Skip to main content

Isolants biosourcés : une solution écologique pour vos rénovations

La rénovation écologique n’est plus une simple tendance, c’est une véritable quête de sens pour un habitat plus sain et plus respectueux de la planète. Au cœur de cette démarche, les isolants biosourcés s’imposent comme une solution d’avenir. Ils sont la clé pour combiner rénovation énergétique, économies d’énergie et respect de l’environnement.

Loin d’être une solution unique, le monde des isolants biosourcés est riche et varié. Pour faire le bon choix, il est essentiel de bien les comprendre. Cet article vous guide pour explorer en détail leur définition, leurs multiples avantages, les différents types disponibles sur le marché, leurs applications concrètes et les points de vigilance à connaître pour un projet réussi et durable. Plongez avec nous dans l’univers de l’isolation qui a du sens.

Les 3 points clés à retenir sur les isolants biosourcés :

  • Un impact environnemental réduit : Ils sont issus de matières renouvelables qui stockent le carbone et leur production est peu énergivore.
  • Un confort supérieur en été : Leur forte densité leur confère une excellente capacité à ralentir la pénétration de la chaleur, un phénomène appelé le déphasage thermique.
  • Un habitat plus sain : Ils garantissent une meilleure qualité de l’air intérieur (peu de COV) et une régulation naturelle de l’humidité.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Un isolant biosourcé est un matériau de construction composé d’au moins 80 % de matière issue de la biomasse, qu’elle soit végétale ou animale.

Ses matières premières proviennent principalement de trois sources :

  • L’agriculture (chanvre, lin, paille…)
  • La sylviculture (bois, liège…)
  • Le recyclage (ouate de cellulose à base de papier, textiles…)

Ces isolants se présentent sous différentes formes pour s’adapter à chaque partie de votre maison :

  • Panneaux semi-rigides ou rigides
  • Rouleaux souples
  • Vrac (flocons ou granulats) à souffler, à déverser ou à injecter

Attention toutefois à l’idée reçue du 100 % « naturel ». Un matériau biosourcé subit des transformations et peut contenir des additifs chimiques pour améliorer sa résistance au feu ou aux insectes. Pour une démarche vraiment durable, nous privilégions chez Anaka les matériaux locaux et peu transformés, qui présentent le meilleur bilan écologique.

cycle de vie matériau biosourcé
  • Bon à savoir : En France, des organismes comme le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et l’ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) valident les performances des isolants. Le label « bâtiment biosourcé » valorise quant à lui les constructions exemplaires depuis 2012.
    • Les principales familles d’isolants biosourcés que l’on retrouve dans ces certifications sont :
    • La paille
    • La fibre et la laine de bois
    • La ouate de cellulose
    • Le chanvre et le lin
    • Le liège expansé
    • Les textiles recyclés (coton, jute…)


Opter pour un isolant biosourcé, c’est choisir une solution gagnante sur tous les fronts. Au-delà du geste écologique, vous améliorez durablement la performance de votre maison et le bien-être de votre famille.

Des performances thermiques naturelles et durables

En hiver, les performances thermiques des isolants biosourcés sont excellentes et tout à fait comparables à celles des isolants traditionnels.

Mais c’est en été qu’ils font vraiment la différence. Grâce à leur forte densité, ils offrent une protection supérieure contre les fortes chaleurs. C’est le principe du déphasage thermique : le matériau met beaucoup plus de temps à laisser la chaleur le traverser. Votre intérieur reste frais plus longtemps, même pendant les pics de canicule.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Un déphasage thermique qui peut atteindre 6 à 10 heures, soit 2 à 3 fois plus que les isolants minéraux ou pétrosourcés.
  • Une capacité à atténuer l’onde de chaleur jusqu’à 80 %.
  • Au final, ils contribuent à limiter la consommation des ressources et les dépenses d’énergie.
déphasage thermique

Une meilleure qualité d’air intérieur et régulation de l’humidité

Les matériaux biosourcés sont un véritable atout pour votre santé.

  • Un air plus sain : Fabriqués à partir de matières naturelles, ils contiennent moins de composés organiques volatils (COV) ou toxiques et sont dépourvus de fibres irritantes. De nombreux produits bénéficient d’un étiquetage A+ sur la qualité de l’air intérieur.
  • Une hygrométrie maîtrisée : Les isolants naturels laissent les parois « respirer ». Ils absorbent ou restituent l’humidité selon les saisons. Cette régulation de l’humidité améliore le confort de l’habitat en réduisant la sensation de froid en hiver ou de chaud en été.

Longue durée de vie et stabilité

Un isolant biosourcé se tasse moins dans le temps qu’un isolant minéral. Cette stabilité est un avantage majeur, car elle évite l’apparition de ponts thermiques qui dégradent la performance de l’isolation. Ils maintiennent ainsi leurs qualités thermiques et acoustiques pendant toute la durée de vie de votre habitat.

Un écobilan remarquable et une faible empreinte carbone

En choisissant ce type d’isolant, vous faites un geste fort pour la planète. Leur impact environnemental est bien meilleur que celui des isolants conventionnels.

  • Séquestration du carbone : Issus de matières organiques, ils absorbent le CO2 au cours de leur croissance. Ils stockent ce carbone au lieu de le rejeter, présentant parfois un bilan négatif en phase de production.
  • Faible énergie grise : Leur transformation avant utilisation est peu énergivore. Ils sont souvent issus de la valorisation de coproduits de l’agriculture ou de la sylviculture.
  • Ressources renouvelables et locales : Ils proviennent de ressources qui se renouvellent et favorisent le développement d’une économie circulaire et la création d’emplois locaux.
impact environnemental isolant biosourcé

Des performances acoustiques supérieures

Grâce à leur structure fibreuse, les isolants biosourcés sont souvent de meilleurs isolants phoniques que les matériaux conventionnels. Ils contribuent à la correction acoustique du bâtiment en réduisant les bruits aériens (voix, musique) et les bruits d’impact (pas, objets qui tombent).


Il existe une grande variété d’isolants biosourcés, chacun avec ses spécificités. Pour y voir plus clair, voici un tableau récapitulatif des matériaux les plus courants, de leur origine à leurs applications idéales.

IsolantOrigineCaractéristiques principalesConductivité thermique (λ)Prix indicatif (matériau seul, €/m²)Usages recommandés
Laine / Fibre de boisSciure ou copeaux de bois, souvent issus de forêts gérées durablement (PEFC ou FSC).Très polyvalent, stable, résistant à la compression, recyclable et compostable.
Champion du confort d’été grâce à son excellent déphasage thermique.
Peut atteindre 0,036 W/m.K (pour la laine de bois).15 – 40 €
(panneaux)
Combles (perdus ou aménagés), murs (intérieurs et extérieurs), toitures (y compris en sarking).
ChanvrePlante dont la culture est très écologique : elle assainit les sols et ne nécessite ni irrigation, ni engrais. La France est le 1er producteur européen.Sain, non irritant, très bon régulateur d’humidité et bon déphasage thermique.
Assimile une grande quantité de CO2.
De 0,038 à 0,048 W/m.K.15 – 25 €
(panneaux ou rouleaux)
Combles, murs intérieurs.
Les briques de chanvre sont utilisées pour l’ITE sous enduit.
Ouate de celluloseIssue de papiers journaux recyclés, un excellent exemple d’économie circulaire.Très efficace en isolation thermique et acoustique. Limite les ponts thermiques.
Excellent régulateur d’humidité et prix très compétitif.
De 0,035 à 0,041 W/m.K.10 – 25 €
(vrac ou panneaux fins)
Idéale pour l’isolation des combles perdus (soufflée), mais aussi pour les murs et les toitures.
Liège expanséGranulés issus de l’écorce du chêne-liège, récoltée sans abattre l’arbre.Imputrescible, très stable et durable (plusieurs dizaines d’années).
Très bonne isolation thermique et phonique et excellent régulateur d’humidité.
Note : c’est l’un des isolants les plus chers.
De 0,034 à 0,042 W/m.K.20 – 45 €
(panneaux)
Parfait pour l’ITE, l’isolation des pièces d’eau, des soubassements et des murs enterrés.
Coton / Textiles recyclésIssus de vêtements ou de chutes de l’industrie textile (coton, jute, lin).Matière saine, non irritante et confortable à poser.
Assure une isolation phonique naturelle de grande qualité.
Autour de 0,040 W/m.K.20 – 30 €
(panneaux ou rouleaux)
Combles (perdus et aménagés), murs intérieurs, toitures et planchers.

Point de vigilance sur le chanvre en vrac : Il est important de noter que le chanvre utilisé en vrac (non transformé en panneaux) peut avoir tendance à se tasser dans le temps si la mise en œuvre n’est pas parfaite. Le respect des densités recommandées par un professionnel est donc essentiel pour garantir sa performance sur le long terme.

Autres isolants biosourcés à connaître

Au-delà de ces matériaux courants, d’autres solutions existent et gagnent à être connues :

  • Le lin
  • La fibre de coco
  • La laine de mouton
  • Les plumes (oie, canard)
  • La paille (blé, roseaux)
  • Les balles de céréales
  • Le miscanthus (aussi appelé « herbe à éléphant »)


L’un des grands atouts des isolants biosourcés est leur polyvalence. Ils sont particulièrement adaptés à la rénovation du patrimoine local où leur capacité à gérer l’humidité est un avantage décisif, que ce soit pour :

Voici leurs principaux domaines d’application :

  • Isolation des combles : Ils sont parfaits pour les combles perdus (souvent par soufflage de ouate de cellulose ou de laine de bois) comme pour les combles aménagés (en panneaux ou rouleaux).
  • Isolation des murs : On les utilise autant en isolation intérieure des murs (derrière une contre-cloison ou dans une ossature bois) que pour les murs extérieurs. Ils sont très performants en ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur), que ce soit sous un enduit ou sous un bardage.
  • Isolation des toitures : Les panneaux rigides en fibre de bois sont particulièrement adaptés à la technique du sarking (isolation par-dessus la charpente), mais on les utilise aussi plus traditionnellement sous la couverture.
  • Isolation des planchers : Ils permettent d’isoler les planchers bas (sur un sous-sol ou un vide sanitaire), les planchers intermédiaires et même les soubassements.
  • Isolation des cloisons : Pour un meilleur confort acoustique entre les pièces, ils sont idéaux pour isoler les cloisons, qu’elles soient distributives ou séparatives.
isolant biosourcé

Pour illustrer concrètement tous ces avantages, rien ne vaut un projet réel. Laissez-nous vous raconter l’histoire d’une transformation qui nous est chère : celle d’une maison des années 70 à Grenoble, dont la rénovation a été récompensée par le Palmarès (Ré)HABITER 2025 de l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah).

Le défi : métamorphoser une « passoire thermique »

Imaginez une maison typique de lotissement, construite dans les années 70. Ses murs en blocs béton creux et son isolation d’époque la rendaient très énergivore (classe E, avec 292 kWh/m²/an) et inconfortable. Le défi n’était pas seulement de moderniser son agencement, mais de la métamorphoser en un cocon économe et agréable à vivre en toute saison. Pour y parvenir, les isolants biosourcés étaient la clé de voûte de notre stratégie.

Nos choix biosourcés : la performance au service du confort

Pour opérer ce saut de performance, nous avons mis en œuvre une isolation complète avec des matériaux choisis pour leurs qualités spécifiques :

  • La laine de bois pour les murs et les rampants de toiture : Nous avons posé un doublage de 140 mm (pour un R de 3,85 m².K/W). Pourquoi ce choix ? Car au-delà de sa performance en hiver, la laine de bois offre cet incroyable déphasage thermique qui garantit une fraîcheur naturelle en été. Une membrane pare-vapeur est venue parfaire l’étanchéité à l’air, un point essentiel pour l’efficacité globale.
  • La ouate de cellulose pour les combles perdus : En soufflant 280 mm de cet isolant issu du papier recyclé, nous avons atteint une résistance thermique très élevée (R > 7,00 m².°C/W). C’est une solution très efficace pour traiter cette zone de déperdition majeure, tout en offrant d’excellentes performances acoustiques et une bonne régulation de l’humidité.

Les résultats : un confort de vie transformé

Le résultat va bien au-delà des chiffres. Ce projet est la preuve vivante des bénéfices que nous avons détaillés plus haut :

  • Un confort d’été retrouvé : Fini les pièces surchauffées ! Le déphasage thermique de la laine de bois et de la ouate de cellulose joue son rôle à la perfection, maintenant une température agréable même lors des pics de chaleur.
  • Un air intérieur plus sain : En choisissant des matériaux sans fibres irritantes et à faible émission de COV, nous avons assuré un environnement de vie plus sain pour la famille.
  • Une hygrométrie régulée : Les parois « respirent » de nouveau, ce qui met fin aux sensations d’humidité et améliore le confort général.
  • Une empreinte écologique maîtrisée : L’utilisation de ces matériaux renouvelables a permis de répondre aux critères de sobriété et de performance environnementale de l’Anah, validant ainsi notre approche de rénovation durable.

