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Comment rénover une maison ancienne ? Astuces et conseils

Une rénovation de maison à Grenoble, c’est donner une nouvelle vie à un lieu chargé d’histoire tout en relevant des défis techniques et esthétiques. Ces bâtisses séduisent par leur charme unique : murs en pierre, poutres apparentes, moulures… Mais elles s’accompagnent souvent de contraintes, comme la gestion de l’humidité, l’isolation ou l’adaptation aux normes modernes.

Réussir ce type de projet demande de suivre une méthodologie claire. Découvrez les grandes étapes de la rénovation d’une maison pour bien démarrer.

Anaka, spécialiste de la rénovation à Voiron et Grenoble, se distingue par son approche personnalisée et sa connaissance approfondie des maisons anciennes. De l’isolation à la modernisation des espaces, nous transformons votre projet en un lieu confortable, durable et respectueux de son histoire.

À retenir :

  • Respecter le bâti, optez pour des techniques adaptées
  • Améliorer les performances énergétiques
  • Anticipez les imprévus et faites appel à des professionnels du bâti ancien.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

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Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


1 – Quelles normes et obligations règlementaires ?

La première étape administrative consiste à choisir la bonne autorisation d’urbanisme. Notre guide complet est là pour vous éclairer.

Les autorisations d’urbanisme, permis de construire ou déclaration préalable

declaration prealable ou permis de construire
Quand choisir une déclaration préalable ?

Une déclaration préalable est la solution la plus adaptée pour des projets de rénovation ou d’extension de petite envergure.

  • Même si les travaux sont mineurs, s’ils sont réalisés dans une zone protégée (comme aux abords d’un monument historique), la déclaration préalable est généralement exigée.
  • Si vous agrandissez votre maison de moins de 20 m² (ou jusqu’à 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU).
  • En cas de changement d’aspect extérieur de votre habitation (nouvelle porte, fenêtres, ravalement, etc.).
  • Installation d’une piscine non couverte de moins de 100 m².
Quand opter pour un permis de construire ?

Un permis de construire est requis pour des projets plus complexes ou de plus grande envergure.

  • Changement de destination, par exemple un local commercial en habitation.
  • Que ce soit une construction de maison individuelle, un garage indépendant ou tout autre bâtiment, un permis de construire est nécessaire.
  • Si l’extension envisagée dépasse 20 m² (ou 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU), vous devrez obtenir un permis de construire. Attention : si l’extension porte la surface totale à plus de 150 m², un architecte est obligatoire.
  • Si vous modifiez considérablement la structure de votre bâtiment, par exemple en surélevant le bâtiment.

Appliquer la réglementation thermique à l’existant

Il existe trois réglementations thermiques en vigueur pour les bâtiments existants :

Par élément

Arrêté du 03 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants

  • Applicable aux bâtiments de moins de 1 000 m² ou pour des travaux légers sur des bâtiments plus grands,
  • Fixe des critères de performance par poste (isolation, chauffage, fenêtres, etc.).
    • Par exemple, les fenêtres remplacées doivent avoir au minimum un double vitrage renforcé, et l’isolation des combles doit atteindre une résistance thermique R de 4,5 W/m²
Globale

Arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1 000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants

  • S’applique aux bâtiments d’habitation de plus de 1 000 m²
  • Les travaux doivent représenter au moins 25 % de la valeur hors foncier du bâtiment.
  • Les bâtiments doivent avoir été construits après le 1er janvier 1948
  • Après rénovation, la consommation pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, et la ventilation doit être inférieure à une valeur de référence donnée suivant la zone climatique (entre 80 et 195 kWh/m²/an)
Travaux embarqués

Décret n° 2017-919 du 9 mai 2017 (applicable au 1er juillet) modifiant les articles R. 131-28-7 et R. 131-28-9 du code de la construction et de l’habitation

Décret n° 2016-711 du 30 mai 2016 relatif aux travaux d’isolation en cas de travaux de ravalement de façade, de réfection de toiture ou d’aménagement de locaux en vue de les rendre habitables

  • Obligation d’isoler en cas de ravalement de façade ou de réfection de toiture concerne les bâtiments d’habitation individuel ou collectif, de bureaux et d’enseignement, les bâtiments commerciaux et les hôtels.
  • Obligation d’isoler en cas d’aménagement d’une nouvelle pièce en vue de la rendre habitable concerne uniquement les bâtiments d’habitation.
  • Dans le cas d’un projet d’aménagement d’une nouvelle pièce d’un bâtiment résidentiel, de plus de 5 m², en vue de la rendre habitable, il y a obligation d’installer une isolation des parois opaques conforme à la réglementation thermique dite « élément pas élément » (arrêté du 3 mai 2007).
Organigramme de choix
organigramme règlementation thermique

Réaliser des travaux en abords d’un monument historique

Toute modification de l’aspect extérieur (façades, aménagements extérieurs, etc.). à proximité d’un monument historique sont soumis à une accord obligatoire de l’ABF.

Périmètre de protection :

  • Tous les immeubles du périmètre délimité sont soumis à l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF).
  • Absence de périmètre, les immeubles situés dans un rayon de 500 mètres et dans le champ de visibilité du monument sont concernés.

Délais d’instruction :

  • 2 mois pour une déclaration préalable, au lieu de 1 mois
  • 3 mois pour un permis de construire, au lieu de 2 mois

Rôle de l’Architecte des Bâtiments de France

  • Vérifie que les travaux ne portent pas atteinte au monument ni à son environnement.
  • Peut imposer des ajustements pour garantir l’harmonie et la mise en valeur.
  • Les porteurs de projet peuvent solliciter l’ABF avant le dépôt officiel pour ajuster leur dossier.

2 – Comment faire un diagnostic complet avant tout projet ?

Un diagnostic complet permet de mieux comprendre l’état de votre maison, de définir vos priorités et d’anticiper les éventuels problèmes. Voici tous les points, non exhaustifs, à vérifier :

Energétique

Isolation des combles, murs et dalles

  • Combles : Vérifiez la résistance thermique de l’isolation. Un R=4,5 m²K/W est recommandée. Des signes d’humidité ou de dégradation de l’isolant nécessitent une intervention.
  • Murs : Contrôlez si les parois extérieures sont isolées. Des murs non isolés peuvent être responsables de 20 à 25 % des pertes de chaleur.
  • Dalles : Examinez les planchers bas donnant sur un sous-sol ou un vide sanitaire. Une isolation insuffisante peut provoquer une sensation de froid au sol, augmentant les besoins en chauffage.

État des menuiseries

  • Analysez les vitrages et les cadres. Les fenêtres à simple vitrage ou les menuiseries anciennes entraînent des pertes énergétiques importantes. Privilégiez les fenêtres en double vitrage à isolation renforcée.
  • Vérifiez l’étanchéité des cadres (fuites d’air)

Protection solaire

  • Pour les fenêtres orientées au sud ou à l’ouest, évaluez les dispositifs de protection (stores, volets, brise-soleil).
Raccordement

Raccordement au gaz

  • Vérifiez auprès de votre fournisseur local si votre rue est desservie.
  • Votre installation intérieure doit respecter la norme DTU 61.1. En cas de travaux ou de remplacement d’appareils, un diagnostic peut être requis.

Raccordement au réseau de chauffage urbain

  • Solution économique et écologique.
  • Certaines communes imposent le raccordement au réseau de chauffage urbain pour les nouvelles constructions ou lors de rénovations importantes.

Obligation de raccordement au tout-à-l’égout

  • Si un réseau collectif d’assainissement est disponible, vous avez 2 ans après sa mise en service pour vous raccorder.
  • Cela s’applique également lors d’une vente immobilière : un diagnostic d’assainissement est exigé.
  • En cas de non-conformité, la commune peut imposer des travaux et appliquer des pénalités financières.
Structure

Charpente

  • Inspectez les bois pour détecter des signes de moisissure, de mérule, ou d’insectes (vrillettes, termites). Des traces de sciure ou des galeries sont des indicateurs courants.
    • Si la charpente a été traitée, vérifiez les dates et produits utilisés (exigez les certificats ou rapports d’intervention).
  • Les sections doivent être dimensionnées pour supporter le poids de l’isolation, des plaques de plâtre (placo) ou tout autre ajout. Consultez un professionnel pour une vérification statique.
  • Recherchez des fissures ou des affaiblissements dans les poutres principales, chevrons, et lattages.

Gouttières et descentes pluviales

  • Vérifiez l’absence de fuites, de blocages (feuilles, débris) ou de détachements.
  • Assurez-vous que les descentes pluviales sont correctement reliées à un réseau d’évacuation ou à un puits perdu.

Murs

  • Les types de fissures :
    • En escalier : souvent liées à des problèmes de fondations ou de tassements différenciés.
    • Verticales ou en linteau : indiquent des tensions structurelles.
    • En partie haute ou basse : les fissures à la base peuvent signaler des remontées capillaires, tandis que celles en partie haute peuvent être dues à des infiltrations ou une surcharge.
  • Type de mur et d’enduit extérieur :
    • Identifiez si les murs sont en pierre, brique, parpaing ou béton. Cela influencera les choix de rénovation.
    • Notez l’état des enduits (détachés, fissurés) pour planifier une rénovation extérieure.
  • Emplacement des murs porteurs :
    • Identifiez les murs porteurs pour toute modification intérieure. Leur emplacement doit être vérifié dans les plans ou par un spécialiste.
  • Armatures en béton visibles :
    • Les ferraillages exposés sont un signe de dégradation, souvent causé par des infiltrations ou un vieillissement.

Planchers bois

  • Recherchez des signes de fléchissement des solives et du parquet, de pourriture ou d’usure.
  • Envisagez des solutions pour limiter les bruits d’impact (ex. : sous-couche phonique, matériaux isolants).
  • Vérifiez si le sol est plan ou s’il présente un dévers (pente anormale). Cela peut indiquer un problème structurel à corriger.
  • Le plancher doit être capable de supporter les charges prévues (mobilier, cloisons supplémentaires, etc.). Une étude par un bureau d’ingénierie est souvent nécessaire.
Humidité

Tuiles poreuses

  • Vérifiez la couleur et la texture des tuiles. Les tuiles poreuses apparaissent ternes, rugueuses ou fissurées.
  • Des tuiles poreuses entraînent des infiltrations d’eau, affaiblissant la charpente et l’isolation. Remplacez les tuiles défectueuses ou envisagez un traitement hydrofuge.

Remontées capillaires dans les murs

  • Taches d’humidité en partie basse des murs.
  • Enduits qui se décollent, peinture qui s’écaille, ou présence de salpêtre (efflorescences blanches).

Étanchéité des fenêtres et portes-fenêtres

  • Par temps de pluie, recherchez des infiltrations au niveau des joints.
  • Passez une main près des cadres pour sentir les courants d’air. Un test de fumée peut révéler les zones mal isolées.

Présence d’un drain

  • Inspectez autour des fondations pour repérer un drain existant. Il est souvent visible sous forme d’une tranchée gravillonnée ou d’un tuyau d’évacuation.
  • Empêche l’eau de s’accumuler autour des fondations pour protéger vos murs contre l’humidité.
Electricité

Tableau électrique à remplacer ?

  • Présence de fusibles à cartouche ou d’un tableau sans interrupteur différentiel.
  • Absence de protection contre les surintensités.
  • Votre tableau doit être conforme à la norme NF C 15-100, avec des disjoncteurs différentiels 30 mA pour les circuits sensibles (prises, salle de bain, cuisine).

Appareillage à remplacer

  • Remplacez les appareils cassés, démodés ou non protégés par des caches.
  • Vérifiez les prises près des points d’eau (salle de bain, cuisine) : elles doivent être équipées de disjoncteurs différentiel 30 mA.
  • Recherchez des fils usés, des gaines endommagées ou des câbles en aluminium, souvent obsolètes.

Mise à la terre

  • Assurez-vous que toutes les prises disposent d’une connexion à la terre. Les équipements électriques non reliés peuvent provoquer des décharges dangereuses.
    • Un testeur de prise ou un diagnostic par un électricien peut confirmer l’absence de défauts.

Prêt à recevoir la fibre optique (FO)

  • Votre logement doit disposer d’un fourreau de diamètre suffisant (minimum 20 mm) entre le tableau électrique et le point d’arrivée extérieur.
  • Installez une prise optique murale près de l’emplacement du routeur.
Plomberie

Fuites

  • Vérifiez les joints, raccords et soudures pour détecter des traces d’humidité, de rouille ou de moisissures.
  • Contrôlez les zones sensibles comme les siphons, les robinets, les tuyaux encastrés, et les équipements (ballon d’eau chaude, WC).
  • Faites un test en coupant tous les appareils et en vérifiant le compteur.

Si création de nouveaux points d’eau, vérifiez :

  • La pression d’eau disponible pour éviter des problèmes d’approvisionnement simultané.
  • Le niveau de sortie des tuyaux pour assurer une évacuation gravitaire efficace.
  • Une pente minimale de 1 % est requise pour garantir un bon écoulement.
Divers

Sinistres ayant déjà eu lieu

  • Recueillez des informations sur les sinistres antérieurs (inondations, incendies, fissures majeures).
  • Vérifiez les réparations effectuées : sont-elles conformes et durables ?
  • Demandez les documents liés aux déclarations de sinistres ou rapports d’experts.

Mise en sécurité

  • Les allèges doivent être d’une hauteur minimale de 1 mètre pour prévenir les chutes.
  • Vérifiez la présence de garde-corps et leur conformité (espacement entre les barreaux ≤ 11 cm). Ils sont obligatoires pour les escaliers, balcons, terrasses, et trémies.
  • Les trémies (ouvertures pour escaliers ou passages techniques) doivent êtresécurisées par des garde-corps.

Seuil de porte

  • Assurez-vous que les seuils de porte sont bien étanches pour éviter les infiltrations d’eau et d’air.

Bien choisir vos experts pour votre diagnostic : nos conseils

Faire un diagnostic complet de votre maison est une étape clé pour sécuriser votre projet de rénovation.

Il est rare qu’un seul professionnel puisse couvrir tous les aspects d’un diagnostic (structure, isolation, réseaux). 

Pour un résultat fiable et utilisable, il sera nécessaire de faire appel à plusieurs spécialistes : un thermicien pour un bilan énergétique, un géotechnicien pour évaluer les fondations, ou encore un ingénieur en structure pour garantir la solidité de la maison.

Si un prestataire prétend pouvoir tout gérer seul, redoublez de prudence. Prenez le temps d’examiner ses compétences et les responsabilités qu’il est réellement en mesure d’assumer. Une expertise trop généralisée manque souvent de technicité, ce qui peut rendre ses conclusions peu fiables ou inutilisables.

Privilégiez une collaboration entre plusieurs spécialistes coordonnés, chacun apportant son expertise sur un aspect particulier du projet. Savoir choisir le maître d’œuvre idéal qui agira en chef d’orchestre est alors fondamental.

3 – Comment définir un budget réaliste ?

Réparation des couts de rénovation lot / lot

Le budget se répartit entre les différents corps de métier. Chaque lot représente une étape clé du chantier. Cette répartition vous aide à anticiper les dépenses et à prioriser les travaux.

Le graphique ci-dessous illustre une répartition typique des coûts par lot dans le cadre d’une rénovation complète.

répartition cout rénovation lot/lot

Fourchette de coûts typiques pour la rénovation d’une maison ancienne

Le budget pour rénover une maison ancienne peut varier considérablement en fonction de son état initial, des matériaux choisis et du niveau de prestation souhaité.

Les couts des principaux types de rénovation

Rénovation légère ou esthétique – 200 à 500 €/m²

Rafraîchissement des surfaces sans modifier la structure ou les équipements techniques.

Rénovation intermédiaire ou partielle – 700 à 1 200 €/m²

Travaux impliquant des améliorations structurelles ou techniques.

  • Changement des menuiseries extérieures (fenêtres, portes).
  • Mise aux normes électriques ou refonte du système de plomberie.
  • Isolation des combles ou des murs pour améliorer l’efficacité énergétique.
Rénovation complète ou lourde – 1 500 à 2 500 €/m²

Transformation totale du bien, y comprenant des modifications structurelles.

  • Création ou aménagement d’espaces supplémentaires.
  • Reprise en sous-œuvre pour renforcer les fondations ou les murs porteurs.
  • Réfection complète de la toiture et de la charpente.
  • Installation d’un système de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière).

4 – Quels matériaux compatibles avec l’ancien ?

Le choix des matériaux doit respecter l’équilibre hygrométrique pour éviter les pathologies comme les effets de condensation ou les moisissures. Les matériaux utilisés doivent être respirants et compatibles entre eux.

Nous proposons un organigramme facilitant le choix des matériaux en fonction :

  • des complexes d’isolation (intérieur et extérieur)
  • du type de murs
  • des enduits existants

Cet outil est une synthèse des données issues de la bibliographie disponible.

Explications pour comprendre :

  • Isolant ouvert à la vapeur d’eau, aussi appelé isolant hygro-régulant ou perspirant, permet à la vapeur d’eau de traverser les matériaux tout en assurant une bonne isolation thermique. Ces isolants, souvent dits fibreuх comme :
    • Fibre de bois
    • Chanvre
    • Liège
    • Laine de mouton
  • Un frein vapeur hygrovariable adapte sa perméabilité à la vapeur en fonction des conditions d’humidité. Il réduit les risques de dégradation des matériaux isolants et des structures.
  • Le Sd est un paramètre pour évaluer la perméabilité à la vapeur d’eau d’un matériau. Il représente l’
    épaisseur d’air équivalente en mètres que la vapeur d’eau devrait traverser pour offrir la même résistance que le matériau étudié.
  • Le A est une mesure liée à l’étanchéité d’un matériau ou d’une paroi. Il est utilisé pour évaluer la capacité d’un matériau à laisser passer l’air ou l’humidité.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Améliorer l’isolation sans dénaturer la bâti

1. Les enduits correcteurs thermiques : alliés de l’isolation naturelle

Les enduits correcteurs thermiques sont parfaits pour les rénovations où la conservation de l’esthétique extérieure compte autant que la performance. Constitués de matériaux écologiques comme la chaux, le chanvre ou la perlite, ces enduits offrent une isolation légère tout en permettant aux murs de respirer.

Pourquoi les choisir ?

  • Ils s’intègrent directement aux murs, préservant leur aspect d’origine.
  • Applicables aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ils s’adaptent aux surfaces irrégulières comme la pierre ou la brique.
  • Leur perméabilité à la vapeur d’eau limite les risques de condensation et de moisissures.

Un enduit de 2 à 5 cm d’épaisseur peut considérablement améliorer le confort thermique.

