou confier son projet à un expert ?

Les avantages du DIY

  • Économies potentielles : Pas de main-d’œuvre à payer, mais attention aux erreurs coûteuses.
  • Flexibilité : Avancer à son rythme, selon ses disponibilités.
  • Satisfaction personnelle : Réaliser soi-même son projet peut être valorisant.

Idéal pour : La peinture, le montage de meubles, certaines finitions.

Les risques et les inconvénients

  • Conformité aux normes : L’électricité, la plomberie et l’étanchéité sont réglementées . Une erreur peut entraîner des fuites ou des défauts dangereux.
  • Temps et complexité : Une salle de bains mal rénovée peut perdre en valeur et nécessiter des réparations coûteuses.
  • Absence de garanties : GPA, biennale et décennale

À éviter : Toucher aux installations électriques ou sanitaires sans expertise.

Pourquoi passer par un expert ?

  • Travaux conformes aux normes (NF DTU, NF C 15-100, CPT 3567).
  • Finitions durables et esthétiques.
  • Garantie décennale , en cas de malfaçon.
  • Gain de temps et de sérénité.