Pour garantir la réussite de votre projet et la performance de votre isolation sur le long terme, il est important de connaître les spécificités des matériaux biosourcés. Loin d’être des défauts, ce sont des points d’attention qui nécessitent une expertise professionnelle.

  • Le coût initial : Les isolants naturels sont souvent un peu plus chers que les isolants minéraux ou synthétiques, en moyenne 10 à 15 % plus onéreux. Certains, comme le liège expansé, figurent même parmi les isolants les plus chers du marché.
  • L’expertise de la pose : Compte tenu de leurs caractéristiques, les isolants biosourcés demandent une véritable expertise pour leur installation. Une mise en œuvre dans les règles de l’art, réalisée par un professionnel formé, est la clé pour garantir leurs performances.
  • La sensibilité à l’humidité : La plupart des matériaux biosourcés sont putrescibles (ils peuvent pourrir au contact de l’eau). Ils doivent donc être transportés et stockés à l’abri des intempéries et le contrôle de l’humidité est nécessaire pendant toute la durée du chantier. L’installation d’un pare-vapeur et une bonne ventilation sont indispensables pour éviter tout risque de moisissure ou de dégradation.
  • Le risque de tassement : Pour les isolants posés en vrac, comme la ouate de cellulose ou le chanvre, un tassement peut être observé avec le temps. Pour l’éviter, il est impératif de respecter les densités d’insufflation recommandées par les fabricants.
  • L’attaque d’insectes et de rongeurs : Certains matériaux peuvent être sensibles aux termites, aux insectes xylophages ou aux rongeurs. Des traitements (souvent à base de sel de bore) ou la mise en place de barrières anti-nuisibles peuvent être nécessaires.
  • La gestion du risque incendie : Bien que les matériaux biosourcés aient une bonne résistance au feu (ils se consument lentement sans fondre), il est essentiel de respecter scrupuleusement les consignes de mise en œuvre, notamment en les éloignant des sources de forte chaleur (conduits de cheminée, spots électriques…).


Les laines minérales sont les isolants les plus répandus en France. Il est donc utile de comprendre leurs caractéristiques pour mieux les comparer aux solutions biosourcées.

  • La laine de verre, fabriquée à partir de verre recyclé, est économique, incombustible, résistante à l’humidité et largement disponible. On l’utilise principalement pour l’isolation des murs, des plafonds et des combles.
  • La laine de roche, issue de roche volcanique, partage ces qualités et se distingue par une résistance accrue à la moisissure et aux rongeurs. Il est important de noter que ce n’est pas un isolant biosourcé.

Cependant, malgré leur efficacité, les isolants biosourcés offrent des avantages significatifs en matière d’écologie, de santé et de confort.

Pour vous aider à y voir plus clair, voici une comparaison point par point :

CritèreIsolants BiosourcésLaines Minérales (verre & roche)
Impact environnemental4 fois moins important que les isolants conventionnels, grâce à une production peu énergivore et à la séquestration du carbone.Production qui demande beaucoup d’énergie pour la fusion des matériaux (verre ou roche).
Confort d’étéExcellent. Le déphasage thermique élevé protège très efficacement de la chaleur estivale.Faible. Le déphasage thermique est beaucoup moins important, la chaleur pénètre plus vite dans l’habitat.
Gestion de l’humiditéRégulation naturelle. Ils absorbent et restituent l’humidité, assurant une atmosphère plus saine et confortable.Résistantes à l’humidité, mais ne la régulent pas. Elles peuvent piéger l’humidité si la ventilation n’est pas parfaite.
Qualité de l’air intérieurSupérieure. Ils émettent très peu de COV et ne contiennent pas de fibres irritantes.Peuvent contenir des liants et émettre des COV. Les fibres peuvent être irritantes lors de la pose.
Durée de vieTrès bonne stabilité. Ils se tassent moins dans le temps, garantissant une performance durable.Peuvent être sujets à un tassement avec le temps, ce qui peut créer des ponts thermiques.

Épaisseur et performance

Pour une efficacité thermique équivalente en hiver, les isolants biosourcés peuvent parfois nécessiter une épaisseur légèrement supérieure à celle d’un isolant classique. Cependant, cet écart est largement compensé par la valeur ajoutée écologique et, surtout, par leur performance bien supérieure en matière de confort d’été.


Bonne nouvelle ! Pour encourager le choix de ces matériaux performants et respectueux de l’environnement, leur utilisation dans des chantiers de rénovation énergétique vous rend éligible à plusieurs aides financières. C’est un excellent moyen de compenser leur coût initial, qui est parfois un peu plus élevé.

La condition principale pour en bénéficier est de confier vos travaux (fourniture et pose) à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), un label qui garantit le savoir-faire et la qualité des prestations.

Voici les principaux dispositifs que vous pouvez solliciter :

  • MaPrimeRénov’ : C’est l’aide principale de l’État pour la rénovation énergétique, accessible à de nombreux propriétaires.
  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Ce dispositif oblige les fournisseurs d’énergie (comme ENGIE avec sa Prime Économie d’Énergie) à financer une partie de vos travaux.
  • La TVA à taux réduit de 5,5 % : Ce taux s’applique directement sur la facture de vos travaux d’isolation (fourniture et main d’œuvre).
  • L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : Il vous permet de financer le reste à charge de vos travaux sans payer d’intérêts.
  • Les aides des collectivités locales : De nombreuses régions, départements ou communes proposent des aides complémentaires. Pensez à vous renseigner auprès de votre mairie.

Aides à la rénovation énergétique à Grenoble

Grenoble, ville pionnière en matière de transition écologique, propose plusieurs programmes de soutien pour les propriétaires souhaitant améliorer l’isolation de leur logement avec des matériaux écologiques, comme les isolants biosourcés. Parmi les aides disponibles :

  • Le dispositif “MurMur” : Ce programme vise à accompagner les propriétaires dans la rénovation énergétique de leur logement en offrant des aides financières spécifiques pour l’isolation des murs et des combles, avec un bonus pour l’utilisation de matériaux biosourcés.
  • Le fonds Air Bois : En complément des travaux d’isolation, Grenoble propose une aide pour le remplacement des vieux appareils de chauffage par des solutions plus écologiques, permettant ainsi d’optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments.

Aides à Voiron

Voiron, situé à proximité de Grenoble, met également à disposition des aides locales pour encourager l’utilisation de matériaux biosourcés dans les projets de rénovation.

Et pour les constructions neuves ? La réglementation RE2020

Pour les constructions neuves, la réglementation environnementale RE2020 va encore plus loin. Elle encourage, voire systématise, le recours aux isolants biosourcés afin de réduire l’empreinte carbone des bâtiments neufs tout en garantissant leurs performances énergétiques et sanitaires.


Comme nous l’avons vu, il n’existe pas un seul « meilleur » isolant biosourcé dans l’absolu, mais une solution idéale pour chaque projet. Le bon choix est celui qui répond parfaitement à vos besoins spécifiques.

Pour le déterminer, plusieurs facteurs sont à prendre en compte :

  • La zone à isoler : On ne choisira pas le même matériau pour des combles perdus, des murs extérieurs ou le sol d’une pièce d’eau.
  • Les performances recherchées : L’accent doit-il être mis sur le confort d’été, l’isolation phonique, la résistance à l’humidité ou une combinaison de ces performances ?
  • Votre budget : Les coûts varient sensiblement d’un matériau à l’autre. La ouate de cellulose est très accessible tandis que le liège expansé représente un investissement plus important.

C’est pourquoi il est fortement recommandé de consulter un professionnel pour vous guider dans votre décision. Chez Anaka, nous croyons qu’un accompagnement personnalisé est la clé pour choisir le matériau le plus pertinent et, surtout, pour garantir une mise en œuvre conforme aux règles de l’art. C’est cette qualité de pose qui conditionne la performance et la durabilité de votre isolation.

Enfin, pour une démarche écologique cohérente, nous vous conseillons de privilégier les matériaux issus de ressources locales. Cela permet de maximiser le bénéfice environnemental en réduisant l’impact du transport et de soutenir le développement des filières nationales.

Guide complet des aides à la rénovation 2025 : MaPrimeRénov’, CEE et aides locales à Grenoble & Voiron

Temps de lecture : 31 minutes

Vous rêvez de rénover votre logement à Grenoble ou Voiron, mais la jungle des aides financières vous paralyse ? MaPrimeRénov’, Éco-PTZ, CEE, aides locales… Il est facile de s’y perdre et de passer à côté de milliers d’euros.

Ce guide complet est votre boussole. Nous avons centralisé et simplifié toutes les informations sur les dispositifs existants. Que vous envisagiez une simple isolation ou une rénovation énergétique d’ampleur, vous trouverez ici des réponses claires et des tableaux détaillés pour chaque situation.

Chez Atelier Anaka, nous croyons qu’un projet de rénovation doit être une source de sérénité, pas de stress administratif. Nous vous accompagnons pour identifier chaque aide à laquelle vous avez droit en appartement ou maison et optimiser votre plan de financement. Explorez ce guide et transformons ensemble votre projet en une réussite concrète et financée intelligemment.

Ce qu’il faut retenir :

  • Un projet, des aides spécifiques : Il n’existe pas une seule aide, mais un écosystème. Selon que vous réalisiez des travaux ciblés (par geste), une rénovation d’ampleur ou des aménagements pour l’autonomie (MaPrimeAdapt’), les conditions et montants varient. Un accompagnement est la meilleure garantie pour ne laisser aucune subvention de côté.
  • L’artisan RGE est indispensable : Le recours à un professionnel certifié « Reconnu Garant de l’Environnement » est la condition non négociable pour être éligible à la quasi-totalité des aides financières.
  • Le cumul des aides est la clé : L’optimisation de votre budget passe par l’association intelligente des dispositifs. MaPrimeRénov’ se cumule souvent avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), l’Éco-Prêt à Taux Zéro, et surtout les aides locales de Grenoble et Voiron.

📌 Les travaux d’amélioration énergétique doivent être réalisés par un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour être éligibles à toutes les aides.

MaPrimeRénov’ par geste

MaPrimeRénov’ par geste finance des travaux ciblés d’amélioration énergétique, avec des montants forfaitaires définis selon le type de travaux réalisés et le niveau de revenus du ménage.

📌 Les ménages aux revenus très modestes, modestes et intermédiaires peuvent bénéficier de MaPrimeRénov’ par geste.

Travaux couverts par MaPrimeRénov’ par geste

Les travaux doivent permettre une amélioration significative de la performance énergétique du logement. Les principales catégories concernées sont :

  • Isolation thermique : murs, planchers bas, fenêtres.
  • Chauffage performant : remplacement des anciennes chaudières par des équipements plus efficaces (pompe à chaleur, biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Ventilation : mise en place de systèmes à haute efficacité énergétique.

Montants forfaitaires des aides par type de travaux

Chaque type de travaux bénéficie d’un montant fixe, indépendamment du coût réel, quelues exemples :

Type de travauxTrès modestes (€)Modestes (€)Intermédiaires (€)Supérieurs (€)
Isolation des murs par l’extérieur150120100Non éligible
Isolation des murs par l’intérieur706050Non éligible
Isolation des rampants de toiture ou des plafonds de combles756050Non éligible
Isolation des toitures – terrasses180150120Non éligible
Isolation des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage1000800600Non éligible
Audit énergétique hors obligation réglementaire800600500Non éligible
Dépose de cuve à fioul12001000800Non éligible
Système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux250020001500Non éligible
Pompe à chaleur air/eau500040003000Non éligible
Pompe à chaleur géothermique ou solarothermique1100090006000Non éligible
Chauffe-eau solaire individuel400030002000Non éligible
Chauffage solaire combiné1000080004000Non éligible
Poêle à bûches et cuisinière à bûches12501000500Non éligible
Poêle à granulés et cuisinière à granulés12501000750Non éligible
Chaudière bois à alimentation manuelle (bûches)400030002000Non éligible
Chaudière bois à alimentation automatique (granulés, plaquettes)500040003000Non éligible
Foyer fermé, insert à bûches ou granulés400030002000Non éligible

L’aide est cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et l’Éco-PTZ, permettant de réduire encore davantage le reste à charge.

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur est conçue pour encourager les travaux ambitieux permettant un gain énergétique significatif. Cette aide est accessible à tous les ménages, quels que soient leurs revenus.

Conditions d’éligibilité

  • Engendrer un gain énergétique d’au moins deux classes sur l’étiquette DPE après travaux (exemple : passage de F à D).
  • Inclure au moins deux postes d’isolation thermique parmi les suivants :
    • Isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur.
    • Isolation des planchers bas.
    • Isolation de la toiture, des combles ou de la toiture terrasse.
    • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres ou installation de doubles fenêtres (au moins 25 % des surfaces concernées).
  • Ne pas prévoir d’installer un chauffage aux énergies fossiles (charbon, fioul, gaz couvrant plus de 30 % des besoins annuels).
  • Les équipements et matériaux utilisés doivent respecter des critères techniques stricts.
Le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour ce type de projet. Cet expert accompagne le ménage avant, pendant et après les travaux (audit énergétique, choix des artisans RGE, montage du dossier de financement).