2. Isolation extérieure respectueuse : protéger sans masquer

L’isolation par l’extérieur est une excellente option pour réduire les déperditions énergétiques, mais elle peut compromettre l’esthétique d’un bâtiment ancien. Heureusement, des solutions existent pour protéger les murs tout en respectant leur caractère.

Les options disponibles :

  • Enduits à la chaux enrichis de matériaux isolants comme le liège ou la perlite. Ils préservent l’apparence des façades tout en limitant les ponts thermiques.
  • Les crépis isolants projetés allient protection contre les intempéries et amélioration thermique.

Lorsque l’isolation par l’extérieur n’est pas possible ou souhaitée (pour préserver une façade de caractère par exemple), la solution la plus courante est l’isolation par l’intérieur (ITI), qui demande des connaissances pour gérer l’humidité.

3. Menuiseries extérieures : allier esthétique et modernité

Les fenêtres sont de véritables éléments d’identité pour un bâtiment ancien. Aujourd’hui, il est possible de conserver leur esthétique tout en bénéficiant des performances des menuiseries modernes.

  • Les fabricants proposent désormais des fenêtres respectant l’apparence des modèles anciens (bois, ferrures traditionnelles, petits bois), mais dotées de vitrages modernes à isolation renforcée (VIR) ou triple vitrage.
  • Si les menuiseries existantes sont en bon état, il est possible de remplacer uniquement les vitrages pour améliorer les performances thermiques et acoustiques tout en préservant le cadre d’époque.
  • Fenêtres mixtes bois/alu allient l’élégance du bois visible à l’intérieur et la durabilité de l’aluminium à l’extérieur, offrant ainsi un compromis idéal pour l’esthétique et la performance.

4. Valorisation de l’inertie thermique des murs intérieurs : un atout souvent sous-estimé

Les murs anciens, souvent épais et massifs, possèdent une capacité naturelle à absorber et à restituer la chaleur. C’est ce que l’on appelle l’inertie thermique, un élément clé pour réguler les variations de température.

Comment en tirer profit ?

  • Évitez d’utiliser des isolants épais ou non respirants qui bloquent les échanges thermiques. Privilégiez des solutions comme les enduits à base de chaux.
  • Régulation naturelle, en été, les murs gardent la fraîcheur ; en hiver, ils emmagasinent la chaleur pour la restituer lentement.

Installer un chauffage adapté à une maison ancienne

Chaudière bois
  • Assurez-vous de disposer d’un espace adapté pour installer la chaudière et son silo de stockage, de préférence dans un technique local ou un garage.
  • Le silo doit être placé dans un emplacement facilement accessible pour les livraisons de granulés ou de bois, avec une zone dégagée pour faciliter les opérations de remplissage.
  • Les dimensions standard d’un silo, offrant une autonomie pour une saison de chauffage, varient généralement entre 4 et 6 m³.
Pompe à chaleur

Les unités intérieures (hydrauliques ou compresseurs) doivent être installées dans un local bien ventilé, idéalement discret et centralisé, afin de réduire les pertes thermiques.

Les unités extérieures doivent être placées à une distance suffisante des zones sensibles, telles que les chambres ou les espaces de vie extérieurs (terrasses, jardins), afin de minimiser les nuisances sonores. Pour préserver le confort des occupants, il est recommandé de respecter un niveau sonore maximal de 35 dB pour ces équipements.

Poêle à bois
  • Les poêles à bois s’intègrent parfaitement dans les intérieurs rustiques, avec des modèles traditionnels ou modernes pour s’adapter à tous les styles.
  • Certains poêles peuvent chauffer une ou plusieurs pièces grâce à un système de distribution d’air ou à un raccordement hydraulique.
  • Placez le poêle dans une pièce centrale pour maximiser la diffusion de chaleur. Utilisez l’inertie thermique des murs anciens pour stocker et restituer la chaleur.
  • Le label Flamme Verte garantit un rendement élevé et des émissions de particules réduites.

Profiter des aides financières pour la rénovation énergétique

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est une aide nationale destinée à financer des travaux de rénovation énergétique. Elle est accessible aux propriétaires occupants, aux bailleurs et aux copropriétés. Le montant de l’aide dépend des revenus du ménage et du gain énergétique des travaux réalisés. Elle couvre des travaux tels que l’isolation, le remplacement d’une chaudière ou l’installation d’un poêle à bois.

Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

Les CEE, délivrés par les fournisseurs d’énergie, permettent de financer une partie des travaux de rénovation. Ils concernent des interventions variées, comme l’isolation des combles, le changement de fenêtres ou l’installation d’équipements performants. Ces primes peuvent être cumulées avec MaPrimeRénov’.

Aides locales et autres dispositifs

Certaines collectivités locales proposent des subventions complémentaires pour des travaux spécifiques. Par exemple :

  • Des aides régionales pour les projets d’isolation ou de chauffage écologique.
  • Des exonérations partielles de taxes foncières pour les rénovations améliorant la performance énergétique.

Négliger les spécificités du bâti ancien

Appliquer des techniques modernes non compatibles, comme des matériaux étanches, peut provoquer des désordres majeurs, notamment l’apparition de pathologies liées à l’humidité. Les murs anciens, souvent construits en pierre, en murs en mâchefer, terre crue ou brique, sont conçus pour « respirer ». L’utilisation d’enduits étanches ou de peintures non perméables empêche cette régulation naturelle, entraînant des problèmes de condensation, moisissures ou dégradations.

Identifier les enduits ciment

Dans les années 50-60, de nombreuses maisons en pierre ont été recouvertes d’enduits en ciment Portland, perçues à l’époque comme une solution durable. Malheureusement, ces enduits ont provoqué des dégâts importants sur le bâti ancien en raison de leur rigidité et de leur manque de respirabilité.

3 astuces pour reconnaître les deux types d’enduit :

  1. Les enduits à la chaux prennent la teinte du sable utilisé (beige, ocre), tandis que les enduits ciment sont souvent blancs ou gris.
  2. Les enduits à la chaux sont tendres et s’effritent sous les doigts, contrairement aux enduits ciment qui sont plus durs et résistants.
  3. Un enduit ciment se fissure ou se décolle en raison de l’humidité, ce qui est plus rare avec un enduit à la chaux.

Simuler les complexes des parois pour connaitre pour sécuriser les risques liés à l’humidité

Pour les maisons à rénover, Ubakus.de permet de :

  • Simuler des parois composites avec des matériaux respirants.
  • Comprendre l’impact des enduits, isolants et couches successives sur la transpiration et l’inertie thermique.
  • Valider les solutions respectueuses du bâti existant.
calcul du point de rosé

Sous-estimer les imprévus techniques

Lors de la rénovation d’une maison, les imprévus techniques sont presque inévitables. Découvrir un mur en pierre fragilisé, des fondations insuffisantes ou des installations électriques obsolètes peut bouleverser votre plan initial. Ces surprises peuvent engendrer des coûts et des délais supplémentaires.

Prévoir une marge budgétaire et temporelle

  • Intégrez dès le départ une réserve financière représentant 10 à 15 % du budget total. Cela vous permettra de gérer les imprévus sans compromettre la qualité des travaux.
  • Ajoutez une marge de 20 % au planning initial pour anticiper les éventuels retards causés par des travaux imprévus ou des ajustements nécessaires.

Au-delà des surcoûts, ces imprévus peuvent aussi être source de conflits. Pour se prémunir contre les litiges, notamment avec le voisinage, le constat d’huissier avant travaux est une précaution devenue obligatoire.

Avant de commencer, réalisez un diagnostic approfondi du bâti (structure, électricité, plomberie, isolation). Bien que cela ne puisse éliminer toutes les surprises, il limite les risques de mauvaises découvertes majeures.

Choisir des prestataires sans expérience du bâti ancien

La rénovation d’une maison ancienne nécessite des compétences que tous les professionnels ne possèdent pas. Travailler avec des prestataires sans expérience dans ce domaine peut entraîner des erreurs coûteuses, des dégâts irréversibles ou des résultats qui ne respectent pas l’authenticité du bâtiment.

Pour éviter ces écueils, la gestion complète de votre projet par un expert du bâti ancien est la meilleure garantie.

Pourquoi privilégier des experts du bâti ancien ?

  • Les murs en pierre, les enduits à la chaux ou les structures en bois demandent des techniques adaptées pour préserver leur intégrité et leur fonction.
  • Les artisans expérimentés savent anticiper les pathologies courantes, comme l’humidité, et éviter des solutions modernes inappropriées (enduits étanches, isolants non respirants).
  • Les spécialistes veillent à conserver le cachet historique tout en intégrant des améliorations énergétiques et techniques.

À Voiron, un couple a confié à Anaka la rénovation complète de leur maison datant des années 1950. Leur ambition : moderniser leur intérieur, optimiser les performances énergétiques et adapter les espaces aux besoins évolutifs de leur famille.

Après un diagnostic approfondi, Anaka a conçu un projet entièrement personnalisé, comprenant :

  • Isolation globale des murs, des dalles et des combles.
  • Remplacement des fenêtres pour une meilleure efficacité thermique.
  • Réaménagement intérieur, incluant :
  • Installation d’une pompe à chaleur pour un chauffage à la fois écologique et économique.

Cette rénovation a transformé la maison, permettant un bond de deux classes énergétiques sur le DPE, de F à B, tout en offrant à la famille un cadre de vie plus confortable et moderne.

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Pourquoi rénover une maison ancienne ?

Rénover une maison ancienne, c’est conjuguer authenticité et modernité. Ces bâtisses possèdent un charme unique, avec des matériaux nobles et des détails architecturaux qui méritent d’être préservés. La rénovation permet de prolonger leur durée de vie en renforçant la structure et en corrigeant les éventuelles pathologies liées au temps, comme l’humidité ou les fissures.

C’est également l’occasion d’améliorer les performances énergétiques grâce à des solutions adaptées : isolation, chauffage performant, menuiseries modernes. Vous gagnez en confort, réduisez vos factures énergétiques et valorisez votre bien tout en respectant son âme et son histoire.

Vous pouvez optimiser des pièces inutilisées pour y créer, par exemple, une buanderie fonctionnelle

Rénovation de l’ancien ou achat de neuf : quelle est la meilleure solution ?

Rénovation d’une maison ancienne

Elle séduit par le caractère unique de ses matériaux et son emplacement souvent privilégié (centre-ville, quartier historique). Vous pouvez rénover l’existant même si pas très vieux tout en préservant l’authenticité du bâti. Cependant, elle nécessite de gérer les imprévus techniques, un budget flexible et une supervision des travaux, à moins de déléguer à des experts. Les délais sont généralement plus courts qu’un projet neuf.

Achat d’un bien neuf

Le neuf garantit des performances énergétiques optimales grâce aux normes actuelles (RE 2020). Toutefois, il est souvent situé dans des zones moins centrales, avec une part dédiée au logement social. Les délais de construction peuvent atteindre 2 à 3 ans, ce qui peut ralentir votre projet de vie. L’architecture est plus standardisée, offrant moins de charme.

Combien ça coute de faire rénover une vieille maison ?

Le coût de rénovation d’une maison ancienne dépend des travaux à réaliser, de la taille du bâtiment et des matériaux utilisés. Voici une estimation moyenne des budgets à prévoir :

Type de rénovationCoût moyen (€)Description
Toiture100 à 250 €/m²Remplacement ou réparation, avec isolation.
Isolation thermique50 à 150 €/m²Murs, combles ou planchers bas.
Rénovation des fenêtres400 à 1 200 € par fenêtreDouble ou triple vitrage, bois ou PVC.
Plomberie et électricité80 à 200 €/m²Mise aux normes et modernisation.
Réaménagement intérieur1 000 à 1 500 €/m²Redistribution des espaces, finitions incluses.

Ces coûts varient selon l’état initial du bâti et la complexité des travaux. Prévoir une marge pour les imprévus reste essentiel.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur

Comment rénover une maison ? Etapes, erreurs et astuces pour bien réussir votre rénovation

La rénovation d’une maison à Grenoble est un projet complexe qui exige un large spectre de connaissances. Entre la technique, l’aménagement, la gestion des imprévus, les réglementations et les artisans à coordonner, il est facile de se sentir débordé. Que ce soit pour améliorer votre confort ou la valeur de votre bien, chaque décision compte.

Ce que vous devez savoir pour bien rénover :

  1. Établir un diagnostic précis : Évaluez l’état de la maison (isolation, structure, réseaux) pour prioriser les travaux essentiels et éviter les surcoûts.
  2. Anticiper les coûts et les délais : Prévoyez un budget réaliste, avec une marge pour les imprévus, et choisissez des professionnels fiables.
  3. Se conformer aux réglementations : Obtenez les autorisations nécessaires (déclaration préalable ou permis de construire).

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Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Prenons comme exemple une maison des années 1970, nichée à Poisat dans l’agglomération grenobloise, qui a fait peau neuve grâce à une rénovation bien pensée. Ce projet, ambitieux mais accessible, visait à moderniser les espaces de vie tout en répondant aux défis énergétiques d’aujourd’hui. Avec une isolation datée, des menuiseries peu performantes et un système de chauffage énergivore, cette maison représente parfaitement les enjeux des habitations anciennes.

maison poisat avant travaux

En suivant une méthodologie claire et des étapes clés, elle est devenue un exemple de transformation réussie. Ce projet prouve qu’avec un bon diagnostic, un plan adapté et des professionnels qualifiés, chaque maison peut retrouver une nouvelle jeunesse et offrir un confort durable à ses habitants.

Etape 1 : Etablissez un diagnostic complet avant travaux


Avant de vous lancer dans la rénovation de votre maison, réalisez un diagnostic pour identifier les forces et faiblesses. Identifier les problèmes visibles et invisibles à l’œil nu, comme les ponts thermiques ou les désordres structurels.

Performance énergétique et environnementale actuelle

performance initiale

Identifier les faiblesses de l’isolation, de l’enveloppe et des équipements

Identifier les faiblesses structurelle

Sous les pannes

Localisation :

Zones de raccordement entre les pannes et les murs porteurs

fissures sous pannes

Cause probable :

Répartition inégale des charges, vieillissement des matériaux

Impact :

Affaiblissement de la solidité des pannes

Délimitation des linteaux

Localisation :

Autour des ouvertures (fenêtres et portes)

fissures linteau
fissures linteau
fissures linteau

Cause probable :

Contraintes mécaniques dues aux charges concentrées

Impact :

Infiltrations, aggravation progressive

Horizontales

Localisation :

Jonction murs/planchers

fissure horizontale

Cause probable :

Dilatation thermique et affaissements localisés

Impact :

Cette fissure n’est pas structurelle, essentiellement esthétique

Verticales

Localisation :

Aux angles de la maison

fissures verticales
fissures verticales

Cause probable :

Contraintes mécaniques dues aux charges concentrées

Impact :

Infiltrations, aggravation progressive

Électricité et plomberie, la colonne vertébrale de la maison

Diagnostic des extérieurs : gestion de l’eau

e diagnostic doit aussi couvrir les éléments extérieurs. Une mauvaise gestion des eaux de pluie peut impacter les fondations. Il est donc essentiel d’évaluer les solutions existantes, comme le puits perdu.

Etape 2 : Planifier et budgétiser vos travaux


Fixez vos priorités, définissez votre programme et budget

Classez vos travaux par ordre d’importance :

  • urgences structurelles,
  • l’étanchéité du bâtiment. Traitez rapidement les problèmes de toiture.
  • économies d’énergie,
  • confort
  • esthétique.

Appuyez vous sur le diagnostic pour déterminer les interventions incontournables. C’est la base pour pouvoir établir un budget réaliste pour votre maison.

💡 Prévoyez une marge de sécurité dans votre budget de 10%.
1️⃣ – Isolation et ventilation – 56 000 à 59 000 € TTC

L’isolation biosourcés :

  • les murs et les rampants sont isolés par l’intérieur par un complexe : ossature métallique + laine de bois R ≥ 3,7 m².K/W + pare vapeur
  • les combles sont isolé par de la ouate de cellulose projeté, R ≥ 7 m².K/W
détail doublage

L’installation d’une VMC simple flux hygroréglable (type A) garantit une gestion optimale de l’humidité, tout en minimisant les pertes énergétiques grâce à des gaines isolées.

Menuiserie extérieure

  • Dépose totale des menuiserie bois existantes
  • Redressement au mortier de tous les encadrement
  • Fourniture et pose de menuiserie mixte PVC/alu avec volet roulant électrique

Ce trio est le levier majeur pour augmenter la performance énergétique d’une maison.

2️⃣ – Electricité et sanitaire – 18 000 à 20 000 € TTC

Electricité

  • Remplacer du tableau électrique par un modèle récent équipé de disjoncteurs et d’un différentiel 30 mA
  • Sécurisation des câbles par des gaines rigides,
  • Création de toutes les prises dans chaque pièce
  • Anticipation d’une borne de recharge pour véhicule électrique.
  • Mise à la terre complète.
schéma électrique

Plomberie

  • Remplacement des tuyauteries anciennes en acier galvanisé par des matériaux modernes comme le PER ou le multicouche.
  • Installation de robinets thermostatiques et économes

La rénovation des pièces techniques est souvent prioritaire. Pour bien préparer votre projet, consultez notre guide complet pour la rénovation d’une salle de bains.

3️⃣ – Chauffage et eau chaude – 23 000 à 26 000 € TTC

Chauffage

Installation d’une pompe à chaleur (PAC) gainable. Ce système utilise une unité intérieure centralisée pour diffuser de l’air chaud ou froid dans chaque pièce via des gaines intégrées, assurant une répartition homogène de la température tout en minimisant l’impact visuel. Avec un SCOP élevé (≥ 3,9), cette PAC réduit significativement la consommation énergétique par rapport à des systèmes traditionnels.

source : https://confort.mitsubishielectric.fr/

Eau chaude sanitaire

Le remplacement du ballon électrique par un chauffe-eau thermodynamique est préconisé.

  • récupère les calories de l’air pour chauffer l’eau.
  • offre une efficacité jusqu’à trois fois supérieure à celle d’un ballon classique.
4️⃣ – Réparation des fissures – 8 000 à 10 0000 € TTC

Fissure sous les pannes

  • Etaiement des pannes,
  • Pose et scellement des semelles d’assise en béton armé (béton + treillis anti fissuration) sous chaque panne pour la répartition des charges,
  • Désétayer l’ensemble.