Montants de l’aide maximale en fonction des plafonds de dépenses éligibles

Gain énergétique (classes DPE gagnées)Plafond des dépenses éligiblesMénages très modestesMénages modestesMénages intermédiairesMénages supérieurs
2 classes gagnées40 000 €80 %60 %45 %10 %
3 classes gagnées55 000 €80 %60 %50 %15 %
4 classes ou plus70 000 €80 %60 %50 %20 %

📌 Bonus « sortie de passoire énergétique » : +10 % d’aide pour les logements en classe F ou G atteignant une classe D minimum après travaux.

Cumul avec d’autres aides

MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur est cumulable avec :

  • L’Éco-PTZ (jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêts).

📌 Non cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

L’aide est versée après validation des travaux et présentation des justificatifs (audit énergétique avant et après rénovation).

MaPrimeRénov’ Copropriété

MaPrimeRénov’ Copropriété finance les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés et les travaux d’intérêt collectif en parties privatives. Elle est destinée aux syndics de copropriété agissant pour le compte des syndicats de copropriétaires.

Conditions d’éligibilité

  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Avoir au moins 75 % de lots d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Engager des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % pour le premier niveau d’aide et 50 % pour un financement renforcé.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale
  • Un accompagnement par une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) est obligatoire et financé en partie par l’Anah.

Montants de l’aide et plafonds de dépenses

Gain énergétique après travauxTaux de financementPlafond d’aide par logement
≥ 35 % de gain énergétique30 % du montant des travaux25 000 €
≥ 50 % de gain énergétique45 % du montant des travaux25 000 €
Bonus sortie de passoire énergétique (F/G → D minimum)+10 %Cumulable

📌 Primes individuelles :

  • 3 000 € par logement pour les ménages très modestes.
  • 1 500 € par logement pour les ménages modestes.

Cas particuliers : copropriétés fragiles et petites copropriétés

Les copropriétés en grande difficulté financière peuvent bénéficier d’une bonification de 20 %, si elles remplissent une des conditions suivantes :

  • Un taux d’impayés supérieur à 8 % du budget annuel.
  • Situées dans un quartier en renouvellement urbain (NPNRU).
  • Identifiées comme copropriétés en difficulté au sens du Code de la construction et de l’habitation.

Les petites copropriétés (20 lots ou moins) bénéficient d’une expérimentation spécifique depuis 2024, avec des critères d’éligibilité adaptés et des méthodes d’évaluation énergétique spécifiques.

Cumul avec d’autres aides

  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), sauf pour les copropriétés fragiles.
  • L’Éco-prêt à taux zéro collectif, permettant aux copropriétaires d’emprunter sans intérêts.
  • Les copropriétaires peuvent également demander MaPrimeRénov’ individuelle pour des travaux réalisés dans leurs appartements.

Avant de commencer les démarches pour MaPrimeRenov’, vous devrez vérifier votre éligibilité. Le montant de l’aide varie en fonction de plusieurs critères, dont vos revenus et la nature de votre logement.

1.1. Vérifiez vos revenus

MaPrimeRenov’ est une aide qui s’adapte en fonction des revenus du foyer. Elle est répartie en plusieurs catégories : très modestes, modestes, intermédiaires et supérieurs. Plus vos revenus sont faibles, plus l’aide que vous pouvez recevoir est élevée. Voici un aperçu des plafonds de revenus applicables en 2024 :

  • En dehors de l’Île-de-France :
ressource maprimerenov
Astuce : Si vous n'êtes pas sûr de votre situation, vous pouvez utiliser le simulateur d'éligibilité disponible sur le site officiel de MaPrimeRenov' pour connaître le montant potentiel de votre aide en fonction de vos revenus.

1.2. Conditions relatives au logement

  • L’aide se destine autant aux propriétaires occupants qu’aux bailleurs.
  • Le logement doit être une résidence principale soit occupé au moins 8 mois par an par le propriétaire ou en location.
  • Il doit être construits il y a plus de 15 ans
Important : Pour les propriétaires bailleurs, il faudra s’engager à louer le bien pendant au moins 6 ans après la réalisation des travaux.

Une fois que vous avez vérifié votre éligibilité, le bouquet de travaux est à déterminer. Le dispositif MaPrimeRenov’ couvre un large éventail de rénovations énergétiques, allant de l’isolation à la modernisation du système de chauffage.

2.1. Travaux d’isolation thermique

L’isolation thermique est souvent la première étape pour améliorer la performance énergétique de votre logement. En plus d’augmenter le confort, elle permet de réduire considérablement les pertes de chaleur et, par conséquent, de diminuer les factures énergétiques.

Les types de travaux d’isolation éligibles à MaPrimeRenov’ incluent :

  • Isolation thermique des murs par l’extérieur (surface de murs limitée à 100 m2)
  • Isolation thermique des murs par l’intérieur
  • Isolation thermique des rampants de toiture ou des plafonds de combles
  • Isolation thermique des toitures terrasses
  • Isolation thermique des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage
  • Protection des parois vitrées ou opaques contre le rayonnement solaire (uniquement pour l’Outre-mer)
  • Sur-toitures ventilées (uniquement pour l’Outre-Mer)
  • Bardages ventilés (uniquement pour l’Outre-Mer)
Astuce : Prioriser l’isolation des zones qui entraînent les plus grandes pertes de chaleur, comme les combles et les planchers bas, permet d’optimiser les résultats et de maximiser les économies d’énergie.

2.2. Remplacement du système de chauffage

MaPrimeRenov’ finance plusieurs types de chauffage économes en énergie, parmi lesquelles :

  • Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid
  • Chauffe-eau thermodynamique
  • Pompe à chaleur air/eau (dont PAC hybrides)
  • Pompe à chaleur géothermique ou solaire-thermique (dont PAC hybrides)
  • Chauffe-eau solaire individuel (et dispositifs solaires pour le chauffage de l’eau)
  • Système solaire combiné (et dispositifs solaires pour le chauffage des locaux)
  • Partie thermique d’un équipement PVT eau (système hybride photovoltaïque et thermique)
  • Poêle à bûches
  • Poêle à granulés
  • Chaudière bois à alimentation manuelle
  • Chaudière bois à alimentation automatique
  • Foyer fermé et insert à bûches ou à granulés

Ces équipements permettent de réduire votre empreinte carbone tout en améliorant l’efficacité énergétique de votre logement.

2.3. Ventilation

Une bonne isolation doit être accompagnée d’une ventilation efficace pour assurer une bonne qualité de l’air à l’intérieur. Les travaux de ventilation double flux (conditionnée à la réalisation de travaux d’isolation), qui permettent de ventiler efficacement le logement tout en limitant les pertes de chaleur, sont également pris en charge par MaPrimeRenov’.

2.4. Autres travaux aidés

Les prestations préalables à vos travaux de rénovation bénéficient également de soutient :

  • Audit énergétique hors obligation réglementaire (l’aide ne peut être demandée qu’une seule fois par logement, et est conditionnée à la réalisation d’au moins un geste de travaux)
  • Dépose de cuve à fioul, opération encouragée dans le cadre de la transition écologique.

2.4. Maximiser les aides avec plusieurs gestes de rénovation

MaPrimeRenov’ permet de cumuler plusieurs gestes de rénovation. En combinant par exemple l’isolation des combles avec le remplacement du système de chauffage, vous pouvez non seulement augmenter vos économies d’énergie, mais aussi maximiser le montant de l’aide reçue.

Bon à savoir : Certaines aides locales peuvent s’ajouter aux subventions MaPrimeRenov’, comme à Grenoble et Voiron. Vous trouverez les informations dans la suite de cet article.

3.1. Pourquoi choisir un professionnel certifié RGE ?

Le label RGE est indispensable pour bénéficier des aides comme MaPrimeRenov’. C’est une des conditions communes à toutes les aides nationales et locales.

Le recours à des professionnels reconnus réduit les risques de mauvaises exécutions ou de non-conformité.

3.2. Où trouver un artisan RGE ?

Le site officiel France Rénov’ propose un annuaire en ligne répertoriant les entreprises agréées.

  1. Rendez-vous sur le site france-renov.gouv.fr.
  2. Accédez à l’outil de recherche d’artisans RGE.
  3. Renseignez votre code postal ou votre région pour obtenir la liste des professionnels certifiés les plus proches de chez vous.
Astuce : Demandez toujours plusieurs devis à différents professionnels pour comparer les tarifs et les prestations. Cela vous permettra également de choisir l’offre la plus adaptée à vos besoins et à votre budget.

3.3. Comment comparer les devis ?

Une fois que vous avez sélectionné plusieurs artisans RGE, comparerez attentivement leurs devis.

  • Chaque poste doit être clairement expliqué (matériaux utilisés, leur performance énergétique, la quantité).
  • La date de visite du chantier doit apparaître sur le devis​. C’est une garantie pour l’état qu’une visite a été effectuée avant l’établissement du devis.
  • Assurez-vous que l’entreprise dispose des garanties obligatoires (garantie décennale, assurance civil).
informations obligatoire sur devis et  facture

3.4. Erreurs à éviter

  • Assurez-vous que le professionnel est bien certifié RGE avant de signer un contrat.
  • Le devis ne doit pas âtre signé avant l’acception de votre dossier par les instructueure de MaPrimeRénov’, sous peine de perdre votre droit à la subvention.
Bon à savoir : Certains artisans proposent d’accompagner leurs clients dans le montage du dossier MaPrimeRenov’, ce qui peut faciliter vos démarches administratives.

4.1. Qu’est-ce que Mon Accompagnateur Rénov’ et quelle est sa mission ?

Mon Accompagnateur Rénov’ est un professionnel agréé, mandaté pour accompagner les propriétaires dans leurs projets de rénovation énergétique. Il identifie les travaux nécessaires et l’optimisation des aides disponibles.

  • Il effectue un audit énergétique pour définir les priorités en termes de travaux.
  • L’accompagnateur vous conseille sur les gestes à réaliser pour maximiser vos économies d’énergie.
  • Il vous aide à constituer un dossier MaPrimeRenov’ solide et complet.
  • Il s’assure que les travaux sont réalisés en conformité avec les devis approuvés​.
Astuce : Cet accompagnement permet de sécuriser votre projet et de vous assurer que tout est conforme aux critères des aides.

4.2. Quand est-il obligatoire ?

Depuis 2024, l’accompagnement par Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire dans certains cas, notamment pour :

  • Les projets de rénovation d’ampleur (c’est-à-dire des travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique d’au moins deux classes sur le diagnostic de performance énergétique – DPE).
  • Les projets financés par Loc’Avantages avec travaux (dispositif visant à encourager la mise en location à loyer modéré des logements rénovés).

Si votre projet entre dans l’une de ces catégories, Mon Accompagnateur Rénov’ vous accompagne systématiquement tout au long du processus.

4.3. Comment trouver un Accompagnateur Rénov’ ?

Vous pouvez trouver un accompagnateur agréé via le site officiel france-renov.gouv.fr, qui propose un annuaire des professionnels disponibles dans votre région. Vous pouvez également vous rendre dans un Espace Conseil France Rénov’, qui vous orienterons vers le bon interlocuteur.

Bon à savoir : Le recours à un accompagnateur est totalement gratuit pour les ménages modestes et très modestes. Les coûts peuvent être partiellement pris en charge pour les ménages aux revenus intermédiaires​.


5.1. Remplissez votre demande de subvention

Le premier pas pour obtenir MaPrimeRenov’ est de créer un compte en ligne sur le site officiel maprimerenov.gouv.fr.

Une fois votre compte activé, vous pouvez commencer à remplir la demande en ligne.

  • Vous devrez indiquer les revenus fiscaux de référence de votre ménage, disponibles sur votre dernier avis d’imposition.
  • Ajoutez les devis des professionnels RGE sélectionnés pour vos travaux. C
  • Si vous avez droit à d’autres aides (collectivités locales, fournisseurs d’énergie), mentionnez-les dans votre dossier.

5.2. Suivez votre dossier en ligne

Après avoir soumis votre demande, vous pouvez suivre son évolution dans votre espace personnel.

  • Vous serez informé lorsque votre demande sera acceptée ou si des pièces complémentaires sont nécessaires.
  • Si des clarifications sont nécessaires, vous pourrez échanger directement avec les services en charge du traitement de votre dossier via votre espace en ligne.
Bon à savoir : Le traitement du dossier peut prendre plusieurs semaines. Ne commencez aucun travaux avant d’avoir reçu l’accord officiel de MaPrimeRenov', sous peine de voir votre demande rejetée.

6.1. Planifiez les travaux

Les travaux doivent commencer dans les 6 mois après l’acceptation de l’aide, et vous disposez de 2 ans pour les achever.

Si votre projet implique Mon Accompagnateur Rénov’, celui-ci effectuera une visite sur place pour vérifier que les travaux sont réalisés correctement et conformément aux normes​.

Pendant que les travaux sont en cours, gardez un œil attentif sur leur avancement.

  • Assurez-vous que les professionnels respectent les dates convenues pour le début et la fin des travaux.
  • Les équipements installés doivent correspondre à ce qui a été convenu dans le devis, tant en termes de performance énergétique que de qualité.
Astuce : Prenez des photos à chaque étape de la réalisation des travaux. Cela peut être utile pour documenter le processus et prouver que les travaux ont été réalisés dans les règles.

6.2. Fin des travaux et vérifications

Une fois les travaux terminés, réalisez une visite de contrôle avec les artisans pour vous assurer que tout est conforme aux devis acceptés. Cette visite permet de :

  • Assurez-vous que toutes les prestations sont conformes à ce qui a été prévu.
  • Recevoir les factures finales, celles-ci devront être déposées en ligne pour permettre le versement de la subvention MaPrimeRenov’.
Bon à savoir : La visite post-travaux par Mon Accompagnateur Rénov’ (si applicable) validera également la conformité des travaux avant la demande finale de subvention.

Une fois les factures et documents soumis, votre dossier sera examiné par les services de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

  • Le traitement de votre dossier peut prendre quelques semaines. En général, vous pouvez recevoir une confirmation dans un délai de 4 à 6 semaines.
  • Si votre dossier est complet et conforme, vous recevrez un accord de paiement de la subvention.

Enfin, l’Anah procédera au versement de la subvention directement sur le compte bancaire que vous avez fourni lors de la création de votre dossier. Le montant versé correspondra à la somme approuvée dans votre dossier de demande initiale.

Bon à savoir : Si vous avez droit à d'autres aides locales (comme celles proposées par les collectivités locales ou les fournisseurs d'énergie), celles-ci peuvent s'ajouter au versement de MaPrimeRenov'​.

Plusieurs aides locales dans le Pays Voironnais complètent MaPrimeRenov’ :

Aide pour la conversion des chaudières au fioul ou propane :

Jusqu’à 3 000 € pour remplacer des chaudières par des modèles à bois. Condition : utiliser une chaudière labellisée Flamme Verte 7 étoiles.

Aide aux matériaux biosourcés :

Pour des rénovations utilisant des matériaux biosourcés comme la laine de bois, avec un plafond de 4 500 € pour les rénovations globales.

Fonds Air-Bois :

600 € à 1 500 € pour le remplacement des anciens systèmes de chauffage au bois.


Plusieurs aides locales dans l’agglomération Grenobloise complètent MaPrimeRenov’ :

Programme Mur Mur :

Grenoble-Alpes Métropole propose des aides pour l’isolation des maisons individuelles et des copropriétés, incluant un accompagnement technique et des aides financières pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Prime Air Bois :

Jusqu’à 1 500 € pour remplacer d’anciens systèmes de chauffage au bois.

Aide Solaire Thermique :

Soutien financier pour l’installation de chauffe-eau ou de chauffage solaire dans les maisons individuelles, avec des aides variant de 1 000 € à 2 000 € selon les revenus des ménages.


TVA à taux réduit 5,5 % ou 10 %

La TVA à taux réduit s’applique aux travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidences principales ou secondaires. Ce dispositif permet de diminuer le coût des travaux, sous certaines conditions.

TVA à 5,5 % : rénovation énergétique

Le taux réduit de 5,5 % concerne les travaux d’amélioration énergétique, notamment :

  • Isolation thermique (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  • Installation de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Systèmes de ventilation et de régulation thermique.

TVA à 10 % : travaux d’amélioration, d’entretien et de transformation

Le taux intermédiaire de 10 % s’applique aux travaux de rénovation non liés à la performance énergétique, tels que :

  • Peinture, revêtements de sol, menuiseries intérieures.
  • Rénovation de cuisine ou de salle de bain.
  • Installation de nouveaux équipements sanitaires ou électriques.

📌 Conditions : La TVA réduite concerne uniquement la main-d’œuvre et les matériaux fournis par l’entreprise. En cas d’achat direct des matériaux, la TVA normale de 20 % s’applique.

L’exonération de taxe foncière

Certaines collectivités locales proposent une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour encourager la rénovation énergétique des logements.

Qui peut en bénéficier ?

  • Les propriétaires occupants ou bailleurs qui réalisent des travaux d’économies d’énergie.
  • Les logements éligibles doivent être achevés avant le 1er janvier 1989 et situés dans une commune où l’exonération a été votée.
  • Le bien peut être occupé en résidence principale ou secondaire.

Montant et durée de l’exonération

L’exonération peut varier entre 50 % et 100 % sur une durée de 3 ans.
Pour en bénéficier, le montant total des dépenses engagées doit être supérieur à :

  • 10 000 € l’année précédant l’application de l’exonération,
  • 15 000 € cumulés sur les trois années précédentes.

Les exonérations votées avant 2020, avec un taux de 50 % ou 100 %, restent applicables pour 5 ans.

Démarches à suivre

Le propriétaire doit déposer une déclaration auprès des services des impôts avant le 1er janvier de la première année concernée, accompagnée des justificatifs de dépenses et d’un document attestant la date d’achèvement du logement.


MaPrimeAdapt’ : une aide pour l’autonomie à domicile

Anaka a suivi et réussi le parcours ProAdapt de la FFB :

  • Connaissance du dispositif MaPrimeAdapt’
  • Comprendre la problématique du logement et du vieillissement ;
  • Maitriser les points clés de l’adaptation du logement pour les séniors et les personnes en situation de handicap.

MaPrimeAdapt’ finance les travaux d’aménagement pour les personnes âgées et en situation de handicap. Elle remplace plusieurs dispositifs précédents, dont Habiter Facile et le crédit d’impôt dédié.

Qui peut en bénéficier ?

  • Aux propriétaires occupants et locataires du parc privé.
  • Aux usufruitiers et titulaires d’un droit réel d’usage du logement.
  • Aux personnes :
    • de 70 ans et plus,
    • de 60 à 69 ans sous condition de perte d’autonomie (GIR),
    • en situation de handicap avec un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Seuls les ménages aux revenus modestes et très modestes peuvent en bénéficier.

Quels travaux sont pris en charge ?

  • Salle de bain : remplacement d’une baignoire par une douche, rehaussement des toilettes, revêtements antidérapants.
  • Accessibilité : installation de rampes, monte-escaliers, ascenseurs, élargissement des portes.
  • Autres aménagements : motorisation des volets, adaptation des meubles, création d’une pièce supplémentaire.

Montants et conditions financières

  • Prise en charge jusqu’à 70 % du coût des travaux pour les ménages très modestes, 50 % pour les ménages modestes.
  • Plafond de travaux éligibles : 22 000 € HT.
  • Une avance de 30 % peut être demandée avant le début des travaux.

Un accompagnateur agréé établit un diagnostic logement autonomie et suit le projet jusqu’à la réalisation des travaux.

Ma Prime Logement Décent : réhabiliter un logement dégradé

Ma Prime Logement Décent aide à financer les travaux pour remettre en état des logements indignes ou très dégradés, en améliorant leur sécurité, leur salubrité et leur performance énergétique.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires occupants aux revenus modestes ou très modestes.
  • Logement construit depuis plus de 15 ans et utilisé comme résidence principale pendant au moins 3 ans après les travaux.
  • Évaluation préalable de la dégradation du logement par un opérateur agréé ou sous procédure administrative (insalubrité, péril, saturnisme).
  • Travaux réalisés par des professionnels qualifiés, sauf en cas d’auto-réhabilitation accompagnée (ARA).
  • Audit énergétique obligatoire avant travaux.

Montants de l’aide

RessourcesPlafond travaux éligiblesTaux de financementPrime sortie de passoire énergétique
Revenus très modestes70 000 € HT80 %10 %
Revenus modestes70 000 € HT60 %10 %
Si classe énergétique E non atteinte50 000 € HT50 %
  • Les chaudières à gaz ne sont plus finançables à partir de 2025.

Travaux éligibles

  • Sécurité et salubrité : renforcement structurel, suppression de l’humidité, mise aux normes électriques.
  • Rénovation thermique : isolation, chauffage performant, ventilation.
  • Accessibilité : élargissement des portes, rampes, monte-escaliers.

Cette aide est cumulable avec l’Éco-PTZ et les CEE.

Ma Prime Logement Décent : Pour les propriétaires bailleurs

Ma Prime Logement Décent permet aux propriétaires bailleurs de financer des travaux de rénovation globale dans des logements indignes ou très dégradés. En contrepartie, le bien doit être loué à un loyer modéré et respecter des critères énergétiques exigeants.

Conditions d’éligibilité

  • Louer son bien non meublé à un locataire aux revenus modestes (hors famille et foyer fiscal).
  • Appliquer un loyer plafonné défini par l’Anah en fonction de la zone géographique.
  • S’engager à louer le logement pendant au moins six ans en résidence principale.
  • Atteindre au minimum l’étiquette D du DPE après travaux (E dans certains cas).
  • Faire appel à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique

Montants et plafonds de financement

Type de travauxPlafond travauxTaux de financementTaux d’écrêtementPrime gain énergétique Gain énergétiqueÉtiquette de sortie minimale
Logement indigne ou très dégradé1 000 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Travaux de sécurité et salubrité750 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Logement moyennement dégradé750 €/m² (80 m² max)25 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)25 %D

Primes supplémentaires

  • Prime sortie de vacance pour la remise sur le marché de logements vacants.
  • Prime de réduction de loyer, si applicable.
  • Prime de réservation pour les publics prioritaires.
  • Prime d’intermédiation locative pour les propriétaires passant par un organisme agréé.

Ma Prime Logement Décent en copropriété

Ma Prime Logement Décent soutient les copropriétés en situation de grande dégradation ou d’insalubrité. Elle finance les travaux nécessaires à la mise en conformité et à l’amélioration des parties communes et privatives d’intérêt collectif.

Conditions d’éligibilité

  • Avoir été construite depuis plus de 15 ans à la date de la demande.
  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Compter au moins 75 % de lots à usage d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Être concernée par un arrêté de police administrative pour insalubrité, saturnisme, péril, ou sécurité des équipements communs.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale et financés par l’ensemble des copropriétaires selon leur quote-part.

Montants de l’aide et financement

CritèresPlafond de travauxTaux de financementTaux d’écrêtement
Mesures prescrites par arrêtéPas de plafond (travaux limités aux actions nécessaires pour lever la procédure ou sortir d’une situation d’habitat indigne)50 %100 % TTC

Pas d’exigence de gain énergétique, mais les travaux doivent permettre d’éliminer les risques pour la santé et la sécurité.

Travaux éligibles

  • Mise en sécurité des équipements collectifs (électricité, ascenseurs, ventilation).
  • Rénovation des façades et structures en péril.
  • Traitement de l’insalubrité et du saturnisme.
  • Mise aux normes des réseaux d’eau, gaz et assainissement.

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement s’adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, souhaitant financer des travaux d’accessibilité et de maintien à domicile. Il est disponible jusqu’au 31 décembre 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit d’un logement en résidence principale.
  • Avoir un GIR de 1 à 4 ou un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié.

Montant du crédit d’impôt

  • 25 % des dépenses engagées.
  • Plafond de dépenses :
    • 5 000 € pour une personne seule.
    • 10 000 € pour un couple soumis à imposition commune.
    • Majoration de 400 € par personne à charge (200 € par enfant en résidence alternée).

Travaux éligibles

  • Installation d’une douche à l’italienne et adaptation des sanitaires.
  • Agrandissement des passages de portes, installation de rampes d’accès.
  • Mise en place d’équipements facilitant l’autonomie (volets motorisés, monte-escalier).

L’aide des caisses de retraite : un soutien pour l’amélioration du logement

Les retraités du régime général peuvent obtenir une aide de leur caisse de retraite pour financer des travaux d’amélioration du logement, afin d’adapter leur habitat à la perte d’autonomie et améliorer leur confort.

Conditions d’éligibilité

  • Être retraité du régime général.
  • Occuper le logement concerné en résidence principale ou secondaire.
  • Réaliser des travaux visant à sécuriser, isoler ou adapter le logement.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des pièces de vie.
  • Aménagement des sanitaires (douche sécurisée, WC surélevé).
  • Changement de chaudière pour un modèle plus performant.
  • Rénovation des sols pour limiter les risques de chute.
  • Motorisation des volets roulants.
  • Travaux d’accessibilité (rampes, monte-escaliers).

Cette aide est cumulable avec MaPrimeAdapt’ et d’autres dispositifs nationaux ou locaux.


L’éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)

L’Éco-PTZ permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans intérêts, pour les propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés, sans condition de ressources. Le logement concerné doit être une résidence principale de plus de 2 ans.

Montants possibles

  • 15 000 € : action seule (7 000 € pour les fenêtres).
  • 25 000 € : bouquet de deux travaux.
  • 30 000 € : bouquet de trois travaux ou plus.
  • 50 000 € : rénovation globale avec un gain énergétique d’au moins 35 %.
  • 10 000 € : assainissement non collectif écologique.
  • Durée de remboursement : 15 ans ou 20 ans pour rénovation globale.