Fissures de délimitation du linteau et fissures verticales, fissures horizontales

  • Ouverture le long de la fissure,
  • Mise en oeuvre des saignées perpendiculaires à la fissure,
  • Pose des agrafes en HA 8 tous les 15 cm,
  • Reprofilage au mortier fibré,
  • Dans la limite des agglos, une ouverture et un reprofilage au mortier fibré serait suffisant.
réparation fissure par agrafe
Réparation fissure par agrafe
agrafe
Agrafes

5️⃣ – Amélioration de l’aménagement – 25 000 à 27 000 € TTC

Déplacement de la cuisine dans le séjour pour plus convivialité et modernité

Fourniture et pose d’une cuisine avec ilot, colonnes et l’électroménager

Création d’un séjour cathédrale en supprimant le plafond

Déplacement d’une chambre commandée par le séjour dans l’ancienne cuisine, suppression de la cloison entre la chambre et le séjour

Mise en œuvre des sols, peinture, équipements, travaux divers de plâtrerie, etc.

plan d'aménagement futur

Aides financières disponibles pour ce projet

Pour ce projet de rénovation visant une étiquette énergétique B, plusieurs dispositifs d’aides permettent de réduire considérablement le coût des travaux.

  • MaPrimeRénov’ – Parcours accompagné : 19 250 € couvrant 35 % du montant HT des travaux, avec un plafond de 55 000 €. Ce parcours nécessite l’accompagnement par un Mon Accompagnateur Rénov’.
  • Prime Mur Mur : Une aide locale de Grenoble Alpes Métropole, comprenant une prime de 3 750 € et un bonus biosourcé de 1 500 € pour l’utilisation d’isolants écologiques, soit un total de 5 250 €.
  • Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) : Possibilité d’emprunter jusqu’à 35 820 € sans intérêts, remboursables sur 20 ans, pour financer le reste des travaux.
💡 En cumulant ces aides, le total atteint 23 880 €, concernant les travaux énergétique aidés. 

L’accompagnement technique fourni par Mur Mur garantit également la conformité des travaux pour maximiser les bénéfices de ces aides.

Rédigez un cahier des charges pour une rénovation réussie

💡Il permet de structurer vos attentes et de mettre toutes les entreprises en compétition sur un pied d’égalité. 

Incluez les exigences des aides financières :

  • Comme MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) ou les aides locales
  • Précisez que seuls les professionnels certifiés RGE peuvent intervenir.

Identifiez clairement les responsabilités de chaque intervenant. Par exemple, qui prend en charge l’évacuation des gravats ? Que doit prévoir un artisan pour que le suivant puisse intervenir ? Ces détails éviteront des conflits ou des malentendus au cours des travaux. La Guidance Wheel du CREBA est une aide précieuse pour la rénovation énergétique.

Analysez les offres avec soin, ne vous limitez pas au prix :

  • vérifiez les assurances obligatoires (comme la garantie décennale)
  • la conformité des qualifications pour les aides
  • les spécifications du matériel proposé
  • les références
  • vérifier les différents taux de TVA, 20%, 10% et 5.5 %

Etape 3 : Obtenez les autorisations nécessaires


Selon l’ampleur de vos travaux, vous devrez obtenir une autorisation d’urbanisme. Choisir entre déclaration préalable et permis de construire est une étape clé qui dépend de critères précis.

Quand choisir une déclaration préalable ?

Une déclaration préalable est la solution la plus adaptée pour des projets de rénovation ou d’extension de petite envergure.

  • Si vous agrandissez votre maison de moins de 20 m² (ou jusqu’à 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU).
  • En cas de changement d’aspect extérieur de votre habitation (nouvelle porte, fenêtres, ravalement, etc.).
  • Installation d’une piscine non couverte de moins de 100 m².
  • Même si les travaux sont mineurs, s’ils sont réalisés dans une zone protégée (comme aux abords d’un monument historique), la déclaration préalable est généralement exigée.

Quand opter pour un permis de construire ?

Un permis de construire est requis pour des projets plus complexes ou de plus grande envergure.

  • Que ce soit une construction de maison individuelle, un garage indépendant ou tout autre bâtiment, un permis de construire est nécessaire.
  • Si l’extension envisagée dépasse 20 m² (ou 40 m² dans certaines zones urbaines couvertes par un PLU), vous devrez obtenir un permis de construire. Attention : si l’extension porte la surface totale à plus de 150 m², un architecte est obligatoire.
  • Si vous modifiez considérablement la structure de votre bâtiment, par exemple en surélevant le bâtiment.
  • Changement de destination, par exemple un local commercial en habitation.

Un organigramme de choix pour vous aider

declaration prealable ou permis de construire

Zones protégées et monuments historiques

Si votre maison est située en secteur sauvegardé, aux abords d’un monument historique, ou est elle-même classée ou inscrite, des règles spécifiques s’appliquent. Vous devrez obtenir l’avis (voire l’autorisation) de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). Pour les monuments classés, c’est l’Architecte en Chef des Monuments Historiques qui est compétent. Les demandes sont généralement déposées auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC). L’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (UDAP) de votre département est votre interlocuteur privilégié pour obtenir des informations précises. Les contraintes peuvent être plus strictes concernant les matériaux, les couleurs et l’aspect extérieur général.

L’obligation d’isolation acoustique

Dans certaines zones particulièrement exposées aux nuisances sonores (proximité d’aéroports, de grandes infrastructures routières ou ferroviaires), des réglementations spécifiques peuvent imposer une isolation acoustique renforcée lors de travaux de rénovation importants. Renseignez-vous auprès de votre mairie.

Etape 4 : Trouver des professionnels qualifiés


Pour réussir votre rénovation, faites appel à des professionnels compétents et adaptés à vos besoins. Voici un aperçu des rôles clés :

  • L’architecte – entre 8 % et 15 % du budget des travaux :
    • Il conçoit votre projet en tenant compte de vos attentes et des contraintes techniques. Obligatoire pour les extensions supérieures à 150 m², il assure aussi la conformité au PLU (Plan Local d’Urbanisme).
  • Le maître d’œuvre – autour de 5 % à 12 % du coût total du chantier :
    • Coordonnateur des travaux, il supervise les équipes, gère les plannings et garantit le respect du cahier des charges. Idéal pour éviter les retards et les surcoûts.
  • Les artisans :
    • Ils réalisent concrètement les travaux : plomberie, électricité, menuiserie, etc. Leur tarif dépend de la spécialité et de la complexité des interventions.

Pourquoi les clients ont choisi Anaka pour leur rénovation à Grenoble ?

  1. Une offre clé en main avec des coûts éliminant les marges supplémentaires que chaque intervenant pourrait appliquer. Les clients disposent ainsi d’un budget global fixe, sans surprises liées à des frais imprévus ou à des ajustements entre plusieurs prestataires.
  2. Contrairement à un architecte ou un maître d’œuvre, qui peuvent proposer des estimations variables et parfois incomplètes, Anaka s’engage sur des devis précis et détaillés.
  3. Anaka collabore exclusivement avec des artisans de confiance, sélectionnés pour leur qualité et leur fiabilité. En centralisant les achats et en négociant directement avec ses partenaires, Anaka réduit les coûts unitaires des matériaux et prestations, tout en garantissant des tarifs compétitifs.
  4. Avec un architecte et un maître d’œuvre, les responsabilités peuvent être réparties, créant des zones grises en cas d’imprévus. Anaka, en prenant la responsabilité complète, évite les surcoûts liés à des retards ou à des conflits entre intervenants, souvent coûteux à corriger.
Vous avez listé les professionnels, mais qui va piloter le chantier ? La coordination des artisans, le respect des délais et la maîtrise du budget sont une mission à plein temps. Pour comprendre en détail ce qu'implique une gestion de projet de A à Z, notre guide est une lecture indispensable.

Etape 5 : Suivez et réceptionner les travaux


Prévoir des emplacements pour vos équipements techniques

L’installation d’une chaudière, qu’elle soit à bois avec silo ou à une pompe à chaleur (PAC) doit être anticipée. Cela évitera des adaptations disgracieuses en chantier, des retards et des surcouts imprévues.

Chaudière bois avec silo
Pompe à chaleur (PAC)
Pour tous types d’installation
plan gainable
Plan PAC avec gainable de la maison de Poisat
Tableau électrique

Réaliser les synthèses d’exécution

Qui fait quoi ?

  • Dresser un tableau de répartition des tâches par lot de travaux.
  • Identifier les responsabilités : artisans, chefs de projet, architectes, bureaux d’études.
  • Créer une liste de contacts avec leurs informations (nom, fonction, téléphone, e-mail).

Demander les réservations

  • Recueillez toutes les informations auprès de chaque artisans pour anticiper les traversées de mur, l’emprise de leurs ouvrages, etc.
  • Adaptez vos plans en fonction de ces éléments

Faire un point des attentes de chaque lot

  • Organiser une réunion de lancement avec tous les intervenants pour clarifier les objectifs.
  • Lister les contraintes pour chaque lot (calendrier, exigences techniques).

Faire des détails d’exécution

  • Préparer les plans détaillés par lot (plomberie, électricité, isolation, etc.).
  • Intégrer les préconisations des audits (thermiques, structurels) pour éviter les incohérences.
  • Créer des schémas de coordination montrant les interfaces entre les lots (par exemple, entre la ventilation et l’isolation).
détail exe

Réalisez un planning d’exécution détaillé

planning

L’importance de votre présence et du dialogue pendant le chantier

  • Visites de chantier régulières : Convenez avec l’entreprise ou votre maître d’œuvre de visites régulières (hebdomadaires, par exemple) pour constater l’avancée des travaux, poser vos questions et vérifier la conformité des matériaux et des techniques mises en œuvre par rapport au cahier des charges.
  • Réunions de chantier : Organiser des réunions de chantier formelles permet de faire le point avec tous les intervenants, de lever les doutes et de prendre des décisions éclairées si des ajustements sont nécessaires. Un compte-rendu écrit de ces réunions est une bonne pratique.

Conserver des traces : le pouvoir des photos

Prenez des photos régulièrement tout au long du chantier, y compris des éléments techniques qui seront ensuite cachés (passage des gaines électriques et de plomberie avant la fermeture des cloisons, pose des couches d’isolant, etc.). Ces photos peuvent s’avérer très utiles comme preuves en cas de désaccord ou de litige ultérieur sur la qualité de la mise en œuvre.

Exigez un PV de réception pour sécuriser votre projet

  • Le procès-verbal (PV) de réception valide la conformité et la qualité des travaux réalisés. Ce document officiel marque la fin du chantier et constitue une preuve légale en cas de litige.
  • Lors de la réception, inspectez minutieusement chaque détail : finitions, fonctionnement des installations, respect des plans et des délais. Notez toute réserve, comme des défauts ou des ajustements nécessaires, directement dans le PV.
  • Ce document engage l’entreprise à corriger les anomalies constatées dans les délais impartis.
💡 Sans PV, vous risquez de perdre vos recours en cas de malfaçons. 

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron


Adapter votre maison à vos besoins actuels

Votre maison doit évoluer avec vous. Un intérieur conçu il y a plusieurs années peut ne plus correspondre à vos besoins actuels. Il est essentiel de repenser vos espaces que ce soit pour :

Vous pourriez, comme pour notre projet à Grenoble :

  • Aménager une cuisine ouverte sur le salon pour gagner en convivialité,
  • Créer un séjour cathédrale pour un séjour monumental
  • Ajouter une chambre supplémentaire.

L’ajout d’une extension peut également permettre de répondre à des besoins croissants, comme la création d’une salle de jeu ou d’un studio indépendant.

Réduction des consommations énergétiques

L’image illustre les zones clés où des travaux de rénovation énergétique peuvent faire une réelle différence :

schéma des déperditions thermiques dans une maison

Comparatif des consommation avant et après travaux de rénovation

  • les consommations énergétiques sont réduites de 74%
  • l’étiquette énergétique est maintenant : B
consommation après travaux

Valorisation immobilière : une maison rénovée, un bien valorisé

Nous partageons quelques extraits sur l’analyse de la rentabilité de la rénovation de maisons anciennes du rapport 🔗 500 maisons rénovées basse consommation : Enseignements opérationnels des programmes « Je rénove BBC » en Alsace :

Taux de rentabilité interne (TRI) ➡️ 8,2 % (à comparer aux 2,5% d’un contrat d’assurance vie)

« Parmi les opérations bénéficiaires « sans les aides », : 

  • 31 opérations ont des taux de rentabilité interne théoriques qui dépassent les 10 %.
  • Sur l’ensemble de l’échantillon sans aide, la médiane des taux est de 8,2 %.

Dans le cas « avec les aides potentielles », 

  • 47 opérations ont des taux de rentabilité interne théoriques qui dépassent les 10 %.
  • Sur l’ensemble de l’échantillon avec aide, la médiane des taux est de 10,8 %.

En rapprochant les rénovations énergétiques réalisées et des placements financiers sur 30 ans (sur du long terme) dont le taux est à comparer à celui du taux de rentabilité interne calculé, les opérations de rénovation sont, pour une grande partie (minimum de 69 % sans les aides), des opérations financières théoriquement très intéressantes. Notamment si nous les comparons à un taux de 2,5 % d’un contrat d’assurance vie (placement financier permettant à un particulier d’assurer un certain bénéfice à long terme sans forte prise de risque) ».

Les gains sur les coûts des consommations ↘️ de 50%

« Les gains sur les coûts des consommations conventionnelles sont de : 

  • 357 € TTC/an à 12 468 € TTC/an, avec un gain médian de 2 297 € TTC/an.

Ramenés à la surface habitable, les gains sur les coûts de consommation vont de : 

  • 2,3 € TTC/(an.m²) à 58,8 € TTC/(an.m²), avec un gain médian à 16,4 € TTC/(an.m²).

Le taux de réduction des coûts de consommation conventionnelle est important : plus de 3/4 des opérations diminuent ce coût de plus de 50 % »

La valeur après rénovation ↗️ de 22%

« La valeur après rénovation correspond à la valeur marchande du bien immobilier, en intégrant les travaux d’économie d’énergie, mais sans tenir compte des gains liés aux travaux d’embellissement (exemple : changement de cuisine, de salle de bains, etc.). 

  • Avant travaux, la valeur du logement est de 206 k€ TTC soit 1 328 € TTC/m²SHAB.
  • Après travaux, la valeur du logement est de 251 k€ TTC ou 1 616 € TTC/m²SHAB.

L’augmentation de valeur liée aux travaux est ainsi de 45 k€ TTC, soit un accroissement de 22 % (…) Dans le détail, le gain en valeur est légèrement supérieur au coût de rénovation. Ainsi, en cas de vente immédiate après la rénovation, les travaux seraient directement rentables. »


Erreur n°1 – Négliger le diagnostic préalable

C’est particulièrement vrai pour les bâtisses anciennes, qui ont leurs propres défis. Comprendre les spécificités de la rénovation d’une maison ancienne est la première étape pour éviter les mauvaises surprises.

Le diagnostic préalable, une étape clé
Il permet d’évaluer précisément l’état des lieux : isolation, structure, performances énergétiques, conformité aux normes… Ignorer cette étape peut transformer votre projet en véritable casse-tête.

Les risques d’une rénovation sans diagnostic

  • Sous-estimer les problèmes cachés
  • Engager des travaux inutiles ou inefficaces
  • Multiplier les imprévus

Sous-estimer les éléments irréversibles.

Pensez à la localisation et à l’orientation de votre maison. Ces facteurs, impossibles à modifier, ont un impact majeur sur votre confort quotidien (ensoleillement, vue) et vos besoins énergétiques.

Pourquoi un diagnostic change tout

  1. Prioriser les interventions : isolation, chauffage, menuiseries, etc.
  2. Éviter les mauvaises surprises.
  3. Maximiser votre budget en ciblant les travaux réellement nécessaires.
💡 Un diagnostic bien fait, c’est l’assurance de travaux réussis sans mauvaises surprises. 

Erreur n°2 – Sous-estimer les coûts et délais

Oublier de faire un budget vraiment détaillé.

Ne vous contentez pas d’une estimation globale. Pour vous aider à visualiser ce que les chiffres représentent, nous avons préparé un exemple de budget concret de 50 000 €.

Basez-vous sur des devis précis et comparez-les attentivement, en ne regardant pas seulement le prix final mais aussi le contenu de l’offre, les assurances, les spécifications du matériel et les références des entreprises.

Les imprévus à prévoir :

  1. Démolitions imprévues : murs porteurs mal identifiés ou réseaux enterrés à déplacer.
  2. Matériaux supplémentaires : erreurs de mesure ou surcoûts liés à des options de meilleure qualité.
  3. Problèmes structurels : infiltration d’eau ou défauts cachés détectés une fois les travaux commencés.
  4. Retards logistiques : livraison de matériaux en retard ou indisponibilité des artisans.

Le budget initial incluait un poste de 10 000 € pour imprévus. Résultat ? Lorsque des problèmes de maçonnerie ont été découverts, l’enveloppe prévue a permis de continuer le chantier sans impact sur la qualité ou les délais.

Une fois la démolition terminée, nous avons découvert que les fenêtres reposaient sur un plat en aluminium, et non sur des appuis solides. Il a fallu démolir et recouler les appuis de fenêtre.

appui de fenêtre cassé
💡 Toujours ajouter 10 à 15 % du budget total pour les imprévus. 

Erreur n°3 – Mal choisir ses prestataires

Un mauvais choix de prestataires peut transformer votre projet en fiasco. Les offres trop alléchantes ou les interventions « au noir » sans contrat peuvent sembler attractives, mais elles cachent souvent des risques majeurs : malfaçons, retards, absence de garanties, ou litiges.

Pourquoi éviter les prix trop bas ?
Un tarif anormalement bas peut indiquer des matériaux de moindre qualité, un manque de qualifications, ou une absence d’assurance. Ces économies apparentes peuvent engendrer des coûts supplémentaires pour corriger les erreurs.

Nos conseils pour choisir les bons prestataires :

  1. Vérifiez les références
  2. Assurez-vous des garanties
  3. Toujours signer un contrat détaillant les prestations, délais et conditions financières.

Vouloir tout faire tout seul.

Même si l’envie de s’investir est forte, certaines tâches (gros œuvre, lots techniques) exigent une expertise. Les risques : mauvaise pose d’isolants, non-conformité aux normes (électriques, acoustiques), perte des économies d’énergie, absence de garantie décennale, et inéligibilité aux aides financières qui exigent souvent des professionnels RGE.

Si vous souhaitez réaliser une grande partie des travaux vous-même, consulter notre guide pour rénover votre maison efficacement.

Erreur n°4 – Oublier de penser à la revente

Même si vous ne prévoyez pas de vendre votre maison à court terme, pensez à sa valeur sur le marché immobilier. Des choix intemporels et de qualité garantissent que votre bien reste attractif pour d’éventuels acheteurs.