Possibilité d’un éco-PTZ complémentaire dans les 5 ans, à condition qu’il concerne des travaux distincts du premier prêt​

Un éco-PTZ MaPrimeRénov’ existe pour financer le reste à charge des ménages bénéficiant de MaPrimeRénov’. Il est plafonné à 50 000 €, avec une durée de remboursement pouvant atteindre 20 ans​.

L’Éco-PTZ est accordé par les banques partenaires.

📌 À partir de 2025, les chaudières à combustible fossile ne sont plus finançables, sauf pour les copropriétés ayant voté les travaux avant juillet 2025.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique (murs, planchers, toitures, fenêtres).
  • Chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse).
  • Ventilation,
  • Rénovation global globale avec un objectif de gain énergétique d’au moins 35 % après travaux.
  • Assainissement non collectif

Le prêt avance mutation : financer ses travaux en anticipant la revente

Le prêt avance mutation (PAM) est un prêt hypothécaire permettant aux ménages modestes de financer des travaux de rénovation énergétique. Le remboursement du capital s’effectue lors de la vente du bien ou en cas de succession, évitant ainsi une charge mensuelle.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire occupant d’un logement construit depuis plus de 15 ans.
  • Appartenir aux ménages modestes ou très modestes selon les plafonds de ressources de l’Anah.
  • Réaliser des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ ou permettant un gain énergétique de 35 % minimum.
  • Souscrire le prêt auprès d’une banque partenaire avec une garantie publique couvrant 75 % du risque.

Montants et modalités

  • Plafond : 50 000 €.
  • Durée flexible, remboursement au moment de la mutation du bien.
  • Possibilité de différer le remboursement des intérêts (paiement périodique ou capitalisation au moment de la mutation).

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des murs, toitures et planchers.
  • Remplacement d’un chauffage polluant par une pompe à chaleur, chaudière biomasse ou système solaire.
  • Installation de ventilation performante et rénovation globale.

Le prêt avance mutation est cumulable avec MaPrimeRénov’, l’Éco-PTZ et les CEE.

D’autres prêts à connaître

Le Prêt sur le Livret Développement Durable et Solidaire (LDDS)

  • Financement des travaux éligibles à MaPrimeRénov’ et des frais d’installation.
  • Proposé par les banques sous conditions.

Le Prêt à l’Amélioration de l’Habitat (PAH)

  • Accessible aux bénéficiaires de la CAF, dans la limite de 80 % des dépenses.
  • Montant maximal : 1 067 €, à rembourser sur 3 ans.

Le Prêt d’Accession Sociale (PAS)

  • Permet de financer l’achat et les travaux d’amélioration d’un logement.
  • Accordé sous conditions de revenus et de zone géographique.

Les certificats d’économie d’énergie (CEE)

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (gaz, électricité, fioul, carburants) de financer des actions d’économies d’énergie auprès des particuliers. En échange, ils obtiennent des certificats prouvant leur engagement.

Qui peut bénéficier des CEE ?

  • Tous les propriétaires et locataires, y compris les syndicats de copropriété.
  • Logement de plus de 2 ans, résidence principale ou secondaire.
  • Les aides sont bonifiées pour les ménages aux revenus modestes et très modestes.
Les CEE ne sont pas cumulable avec MaPrimeRenov' rénovation d'ampleur. 

Comment obtenir les CEE ?

  • Signer un engagement avec un fournisseur d’énergie avant le devis.
  • Fournir les factures et documents demandés après les travaux.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique : murs, toitures, planchers bas, fenêtres.
  • Remplacement d’un système de chauffage : pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire.
  • Raccordement à un réseau de chaleur renouvelable.
  • Installation de ventilation performante (VMC double flux).

Bonification « Coup de pouce »

Des primes supplémentaires pour les ménages aux revenus modestes et très modestes sont disponibles pour certains travaux :

  • Remplacement d’une chaudière au fioul, gaz ou charbon
  • Rénovation globale des bâtiments collectifs et des maisons individuelles pour les propriétaires non éligibles aux aides de l’Anah.

Les CEE sont cumulables avec MaPrimeRénov’ (sauf en cas de rénovation d’ampleur) et l’Éco-PTZ.

L’aide du Fonds Air Bois : un soutien au chauffage propre

Le Fonds Air Bois aide les ménages à remplacer leur ancien appareil de chauffage au bois installé avant 2002 par un équipement plus performant et moins polluant.

Conditions d’éligibilité

  • Remplacement d’un appareil de chauffage au bois installé avant 2002.
  • Logement situé dans un territoire où l’aide est proposée (liste disponible sur le site de l’ADEME).

Montants de l’aide

L’aide peut atteindre 3 000 €, en fonction du territoire et des équipements choisis. Certaines collectivités locales proposent des aides complémentaires.

Travaux éligibles

  • Remplacement d’un poêle à bois, d’un insert ou d’une cheminée ouverte par un équipement plus performant.
  • Installation d’un appareil labellisé Flamme Verte ou répondant aux critères écologiques en vigueur.
  • Mise en conformité de l’installation d’évacuation des fumées.

Loc’Avantages : louer à loyer modéré avec une réduction d’impôt

Loc’Avantages est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt, en échange de la mise en location de leur bien à un loyer plafonné, destiné aux ménages modestes.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires bailleurs (personnes physiques ou morales), quel que soit leur taux d’imposition.
  • Engagement de location de 6 ans minimum, avec un loyer plafonné défini par l’Anah.
  • Logement à usage de résidence principale, respectant une étiquette énergie minimale E (sans travaux) ou D (avec travaux).
  • Recours obligatoire à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique.

Montants et réduction d’impôt

Plafond de loyerRéduction d’impôt
Loc1 (loyer modéré)15 %
Loc2 (loyer très modéré)35 %
Loc3 (via intermédiation locative)65 %

Bonus travaux : L’Anah peut financer jusqu’à 35 % du montant des travaux HT, avec un plafond de 1 000 €/m² (80 m² max) pour les logements très dégradés.

Travaux éligibles

  • Rénovation globale des logements indignes ou très dégradés.
  • Mise en sécurité et amélioration de la salubrité.
  • Travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
  • Rénovation énergétique avec un gain de 35 % minimum.

La réduction d’impôt Denormandie : investir dans l’ancien rénové

Le dispositif Denormandie offre une réduction d’impôt sur le revenu aux propriétaires bailleurs qui achètent et rénovent un bien situé dans certaines villes moyennes. Il vise à lutter contre l’habitat insalubre et à dynamiser ces territoires. Découvrez tous les détails dans notre article dédié au dispositif Denormandie.

Conditions d’éligibilité

  • Acquérir un bien à rénover dans l’une des 245 villes du plan « Action Cœur de Ville » ou dans une commune ayant signé une Opération de Revitalisation du Territoire (ORT).
  • Engager des travaux représentant au moins 25 % du coût total de l’opération (exemple : pour un achat à 160 000 €, au moins 40 000 € de travaux).
  • Les travaux doivent soit :
    • Améliorer la performance énergétique d’au moins 30 %.
    • Inclure au moins 2 types de travaux parmi les suivants :
      • Changement de chaudière.
      • Isolation thermique des combles, des murs ou des fenêtres.
      • Changement du système de production d’eau chaude.

Après travaux, le bien doit obtenir une étiquette énergétique A à E au DPE.

Montant de la réduction d’impôt

La réduction est calculée sur la totalité de l’opération (achat + travaux) et dépend de la durée de location :

Durée de locationRéduction d’impôt
6 ans12 %
9 ans18 %
12 ans21 %

Plafond de dépenses éligibles : 300 000 € (si achat + travaux dépassent ce montant, la réduction ne s’applique que sur 300 000 €).

Engagement du propriétaire

  • Louer le bien non meublé en résidence principale.
  • Respecter un plafond de loyer et de ressources du locataire définis par zone géographique.
  • Conserver le bien en location au moins 6 ans.

Le déficit foncier : optimiser la fiscalité des bailleurs

Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer le coût des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers, réduisant ainsi leur imposition. Pour les rénovations énergétiques, un plafond exceptionnel est applicable jusqu’en 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire d’un bien mis en location nue (non meublée).
  • Relever du régime réel d’imposition (hors micro-foncier).
  • Effectuer des travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation énergétique (hors construction et agrandissement).

Montants et plafonds de déduction

  • Déduction annuelle maximale : 10 700 € sur le revenu global.
  • Plafond relevé à 21 400 € pour les travaux de rénovation énergétique qui améliorent la classe énergétique du logement (passage de E, F ou G à A, B, C ou D).
  • Ce plafond renforcé concerne les travaux justifiés par un devis signé après le 5 novembre 2022 et réalisés avant le 31 décembre 2025.

Travaux éligibles

  • Travaux de réparation et d’entretien pour préserver l’état du logement.
  • Travaux d’amélioration (isolation, chauffage performant, menuiseries).
  • Rénovation énergétique correspondant aux critères de l’éco-PTZ.

Exclus : travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de pose de chaudière gaz à haute performance.

Profitez des 7 aides pour la rénovation énergétique à Voiron

Temps de lecture : 9 minutes

En rénovant votre maison ou appartement voironnais, vous pouvez en premier lieu réduire vos factures d’énergie, mais aussi améliorer votre confort et contribuer à la transition écologique. Avec l’urgence climatique et la hausse des prix de l’énergie, la rénovation énergétique est devenue une priorité pour les propriétaires à Voiron. En revanche le coût des travaux peux rapidement devenir un obstacle. C’est pourquoi les aides nationales et locales sont là pour vous soutenir. Voici donc comment vous pouvez financer vos projets de rénovation énergétique à Voiron.

À retenir :

  • Des aides nationales et locales permettent de financer une partie de votre rénovation énergétique.
  • Des critères précis doivent être respectés pour être éligibles aux dispositifs d’aide.
  • Une rénovation bien pensée améliore le confort thermique, réduit les factures et valorise votre bien

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Avant d’accéder aux aides, vous devez respecter plusieurs critères. Ils concernent la nature des travaux, votre statut et les démarches administratives.

Travaux éligibles

  • Réalisés par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)
  • Respectant des performances énergétiques minimales
  • Utilisant des matériaux certifiés Acermi
  • Auto-rénovation non éligible

Statut du bénéficiaire

  • Logement achevé depuis plus de 2 ans
  • Propriétaire occupant ou bailleur

Démarches administratives

  • Demande de subvention avant le début des travaux
  • Aides cumulables sous conditions

1. MaPrimeRenov

MaPrimeRénov’ est en effet l’une des principales aides publiques destinées à vous encourager dans la rénovation énergétique. Ainsi elle finance divers types de travaux, allant de l’isolation des combles à l’installation d’un nouveau système de chauffage plus performant.

2. Les CEE

Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) constituent une autre aide importante. Elle est sans condition de revenus de sorte qu’elle soit accessible à tous . Ce dispositif oblige donc les fournisseurs d’énergie à financer vos travaux de rénovation énergétique en contrepartie de certificats attestant des économies d’énergie réalisées.

3. Le prêt éco-PTZ

L’éco-PTZ vous permet de financer des travaux de rénovation énergétique via un prêt vous étant accordé sans intérêts.

Les critères qui divergent entre les dispositifs :

MaPrimeRénov’Certificats d’Économie d’Énergie (CEE)Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Usage du logementLe logement doit être une résidence principaleRésidence principale ou secondaireLe logement doit être une résidence principale
Suivant les revenus Selon quatre catégories de revenus :
▪️ très modestes,
▪️ modestes,
▪️ intermédiaires,
▪️ supérieurs
Tous les ménages peuvent en bénéficierTous les ménages peuvent en bénéficier

Pour une vue d’ensemble et un accompagnement pas à pas, n’hésitez pas à consulter notre guide complet sur les aides à la rénovation.


Le plan Climat Air Energie Territorial offre différentes aides. Le Pays Voironnais peux ainsi vous permettre d’en bénéficier.

1. La conversion des chaudières fioul ou propane

  • Elle est destinée à remplacer les anciennes chaudières au fioul ou au gaz propane par des chaudières automatiques au bois. Cette initiative vise effectivement à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Pour plus de détails sur ce dispositif, consultez la page dédié à la conversion de chaudière du Pays Voironnais.

2. Les travaux d’isolation thermique avec des matériaux biosourcés

  • Le Pays Voironnais vous encourage également dans les projets de rénovation qui utilisent des matériaux d’isolation biosourcés. Ces matériaux, tels que la laine de bois ou le chanvre, sont en effet reconnus pour leur faible impact environnemental.
  • Le montant des plafonds dépend néanmoins de votre type de rénovation :
Rénovation globaleRénovation partielle
Pour une rénovation globale à minima 3 postes de travaux. Vos travaux doivent concerner à minima :
▪️ 50 % des surfaces à isoler (toiture, murs, planchers
▪️ changement des fenêtres en bois massif ou bois alu),
▪️ diviser par 2 de la consommation d’énergie
1 poste de travaux d’isolation des parois opaques (changement de fenêtre exclu) avec plus de 50 % de la surface traitée sur la surface globale parmi toiture, murs ou planchers (dont travaux induits).

Pour plus de détails sur ce dispositif, vous pouvez consulter la page dédié à l’isolation du Pays Voironnais.

3. Fonds Air-Bois pour le remplacement des appareils de chauffage au bois

  • Le Fonds Air-Bois, mis en place avec le soutien de l’ADEME, vise à améliorer la qualité de l’air. Voilà pourquoi vous êtes incités à remplacer leurs anciens appareils de chauffage au bois ou au charbon, souvent très polluants, par des systèmes plus performants.

Pour plus de détails sur ce dispositif, consultez la page dédié au chauffage bois du Pays Voironnais.

4. Le dispositif Denormandie et les aides rénovation énergétique « Coeur de ville » à Voiron

  • Le dispositif Denormandie est un dispositif de défiscalisation dans le cadre d’un investissement locatif. Votre logement doit cependant être situé en zone labellisée Action Cœur de ville ou en zone Opération de revitalisation du territoire (ORT). Vous pouvez donc, en tant qu’investisseur, bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu s’ils achètent et réhabilitent un bien immobilier pour le mettre en location.

  • Vous devez posséder un logement situé dans l’une des 31 communes du Pays Voironnais.
  • Vous pouvez par ailleurs cumuler ces aides locales avec MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ et les CEE​.
Aides localesMontant de l’aideCritères à respecter
Conversion des chaudières fioul ou propane20 % du montant TTC des travaux, main d’œuvre comprise, plafonné à 3 000 €.🔸 Chaudière à bois (granulés ou déchiquetés) labellisée Flamme Verte 7 étoiles
🔸 Niveau d’émission de poussières < 20 mg/Nm3
Isolation thermique avec des matériaux biosourcésRéhabilitation partielle : 15 % du montant TTC des travaux, avec un plafond de 2 250 € pour des dépenses éligibles de 15 000 €.

Réhabilitation globale : 15 % du montant TTC des travaux, avec un plafond de 4 500 € pour des dépenses éligibles allant jusqu’à 30 000 €.
🔸 Isolation par l’intérieur : R > 3,7 m².K/W
🔸 Isolation par l’extérieur : R > 4,4 m².K/W
🔸 Isolation des toitures : R > 6 m².K/W
🔸 Combles perdus : R > 7 m².K/W
🔸 Isolation des planchers bas : R > 3 m².K/W
🔸 Fenêtres : Uw < 1,3 W/m².K et Sw > 0,3
🔸 Portes-fenêtres : Uw <1,7 W/m².K, et Sw > 0,36
🔸 Fenêtres de toit : Uw < 1,5 W/m².K, et Sw < 0,36
Fonds Air-Bois🔸 600 € pour le remplacement d’un appareil de chauffage au bois non performant (insert, poêle, cuisinière) antérieur à 2005, avec une bonification de 400 € pour les ménages modestes.
🔸 À partir de 2024, une aide complémentaire de 500 € est prévue pour le remplacement d’un foyer ouvert, portant l’aide totale à 1 500 € sous condition de revenus*.
🔸 Matériel labellisé Flamme Verte 7 étoiles
🔸 Installateur signataire de la charte d’engagement des professionnels du chauffage au bois de la Métropole Grenobloise
Dispositif DenormandieLa réduction d’impôts entre 12 %, 18 % et 21 % du prix du bien, en fonction de la durée de location (6, 9 ou 12 ans).🔸 Les travaux doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’acquisition du bien.
🔸 Les travaux éligibles sont ceux qui visent à améliorer la performance énergétique du logement.
🔸 Le bien doit être loué en tant que résidence principale dans les 12 mois suivant la fin des travaux et respecter des plafonds de loyers.
Conditions de ressources du fond Air-Bois

Certaines de ces aides sont aussi disponibles à Grenoble, découvrez comment bénéficier des 6 aides à la rénovation énergétique à Grenoble.


Vous réduisez vos factures d’énergie

L’un des avantages les plus immédiats de la rénovation énergétique est la réduction significative de la consommation d’énergie. D’ailleurs, selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), une bonne isolation peut réduire les dépenses énergétiques de 20 à 30 %. Ainsi, vous rentabilisez rapidement vos travaux d’efficacité énergétique.

Vous améliorez votre confort thermique

Puisque votre logement est bien isolé et équipé d’un système de chauffage moderne, il vous permet de maintenir une température agréable tout au long de l’année. En hiver, vous serez donc mieux protégé contre le froid, en revanche l’été, l’isolation contribuera à limiter la chaleur excessive.

De plus, vous améliorez la qualité de l’air intérieur, grâce aux systèmes de ventilation.

Vous valorisez votre bien immobilier

Les travaux de rénovation énergétique augmentent significativement la valeur de votre propriété. Un bien qui affiche de bonnes performances énergétiques, comme un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) classé A ou B, est en fin de compte bien plus attractif sur le marché immobilier. C’est donc un argument de poids si vous envisagez de vendre ou de louer votre bien à moyen ou long terme.

Pour connaitre les aides dédiées à la rénovation d’appartement, consultez notre guide.

Vous avez un impact environnemental positif

Etant donné que vous optez pour un chauffage au bois ou des matériaux biosourcés, vous contribuez à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). La rénovation énergétique fait partie intégrante de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle aide en effet à diminuer l’empreinte carbone de votre logement. Enfin, moins de consommation d’énergie fossile signifie également une réduction de la pollution locale mais également l’utilisation des ressources naturelles.

Bénéficier des 6 aides à la rénovation énergétique à Grenoble

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Grenoble est une ville engagée dans la lutte contre le changement climatique. En effet la commune propose de nombreuses aides pour la rénovation énergétique à Grenoble. Pourtant, beaucoup d’habitants ignorent ces opportunités qui permettent de réduire le coût des projets de rénovation. Découvrez ici les aides disponibles pour rendre votre appartement ou maison plus économe en énergie.

Voici les 3 points clés à retenir :

  1. De nombreuses aides existantes, mais elles sont méconnues
  2. Des dispositifs nationaux et locaux se cumulent
  3. Un accompagnement mis à disposition par la métropole de Grenoble

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


La diversité des dispositifs peut sembler complexe. Obtenir un accompagnement pour y voir clair est souvent la première étape pour optimiser votre financement.

1. MaPrimeRénov’ 

Accessible à tous les propriétaires, MaPrimeRénov’ finance divers travaux. Par exemple, font parti du dispositif : l’isolation, changement de chauffage mais aussi l’installation de ventilation. Le montant de l’aide varie donc selon les ressources du ménage et le gain énergétique des travaux.

2. Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

Le dispositif des CEE permet également de financer des travaux de rénovation. Les fournisseurs d’énergie incitent leurs clients à réaliser des économies d’énergie afin d’améliorer leur bilan carbone. Par conséquent, ils proposent des primes ou des réductions pour les travaux d’économie d’énergie. Il faut souligner que cette aide n’est pas soumise à des conditions de revenus, contrairement à MaPrimeRénov’.

3. L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

Pour compléter ces aides, les ménages peuvent bénéficier de l’éco-PTZ, un prêt sans intérêt, destiné à financer les travaux de rénovation énergétique dans les résidences principales. Ce prêt, plafonné à 50 000 €, est disponible sans condition de ressources et peut être cumulé avec d’autres aides comme MaPrimeRénov’.


Les dispositifs s’appliquent :

  • uniquement aux résidences principales, que vous soyez propriétaire occupant ou bailleur,
  • le logement se situe dans l’une des 49 communes de Grenoble Alpes Métropole
  • les travaux sont réalisés par des entreprises RGE
  • l’ensemble des démarches pour ces aides doit être effectué avant de signer le moindre devis.

4. Le programme Mur Mur : Améliorer l’isolation des maisons individuelles

Grenoble-Alpes Métropole porte le programme Mur Mur pour réduire les pertes thermiques des maisons individuelles et des copropriétés en encourageant l’isolation des façades.

À qui s’adresse le programme Mur Mur ?

Ce programme cible les propriétaires de maisons individuelles situées dans la région de Grenoble Alpes Métropole. Il concerne uniquement les résidences principales construites il y a plus de 15 ans. Le programme vise la rénovation de maisons grenobloises les plus anciennes, souvent les plus mal isolées.

Accompagnement personnalisé :

En plus de l’aide financière, le programme propose un accompagnement technique. En effet le dispositif offre des conseils sur les solutions adaptées ainsi qu’une aide pour remplir les démarches administratives nécessaires à l’obtention des aides.

Pour plus de détails et pour accéder aux documents nécessaires, consultez le site dédié de la Métropole : Mur Mur – Maisons individuelles.

Montant des aides : 

ressource mur mur

* Seulement pour les projets ayant signé la charte d’engagement Mur Mur avant le 1er janvier 2023 – Suite à la délibération du Conseil métropolitain du 16 décembre 2022. 

De plus, une prime forfaitaire peut s’ajouter un bonus pour l’utilisation de matériaux isolants biosourcés, si la totalité du poste de travaux concerné est isolé par des matériaux biosourcés

bonus matériaux biosourcés

** S’il y a plusieurs types de toiture (combles perdus et/ou rampants de toiture et/ou toitures-terrasses), tous isolés avec des matériaux biosourcés, la règle suivante s’applique : dans le cas où la surface de combles perdus est plus importante que la surface des rampants de toiture et des toitures-terrasses, le montant du bonus sera de 1 000 €. Dans le cas contraire, le montant du bonus sera de 1 500 €.

Performances et travaux éligibles au programme Mur Mur

Les systèmes de chauffage éligibles à la prime Travaux Mur Mur doivent respecter les mêmes critères techniques que ceux de MaPrimeRénov’.

Pour être éligible au programme Mur Mur, le projet de rénovation doit intégrer au moins trois postes de travaux parmi les suivants :

Travaux éligiblesType de travauxPerformancesRecommandations
Isolation de la toitureIsolation des combles perdus🔸R ≥ 7 m².K/W,
combles perdus
🔸Pare-vapeur (sauf dalle béton ou plafond suspendu).
🔸Trappe d’accès : rehausse, isolation, étanchéité à l’air.
🔸Protection incendie des conduits et éclairages.
🔸Création platelage pour accès aux équipements.
Isolation des rampants de combles🔸R ≥ 6 m².K/W,
🔸Pare-vapeur.
Protection incendie des conduits et éclairages.
Isolation des toitures-terrasses🔸R ≥ 4,5 m².K/W,
🔸Acrotère : R ≥ 2 m².K/W.
Utilisation d’un isolant rigide pour circuler sans endommager l’étanchéité.
Isolation des murs extérieursIsolation par l’extérieur🔸R ≥ 3,7 m².K/W,
🔸Tableaux de fenêtres : R ≥ 0,8 m².K/W.
Traitement des points singuliers (grilles d’aération, descentes d’eaux pluviales).
Isolation par l’intérieur🔸R ≥ 3,7 m².K/W,
🔸Pare-vapeur
🔸Tableaux de fenêtres : R ≥ 0,8 m².K/W.
Isolation des tableaux de fenêtres si les menuiseries ne sont pas positionnées au nu intérieur.
Isolation des planchers basSurfaces donnant sur des volumes non chauffés🔸R ≥ 3 m².K/W,
🔸Pare-vapeur sauf dalle béton.
Assurer la continuité de l’isolant en cas de réseaux gênants.
Remplacement des ouvrantsFenêtres/portes-fenêtres🔸Uw ≤ 1,7 W/m².K et Sw ≥ 0,36
ou
🔸Uw ≤ 1,3 W/m².K et Sw ≥ 0,3.
Fenêtres de toitUw ≤ 1,5 W/m².K, Sw ≤ 0,36. Dérogation pour menuiseries déjà remplacées avec caractéristiques proches.
Systèmes de chauffageChaudières gaz naturel🔸Efficacité ≥ 92 %,
🔸Classe IV.
Appareils indépendants de chauffage au boisInstallation d’une arrivée d’air dédiée exclusivement au poêle.En cas de poêle canalisable, isoler les gaines traversant des volumes non chauffés (passage sous l’isolant ou isolation des gaines).
Eau chaude sanitaire (ECS)Chauffe-eau solaire🔸Capteurs : Certifiés CSTBat, SolarKeymark ou équivalent.
Efficacité énergétique saisonnière minimale :
🔸Si appoint électrique : 36 % à 40 % selon le profil de soutirage (de M à XXL).
🔸Si appoint autre que l’électrique : 95 % à 120 % selon le profil de soutirage (de M à XXL).
Chauffe-eau thermodynamique🔸COP (Coefficient de Performance) : > 2,5 pour une installation sur air extrait, sinon > 2,4.
🔸Efficacité énergétique saisonnière : 95 % à 110 % selon le profil de soutirage.
VentilationSimple flux hygroréglable🔸Caisson de ventilation : Classe d’efficacité énergétique B ou supérieure.
🔸Puissance électrique absorbée du caisson : ≤ 15 W-Th-C (pour une configuration T4 avec salle de bain et WC).
Respect des débits réglementaires (arrêté du 24 mars 1982).
Double flux🔸Caisson de ventilation : Classe d’efficacité énergétique A ou supérieure.
🔸Efficacité énergétique de l’échangeur : > 85 %.
Respect des débits réglementaires (arrêté du 24 mars 1982).