Des rénovations trop personnalisées ou des matériaux bas de gamme peuvent limiter l’attrait de votre maison. Par exemple, une cuisine au style trop audacieux ou des finitions peu durables peuvent décourager des acquéreurs potentiels et réduire la valeur de votre bien.

Nos conseils pour valoriser votre maison :

  1. Privilégiez des couleurs neutres et des designs intemporels
  2. Investissez dans des matériaux durables
  3. Pensez à l’efficacité énergétique, un critère de plus en plus recherché par les acheteurs.

Erreur n°5 – Ne pas profiter des aides financières pour vos travaux

Dans le cadre de notre exemple, les aides financières ont représenté environ 15 % du budget global de la rénovation, soit une économie non négligeable. Grâce à des dispositifs comme :

  • Eco-prêt à taux zéro : Pour financer les rénovations énergétiques sans payer d’intérêts.
  • MaPrimeRénov’ : cette aide est accessible à tous, sous conditions de revenus.
  • Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Financement pour des travaux impliquant les consommations énergétiques, disponibles auprès des fournisseurs d’énergie.
  • Subventions locales : Certaines collectivités comme la Métropole de Grenoble, proposent des primes pour l’amélioration de l’habitat.

Signer les devis AVANT de demander les aides.

C’est une erreur fréquente. La majorité des aides doivent être sollicitées AVANT tout engagement et signature de devis.

Erreur n°6 – Négliger son rêve de départ.

Notez toutes vos idées initiales, vos envies, même sous forme d’esquisses. Ce sont ces aspirations qui donneront une âme à votre projet. Même face aux contraintes techniques ou budgétaires, accrochez-vous à ces rêves et posez les bonnes questions pour ne pas faire de compromis regrettables sur votre future qualité de vie.

Erreur n°7 – Commencer son chantier sans planning détaillé.

Un chantier de rénovation est une succession d’interventions. Planifier l’ordre logique des artisans (maçonnerie, plomberie, électricité, finitions…) et coordonner les corps de métier est essentiel pour éviter les retards, les interférences et les surcoûts. Un planning d’exécution détaillé est votre meilleur allié.

Erreur n°8 – Faire des économies sur l’isolation.

L’isolation est absolument essentielle pour une facture d’énergie basse et un confort de vie élevé, été comme hiver. C’est une occasion en or à ne pas manquer lors de la refonte de la toiture, des sols ou des murs. C’est un investissement pour votre confort et votre portefeuille.

Erreur n°9 – Faire un grand tas de tous ses déchets de chantier / Ne pas t rier.

Pensez « déconstruction sélective » plutôt que simple démolition. Le tri des déchets de chantier permet de valoriser certains matériaux (métaux, bois, gravats propres) et de favoriser le réemploi. C’est un geste pour l’environnement qui peut aussi avoir un impact économique sur les devis des professionnels pour la gestion des déchets sur les gros chantiers.

Erreur n°10 – Céder au démarchage téléphonique abusif.

Soyez très vigilant : le démarchage téléphonique pour les travaux de rénovation énergétique est interdit par la loi en France. Toute sollicitation de ce type doit vous alerter et est très probablement une tentative d’arnaque. Ne signez jamais rien et ne versez aucun acompte suite à un tel démarchage.

Erreur n°11 – Acheter le matériel par ses propres moyens en pensant économiser.

Sachez que les artisans bénéficient souvent d’une TVA à taux réduit (5,5% ou 10% au lieu de 20% pour un particulier) sur l’acquisition du matériel, à condition qu’ils le fournissent et le posent. De plus, un professionnel est plus à l’aise et efficace avec les matériaux qu’il a l’habitude de manipuler, ce qui assure une meilleure qualité de travaux et la validité des garanties.

Erreur n°12 – Oublier l’impact de l’isolation sur la ventilation.

Une maison mieux isolée est aussi plus étanche à l’air. Il devient alors primordial d’assurer un renouvellement d’air efficace pour garantir une bonne qualité de l’air intérieur, évacuer l’humidité et prévenir les problèmes de condensation ou de moisissures. Une VMC adaptée est indispensable.


Pour estimer le budget de votre rénovation avec précision, il est crucial de comprendre les facteurs qui influencent les coûts.


💡Priorisez les rénovations qui réduisent les déperditions thermiques et améliorez ensuite le confort intérieur.

En matière de rénovation énergétique, l’ordre des opérations est fondamental pour garantir l’efficacité et optimiser l’investissement. Pensez à votre maison comme à une « casserole » : il faut d’abord la couvrir (isoler) avant d’adapter la puissance du feu (chauffage) et d’allumer la hotte (ventilation).

  1. L’Audit énergétique : C’est le point de départ incontournable. Ce bilan thermique complet identifie avec précision les sources de déperditions de chaleur (ponts thermiques), évalue la performance de l’isolation existante, du système de chauffage et de la ventilation. Il permet de définir un bouquet de travaux priorisé et cohérent.
  2. L’Isolation de l’enveloppe du bâtiment : On commence par « mettre le couvercle sur la casserole ».
    • Isolation de la toiture et des combles (principale source de déperdition, jusqu’à 30%).
    • Isolation des murs (par l’intérieur – ITI – ou par l’extérieur – ITE) (environ 20-25% des déperditions).
    • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres par du double ou triple vitrage performant (10-15% des déperditions).
    • Isolation des planchers bas (sur sous-sol, vide sanitaire ou terre-plein) (7-10% des déperditions).
  3. L’adaptation du système de chauffage : Une fois la maison correctement isolée, ses besoins en chauffage diminuent considérablement. On peut alors installer un système de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, etc.) correctement dimensionné, sans le surévaluer inutilement, ce qui représente une économie à l’achat et à l’usage.
  4. La mise en place d’une ventilation efficace : Une maison bien isolée étant plus étanche, il est crucial d’assurer un renouvellement d’air maîtrisé pour garantir une bonne qualité de l’air intérieur, évacuer l’humidité et éviter les problèmes de condensation. Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) adaptée est alors indispensable.

Les critères clés pour une sélection éclairée

Au-delà du simple coût, plusieurs facteurs doivent guider votre choix :

  • La performance technique : Pour les isolants, la résistance thermique (R) est primordiale (plus R est élevé, plus le matériau est isolant). Pour les fenêtres, le coefficient de transmission thermique (Uw) doit être le plus bas possible.
  • La durabilité et l’entretien nécessaire.
  • L’impact environnemental : Considérez l’énergie grise (énergie nécessaire à sa production, son transport et sa fin de vie) et privilégiez les matériaux issus de ressources renouvelables ou recyclées.
  • La qualité de l’air intérieur : Optez pour des matériaux émettant peu ou pas de Composés Organiques Volatils (COV).
  • L’esthétique et la compatibilité avec le style de votre maison, surtout s’il s’agit d’un bâti ancien.

Cap sur les matériaux d’isolation naturels et biosourcés

De plus en plus plébiscités, les isolants naturels ou biosourcés (laine de bois, ouate de cellulose, chanvre, liège, paille, etc.) offrent de nombreux avantages :

  • Écologiques : Souvent issus de ressources renouvelables, ils peuvent stocker le carbone et leur production est généralement moins énergivore.
  • Performants : Ils affichent d’excellentes performances thermiques et acoustiques.
  • Confort d’été : Beaucoup offrent un excellent déphasage thermique, c’est-à-dire une capacité à ralentir la pénétration de la chaleur en été, maintenant ainsi une température intérieure plus fraîche.
  • Régulation de l’humidité : Certains sont perméables à la vapeur d’eau, contribuant à une meilleure gestion de l’hygrométrie ambiante.
  • Qualité de l’air intérieur : Ils sont généralement exempts de produits chimiques nocifs. Dans notre projet à Poisat, l’utilisation d’isolants écologiques a par exemple permis de bénéficier d’un « bonus biosourcé » dans le cadre de la prime Mur Mur.

L’épaisseur de l’isolant et l’étanchéité à l’air : Un duo gagnant

Pour une isolation réellement performante, une épaisseur suffisante d’isolant est indispensable pour atteindre la résistance thermique souhaitée. Mais cela ne suffit pas ! Il est tout aussi crucial de soigner l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment (jonctions murs/fenêtres, murs/toiture, passage des gaines, etc.). Des fuites d’air parasites peuvent en effet réduire considérablement l’efficacité de l’isolation, aussi épaisse soit-elle. Des tests d’infiltrométrie (ou « blower door test ») permettent de mesurer et de localiser ces fuites.


Prévoir une solution de relogement : Est-ce nécessaire ?

Pour les rénovations d’envergure qui affectent l’ensemble de l’habitation (réfection complète des sols, redistribution majeure des pièces, travaux impactant toutes les pièces d’eau et le chauffage en hiver), il est souvent plus confortable et plus sûr de prévoir une solution de logement temporaire, surtout si votre famille comprend des enfants en bas âge ou des personnes particulièrement sensibles au bruit et à la poussière.

Rester chez soi pendant les travaux : conditions et astuces

Dans certains cas, il est possible de continuer à vivre dans la maison pendant les travaux. Cela dépendra de l’ampleur du chantier et de son organisation.

  • Certains choix techniques, comme l’isolation thermique par l’extérieur (ITE), permettent de réaliser une grande partie des travaux sans intervention majeure à l’intérieur de l’habitation.
  • Une planification par phases, en isolant certaines zones du chantier, peut aussi faciliter le maintien dans les lieux. Il est crucial de bien protéger les meubles et les pièces non concernées par les travaux.

À Voiron, un couple a confié à Anaka la rénovation intégrale de leur maison des années 1950. Leur objectif : moderniser les espaces, améliorer les performances énergétiques et répondre aux nouveaux besoins de leur famille.

  • Rénovation intérieure
  • Rénovation intérieure
  • salle de jeux combles
  • Entreprise de rénovation
  • Rénovation intérieure
  • rénovation intérieure à Grenoble après travaux

Après un diagnostic détaillé, Anaka a mis en place un projet sur mesure :

  • Isolation complète des murs, dalles et des combles
  • Remplacement des fenêtres
  • Réaménagement intérieur :
  • Installation d’une pompe à chaleur pour un chauffage écologique et économique.

Grâce à cette rénovation, la maison a gagné deux classes énergétiques sur le DPE, passant de F à B.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur

Mes travaux se passent mal ou ont mal été réalisés, que faire ?

Se lancer dans des travaux de rénovation est souvent source d’espoir, mais cela peut rapidement se transformer en cauchemar. Défauts de finitions, retards interminables, ou malfaçons graves : ces situations nécessitent une approche claire et méthodique pour éviter d’aggraver le problème. Prenez connaissance de vos droits et trouver des solutions, qu’elles soient amiables ou judiciaires.

À retenir :

  • Prendre du recul pour identifier la source du problème et le responsable.
  • Privilégiez un accord amiable avec votre maître d’œuvre à Grenoble, soit pour poursuivre ou pour quitter le chantier
  • En cas d’échec, préparez soigneusement vos recours en justice pour maximiser vos chances

Qu’est-ce qu’une malfaçon ?

Avant d’aller plus loin, clarifions ce terme. Une malfaçon est un défaut ou une imperfection dans une construction ou une rénovation, résultant d’une mauvaise exécution des travaux. Elle peut affecter la solidité de l’ouvrage (problèmes structurels, d’étanchéité majeurs) ou le rendre impropre à l’usage auquel il est normalement destiné. Cela inclut également des finitions non conformes aux attentes contractuelles ou aux règles de l’art.

Deux grands types de problèmes émergent souvent :

  1. Les malfaçons et non-conformités : Il s’agit de travaux non conformes aux plans, aux devis, aux normes (les fameuses « règles de l’art »), de finitions insatisfaisantes, ou encore de travaux partiellement finalisés ou non finalisés.
  2. La mauvaise organisation du chantier : Des retards répétés d’un artisan peuvent déstabiliser toute la chaîne, engendrer du stress et impacter la qualité finale.

Les causes peuvent être multiples :

Il est nécessaires de prendre du recul, une mauvaise analyse dégradera irrémédiablement la situation. La gestion d'un chantier est avant tout humaine.
  • Un « mauvais casting » : Artisan peu compétent, manque de qualifications pour le travail demandé.
  • Un effet domino : Le retard d’un corps de métier impacte le suivant, créant démobilisation et difficultés supplémentaires.
  • Des finitions négligées : Des travaux mal achevés à une étape compliquent la tâche de l’artisan suivant et nuisent au résultat global.
  • Des travaux mal planifiés.
  • Un défaut de communication entre les parties.

Qui est responsable ?

L’entreprise avec laquelle vous avez signé le contrat (votre devis signé) reste votre interlocuteur unique et le responsable légal de l’ensemble des travaux, y compris ceux réalisés par d’éventuels sous-traitants. Il est aussi pertinent de s’interroger sur l’investissement du pilote de chantier. Est-il suffisamment présent et impliqué ?

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Lorsque des travaux sont mal réalisés, les démarches et recours diffèrent selon que le problème est constaté avant ou après la réception des travaux.

Agir avant la réception des travaux

Si les travaux sont en cours et que vous relevez des anomalies :

  1. Demandez des corrections immédiates : Signalez les défauts (non-conformité, finitions défectueuses) dès leur apparition.
  2. Formalisez par écrit : En l’absence de réaction, envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) à l’artisan, le mettant en demeure de rectifier les malfaçons dans un délai précis. Conservez précieusement une copie.
  3. Envisagez la retenue de paiement (avec prudence) : Vous pourriez retenir une partie des paiements jusqu’à la correction effective des problèmes. Cela peut inciter l’artisan à agir. Attention, cette démarche doit être proportionnée et justifiée pour ne pas se retourner contre vous. Il est parfois conseillé de consigner les sommes restantes chez un notaire ou un huissier (aujourd’hui Commissaire de Justice) pour officialiser la suspension du paiement dans un cadre réglementé, surtout pour des travaux importants.
  4. La rupture de contrat : Si les manquements sont graves et persistants, vous pouvez envisager de rompre le contrat pour non-respect des obligations contractuelles.

La réception des travaux

La réception des travaux est l’acte par lequel vous (le maître d’ouvrage) déclarez accepter l’ouvrage avec ou sans réserves. C’est un moment clé qui déclenche les garanties légales.

  • L’importance capitale du procès-verbal (PV) de réception :
    • Notez tout, absolument tout : Chaque défaut, chaque malfaçon, même minime (interrupteur qui fonctionne mal, éclat de peinture, robinet qui goutte) doit être consigné comme « réserve » dans le PV. L’absence de réserves sur un point visible lors de la réception peut vous priver de recours ultérieurs sur ce point précis.
    • Rédaction formelle : Le PV doit être daté et signé par vous-même et l’artisan. Chacun en conserve un exemplaire.
  • Une inspection minutieuse s’impose : La réception n’est pas une simple formalité. Prenez le temps de tout vérifier en détail : testez les interrupteurs, ouvrez et fermez les robinets, manipulez les volets, mettez en route le chauffage si possible.
  • Faites-vous accompagner par un expert : N’hésitez pas à vous faire assister par un professionnel indépendant (architecte, expert en bâtiment) lors de la visite de réception. Cet expert peut être un architecte ou un expert en bâtiment agréé par l’État, justifiant souvent d’une formation d’ingénieur ou d’architecte et d’une expérience de terrain conséquente. Il pourra réaliser un constat sur site, une analyse documentaire, vous proposer une stratégie d’action, et surtout établir un rapport d’expertise évaluant les désordres et chiffrant les coûts de reprise.

Après la réception des travaux

Une fois les travaux réceptionnés, plusieurs garanties légales vous protègent :

SituationDélaiGarantie ou actionÀ la charge de qui ?Fondement (exemples)
Dommages importants après réception10 ansGarantie décennale : Couvre les malfaçons qui affectent la solidité de l’ouvrage ou le rendent impropre à sa destination.Artisan/AssureurArt. 1792 Code Civil
Dommage Ouvrage (si souscrite)10 ansGarantit le préfinancement rapide des réparations relevant de la décennale, sans recherche de responsabilité.Client (Assureur DO)L.242-1 Code des Ass.
Défauts mineurs constatés à la réception ou apparus dans l’année1 anGarantie de parfait achèvement : L’artisan doit réparer tous les désordres signalés dans le PV ou notifiés par LRAR.ArtisanArt. 1792-6 Code Civil
Problèmes liés aux équipements dissociables2 ansGarantie biennale (ou de bon fonctionnement) : Concerne les équipements type radiateurs, robinetterie, volets…ArtisanArt. 1792-3 Code Civil
Autres désordres non couverts par les garanties spécifiques5 ans (délai général)Responsabilité contractuelle de droit commun : Si aucune autre garantie ne s’applique, pour des dommages intermédiaires par exemple.ArtisanArt. 1231-1 (anc. 1147) Code Civil

L’obligation de résultat de l’artisan : un principe fondamental

L‘artisan est tenu à une obligation de résultat. Cela signifie qu’il doit livrer un ouvrage conforme à ce qui a été convenu dans le devis et exempt de vices. Vous n’avez pas à prouver sa faute, mais seulement que le résultat attendu n’est pas atteint.

La collecte de preuves fiables : votre meilleure défense

Que ce soit pour une négociation amiable ou une procédure judiciaire, la qualité des preuves est déterminante.

  • Dossier complet : Rassemblez tous les documents : devis signé, contrat, plans, assurances de l’artisan (notamment son attestation de garantie décennale, à demander avant le début des travaux !).
  • Preuves écrites : Conservez tous les échanges : courriers (surtout les LRAR), mais aussi les emails et SMS qui peuvent attester de vos échanges et des problèmes signalés.
  • Photos et vidéos : Documentez abondamment les malfaçons, si possible datées.
  • Le constat par Commissaire de Justice (ex-Huissier) : Pour des malfaçons importantes ou un abandon de chantier, un procès-verbal de constat établi par un Commissaire de Justice constitue une preuve irréfutable. C’est un coût, mais souvent un investissement judicieux.
  • L’expertise amiable ou judiciaire :
    • Expert d’assuré : Si vous avez une protection juridique, elle peut mandater un expert.
    • Expert en bâtiment indépendant : Vous pouvez mandater un expert à vos frais pour évaluer les désordres et chiffrer les réparations. Son rapport objectif sera précieux.
    • Expert judiciaire : Désigné par un tribunal, son rapport s’impose aux parties.