5. La Prime Air Bois : Moderniser son système de chauffage au bois

Le chauffage au bois est une source d’énergie largement utilisée dans les régions froides comme Grenoble. Toutefois, les systèmes anciens peuvent être très polluants. C’est dans ce contexte que la Prime Air Bois a été lancée.

Objectif du programme :

Remplacer les équipements de chauffage au bois vétustes, comme les cheminées ouvertes ou les poêles à bois anciens, par des appareils plus performants et moins polluants (réduction des particiles fines).

Conditions pour bénéficier de la Prime Air Bois :

  • Il faut avant tout que l’appareil de chauffage actuel (poêle à bois, insert, cheminée) ait été installé avant 2002.
  • Le remplacement doit se faire avec un appareil labellisé Flamme Verte 7 étoiles,
  • Enfin, vous devez vous engager à détruire l’ancien appareil pour finaliser la transition.

Montant de l’aide et critères d’éligibilité

ressource prime air bois

Vous trouverez plus d’informations sur ce programme et les démarches nécessaires sur le site : Prime Air Bois.

6. Aide Solaire Thermique : Soutien à l’installation de systèmes solaires à Grenoble

Grenoble Alpes Métropole propose une Aide Solaire Thermique dans le cadre de son Schéma Directeur des Énergies et de son Plan Air Énergie Climat. Cette aide vise à encourager l’installation de systèmes de chauffe-eau ou de chauffage solaire dans les maisons individuelles, en fournissant un accompagnement et un soutien financier aux propriétaires.

Objectifs de l’aide solaire thermique

L’aide a pour but de soutenir la transition énergétique en réduisant la dépendance aux énergies fossiles pour la production d’eau chaude sanitaire ou de chauffage. Le dispositif encourage l’installation de chauffe-eau solaires individuels (CESI) et de systèmes solaires combinés (SSC).

Conditions d’éligibilité générales

  • Le demandeur doit être une personne physique, propriétaire d’un bien destiné à l’habitation, couvrant au moins 75 % de la surface.
  • Enfin, le système solaire installé doit être certifié CSTBat, SolarKeymark, ou avoir une certification équivalente.

Parcours d’accompagnement

Avant de signer un devis pour les travaux, le propriétaire doit suivre un parcours d’accompagnement fourni par l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat (ALEC), qui inclut :

  • Analyse du potentiel solaire de la maison.
  • Vérification des caractéristiques techniques du projet.
  • Conseil sur les scénarios de travaux et aide au montage du dossier.
  • Pour conclure par la validation du devis et l’accompagnement administratif jusqu’à l’obtention de l’aide.

Vous trouverez plus d’informations sur ce programme et les démarches nécessaires sur le site : Aide au solaire thermique

Montant de la subvention

Le montant de l’aide varie selon les revenus du ménage, en fonction des plafonds nationaux utilisés par MaPrimeRénov’ :

  • Ménages aux revenus très modestes et modestes : 2 000 €.
  • Ménages aux revenus intermédiaires : 1 200 €.
  • Ménages aux revenus supérieurs : 1 000 €.

Cumul avec d’autres aides

L’Aide Solaire Thermique est cumulable avec d’autres dispositifs comme MaPrimeRénov’ et les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

Certaines de ces aides sont aussi disponibles à Voiron, découvrez comment profiter des 7 aides pour la rénovation énergétique à Voiron.

Choisir entre déclaration préalable et permis de construire : guide complet

Lorsque vous planifiez des travaux de rénovation en façade ou d’extension, une question se pose rapidement : devez-vous déposer une déclaration préalable (DP) ou obtenir un permis de construire (PC) ? Ce choix dépend principalement de la nature et de la taille des travaux que vous envisagez, mais il est également influencé par des considérations administratives et réglementaires.

Un mauvais choix pourrait entraîner des retards, voire des sanctions. Dans cet article, nous vous guiderons à travers les différences clés entre la déclaration préalable et le permis de construire, afin de vous aider à déterminer quelle option est la plus adaptée à votre projet. Pour naviguer cette complexité et sécuriser vos démarches, l’accompagnement d’un maître d’œuvre est souvent la meilleure garantie.

Voici les 3 points clés à retenir :

  1. La déclaration préalable (DP) et le permis de construire (PC) sont deux démarches administratives distinctes.
  2. Le choix dépend de l’ampleur des travaux (surface créée, modification de façade, construction neuve)
  3. Comprendre les différences entre DP et PC permet de gagner du temps

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


La déclaration préalable de travaux (DP) est une démarche administrative simplifiée qui concerne des projets de petite envergure. Elle permet à l’administration de vérifier que vos travaux respectent les règles d’urbanisme en vigueur, tout en offrant une procédure moins contraignante que celle du permis de construire.

Types de travaux nécessitant une déclaration préalable :

Vous devrez déposer une déclaration préalable dans les cas suivants :

  • Création d’une extension inférieure à 20 m² : Si vous agrandissez votre maison avec une surface plancher ou une emprise au sol inférieure à 20 m², une déclaration préalable suffira.
  • Modification de la façade : Tout changement de l’aspect extérieur de votre bâtiment (ex. : remplacement des fenêtres, modification de la toiture, etc.).
  • Travaux en zone protégée : Si votre projet se situe dans une zone patrimoniale ou aux abords d’un monument historique, certains petits travaux nécessitent une déclaration préalable.
  • Clôtures et piscines : L’installation d’une clôture ou d’une piscine non couverte d’une superficie inférieure à 100 m² entre dans ce cadre.

Délai et procédure :

La procédure est relativement simple. Vous devez remplir un formulaire spécifique (formulaire Cerfa), auquel vous joignez des plans sommaires, comme un plan de masse et un plan de situation.

Une fois votre déclaration préalable déposée, le service urbanisme dispose d’un délai d’environ un mois pour l’instruire. Si aucune réponse ne vous est fournie dans ce délai, vous pouvez considérer que votre demande a été acceptée (principe de non-opposition).

Liste des pièces nécessaires pour une déclaration préalable :

Pour que votre demande soit complète et recevable, vous devrez fournir certains documents :

  • Formulaire Cerfa n°13703*07 : Ce formulaire est à remplir avec les détails de votre projet.
  • Plan de situation du terrain : Ce document permet de localiser le terrain dans la commune.
plan de situation
  • Plan de masse des constructions à édifier ou à modifier : Il représente l’emplacement des bâtiments et des modifications envisagées par rapport à la parcelle.
plan masse
  • Plan en coupe du terrain et de la construction : Ce document montre la structure du projet (par exemple, si une extension touche une partie en pente).
plan de coupe
  • Notice descriptive : Elle doit détailler l’aspect général du projet et ses matériaux.
notice descriptive
  • Photos ou images : Si les travaux modifient l’aspect extérieur du bâtiment (façades), il est nécessaire de joindre des photographies actuelles et des simulations de l’aspect futur.
insertion

Cette liste peut varier légèrement selon les communes, notamment pour les projets en zones protégées, mais ces documents de base seront toujours requis.


Le permis de construire (PC) est une autorisation d’urbanisme délivrée par la mairie, nécessaire pour les projets de construction ou de travaux de grande envergure. Il permet à l’administration d’investir plus de temps à l’instruction et de consulter d’autres compétences comme les concessionnaires, etc.

Types de travaux soumis à un permis de construire :

Un permis de construire est obligatoire dans les situations suivantes :

  • Construction nouvelle : Toute construction indépendante, comme une maison individuelle, un garage séparé ou une annexe de jardin.
  • Extension supérieure à 20 m² : Si vous agrandissez votre habitation avec une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 20 m². Dans les zones urbaines couvertes par un PLU, ce seuil peut être porté à 40 m², mais si l’extension porte la surface totale de la construction au-delà de 150 m², un permis de construire est impératif.
  • Changement de destination avec modifications de structure : Transformer un local commercial en habitation en modifiant la structure porteuse ou la façade.
  • Travaux modifiant significativement la façade ou la structure : Comme la surélévation d’un bâtiment ou la création d’ouvertures importantes.

Délai et procédure :

La procédure est plus complexe que celle de la déclaration préalable et requiert un dossier détaillé, comprenant plusieurs documents techniques.

Après le dépôt de votre demande, l’administration dispose d’un délai d’instruction généralement compris entre 2 et 3 mois. Ce délai peut être prolongé si votre projet se situe dans une zone protégée ou s’il nécessite des consultations supplémentaires (architecte des Bâtiments de France, par exemple).

Liste des pièces nécessaires pour un permis de construire :

Pour que votre demande soit complète, vous devrez fournir les pièces suivantes :

  • Formulaire Cerfa n°13406*07 : À remplir avec des informations précises sur votre identité et la nature du projet.
  • Plan de situation du terrain (PCMI1) : Localisation précise du terrain dans la commune, facilitant son identification par les services instructeurs.
  • Plan de masse des constructions à édifier ou à modifier (PCMI2) : Présente l’implantation du projet sur le terrain, les dimensions, les accès, les réseaux, etc.
  • Plan en coupe du terrain et de la construction (PCMI3) : Illustre le profil du terrain et la disposition verticale des constructions.
  • Notice descriptive du projet (PCMI4) : Détaille le projet, les matériaux utilisés, l’aspect extérieur, l’intégration dans l’environnement.
  • Plan des façades et des toitures (PCMI5) : Représentation graphique des façades et des toitures, avant et après travaux.
  • Document graphique (PCMI6) : Montre l’insertion du projet dans son environnement proche, souvent sous forme de photomontage.
  • Photographies :
    • Photographie situant le terrain dans l’environnement proche (PCMI7).
    • Photographie situant le terrain dans le paysage lointain (PCMI8).
  • Attestation de prise en compte de la réglementation thermique (RT 2012 ou RE 2020) : Obligatoire pour les constructions neuves, elle certifie que le projet respecte les normes énergétiques en vigueur.
  • Autres documents éventuels :
    • Étude d’impact ou notice d’impact : Pour les projets ayant une incidence sur l’environnement.
    • Avis de l’architecte des Bâtiments de France : Si le projet est situé dans un secteur sauvegardé ou à proximité d’un monument historique.
    • Plan des réseaux : Indications sur les raccordements aux réseaux publics (eau, électricité, assainissement).

Le recours à un architecte est obligatoire lorsque la surface de plancher ou l’emprise au sol totale de la future construction dépasse 150 m².

Conseils pour la constitution du dossier :

  • Précision et clarté : Assurez-vous que tous les plans sont à l’échelle, lisibles et contiennent les informations requises.
  • Anticipation des délais : Tenez compte du délai d’instruction dans votre planning global pour éviter les retards dans le début des travaux.
  • Accompagnement professionnel : Faire appel à un architecte ou un maître d’œuvre peut faciliter les démarches et assurer la conformité du projet.

declaration prealable ou permis de construire

Il est essentiel de bien comprendre les différences entre la déclaration préalable (DP) et le permis de construire (PC) pour choisir l’option la plus adaptée à vos travaux. Voici un récapitulatif des distinctions principales entre ces deux démarches administratives :

Déclaration Préalable (DP)Permis de Construire (PC)
Complexité administrativeProcédure simplifiée, dossier légerProcédure plus complexe, dossier détaillé
Types de travaux concernésTravaux de petite envergure : extension < 20 m², modification de façade, petite piscineTravaux de grande envergure : nouvelle construction, extension > 20 m²
Délai d’instruction1 mois2 à 3 mois
Accord taciteOui, si absence de réponse après 1 moisNon, nécessité d’une validation explicite
Documents requisPlans simples : plan de masse, plan de situation, photosPlans techniques détaillés : façades, toitures, études d’impact
Obligation d’architecteNonOui, si la surface dépasse 150 m²
Impact sur le projetAdaptée pour les projets rapides et simplesNécessaire pour des projets ambitieux ou de grande envergure

Que vous obteniez un permis de construire (PC) ou une déclaration préalable (DP), il est obligatoire d’afficher l’autorisation sur le terrain concerné avant de débuter les travaux. Cette obligation permet à l’administration ainsi qu’aux tiers d’être informés de la nature des travaux et de leur conformité aux règles d’urbanisme.

Modalités d’affichage

  • Lieu de l’affichage : L’affichage doit être visible depuis la voie publique, de manière à ce que toute personne passant à proximité puisse facilement le consulter. Généralement, le panneau est placé à l’entrée du terrain ou sur la façade du bâtiment concerné.
  • Contenu du panneau : Le panneau d’affichage doit mentionner plusieurs informations, notamment :
    • La nature du projet (ex. : extension, construction nouvelle).
    • Les noms des bénéficiaires de l’autorisation (propriétaires).
    • La surface de plancher créée ou modifiée.
    • La date d’obtention de l’autorisation (DP ou PC).
    • Le numéro de l’autorisation délivrée par la mairie.
    • Les droits de recours des tiers (délai pendant lequel les voisins peuvent contester l’autorisation).
  • Dimensions du panneau : Le panneau doit mesurer au minimum 80 cm par 80 cm pour être conforme à la réglementation. Il existe des modèles standardisés disponibles dans le commerce.