Avant d’engager des démarches contentieuses, coûteuses en temps et en énergie, privilégiez une résolution diplomatique :

  1. La discussion directe : Prenez rendez-vous avec l’artisan sur le chantier pour discuter des problèmes. Un simple échange, une explication claire de vos attentes peuvent parfois débloquer la situation.
  2. La lettre de mise en demeure : Si la discussion échoue, envoyez une LRAR détaillée rappelant les engagements, les désordres constatés, vos attentes (réparations, délais, etc.) et le fondement de vos droits (garanties, obligation de résultat). Un courrier bien structuré peut suffire.
  3. La médiation ou la conciliation :
    • Faites appel à un médiateur de la consommation (si l’artisan en a désigné un, ses coordonnées sont sur le devis) ou à un conciliateur de justice (démarche gratuite auprès du tribunal). La liste officielle des médiateurs de la consommation est notamment disponible sur le site.
    • Vous pouvez également saisir la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui peut intervenir comme intermédiaire pour un service de médiation.
    • Force de l’accord : Si un accord est trouvé avec l’aide d’un conciliateur de justice, celui-ci peut être homologué par un juge, ce qui lui confère une force exécutoire. En cas de nouveaux manquements de l’artisan, cet accord pourra être mis en application par un Commissaire de Justice.
    • Préalable obligatoire : Pour les litiges inférieurs à 5 000 €, une tentative de médiation ou de conciliation est souvent obligatoire avant de pouvoir saisir le juge. Cette démarche peut aussi s’appliquer pour des litiges jusqu’à 10 000 €.
    • Des associations de consommateurs peuvent également vous conseiller et vous assister.

Les démarches à suivre

  • Avocat spécialisé : Faites-vous assister par un avocat compétent en droit de la construction ou en droit immobilier. Il pourra tenter une ultime négociation avant de saisir le tribunal. Certains proposent des honoraires au forfait.
  • Constitution du dossier : C’est la clé ! Sans preuves tangibles (contrat, assurances, photos, LRAR, constats, expertises), vos chances de succès sont minces. C’est à vous de prouver la faute ou le manquement de l’artisan.
  • Saisine du tribunal compétent :
    • Tribunal de Proximité (juge des contentieux de la protection) : Pour les litiges inférieurs à 5 000 €, la saisine se fait par requête, mais elle doit obligatoirement être précédée d’une tentative de médiation ou de conciliation. Pour les litiges entre 5 000 € et 10 000 €, la saisine se fait par assignation. Pour les décisions rendues concernant ces litiges (jusqu’à 10 000€), il n’y a généralement pas de recours en appel classique ; seule la saisine de la Cour de cassation est possible.
    • Tribunal Judiciaire : Pour les litiges supérieurs à 10 000 €. L’assistance d’un avocat est alors obligatoire.

L’importance du contrat

Le juge s'appuiera systématiquement sur les documents contractuels (devis signé, plans, etc.).  Votre argumentation doit se fonder sur ces éléments. 

Par exemple :

  • Vous dites que l’entrepreneur est en retard mais …. sur quelle base objective ?
    • Pouvez vous prouver sa date de démarrage ?
    • Y a t-il déjà eu du retard avant sa 1ère intervention ? L’avez vous prévenu du décalage ?
    • Avez vous suivi l’éventuel protocole stipulé dans votre contrat pour notifier le retard ?
    • Etes vous à jour des paiements ?
  • Vous avez stopper les paiements mais… est ce que cela ne va pas être utilisé contre vous pour expliquer le retard ?
    • Premièrement : est-ce une possibilité du contrat ?
    • Si oui, avez vous argumentez pourquoi à l’entrepreneur ?
    • Avez vous suivi la procédure sur la forme et le fond ?

Il n’y a pas de règles générales mais uniquement un contrat entre 2 parties. D’où l’importance de bien considérer le passage en justice si votre dossier est mince. Vous risquez d’être déboutés, d’avoir payés des frais de justice et en plus d’avoir perdu plusieurs mois.


🔥Prendre connaissance du cadre contractuel que vous avez avec votre artisan. S'il y a un protocole, appliquez-le. Sinon vous pouvez appliquer ce processus :

Étapes :

  1. Constat par Commissaire de Justice : Faites constater officiellement l’état d’avancement (ou d’inachèvement) des travaux et l’absence de l’artisan.
  2. Mise en demeure formelle : Envoyez une LRAR à l’entreprise, la mettant en demeure de reprendre le chantier sous un délai précis et raisonnable (ex: 15 jours). Décrivez impérativement les travaux restant à réaliser et fixez une date d’achèvement souhaitée. Soyez très précis, sinon l’artisan pourrait revenir effectuer quelques tâches mineures pour contester l’abandon.
  3. Nouveau constat : À l’expiration du délai, si rien n’a bougé, faites établir un nouveau constat d’huissier attestant de la persistance de l’abandon.
  4. Résiliation et reprise : Vous pourrez alors notifier la résiliation du contrat aux torts de l’entreprise et engager un nouveau professionnel pour terminer les travaux.
Ce processus, bien que solide pour justifier votre décision, ne vous met pas à l'abri total de poursuites de la part de l'artisan initial, mais constitue un dossier défendable. 

Si les travaux doivent être repris, plusieurs options s’offrent à vous :

  • Petites finitions par vous-même : Pour des ajustements mineurs (peinture, petits réglages), si vous vous en sentez capable.
  • Faire appel à une nouvelle entreprise qualifiée : Pour des reprises plus conséquentes, sélectionnez une entreprise sérieuse et compétente, idéalement tous corps d’état comme Atelier Anaka, pour une meilleure coordination.

Cette situation vous place face à une décision importante. Notre guide sur le choix entre l’expertise professionnelle et la rénovation soi-même peut vous aider à peser le pour et le contre.

Attendez-vous à ce que le coût de la reprise puisse être supérieur au solde qui restait à payer au premier artisan, surtout si des travaux doivent être refaits ou si l'acompte versé était disproportionné par rapport au travail effectué. 

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Pour sécuriser vos prochains travaux, adoptez ces bPour sécuriser vos prochains projets de rénovation et vivre cette aventure avec sérénité :

  • Définissez un cadre juridique clair : Un devis détaillé et précis, des conditions générales de vente bien comprises, des assurances vérifiées (décennale !). Ce n’est pas simple pour un néophyte, d’où l’intérêt d’un accompagnement.
  • Méfiez-vous du « travail au noir » ou non déclaré : Accepter des travaux sans facture, sans devis officiel, ou payés en espèces sans trace peut sembler économique à court terme, mais c’est illégal et extrêmement risqué. En tant que client (considéré comme employeur dans ce cas), vous vous exposez à de lourdes sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende. De plus, en l’absence de cadre légal, vous n’aurez aucun recours ni aucune garantie en cas de malfaçons ou d’abandon de chantier.
  • Vérifiez impérativement l’assurance décennale : Demandez systématiquement l’attestation d’assurance de responsabilité civile décennale à l’artisan avant de signer quoi que ce soit et avant le début des travaux. C’est une obligation légale pour tous les professionnels du bâtiment depuis la loi Spinetta de 1978. Une entreprise qui exercerait sans cette assurance s’expose à de lourdes sanctions pénales (peine de prison et amende conséquente), et vous laisse sans recours direct auprès d’un assureur en cas de sinistre majeur.
  • Suivez votre chantier : Visitez régulièrement le chantier, prenez des photos, communiquez par écrit avec les artisans pour garder une trace.
  • Choisissez vos artisans avec le plus grand soin :
    • Demandez plusieurs devis, comparez les prestations.
    • Vérifiez les qualifications, les assurances, les références (visitez d’anciens chantiers si possible).
    • Fuyez les offres anormalement basses.

Optez pour la solution ‘clé en main’ que propose un contractant général comme Atelier Anaka : ce statut est le plus protecteur pour vous. Le contractant général s’engage sur un prix ferme, une qualité définie et un délai global. Il gère l’ensemble des artisans et est votre unique responsable pour la totalité du chantier, de la conception à la réception. C’est la tranquillité d’esprit que nous vous offrons.


Quelles sont les principales garanties qui me protègent après la réception des travaux ?

Les trois garanties majeures sont : la garantie de parfait achèvement (1 an pour tous les désordres signalés), la garantie biennale (2 ans pour les équipements), et la garantie décennale (10 ans pour les dommages graves affectant la solidité ou rendant l’ouvrage impropre à sa destination).

L’artisan est-il tenu à une obligation de résultat ?

Oui, absolument. L’artisan a une obligation de résultat, ce qui signifie qu’il doit réaliser les travaux conformément au devis et aux règles de l’art, et livrer un ouvrage exempt de vices.

Que faire si l’entreprise n’a pas de garantie décennale ?

C’est une situation très problématique. L’assurance décennale est obligatoire. Si l’artisan n’en a pas, vos recours en cas de dommages graves seront plus complexes et risquent de dépendre de sa solvabilité. Vérifiez toujours cette assurance avant de signer !

Quel est le délai de prescription pour agir en justice pour des malfaçons ?

Les délais varient selon la garantie invoquée : 1 an pour le parfait achèvement, 2 ans pour la biennale, 10 ans pour la décennale (à compter de la réception). Pour la responsabilité contractuelle de droit commun, le délai est généralement de 5 ans.

Suis-je obligé de tenter une médiation avant d’aller au tribunal ?

Oui, pour les litiges d’un montant inférieur à 5 000 €, une tentative de résolution amiable (médiation, conciliation) est généralement un préalable obligatoire avant de saisir le juge.

Isolants biosourcés : une solution écologique pour vos rénovations

La rénovation écologique n’est plus une simple tendance, c’est une véritable quête de sens pour un habitat plus sain et plus respectueux de la planète. Au cœur de cette démarche, les isolants biosourcés s’imposent comme une solution d’avenir. Ils sont la clé pour combiner rénovation énergétique, économies d’énergie et respect de l’environnement.

Loin d’être une solution unique, le monde des isolants biosourcés est riche et varié. Pour faire le bon choix, il est essentiel de bien les comprendre. Cet article vous guide pour explorer en détail leur définition, leurs multiples avantages, les différents types disponibles sur le marché, leurs applications concrètes et les points de vigilance à connaître pour un projet réussi et durable. Plongez avec nous dans l’univers de l’isolation qui a du sens.

Les 3 points clés à retenir sur les isolants biosourcés :

  • Un impact environnemental réduit : Ils sont issus de matières renouvelables qui stockent le carbone et leur production est peu énergivore.
  • Un confort supérieur en été : Leur forte densité leur confère une excellente capacité à ralentir la pénétration de la chaleur, un phénomène appelé le déphasage thermique.
  • Un habitat plus sain : Ils garantissent une meilleure qualité de l’air intérieur (peu de COV) et une régulation naturelle de l’humidité.

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Un isolant biosourcé est un matériau de construction composé d’au moins 80 % de matière issue de la biomasse, qu’elle soit végétale ou animale.

Ses matières premières proviennent principalement de trois sources :

  • L’agriculture (chanvre, lin, paille…)
  • La sylviculture (bois, liège…)
  • Le recyclage (ouate de cellulose à base de papier, textiles…)

Ces isolants se présentent sous différentes formes pour s’adapter à chaque partie de votre maison :

  • Panneaux semi-rigides ou rigides
  • Rouleaux souples
  • Vrac (flocons ou granulats) à souffler, à déverser ou à injecter

Attention toutefois à l’idée reçue du 100 % « naturel ». Un matériau biosourcé subit des transformations et peut contenir des additifs chimiques pour améliorer sa résistance au feu ou aux insectes. Pour une démarche vraiment durable, nous privilégions chez Anaka les matériaux locaux et peu transformés, qui présentent le meilleur bilan écologique.

cycle de vie matériau biosourcé
  • Bon à savoir : En France, des organismes comme le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et l’ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) valident les performances des isolants. Le label « bâtiment biosourcé » valorise quant à lui les constructions exemplaires depuis 2012.
    • Les principales familles d’isolants biosourcés que l’on retrouve dans ces certifications sont :
    • La paille
    • La fibre et la laine de bois
    • La ouate de cellulose
    • Le chanvre et le lin
    • Le liège expansé
    • Les textiles recyclés (coton, jute…)


Opter pour un isolant biosourcé, c’est choisir une solution gagnante sur tous les fronts. Au-delà du geste écologique, vous améliorez durablement la performance de votre maison et le bien-être de votre famille.

Des performances thermiques naturelles et durables

En hiver, les performances thermiques des isolants biosourcés sont excellentes et tout à fait comparables à celles des isolants traditionnels.

Mais c’est en été qu’ils font vraiment la différence. Grâce à leur forte densité, ils offrent une protection supérieure contre les fortes chaleurs. C’est le principe du déphasage thermique : le matériau met beaucoup plus de temps à laisser la chaleur le traverser. Votre intérieur reste frais plus longtemps, même pendant les pics de canicule.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Un déphasage thermique qui peut atteindre 6 à 10 heures, soit 2 à 3 fois plus que les isolants minéraux ou pétrosourcés.
  • Une capacité à atténuer l’onde de chaleur jusqu’à 80 %.
  • Au final, ils contribuent à limiter la consommation des ressources et les dépenses d’énergie.
déphasage thermique

Une meilleure qualité d’air intérieur et régulation de l’humidité

Les matériaux biosourcés sont un véritable atout pour votre santé.

  • Un air plus sain : Fabriqués à partir de matières naturelles, ils contiennent moins de composés organiques volatils (COV) ou toxiques et sont dépourvus de fibres irritantes. De nombreux produits bénéficient d’un étiquetage A+ sur la qualité de l’air intérieur.
  • Une hygrométrie maîtrisée : Les isolants naturels laissent les parois « respirer ». Ils absorbent ou restituent l’humidité selon les saisons. Cette régulation de l’humidité améliore le confort de l’habitat en réduisant la sensation de froid en hiver ou de chaud en été.

Longue durée de vie et stabilité

Un isolant biosourcé se tasse moins dans le temps qu’un isolant minéral. Cette stabilité est un avantage majeur, car elle évite l’apparition de ponts thermiques qui dégradent la performance de l’isolation. Ils maintiennent ainsi leurs qualités thermiques et acoustiques pendant toute la durée de vie de votre habitat.

Un écobilan remarquable et une faible empreinte carbone

En choisissant ce type d’isolant, vous faites un geste fort pour la planète. Leur impact environnemental est bien meilleur que celui des isolants conventionnels.

  • Séquestration du carbone : Issus de matières organiques, ils absorbent le CO2 au cours de leur croissance. Ils stockent ce carbone au lieu de le rejeter, présentant parfois un bilan négatif en phase de production.
  • Faible énergie grise : Leur transformation avant utilisation est peu énergivore. Ils sont souvent issus de la valorisation de coproduits de l’agriculture ou de la sylviculture.
  • Ressources renouvelables et locales : Ils proviennent de ressources qui se renouvellent et favorisent le développement d’une économie circulaire et la création d’emplois locaux.
impact environnemental isolant biosourcé

Des performances acoustiques supérieures

Grâce à leur structure fibreuse, les isolants biosourcés sont souvent de meilleurs isolants phoniques que les matériaux conventionnels. Ils contribuent à la correction acoustique du bâtiment en réduisant les bruits aériens (voix, musique) et les bruits d’impact (pas, objets qui tombent).


Il existe une grande variété d’isolants biosourcés, chacun avec ses spécificités. Pour y voir plus clair, voici un tableau récapitulatif des matériaux les plus courants, de leur origine à leurs applications idéales.

IsolantOrigineCaractéristiques principalesConductivité thermique (λ)Prix indicatif (matériau seul, €/m²)Usages recommandés
Laine / Fibre de boisSciure ou copeaux de bois, souvent issus de forêts gérées durablement (PEFC ou FSC).Très polyvalent, stable, résistant à la compression, recyclable et compostable.
Champion du confort d’été grâce à son excellent déphasage thermique.
Peut atteindre 0,036 W/m.K (pour la laine de bois).15 – 40 €
(panneaux)
Combles (perdus ou aménagés), murs (intérieurs et extérieurs), toitures (y compris en sarking).
ChanvrePlante dont la culture est très écologique : elle assainit les sols et ne nécessite ni irrigation, ni engrais. La France est le 1er producteur européen.Sain, non irritant, très bon régulateur d’humidité et bon déphasage thermique.
Assimile une grande quantité de CO2.
De 0,038 à 0,048 W/m.K.15 – 25 €
(panneaux ou rouleaux)
Combles, murs intérieurs.
Les briques de chanvre sont utilisées pour l’ITE sous enduit.
Ouate de celluloseIssue de papiers journaux recyclés, un excellent exemple d’économie circulaire.Très efficace en isolation thermique et acoustique. Limite les ponts thermiques.
Excellent régulateur d’humidité et prix très compétitif.
De 0,035 à 0,041 W/m.K.10 – 25 €
(vrac ou panneaux fins)
Idéale pour l’isolation des combles perdus (soufflée), mais aussi pour les murs et les toitures.
Liège expanséGranulés issus de l’écorce du chêne-liège, récoltée sans abattre l’arbre.Imputrescible, très stable et durable (plusieurs dizaines d’années).
Très bonne isolation thermique et phonique et excellent régulateur d’humidité.
Note : c’est l’un des isolants les plus chers.
De 0,034 à 0,042 W/m.K.20 – 45 €
(panneaux)
Parfait pour l’ITE, l’isolation des pièces d’eau, des soubassements et des murs enterrés.
Coton / Textiles recyclésIssus de vêtements ou de chutes de l’industrie textile (coton, jute, lin).Matière saine, non irritante et confortable à poser.
Assure une isolation phonique naturelle de grande qualité.
Autour de 0,040 W/m.K.20 – 30 €
(panneaux ou rouleaux)
Combles (perdus et aménagés), murs intérieurs, toitures et planchers.

Point de vigilance sur le chanvre en vrac : Il est important de noter que le chanvre utilisé en vrac (non transformé en panneaux) peut avoir tendance à se tasser dans le temps si la mise en œuvre n’est pas parfaite. Le respect des densités recommandées par un professionnel est donc essentiel pour garantir sa performance sur le long terme.