Durée d’affichage

L’autorisation doit être affichée de manière continue pendant toute la durée des travaux. En plus, l’affichage doit débuter au moins deux mois avant le commencement des travaux, période durant laquelle les tiers peuvent éventuellement contester le projet.

Conséquences du non-affichage

Ne pas afficher correctement l’autorisation expose à des risques :

  • Amende : L’absence d’affichage peut entraîner une amende pour infraction aux règles d’urbanisme.
  • Recours des tiers : Si l’affichage est incorrect ou inexistant, les tiers peuvent disposer de plus de temps pour contester l’autorisation, même après la réalisation des travaux. Cela peut entraîner l’annulation de l’autorisation et obliger à démolir ou modifier les travaux réalisés.

Le dépôt d’une déclaration préalable (DP) ou d’un permis de construire (PC) ne génère pas directement de frais administratifs, mais plusieurs coûts indirects peuvent s’appliquer selon la nature du projet, notamment pour la préparation du dossier par un professionnel.

Taxes d’aménagement

La taxe d’aménagement est l’un des principaux frais associés aux projets nécessitant une DP ou un PC. Elle s’applique lorsque des travaux créent de nouvelles surfaces ou ajoutent des aménagements (ex : piscine, garages).

  • Calcul de la taxe : Elle est basée sur la surface taxable (mètre carré créé) et la valeur forfaitaire par mètre carré fixée par l’État. À cela s’ajoutent des taux définis par la commune, le département et, parfois, la région, qui varient entre 1 % et 5 %.

Frais d’architecte pour le dépôt d’un permis de construire

Dans les cas où le projet dépasse 150 m², un architecte est obligatoire pour l’obtention du permis de construire. Toutefois, même pour des surfaces inférieures, l’assistance d’un professionnel peut être utile pour la constitution du dossier.

  • Honoraires d’un architecte :
    • Les honoraires pour une mission complète varient entre 8 % et 12 % du coût total des travaux.
  • Missions partielles :
    • Pour une simple assistance à la constitution du dossier (plans, formalités administratives), les coûts peuvent varier entre 1 500 et 3 000 € selon la complexité du projet.

Coût de la déclaration préalable réalisée par un professionnel

Faire appel à un professionnel, comme un architecte ou un bureau d’études, pour constituer et déposer un dossier de déclaration préalable peut vous faciliter la tâche et garantir que votre dossier respecte les exigences légales et techniques.

  • Coût moyen : Pour un projet de petite ou moyenne envergure (ex : petite extension, modification de façade), le coût pour un professionnel réalisant une déclaration préalable se situe généralement entre 600 € et 1 500 €. Ce montant inclut :
    • L’élaboration des plans nécessaires (plan de masse, plan de situation, coupes, etc.).
    • La rédaction des notices explicatives.
    • Le dépôt du dossier auprès des autorités compétentes.
  • Avantages : Faire appel à un professionnel permet de s’assurer que le dossier est complet, évitant ainsi les refus ou les demandes de complément de la part des autorités, ce qui peut retarder le début des travaux.

Études spécifiques et frais annexes

Selon la nature et la localisation de votre projet, des études supplémentaires peuvent être exigées, ce qui ajoute aux coûts initiaux.

  • Études environnementales : Si le projet est en zone protégée, une étude environnementale peut être requise, avec un coût allant de 2 000 à 10 000 €.
  • Études géotechniques : En cas de risque (inondation, sol instable), une étude géotechnique peut être nécessaire, avec un coût estimé entre 3 000 et 7 000 €.
  • Études structures : un bureau d’études structures peut être nécessaire en cas de modification structurelle majeur, avec un coût estimé entre 1 500 et 3 500 €.

Sanctions en cas de non-conformité

Ne pas respecter les règles d’urbanisme (absence d’autorisation, non-conformité des travaux) peut entraîner des sanctions financières importantes.

  • Amendes : Les infractions peuvent être sanctionnées par des amendes allant de 1 200 € à 300 000 €, selon la gravité des travaux effectués sans autorisation.
  • Obligation de démolition : L’administration peut exiger la démolition des structures illégales, ce qui représente un coût très élevé pour le propriétaire.

Pourquoi missionner un bureau d’études structure pour vos rénovations ?

Vous envisagez une rénovation intérieure, une extension ou l’ouverture d’un mur porteur ? Avant de vous lancer, un acteur discret mais essentiel mérite votre attention : le bureau d’études structure (BET Structure).

Souvent perçu comme un simple calculateur, le BET structure joue en réalité un rôle central dans la sécurité, la faisabilité et la durabilité de votre projet. Il intervient aux côtés de l’architecte, du maître d’œuvre et des entreprises pour garantir que les modifications prévues ne fragilisent pas le bâtiment.

Voici les 3 points essentiels à retenir :

  • Le BET garantit la solidité de l’ouvrage, en dimensionnant chaque élément porteur.
  • Il produit des documents techniques obligatoires, notamment en zone sismique.
  • Il s’intègre à l’équipe projet dès la conception, pour fluidifier le chantier et éviter les erreurs.

Découvrez pourquoi et comment missionner un BET structure peut transformer votre projet… en toute sérénité.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Derrière chaque mur porteur, chaque dalle, chaque charpente, il y a des efforts à maîtriser. Et derrière chaque projet de rénovation ambitieux, il y a un bureau d’études structure (BET Structure) qui veille à l’équilibre de l’ensemble.

Un expert de la stabilité des ouvrages

Le BET Structure intervient pour analyser la résistance des matériaux, vérifier la faisabilité des transformations et garantir la sécurité des bâtiments. Son rôle ne se limite pas à poser des chiffres sur un plan : il lit le bâti existant, comprend son histoire, anticipe les réactions aux modifications à venir.

Concrètement, il :

  • étudie les plans d’origine et les données du site,
  • identifie les éléments porteurs à conserver ou modifier,
  • dimensionne les structures nouvelles (poutres, linteaux, planchers…),
  • propose des solutions techniques adaptées au contexte (sol, hauteur sous plafond, type de matériaux…).

Un acteur-clé dès la phase de conception

Le BET Structure est démarre sa mission en amont des travaux. Il accompagne :

  • les architectes dans leurs choix créatifs,
  • les maîtres d’œuvre dans la planification de travaux,
  • les artisans dans la mise en œuvre concrète.

Il fournit des notes de calcul, des plans structurels et reste disponible pour ajuster ses préconisations en fonction des découvertes sur chantier.

Un garant invisible… mais indispensable

Son travail se voit peu, mais il conditionne la réussite globale du projet. Une trémie mal placée, une poutre mal dimensionnée, une surcharge oubliée… et c’est tout un chantier qui peut vaciller. Grâce à ses analyses, le BET Structure évite les désordres structurels.

bureau d'études structures

Comprendre qui intervient, à quel moment, et comment permet de maîtriser votre rénovation. Ce schéma présente clairement la place du bureau d’études structure (BET) au sein de l’équipe projet, en lien avec :

  • Maîtrise d’Ouvrage (MOA) : le client final. Il finance, prend les décisions et suit l’avancement.
  • Maîtrise d’œuvre de conception : souvent un architecte, il conçoit le projet selon les besoins du MOA.
  • Bureau d’études structure : il réalise les études techniques, produit les plans d’exécution et valide la faisabilité structurelle.
  • Maîtrise d’œuvre d’exécution (MOE) : elle organise le chantier, vérifie la conformité et représente le MOA auprès des entreprises.
  • Entreprises : elles exécutent les travaux sur le terrain selon les plans transmis.
  • Les flèches rouges montrent les responsabilités directes du MOA.
  • Les flèches vertes indiquent la circulation des plans d’exécution techniques.
  • Les flèches orange signalent la mission de coordination du MOE pendant le chantier.

Comme le montre ce schéma, le bureau d’études est un expert technique qui s’intègre dans une équipe plus large. Pour comprendre comment toutes ces compétences sont orchestrées, consultez notre guide sur la mission complète de maîtrise d’œuvre.


1. Sécuriser les occupants et le bâtiment

Avant toute transformation, le BET Structure évalue les risques : instabilité, surcharge, faiblesse des fondations…
Son diagnostic vous protège de :

  • fissures à retardement,
  • effondrements partiels,
  • désordres structurels lourds.

Il veille à la stabilité du bâti tout au long des travaux.

2. Concevoir des solutions techniques sur-mesure

Le BET Structure calcule précisément les éléments porteurs, en fonction du poids, des matériaux, et des contraintes du site. Résultat :

  • des structures fiables et optimisées,
  • un dimensionnement ni sous-estimé, ni surdimensionné,
  • des économies sur la matière et la main-d’œuvre.

3. Respecter la réglementation… et rassurer votre assureur

Un projet de rénovation touche souvent à la structure. Or, toute modification doit être :

  • conforme aux normes en vigueur (Eurocodes, DTU),
  • assurée via une assurance dommages-ouvrage ou décennale.

4. Faciliter le travail des autres professionnels

Architectes, maîtres d’œuvre, artisans : tous s’appuient sur les études du BET Structure.
Ses plans et notes de calcul :

  • sécurisent les interventions,
  • limite les imprévus sur le chantier,
  • accélèrent les prises de décision.

5. Valoriser votre bien immobilier

Un projet bien conçu structurellement, c’est un bien :

  • plus durable,
  • plus rassurant à la revente,
  • mieux valorisé sur le marché.
bureau d'études structures

Type de projetExemples concretsPourquoi faire appel à un BES ?
Création / modification d’ouvertureSuppression d’un mur porteur, ouverture pour baie vitrée ou escalierVérifier la reprise des charges et éviter tout affaiblissement structurel
Extension / surélévationAjout d’un étage, aménagement de combles, création d’un garage ou d’une vérandaAdapter les fondations et les structures existantes à de nouvelles charges
Rénovation lourde / réaménagement completDécloisonnement, renforcement de planchers, modification du plan initialMaintenir la cohérence structurelle et prévenir les désordres cachés
Travaux en zone sismiqueToute modification structurelle en zone de sismicité 2 à 5Respecter les normes parasismiques (Eurocode 8) et fournir l’attestation exigée par la réglementation
Changement de destination / ERPLocal transformé en logement, commerce, cabinet médicalRépondre aux normes structurelles et d’accessibilité spécifiques à ces usages

Un bureau d’études structure ne vend pas que des calculs : il vous remet des documents techniques pour cadrer votre projet, rassurer les autorités, et protéger votre maison sur le long terme. Ces livrables sont adaptés à la nature et à la complexité des travaux.

DocumentÀ quoi ça sertEstimation de prix
Note de calcul structurelleDétermine les efforts, charges et sections nécessaires (poutres, linteaux, etc.).à partir de 400 à 900 € HT
Plans d’exécution structureVisualise les éléments porteurs à créer, modifier ou supprimer.300 à 800 € HT selon le projet
Rapport d’analyse structurelleDiagnostic de l’existant avec propositions techniques.500 à 1 200 € HT
Attestation sismiqueObligatoire pour tout permis en zone sismique (arrêté du 22/12/2023).150 à 350 € HT
Notice techniqueSynthèse structurelle pour les démarches administratives.souvent incluse avec les autres livrables
Suivi technique / VISAVérifie la conformité des travaux au projet initial.sur devis, selon durée et visites

Bon à savoir ?

  • Les prix varient en fonction de :
    • la complexité du bâtiment,
    • la zone géographique (ex : sismique ou non),
    • les délais attendus.
  • Certains bureaux d’études proposent des formules packagées (note de calcul + plan + attestation).

Bon timing : quand le missionner ?

Le BES s’intègre très tôt dans votre projet, souvent juste après la première visite ou le relevé de l’existant. Voici les bons repères :

  • Dès que vous envisagez :
    • d’ouvrir un mur ou une trémie,
    • de créer une extension ou surélévation,
    • de reconfigurer un espace en profondeur.
  • Avant de déposer un permis ou une déclaration préalable.
  • En amont du chiffrage des artisans, pour éviter les mauvaises surprises techniques.

Près d’un tiers des communes françaises se trouvent en zone sismique. C’est le cas d’une grande partie du sud-est, de la vallée du Rhône, des Alpes… y compris Grenoble, Voiron, Chambéry et bien d’autres. Si vous rénovez dans ces secteurs, certaines règles parasismiques sont obligatoires.

Des exigences renforcées pour vos travaux

Depuis l’arrêté du 22 décembre 2023, il est obligatoire de fournir une attestation sismique lors :

Ce document certifie que les règles de construction parasismique ont bien été respectées tout au long du projet. Il ne peut être délivré que par un professionnel qualifié, comme un bureau d’études structure.

Les Eurocode 8 : des normes techniques obligatoires

En France, les travaux en zone sismique doivent être conçus selon l’Eurocode 8, un ensemble de normes européennes qui définissent :

  • les actions sismiques à considérer,
  • les méthodes de calcul structurel,
  • les dispositions constructives à respecter selon le type d’ouvrage.