Autres isolants biosourcés à connaître

Au-delà de ces matériaux courants, d’autres solutions existent et gagnent à être connues :

  • Le lin
  • La fibre de coco
  • La laine de mouton
  • Les plumes (oie, canard)
  • La paille (blé, roseaux)
  • Les balles de céréales
  • Le miscanthus (aussi appelé « herbe à éléphant »)


L’un des grands atouts des isolants biosourcés est leur polyvalence. Ils sont particulièrement adaptés à la rénovation du patrimoine local où leur capacité à gérer l’humidité est un avantage décisif, que ce soit pour :

Voici leurs principaux domaines d’application :

  • Isolation des combles : Ils sont parfaits pour les combles perdus (souvent par soufflage de ouate de cellulose ou de laine de bois) comme pour les combles aménagés (en panneaux ou rouleaux).
  • Isolation des murs : On les utilise autant en isolation intérieure des murs (derrière une contre-cloison ou dans une ossature bois) que pour les murs extérieurs. Ils sont très performants en ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur), que ce soit sous un enduit ou sous un bardage.
  • Isolation des toitures : Les panneaux rigides en fibre de bois sont particulièrement adaptés à la technique du sarking (isolation par-dessus la charpente), mais on les utilise aussi plus traditionnellement sous la couverture.
  • Isolation des planchers : Ils permettent d’isoler les planchers bas (sur un sous-sol ou un vide sanitaire), les planchers intermédiaires et même les soubassements.
  • Isolation des cloisons : Pour un meilleur confort acoustique entre les pièces, ils sont idéaux pour isoler les cloisons, qu’elles soient distributives ou séparatives.
isolant biosourcé

Pour illustrer concrètement tous ces avantages, rien ne vaut un projet réel. Laissez-nous vous raconter l’histoire d’une transformation qui nous est chère : celle d’une maison des années 70 à Grenoble, dont la rénovation a été récompensée par le Palmarès (Ré)HABITER 2025 de l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah).

Le défi : métamorphoser une « passoire thermique »

Imaginez une maison typique de lotissement, construite dans les années 70. Ses murs en blocs béton creux et son isolation d’époque la rendaient très énergivore (classe E, avec 292 kWh/m²/an) et inconfortable. Le défi n’était pas seulement de moderniser son agencement, mais de la métamorphoser en un cocon économe et agréable à vivre en toute saison. Pour y parvenir, les isolants biosourcés étaient la clé de voûte de notre stratégie.

Nos choix biosourcés : la performance au service du confort

Pour opérer ce saut de performance, nous avons mis en œuvre une isolation complète avec des matériaux choisis pour leurs qualités spécifiques :

  • La laine de bois pour les murs et les rampants de toiture : Nous avons posé un doublage de 140 mm (pour un R de 3,85 m².K/W). Pourquoi ce choix ? Car au-delà de sa performance en hiver, la laine de bois offre cet incroyable déphasage thermique qui garantit une fraîcheur naturelle en été. Une membrane pare-vapeur est venue parfaire l’étanchéité à l’air, un point essentiel pour l’efficacité globale.
  • La ouate de cellulose pour les combles perdus : En soufflant 280 mm de cet isolant issu du papier recyclé, nous avons atteint une résistance thermique très élevée (R > 7,00 m².°C/W). C’est une solution très efficace pour traiter cette zone de déperdition majeure, tout en offrant d’excellentes performances acoustiques et une bonne régulation de l’humidité.

Les résultats : un confort de vie transformé

Le résultat va bien au-delà des chiffres. Ce projet est la preuve vivante des bénéfices que nous avons détaillés plus haut :

  • Un confort d’été retrouvé : Fini les pièces surchauffées ! Le déphasage thermique de la laine de bois et de la ouate de cellulose joue son rôle à la perfection, maintenant une température agréable même lors des pics de chaleur.
  • Un air intérieur plus sain : En choisissant des matériaux sans fibres irritantes et à faible émission de COV, nous avons assuré un environnement de vie plus sain pour la famille.
  • Une hygrométrie régulée : Les parois « respirent » de nouveau, ce qui met fin aux sensations d’humidité et améliore le confort général.
  • Une empreinte écologique maîtrisée : L’utilisation de ces matériaux renouvelables a permis de répondre aux critères de sobriété et de performance environnementale de l’Anah, validant ainsi notre approche de rénovation durable.

Pour garantir la réussite de votre projet et la performance de votre isolation sur le long terme, il est important de connaître les spécificités des matériaux biosourcés. Loin d’être des défauts, ce sont des points d’attention qui nécessitent une expertise professionnelle.

  • Le coût initial : Les isolants naturels sont souvent un peu plus chers que les isolants minéraux ou synthétiques, en moyenne 10 à 15 % plus onéreux. Certains, comme le liège expansé, figurent même parmi les isolants les plus chers du marché.
  • L’expertise de la pose : Compte tenu de leurs caractéristiques, les isolants biosourcés demandent une véritable expertise pour leur installation. Une mise en œuvre dans les règles de l’art, réalisée par un professionnel formé, est la clé pour garantir leurs performances.
  • La sensibilité à l’humidité : La plupart des matériaux biosourcés sont putrescibles (ils peuvent pourrir au contact de l’eau). Ils doivent donc être transportés et stockés à l’abri des intempéries et le contrôle de l’humidité est nécessaire pendant toute la durée du chantier. L’installation d’un pare-vapeur et une bonne ventilation sont indispensables pour éviter tout risque de moisissure ou de dégradation.
  • Le risque de tassement : Pour les isolants posés en vrac, comme la ouate de cellulose ou le chanvre, un tassement peut être observé avec le temps. Pour l’éviter, il est impératif de respecter les densités d’insufflation recommandées par les fabricants.
  • L’attaque d’insectes et de rongeurs : Certains matériaux peuvent être sensibles aux termites, aux insectes xylophages ou aux rongeurs. Des traitements (souvent à base de sel de bore) ou la mise en place de barrières anti-nuisibles peuvent être nécessaires.
  • La gestion du risque incendie : Bien que les matériaux biosourcés aient une bonne résistance au feu (ils se consument lentement sans fondre), il est essentiel de respecter scrupuleusement les consignes de mise en œuvre, notamment en les éloignant des sources de forte chaleur (conduits de cheminée, spots électriques…).


Les laines minérales sont les isolants les plus répandus en France. Il est donc utile de comprendre leurs caractéristiques pour mieux les comparer aux solutions biosourcées.

  • La laine de verre, fabriquée à partir de verre recyclé, est économique, incombustible, résistante à l’humidité et largement disponible. On l’utilise principalement pour l’isolation des murs, des plafonds et des combles.
  • La laine de roche, issue de roche volcanique, partage ces qualités et se distingue par une résistance accrue à la moisissure et aux rongeurs. Il est important de noter que ce n’est pas un isolant biosourcé.

Cependant, malgré leur efficacité, les isolants biosourcés offrent des avantages significatifs en matière d’écologie, de santé et de confort.

Pour vous aider à y voir plus clair, voici une comparaison point par point :

CritèreIsolants BiosourcésLaines Minérales (verre & roche)
Impact environnemental4 fois moins important que les isolants conventionnels, grâce à une production peu énergivore et à la séquestration du carbone.Production qui demande beaucoup d’énergie pour la fusion des matériaux (verre ou roche).
Confort d’étéExcellent. Le déphasage thermique élevé protège très efficacement de la chaleur estivale.Faible. Le déphasage thermique est beaucoup moins important, la chaleur pénètre plus vite dans l’habitat.
Gestion de l’humiditéRégulation naturelle. Ils absorbent et restituent l’humidité, assurant une atmosphère plus saine et confortable.Résistantes à l’humidité, mais ne la régulent pas. Elles peuvent piéger l’humidité si la ventilation n’est pas parfaite.
Qualité de l’air intérieurSupérieure. Ils émettent très peu de COV et ne contiennent pas de fibres irritantes.Peuvent contenir des liants et émettre des COV. Les fibres peuvent être irritantes lors de la pose.
Durée de vieTrès bonne stabilité. Ils se tassent moins dans le temps, garantissant une performance durable.Peuvent être sujets à un tassement avec le temps, ce qui peut créer des ponts thermiques.

Épaisseur et performance

Pour une efficacité thermique équivalente en hiver, les isolants biosourcés peuvent parfois nécessiter une épaisseur légèrement supérieure à celle d’un isolant classique. Cependant, cet écart est largement compensé par la valeur ajoutée écologique et, surtout, par leur performance bien supérieure en matière de confort d’été.


Bonne nouvelle ! Pour encourager le choix de ces matériaux performants et respectueux de l’environnement, leur utilisation dans des chantiers de rénovation énergétique vous rend éligible à plusieurs aides financières. C’est un excellent moyen de compenser leur coût initial, qui est parfois un peu plus élevé.

La condition principale pour en bénéficier est de confier vos travaux (fourniture et pose) à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), un label qui garantit le savoir-faire et la qualité des prestations.

Voici les principaux dispositifs que vous pouvez solliciter :

  • MaPrimeRénov’ : C’est l’aide principale de l’État pour la rénovation énergétique, accessible à de nombreux propriétaires.
  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Ce dispositif oblige les fournisseurs d’énergie (comme ENGIE avec sa Prime Économie d’Énergie) à financer une partie de vos travaux.
  • La TVA à taux réduit de 5,5 % : Ce taux s’applique directement sur la facture de vos travaux d’isolation (fourniture et main d’œuvre).
  • L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : Il vous permet de financer le reste à charge de vos travaux sans payer d’intérêts.
  • Les aides des collectivités locales : De nombreuses régions, départements ou communes proposent des aides complémentaires. Pensez à vous renseigner auprès de votre mairie.

Aides à la rénovation énergétique à Grenoble

Grenoble, ville pionnière en matière de transition écologique, propose plusieurs programmes de soutien pour les propriétaires souhaitant améliorer l’isolation de leur logement avec des matériaux écologiques, comme les isolants biosourcés. Parmi les aides disponibles :

  • Le dispositif “MurMur” : Ce programme vise à accompagner les propriétaires dans la rénovation énergétique de leur logement en offrant des aides financières spécifiques pour l’isolation des murs et des combles, avec un bonus pour l’utilisation de matériaux biosourcés.
  • Le fonds Air Bois : En complément des travaux d’isolation, Grenoble propose une aide pour le remplacement des vieux appareils de chauffage par des solutions plus écologiques, permettant ainsi d’optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments.

Aides à Voiron

Voiron, situé à proximité de Grenoble, met également à disposition des aides locales pour encourager l’utilisation de matériaux biosourcés dans les projets de rénovation.

Et pour les constructions neuves ? La réglementation RE2020

Pour les constructions neuves, la réglementation environnementale RE2020 va encore plus loin. Elle encourage, voire systématise, le recours aux isolants biosourcés afin de réduire l’empreinte carbone des bâtiments neufs tout en garantissant leurs performances énergétiques et sanitaires.


Comme nous l’avons vu, il n’existe pas un seul « meilleur » isolant biosourcé dans l’absolu, mais une solution idéale pour chaque projet. Le bon choix est celui qui répond parfaitement à vos besoins spécifiques.

Pour le déterminer, plusieurs facteurs sont à prendre en compte :

  • La zone à isoler : On ne choisira pas le même matériau pour des combles perdus, des murs extérieurs ou le sol d’une pièce d’eau.
  • Les performances recherchées : L’accent doit-il être mis sur le confort d’été, l’isolation phonique, la résistance à l’humidité ou une combinaison de ces performances ?
  • Votre budget : Les coûts varient sensiblement d’un matériau à l’autre. La ouate de cellulose est très accessible tandis que le liège expansé représente un investissement plus important.

C’est pourquoi il est fortement recommandé de consulter un professionnel pour vous guider dans votre décision. Chez Anaka, nous croyons qu’un accompagnement personnalisé est la clé pour choisir le matériau le plus pertinent et, surtout, pour garantir une mise en œuvre conforme aux règles de l’art. C’est cette qualité de pose qui conditionne la performance et la durabilité de votre isolation.

Enfin, pour une démarche écologique cohérente, nous vous conseillons de privilégier les matériaux issus de ressources locales. Cela permet de maximiser le bénéfice environnemental en réduisant l’impact du transport et de soutenir le développement des filières nationales.

Guide complet des aides à la rénovation 2025 : MaPrimeRénov’, CEE et aides locales à Grenoble & Voiron

Temps de lecture : 31 minutes

Vous rêvez de rénover votre logement à Grenoble ou Voiron, mais la jungle des aides financières vous paralyse ? MaPrimeRénov’, Éco-PTZ, CEE, aides locales… Il est facile de s’y perdre et de passer à côté de milliers d’euros.

Ce guide complet est votre boussole. Nous avons centralisé et simplifié toutes les informations sur les dispositifs existants. Que vous envisagiez une simple isolation ou une rénovation énergétique d’ampleur, vous trouverez ici des réponses claires et des tableaux détaillés pour chaque situation.

Chez Atelier Anaka, nous croyons qu’un projet de rénovation doit être une source de sérénité, pas de stress administratif. Nous vous accompagnons pour identifier chaque aide à laquelle vous avez droit en appartement ou maison et optimiser votre plan de financement. Explorez ce guide et transformons ensemble votre projet en une réussite concrète et financée intelligemment.

Ce qu’il faut retenir :

  • Un projet, des aides spécifiques : Il n’existe pas une seule aide, mais un écosystème. Selon que vous réalisiez des travaux ciblés (par geste), une rénovation d’ampleur ou des aménagements pour l’autonomie (MaPrimeAdapt’), les conditions et montants varient. Un accompagnement est la meilleure garantie pour ne laisser aucune subvention de côté.
  • L’artisan RGE est indispensable : Le recours à un professionnel certifié « Reconnu Garant de l’Environnement » est la condition non négociable pour être éligible à la quasi-totalité des aides financières.
  • Le cumul des aides est la clé : L’optimisation de votre budget passe par l’association intelligente des dispositifs. MaPrimeRénov’ se cumule souvent avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), l’Éco-Prêt à Taux Zéro, et surtout les aides locales de Grenoble et Voiron.

📌 Les travaux d’amélioration énergétique doivent être réalisés par un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour être éligibles à toutes les aides.

MaPrimeRénov’ par geste

MaPrimeRénov’ par geste finance des travaux ciblés d’amélioration énergétique, avec des montants forfaitaires définis selon le type de travaux réalisés et le niveau de revenus du ménage.

📌 Les ménages aux revenus très modestes, modestes et intermédiaires peuvent bénéficier de MaPrimeRénov’ par geste.

Travaux couverts par MaPrimeRénov’ par geste

Les travaux doivent permettre une amélioration significative de la performance énergétique du logement. Les principales catégories concernées sont :

  • Isolation thermique : murs, planchers bas, fenêtres.
  • Chauffage performant : remplacement des anciennes chaudières par des équipements plus efficaces (pompe à chaleur, biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Ventilation : mise en place de systèmes à haute efficacité énergétique.

Montants forfaitaires des aides par type de travaux

Chaque type de travaux bénéficie d’un montant fixe, indépendamment du coût réel, quelues exemples :

Type de travauxTrès modestes (€)Modestes (€)Intermédiaires (€)Supérieurs (€)
Isolation des murs par l’extérieur150120100Non éligible
Isolation des murs par l’intérieur706050Non éligible
Isolation des rampants de toiture ou des plafonds de combles756050Non éligible
Isolation des toitures – terrasses180150120Non éligible
Isolation des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage1000800600Non éligible
Audit énergétique hors obligation réglementaire800600500Non éligible
Dépose de cuve à fioul12001000800Non éligible
Système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux250020001500Non éligible
Pompe à chaleur air/eau500040003000Non éligible
Pompe à chaleur géothermique ou solarothermique1100090006000Non éligible
Chauffe-eau solaire individuel400030002000Non éligible
Chauffage solaire combiné1000080004000Non éligible
Poêle à bûches et cuisinière à bûches12501000500Non éligible
Poêle à granulés et cuisinière à granulés12501000750Non éligible
Chaudière bois à alimentation manuelle (bûches)400030002000Non éligible
Chaudière bois à alimentation automatique (granulés, plaquettes)500040003000Non éligible
Foyer fermé, insert à bûches ou granulés400030002000Non éligible

L’aide est cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et l’Éco-PTZ, permettant de réduire encore davantage le reste à charge.

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur

MaPrimeRénov’ pour une rénovation d’ampleur est conçue pour encourager les travaux ambitieux permettant un gain énergétique significatif. Cette aide est accessible à tous les ménages, quels que soient leurs revenus.

Conditions d’éligibilité

  • Engendrer un gain énergétique d’au moins deux classes sur l’étiquette DPE après travaux (exemple : passage de F à D).
  • Inclure au moins deux postes d’isolation thermique parmi les suivants :
    • Isolation des murs par l’intérieur ou par l’extérieur.
    • Isolation des planchers bas.
    • Isolation de la toiture, des combles ou de la toiture terrasse.
    • Remplacement des fenêtres et portes-fenêtres ou installation de doubles fenêtres (au moins 25 % des surfaces concernées).
  • Ne pas prévoir d’installer un chauffage aux énergies fossiles (charbon, fioul, gaz couvrant plus de 30 % des besoins annuels).
  • Les équipements et matériaux utilisés doivent respecter des critères techniques stricts.
Le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour ce type de projet. Cet expert accompagne le ménage avant, pendant et après les travaux (audit énergétique, choix des artisans RGE, montage du dossier de financement).

Montants de l’aide maximale en fonction des plafonds de dépenses éligibles

Gain énergétique (classes DPE gagnées)Plafond des dépenses éligiblesMénages très modestesMénages modestesMénages intermédiairesMénages supérieurs
2 classes gagnées40 000 €80 %60 %45 %10 %
3 classes gagnées55 000 €80 %60 %50 %15 %
4 classes ou plus70 000 €80 %60 %50 %20 %

📌 Bonus « sortie de passoire énergétique » : +10 % d’aide pour les logements en classe F ou G atteignant une classe D minimum après travaux.

Cumul avec d’autres aides

MaPrimeRénov’ rénovation d’ampleur est cumulable avec :

  • L’Éco-PTZ (jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêts).

📌 Non cumulable avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

L’aide est versée après validation des travaux et présentation des justificatifs (audit énergétique avant et après rénovation).

MaPrimeRénov’ Copropriété

MaPrimeRénov’ Copropriété finance les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés et les travaux d’intérêt collectif en parties privatives. Elle est destinée aux syndics de copropriété agissant pour le compte des syndicats de copropriétaires.

Conditions d’éligibilité

  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Avoir au moins 75 % de lots d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Engager des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % pour le premier niveau d’aide et 50 % pour un financement renforcé.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale
  • Un accompagnement par une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) est obligatoire et financé en partie par l’Anah.

Montants de l’aide et plafonds de dépenses

Gain énergétique après travauxTaux de financementPlafond d’aide par logement
≥ 35 % de gain énergétique30 % du montant des travaux25 000 €
≥ 50 % de gain énergétique45 % du montant des travaux25 000 €
Bonus sortie de passoire énergétique (F/G → D minimum)+10 %Cumulable

📌 Primes individuelles :

  • 3 000 € par logement pour les ménages très modestes.
  • 1 500 € par logement pour les ménages modestes.

Cas particuliers : copropriétés fragiles et petites copropriétés

Les copropriétés en grande difficulté financière peuvent bénéficier d’une bonification de 20 %, si elles remplissent une des conditions suivantes :

  • Un taux d’impayés supérieur à 8 % du budget annuel.
  • Situées dans un quartier en renouvellement urbain (NPNRU).
  • Identifiées comme copropriétés en difficulté au sens du Code de la construction et de l’habitation.

Les petites copropriétés (20 lots ou moins) bénéficient d’une expérimentation spécifique depuis 2024, avec des critères d’éligibilité adaptés et des méthodes d’évaluation énergétique spécifiques.

Cumul avec d’autres aides

  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), sauf pour les copropriétés fragiles.
  • L’Éco-prêt à taux zéro collectif, permettant aux copropriétaires d’emprunter sans intérêts.
  • Les copropriétaires peuvent également demander MaPrimeRénov’ individuelle pour des travaux réalisés dans leurs appartements.

Avant de commencer les démarches pour MaPrimeRenov’, vous devrez vérifier votre éligibilité. Le montant de l’aide varie en fonction de plusieurs critères, dont vos revenus et la nature de votre logement.

1.1. Vérifiez vos revenus

MaPrimeRenov’ est une aide qui s’adapte en fonction des revenus du foyer. Elle est répartie en plusieurs catégories : très modestes, modestes, intermédiaires et supérieurs. Plus vos revenus sont faibles, plus l’aide que vous pouvez recevoir est élevée. Voici un aperçu des plafonds de revenus applicables en 2024 :

  • En dehors de l’Île-de-France :
ressource maprimerenov
Astuce : Si vous n'êtes pas sûr de votre situation, vous pouvez utiliser le simulateur d'éligibilité disponible sur le site officiel de MaPrimeRenov' pour connaître le montant potentiel de votre aide en fonction de vos revenus.

1.2. Conditions relatives au logement

  • L’aide se destine autant aux propriétaires occupants qu’aux bailleurs.
  • Le logement doit être une résidence principale soit occupé au moins 8 mois par an par le propriétaire ou en location.
  • Il doit être construits il y a plus de 15 ans
Important : Pour les propriétaires bailleurs, il faudra s’engager à louer le bien pendant au moins 6 ans après la réalisation des travaux.

Une fois que vous avez vérifié votre éligibilité, le bouquet de travaux est à déterminer. Le dispositif MaPrimeRenov’ couvre un large éventail de rénovations énergétiques, allant de l’isolation à la modernisation du système de chauffage.

2.1. Travaux d’isolation thermique

L’isolation thermique est souvent la première étape pour améliorer la performance énergétique de votre logement. En plus d’augmenter le confort, elle permet de réduire considérablement les pertes de chaleur et, par conséquent, de diminuer les factures énergétiques.

Les types de travaux d’isolation éligibles à MaPrimeRenov’ incluent :

  • Isolation thermique des murs par l’extérieur (surface de murs limitée à 100 m2)
  • Isolation thermique des murs par l’intérieur
  • Isolation thermique des rampants de toiture ou des plafonds de combles
  • Isolation thermique des toitures terrasses
  • Isolation thermique des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres) en remplacement de simple vitrage
  • Protection des parois vitrées ou opaques contre le rayonnement solaire (uniquement pour l’Outre-mer)
  • Sur-toitures ventilées (uniquement pour l’Outre-Mer)
  • Bardages ventilés (uniquement pour l’Outre-Mer)
Astuce : Prioriser l’isolation des zones qui entraînent les plus grandes pertes de chaleur, comme les combles et les planchers bas, permet d’optimiser les résultats et de maximiser les économies d’énergie.

2.2. Remplacement du système de chauffage

MaPrimeRenov’ finance plusieurs types de chauffage économes en énergie, parmi lesquelles :

  • Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid
  • Chauffe-eau thermodynamique
  • Pompe à chaleur air/eau (dont PAC hybrides)
  • Pompe à chaleur géothermique ou solaire-thermique (dont PAC hybrides)
  • Chauffe-eau solaire individuel (et dispositifs solaires pour le chauffage de l’eau)
  • Système solaire combiné (et dispositifs solaires pour le chauffage des locaux)
  • Partie thermique d’un équipement PVT eau (système hybride photovoltaïque et thermique)
  • Poêle à bûches
  • Poêle à granulés
  • Chaudière bois à alimentation manuelle
  • Chaudière bois à alimentation automatique
  • Foyer fermé et insert à bûches ou à granulés

Ces équipements permettent de réduire votre empreinte carbone tout en améliorant l’efficacité énergétique de votre logement.

2.3. Ventilation

Une bonne isolation doit être accompagnée d’une ventilation efficace pour assurer une bonne qualité de l’air à l’intérieur. Les travaux de ventilation double flux (conditionnée à la réalisation de travaux d’isolation), qui permettent de ventiler efficacement le logement tout en limitant les pertes de chaleur, sont également pris en charge par MaPrimeRenov’.

2.4. Autres travaux aidés

Les prestations préalables à vos travaux de rénovation bénéficient également de soutient :

  • Audit énergétique hors obligation réglementaire (l’aide ne peut être demandée qu’une seule fois par logement, et est conditionnée à la réalisation d’au moins un geste de travaux)
  • Dépose de cuve à fioul, opération encouragée dans le cadre de la transition écologique.

2.4. Maximiser les aides avec plusieurs gestes de rénovation

MaPrimeRenov’ permet de cumuler plusieurs gestes de rénovation. En combinant par exemple l’isolation des combles avec le remplacement du système de chauffage, vous pouvez non seulement augmenter vos économies d’énergie, mais aussi maximiser le montant de l’aide reçue.

Bon à savoir : Certaines aides locales peuvent s’ajouter aux subventions MaPrimeRenov’, comme à Grenoble et Voiron. Vous trouverez les informations dans la suite de cet article.

3.1. Pourquoi choisir un professionnel certifié RGE ?

Le label RGE est indispensable pour bénéficier des aides comme MaPrimeRenov’. C’est une des conditions communes à toutes les aides nationales et locales.

Le recours à des professionnels reconnus réduit les risques de mauvaises exécutions ou de non-conformité.

3.2. Où trouver un artisan RGE ?

Le site officiel France Rénov’ propose un annuaire en ligne répertoriant les entreprises agréées.

  1. Rendez-vous sur le site france-renov.gouv.fr.
  2. Accédez à l’outil de recherche d’artisans RGE.
  3. Renseignez votre code postal ou votre région pour obtenir la liste des professionnels certifiés les plus proches de chez vous.
Astuce : Demandez toujours plusieurs devis à différents professionnels pour comparer les tarifs et les prestations. Cela vous permettra également de choisir l’offre la plus adaptée à vos besoins et à votre budget.

3.3. Comment comparer les devis ?

Une fois que vous avez sélectionné plusieurs artisans RGE, comparerez attentivement leurs devis.

  • Chaque poste doit être clairement expliqué (matériaux utilisés, leur performance énergétique, la quantité).
  • La date de visite du chantier doit apparaître sur le devis​. C’est une garantie pour l’état qu’une visite a été effectuée avant l’établissement du devis.
  • Assurez-vous que l’entreprise dispose des garanties obligatoires (garantie décennale, assurance civil).
informations obligatoire sur devis et  facture

3.4. Erreurs à éviter

  • Assurez-vous que le professionnel est bien certifié RGE avant de signer un contrat.
  • Le devis ne doit pas âtre signé avant l’acception de votre dossier par les instructueure de MaPrimeRénov’, sous peine de perdre votre droit à la subvention.
Bon à savoir : Certains artisans proposent d’accompagner leurs clients dans le montage du dossier MaPrimeRenov’, ce qui peut faciliter vos démarches administratives.

4.1. Qu’est-ce que Mon Accompagnateur Rénov’ et quelle est sa mission ?

Mon Accompagnateur Rénov’ est un professionnel agréé, mandaté pour accompagner les propriétaires dans leurs projets de rénovation énergétique. Il identifie les travaux nécessaires et l’optimisation des aides disponibles.

  • Il effectue un audit énergétique pour définir les priorités en termes de travaux.
  • L’accompagnateur vous conseille sur les gestes à réaliser pour maximiser vos économies d’énergie.
  • Il vous aide à constituer un dossier MaPrimeRenov’ solide et complet.
  • Il s’assure que les travaux sont réalisés en conformité avec les devis approuvés​.
Astuce : Cet accompagnement permet de sécuriser votre projet et de vous assurer que tout est conforme aux critères des aides.

4.2. Quand est-il obligatoire ?

Depuis 2024, l’accompagnement par Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire dans certains cas, notamment pour :

  • Les projets de rénovation d’ampleur (c’est-à-dire des travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique d’au moins deux classes sur le diagnostic de performance énergétique – DPE).
  • Les projets financés par Loc’Avantages avec travaux (dispositif visant à encourager la mise en location à loyer modéré des logements rénovés).

Si votre projet entre dans l’une de ces catégories, Mon Accompagnateur Rénov’ vous accompagne systématiquement tout au long du processus.

4.3. Comment trouver un Accompagnateur Rénov’ ?

Vous pouvez trouver un accompagnateur agréé via le site officiel france-renov.gouv.fr, qui propose un annuaire des professionnels disponibles dans votre région. Vous pouvez également vous rendre dans un Espace Conseil France Rénov’, qui vous orienterons vers le bon interlocuteur.

Bon à savoir : Le recours à un accompagnateur est totalement gratuit pour les ménages modestes et très modestes. Les coûts peuvent être partiellement pris en charge pour les ménages aux revenus intermédiaires​.


5.1. Remplissez votre demande de subvention

Le premier pas pour obtenir MaPrimeRenov’ est de créer un compte en ligne sur le site officiel maprimerenov.gouv.fr.

Une fois votre compte activé, vous pouvez commencer à remplir la demande en ligne.

  • Vous devrez indiquer les revenus fiscaux de référence de votre ménage, disponibles sur votre dernier avis d’imposition.
  • Ajoutez les devis des professionnels RGE sélectionnés pour vos travaux. C
  • Si vous avez droit à d’autres aides (collectivités locales, fournisseurs d’énergie), mentionnez-les dans votre dossier.

5.2. Suivez votre dossier en ligne

Après avoir soumis votre demande, vous pouvez suivre son évolution dans votre espace personnel.

  • Vous serez informé lorsque votre demande sera acceptée ou si des pièces complémentaires sont nécessaires.
  • Si des clarifications sont nécessaires, vous pourrez échanger directement avec les services en charge du traitement de votre dossier via votre espace en ligne.
Bon à savoir : Le traitement du dossier peut prendre plusieurs semaines. Ne commencez aucun travaux avant d’avoir reçu l’accord officiel de MaPrimeRenov', sous peine de voir votre demande rejetée.

6.1. Planifiez les travaux

Les travaux doivent commencer dans les 6 mois après l’acceptation de l’aide, et vous disposez de 2 ans pour les achever.

Si votre projet implique Mon Accompagnateur Rénov’, celui-ci effectuera une visite sur place pour vérifier que les travaux sont réalisés correctement et conformément aux normes​.

Pendant que les travaux sont en cours, gardez un œil attentif sur leur avancement.

  • Assurez-vous que les professionnels respectent les dates convenues pour le début et la fin des travaux.
  • Les équipements installés doivent correspondre à ce qui a été convenu dans le devis, tant en termes de performance énergétique que de qualité.
Astuce : Prenez des photos à chaque étape de la réalisation des travaux. Cela peut être utile pour documenter le processus et prouver que les travaux ont été réalisés dans les règles.

6.2. Fin des travaux et vérifications

Une fois les travaux terminés, réalisez une visite de contrôle avec les artisans pour vous assurer que tout est conforme aux devis acceptés. Cette visite permet de :

  • Assurez-vous que toutes les prestations sont conformes à ce qui a été prévu.
  • Recevoir les factures finales, celles-ci devront être déposées en ligne pour permettre le versement de la subvention MaPrimeRenov’.
Bon à savoir : La visite post-travaux par Mon Accompagnateur Rénov’ (si applicable) validera également la conformité des travaux avant la demande finale de subvention.

Une fois les factures et documents soumis, votre dossier sera examiné par les services de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

  • Le traitement de votre dossier peut prendre quelques semaines. En général, vous pouvez recevoir une confirmation dans un délai de 4 à 6 semaines.
  • Si votre dossier est complet et conforme, vous recevrez un accord de paiement de la subvention.

Enfin, l’Anah procédera au versement de la subvention directement sur le compte bancaire que vous avez fourni lors de la création de votre dossier. Le montant versé correspondra à la somme approuvée dans votre dossier de demande initiale.

Bon à savoir : Si vous avez droit à d'autres aides locales (comme celles proposées par les collectivités locales ou les fournisseurs d'énergie), celles-ci peuvent s'ajouter au versement de MaPrimeRenov'​.

Plusieurs aides locales dans le Pays Voironnais complètent MaPrimeRenov’ :

Aide pour la conversion des chaudières au fioul ou propane :

Jusqu’à 3 000 € pour remplacer des chaudières par des modèles à bois. Condition : utiliser une chaudière labellisée Flamme Verte 7 étoiles.

Aide aux matériaux biosourcés :

Pour des rénovations utilisant des matériaux biosourcés comme la laine de bois, avec un plafond de 4 500 € pour les rénovations globales.

Fonds Air-Bois :

600 € à 1 500 € pour le remplacement des anciens systèmes de chauffage au bois.


Plusieurs aides locales dans l’agglomération Grenobloise complètent MaPrimeRenov’ :

Programme Mur Mur :

Grenoble-Alpes Métropole propose des aides pour l’isolation des maisons individuelles et des copropriétés, incluant un accompagnement technique et des aides financières pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Prime Air Bois :

Jusqu’à 1 500 € pour remplacer d’anciens systèmes de chauffage au bois.

Aide Solaire Thermique :

Soutien financier pour l’installation de chauffe-eau ou de chauffage solaire dans les maisons individuelles, avec des aides variant de 1 000 € à 2 000 € selon les revenus des ménages.


TVA à taux réduit 5,5 % ou 10 %

La TVA à taux réduit s’applique aux travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidences principales ou secondaires. Ce dispositif permet de diminuer le coût des travaux, sous certaines conditions.

TVA à 5,5 % : rénovation énergétique

Le taux réduit de 5,5 % concerne les travaux d’amélioration énergétique, notamment :

  • Isolation thermique (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  • Installation de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Systèmes de ventilation et de régulation thermique.

TVA à 10 % : travaux d’amélioration, d’entretien et de transformation

Le taux intermédiaire de 10 % s’applique aux travaux de rénovation non liés à la performance énergétique, tels que :

  • Peinture, revêtements de sol, menuiseries intérieures.
  • Rénovation de cuisine ou de salle de bain.
  • Installation de nouveaux équipements sanitaires ou électriques.

📌 Conditions : La TVA réduite concerne uniquement la main-d’œuvre et les matériaux fournis par l’entreprise. En cas d’achat direct des matériaux, la TVA normale de 20 % s’applique.

L’exonération de taxe foncière

Certaines collectivités locales proposent une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour encourager la rénovation énergétique des logements.

Qui peut en bénéficier ?

  • Les propriétaires occupants ou bailleurs qui réalisent des travaux d’économies d’énergie.
  • Les logements éligibles doivent être achevés avant le 1er janvier 1989 et situés dans une commune où l’exonération a été votée.
  • Le bien peut être occupé en résidence principale ou secondaire.

Montant et durée de l’exonération

L’exonération peut varier entre 50 % et 100 % sur une durée de 3 ans.
Pour en bénéficier, le montant total des dépenses engagées doit être supérieur à :

  • 10 000 € l’année précédant l’application de l’exonération,
  • 15 000 € cumulés sur les trois années précédentes.

Les exonérations votées avant 2020, avec un taux de 50 % ou 100 %, restent applicables pour 5 ans.

Démarches à suivre

Le propriétaire doit déposer une déclaration auprès des services des impôts avant le 1er janvier de la première année concernée, accompagnée des justificatifs de dépenses et d’un document attestant la date d’achèvement du logement.


MaPrimeAdapt’ : une aide pour l’autonomie à domicile

Anaka a suivi et réussi le parcours ProAdapt de la FFB :

  • Connaissance du dispositif MaPrimeAdapt’
  • Comprendre la problématique du logement et du vieillissement ;
  • Maitriser les points clés de l’adaptation du logement pour les séniors et les personnes en situation de handicap.

MaPrimeAdapt’ finance les travaux d’aménagement pour les personnes âgées et en situation de handicap. Elle remplace plusieurs dispositifs précédents, dont Habiter Facile et le crédit d’impôt dédié.

Qui peut en bénéficier ?

  • Aux propriétaires occupants et locataires du parc privé.
  • Aux usufruitiers et titulaires d’un droit réel d’usage du logement.
  • Aux personnes :
    • de 70 ans et plus,
    • de 60 à 69 ans sous condition de perte d’autonomie (GIR),
    • en situation de handicap avec un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Seuls les ménages aux revenus modestes et très modestes peuvent en bénéficier.

Quels travaux sont pris en charge ?

  • Salle de bain : remplacement d’une baignoire par une douche, rehaussement des toilettes, revêtements antidérapants.
  • Accessibilité : installation de rampes, monte-escaliers, ascenseurs, élargissement des portes.
  • Autres aménagements : motorisation des volets, adaptation des meubles, création d’une pièce supplémentaire.

Montants et conditions financières

  • Prise en charge jusqu’à 70 % du coût des travaux pour les ménages très modestes, 50 % pour les ménages modestes.
  • Plafond de travaux éligibles : 22 000 € HT.
  • Une avance de 30 % peut être demandée avant le début des travaux.

Un accompagnateur agréé établit un diagnostic logement autonomie et suit le projet jusqu’à la réalisation des travaux.

Ma Prime Logement Décent : réhabiliter un logement dégradé

Ma Prime Logement Décent aide à financer les travaux pour remettre en état des logements indignes ou très dégradés, en améliorant leur sécurité, leur salubrité et leur performance énergétique.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires occupants aux revenus modestes ou très modestes.
  • Logement construit depuis plus de 15 ans et utilisé comme résidence principale pendant au moins 3 ans après les travaux.
  • Évaluation préalable de la dégradation du logement par un opérateur agréé ou sous procédure administrative (insalubrité, péril, saturnisme).
  • Travaux réalisés par des professionnels qualifiés, sauf en cas d’auto-réhabilitation accompagnée (ARA).
  • Audit énergétique obligatoire avant travaux.

Montants de l’aide

RessourcesPlafond travaux éligiblesTaux de financementPrime sortie de passoire énergétique
Revenus très modestes70 000 € HT80 %10 %
Revenus modestes70 000 € HT60 %10 %
Si classe énergétique E non atteinte50 000 € HT50 %
  • Les chaudières à gaz ne sont plus finançables à partir de 2025.

Travaux éligibles

  • Sécurité et salubrité : renforcement structurel, suppression de l’humidité, mise aux normes électriques.
  • Rénovation thermique : isolation, chauffage performant, ventilation.
  • Accessibilité : élargissement des portes, rampes, monte-escaliers.

Cette aide est cumulable avec l’Éco-PTZ et les CEE.

Ma Prime Logement Décent : Pour les propriétaires bailleurs

Ma Prime Logement Décent permet aux propriétaires bailleurs de financer des travaux de rénovation globale dans des logements indignes ou très dégradés. En contrepartie, le bien doit être loué à un loyer modéré et respecter des critères énergétiques exigeants.

Conditions d’éligibilité

  • Louer son bien non meublé à un locataire aux revenus modestes (hors famille et foyer fiscal).
  • Appliquer un loyer plafonné défini par l’Anah en fonction de la zone géographique.
  • S’engager à louer le logement pendant au moins six ans en résidence principale.
  • Atteindre au minimum l’étiquette D du DPE après travaux (E dans certains cas).
  • Faire appel à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique

Montants et plafonds de financement

Type de travauxPlafond travauxTaux de financementTaux d’écrêtementPrime gain énergétique Gain énergétiqueÉtiquette de sortie minimale
Logement indigne ou très dégradé1 000 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Travaux de sécurité et salubrité750 €/m² (80 m² max)35 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)35 %D
Logement moyennement dégradé750 €/m² (80 m² max)25 %80 % TTC1 500 € (2 000 € si sortie de passoire)25 %D

Primes supplémentaires

  • Prime sortie de vacance pour la remise sur le marché de logements vacants.
  • Prime de réduction de loyer, si applicable.
  • Prime de réservation pour les publics prioritaires.
  • Prime d’intermédiation locative pour les propriétaires passant par un organisme agréé.

Ma Prime Logement Décent en copropriété

Ma Prime Logement Décent soutient les copropriétés en situation de grande dégradation ou d’insalubrité. Elle finance les travaux nécessaires à la mise en conformité et à l’amélioration des parties communes et privatives d’intérêt collectif.

Conditions d’éligibilité

  • Avoir été construite depuis plus de 15 ans à la date de la demande.
  • Être immatriculée au registre national des copropriétés.
  • Compter au moins 75 % de lots à usage d’habitation principale (65 % pour les copropriétés de 20 lots ou moins).
  • Être concernée par un arrêté de police administrative pour insalubrité, saturnisme, péril, ou sécurité des équipements communs.
  • Les travaux doivent être votés en assemblée générale et financés par l’ensemble des copropriétaires selon leur quote-part.

Montants de l’aide et financement

CritèresPlafond de travauxTaux de financementTaux d’écrêtement
Mesures prescrites par arrêtéPas de plafond (travaux limités aux actions nécessaires pour lever la procédure ou sortir d’une situation d’habitat indigne)50 %100 % TTC

Pas d’exigence de gain énergétique, mais les travaux doivent permettre d’éliminer les risques pour la santé et la sécurité.

Travaux éligibles

  • Mise en sécurité des équipements collectifs (électricité, ascenseurs, ventilation).
  • Rénovation des façades et structures en péril.
  • Traitement de l’insalubrité et du saturnisme.
  • Mise aux normes des réseaux d’eau, gaz et assainissement.

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement s’adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, souhaitant financer des travaux d’accessibilité et de maintien à domicile. Il est disponible jusqu’au 31 décembre 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit d’un logement en résidence principale.
  • Avoir un GIR de 1 à 4 ou un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié.

Montant du crédit d’impôt

  • 25 % des dépenses engagées.
  • Plafond de dépenses :
    • 5 000 € pour une personne seule.
    • 10 000 € pour un couple soumis à imposition commune.
    • Majoration de 400 € par personne à charge (200 € par enfant en résidence alternée).

Travaux éligibles

  • Installation d’une douche à l’italienne et adaptation des sanitaires.
  • Agrandissement des passages de portes, installation de rampes d’accès.
  • Mise en place d’équipements facilitant l’autonomie (volets motorisés, monte-escalier).

L’aide des caisses de retraite : un soutien pour l’amélioration du logement

Les retraités du régime général peuvent obtenir une aide de leur caisse de retraite pour financer des travaux d’amélioration du logement, afin d’adapter leur habitat à la perte d’autonomie et améliorer leur confort.

Conditions d’éligibilité

  • Être retraité du régime général.
  • Occuper le logement concerné en résidence principale ou secondaire.
  • Réaliser des travaux visant à sécuriser, isoler ou adapter le logement.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des pièces de vie.
  • Aménagement des sanitaires (douche sécurisée, WC surélevé).
  • Changement de chaudière pour un modèle plus performant.
  • Rénovation des sols pour limiter les risques de chute.
  • Motorisation des volets roulants.
  • Travaux d’accessibilité (rampes, monte-escaliers).

Cette aide est cumulable avec MaPrimeAdapt’ et d’autres dispositifs nationaux ou locaux.


L’éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)

L’Éco-PTZ permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans intérêts, pour les propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés, sans condition de ressources. Le logement concerné doit être une résidence principale de plus de 2 ans.

Montants possibles

  • 15 000 € : action seule (7 000 € pour les fenêtres).
  • 25 000 € : bouquet de deux travaux.
  • 30 000 € : bouquet de trois travaux ou plus.
  • 50 000 € : rénovation globale avec un gain énergétique d’au moins 35 %.
  • 10 000 € : assainissement non collectif écologique.
  • Durée de remboursement : 15 ans ou 20 ans pour rénovation globale.

Possibilité d’un éco-PTZ complémentaire dans les 5 ans, à condition qu’il concerne des travaux distincts du premier prêt​

Un éco-PTZ MaPrimeRénov’ existe pour financer le reste à charge des ménages bénéficiant de MaPrimeRénov’. Il est plafonné à 50 000 €, avec une durée de remboursement pouvant atteindre 20 ans​.

L’Éco-PTZ est accordé par les banques partenaires.

📌 À partir de 2025, les chaudières à combustible fossile ne sont plus finançables, sauf pour les copropriétés ayant voté les travaux avant juillet 2025.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique (murs, planchers, toitures, fenêtres).
  • Chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse).
  • Ventilation,
  • Rénovation global globale avec un objectif de gain énergétique d’au moins 35 % après travaux.
  • Assainissement non collectif

Le prêt avance mutation : financer ses travaux en anticipant la revente

Le prêt avance mutation (PAM) est un prêt hypothécaire permettant aux ménages modestes de financer des travaux de rénovation énergétique. Le remboursement du capital s’effectue lors de la vente du bien ou en cas de succession, évitant ainsi une charge mensuelle.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire occupant d’un logement construit depuis plus de 15 ans.
  • Appartenir aux ménages modestes ou très modestes selon les plafonds de ressources de l’Anah.
  • Réaliser des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ ou permettant un gain énergétique de 35 % minimum.
  • Souscrire le prêt auprès d’une banque partenaire avec une garantie publique couvrant 75 % du risque.

Montants et modalités

  • Plafond : 50 000 €.
  • Durée flexible, remboursement au moment de la mutation du bien.
  • Possibilité de différer le remboursement des intérêts (paiement périodique ou capitalisation au moment de la mutation).

Travaux éligibles

  • Isolation thermique des murs, toitures et planchers.
  • Remplacement d’un chauffage polluant par une pompe à chaleur, chaudière biomasse ou système solaire.
  • Installation de ventilation performante et rénovation globale.

Le prêt avance mutation est cumulable avec MaPrimeRénov’, l’Éco-PTZ et les CEE.

D’autres prêts à connaître

Le Prêt sur le Livret Développement Durable et Solidaire (LDDS)

  • Financement des travaux éligibles à MaPrimeRénov’ et des frais d’installation.
  • Proposé par les banques sous conditions.

Le Prêt à l’Amélioration de l’Habitat (PAH)

  • Accessible aux bénéficiaires de la CAF, dans la limite de 80 % des dépenses.
  • Montant maximal : 1 067 €, à rembourser sur 3 ans.

Le Prêt d’Accession Sociale (PAS)

  • Permet de financer l’achat et les travaux d’amélioration d’un logement.
  • Accordé sous conditions de revenus et de zone géographique.

Les certificats d’économie d’énergie (CEE)

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (gaz, électricité, fioul, carburants) de financer des actions d’économies d’énergie auprès des particuliers. En échange, ils obtiennent des certificats prouvant leur engagement.

Qui peut bénéficier des CEE ?

  • Tous les propriétaires et locataires, y compris les syndicats de copropriété.
  • Logement de plus de 2 ans, résidence principale ou secondaire.
  • Les aides sont bonifiées pour les ménages aux revenus modestes et très modestes.
Les CEE ne sont pas cumulable avec MaPrimeRenov' rénovation d'ampleur. 

Comment obtenir les CEE ?

  • Signer un engagement avec un fournisseur d’énergie avant le devis.
  • Fournir les factures et documents demandés après les travaux.

Travaux éligibles

  • Isolation thermique : murs, toitures, planchers bas, fenêtres.
  • Remplacement d’un système de chauffage : pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire.
  • Raccordement à un réseau de chaleur renouvelable.
  • Installation de ventilation performante (VMC double flux).

Bonification « Coup de pouce »

Des primes supplémentaires pour les ménages aux revenus modestes et très modestes sont disponibles pour certains travaux :

  • Remplacement d’une chaudière au fioul, gaz ou charbon
  • Rénovation globale des bâtiments collectifs et des maisons individuelles pour les propriétaires non éligibles aux aides de l’Anah.

Les CEE sont cumulables avec MaPrimeRénov’ (sauf en cas de rénovation d’ampleur) et l’Éco-PTZ.

L’aide du Fonds Air Bois : un soutien au chauffage propre

Le Fonds Air Bois aide les ménages à remplacer leur ancien appareil de chauffage au bois installé avant 2002 par un équipement plus performant et moins polluant.

Conditions d’éligibilité

  • Remplacement d’un appareil de chauffage au bois installé avant 2002.
  • Logement situé dans un territoire où l’aide est proposée (liste disponible sur le site de l’ADEME).

Montants de l’aide

L’aide peut atteindre 3 000 €, en fonction du territoire et des équipements choisis. Certaines collectivités locales proposent des aides complémentaires.

Travaux éligibles

  • Remplacement d’un poêle à bois, d’un insert ou d’une cheminée ouverte par un équipement plus performant.
  • Installation d’un appareil labellisé Flamme Verte ou répondant aux critères écologiques en vigueur.
  • Mise en conformité de l’installation d’évacuation des fumées.

Loc’Avantages : louer à loyer modéré avec une réduction d’impôt

Loc’Avantages est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt, en échange de la mise en location de leur bien à un loyer plafonné, destiné aux ménages modestes.

Conditions d’éligibilité

  • Propriétaires bailleurs (personnes physiques ou morales), quel que soit leur taux d’imposition.
  • Engagement de location de 6 ans minimum, avec un loyer plafonné défini par l’Anah.
  • Logement à usage de résidence principale, respectant une étiquette énergie minimale E (sans travaux) ou D (avec travaux).
  • Recours obligatoire à un Accompagnateur Rénov’ en cas de rénovation énergétique.

Montants et réduction d’impôt

Plafond de loyerRéduction d’impôt
Loc1 (loyer modéré)15 %
Loc2 (loyer très modéré)35 %
Loc3 (via intermédiation locative)65 %

Bonus travaux : L’Anah peut financer jusqu’à 35 % du montant des travaux HT, avec un plafond de 1 000 €/m² (80 m² max) pour les logements très dégradés.

Travaux éligibles

  • Rénovation globale des logements indignes ou très dégradés.
  • Mise en sécurité et amélioration de la salubrité.
  • Travaux d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
  • Rénovation énergétique avec un gain de 35 % minimum.

La réduction d’impôt Denormandie : investir dans l’ancien rénové

Le dispositif Denormandie offre une réduction d’impôt sur le revenu aux propriétaires bailleurs qui achètent et rénovent un bien situé dans certaines villes moyennes. Il vise à lutter contre l’habitat insalubre et à dynamiser ces territoires. Découvrez tous les détails dans notre article dédié au dispositif Denormandie.

Conditions d’éligibilité

  • Acquérir un bien à rénover dans l’une des 245 villes du plan « Action Cœur de Ville » ou dans une commune ayant signé une Opération de Revitalisation du Territoire (ORT).
  • Engager des travaux représentant au moins 25 % du coût total de l’opération (exemple : pour un achat à 160 000 €, au moins 40 000 € de travaux).
  • Les travaux doivent soit :
    • Améliorer la performance énergétique d’au moins 30 %.
    • Inclure au moins 2 types de travaux parmi les suivants :
      • Changement de chaudière.
      • Isolation thermique des combles, des murs ou des fenêtres.
      • Changement du système de production d’eau chaude.

Après travaux, le bien doit obtenir une étiquette énergétique A à E au DPE.

Montant de la réduction d’impôt

La réduction est calculée sur la totalité de l’opération (achat + travaux) et dépend de la durée de location :

Durée de locationRéduction d’impôt
6 ans12 %
9 ans18 %
12 ans21 %

Plafond de dépenses éligibles : 300 000 € (si achat + travaux dépassent ce montant, la réduction ne s’applique que sur 300 000 €).

Engagement du propriétaire

  • Louer le bien non meublé en résidence principale.
  • Respecter un plafond de loyer et de ressources du locataire définis par zone géographique.
  • Conserver le bien en location au moins 6 ans.

Le déficit foncier : optimiser la fiscalité des bailleurs

Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer le coût des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers, réduisant ainsi leur imposition. Pour les rénovations énergétiques, un plafond exceptionnel est applicable jusqu’en 2025.

Conditions d’éligibilité

  • Être propriétaire d’un bien mis en location nue (non meublée).
  • Relever du régime réel d’imposition (hors micro-foncier).
  • Effectuer des travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation énergétique (hors construction et agrandissement).

Montants et plafonds de déduction

  • Déduction annuelle maximale : 10 700 € sur le revenu global.
  • Plafond relevé à 21 400 € pour les travaux de rénovation énergétique qui améliorent la classe énergétique du logement (passage de E, F ou G à A, B, C ou D).
  • Ce plafond renforcé concerne les travaux justifiés par un devis signé après le 5 novembre 2022 et réalisés avant le 31 décembre 2025.

Travaux éligibles

  • Travaux de réparation et d’entretien pour préserver l’état du logement.
  • Travaux d’amélioration (isolation, chauffage performant, menuiseries).
  • Rénovation énergétique correspondant aux critères de l’éco-PTZ.

Exclus : travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de pose de chaudière gaz à haute performance.

Profitez des 7 aides pour la rénovation énergétique à Voiron

Temps de lecture : 9 minutes

En rénovant votre maison ou appartement voironnais, vous pouvez en premier lieu réduire vos factures d’énergie, mais aussi améliorer votre confort et contribuer à la transition écologique. Avec l’urgence climatique et la hausse des prix de l’énergie, la rénovation énergétique est devenue une priorité pour les propriétaires à Voiron. En revanche le coût des travaux peux rapidement devenir un obstacle. C’est pourquoi les aides nationales et locales sont là pour vous soutenir. Voici donc comment vous pouvez financer vos projets de rénovation énergétique à Voiron.

À retenir :

  • Des aides nationales et locales permettent de financer une partie de votre rénovation énergétique.
  • Des critères précis doivent être respectés pour être éligibles aux dispositifs d’aide.
  • Une rénovation bien pensée améliore le confort thermique, réduit les factures et valorise votre bien

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Avant d’accéder aux aides, vous devez respecter plusieurs critères. Ils concernent la nature des travaux, votre statut et les démarches administratives.

Travaux éligibles

  • Réalisés par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)
  • Respectant des performances énergétiques minimales
  • Utilisant des matériaux certifiés Acermi
  • Auto-rénovation non éligible

Statut du bénéficiaire

  • Logement achevé depuis plus de 2 ans
  • Propriétaire occupant ou bailleur

Démarches administratives

  • Demande de subvention avant le début des travaux
  • Aides cumulables sous conditions

1. MaPrimeRenov

MaPrimeRénov’ est en effet l’une des principales aides publiques destinées à vous encourager dans la rénovation énergétique. Ainsi elle finance divers types de travaux, allant de l’isolation des combles à l’installation d’un nouveau système de chauffage plus performant.

2. Les CEE

Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) constituent une autre aide importante. Elle est sans condition de revenus de sorte qu’elle soit accessible à tous . Ce dispositif oblige donc les fournisseurs d’énergie à financer vos travaux de rénovation énergétique en contrepartie de certificats attestant des économies d’énergie réalisées.

3. Le prêt éco-PTZ

L’éco-PTZ vous permet de financer des travaux de rénovation énergétique via un prêt vous étant accordé sans intérêts.

Les critères qui divergent entre les dispositifs :

MaPrimeRénov’Certificats d’Économie d’Énergie (CEE)Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Usage du logementLe logement doit être une résidence principaleRésidence principale ou secondaireLe logement doit être une résidence principale
Suivant les revenus Selon quatre catégories de revenus :
▪️ très modestes,
▪️ modestes,
▪️ intermédiaires,
▪️ supérieurs
Tous les ménages peuvent en bénéficierTous les ménages peuvent en bénéficier

Pour une vue d’ensemble et un accompagnement pas à pas, n’hésitez pas à consulter notre guide complet sur les aides à la rénovation.


Le plan Climat Air Energie Territorial offre différentes aides. Le Pays Voironnais peux ainsi vous permettre d’en bénéficier.

1. La conversion des chaudières fioul ou propane

  • Elle est destinée à remplacer les anciennes chaudières au fioul ou au gaz propane par des chaudières automatiques au bois. Cette initiative vise effectivement à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Pour plus de détails sur ce dispositif, consultez la page dédié à la conversion de chaudière du Pays Voironnais.

2. Les travaux d’isolation thermique avec des matériaux biosourcés

  • Le Pays Voironnais vous encourage également dans les projets de rénovation qui utilisent des matériaux d’isolation biosourcés. Ces matériaux, tels que la laine de bois ou le chanvre, sont en effet reconnus pour leur faible impact environnemental.
  • Le montant des plafonds dépend néanmoins de votre type de rénovation :
Rénovation globaleRénovation partielle
Pour une rénovation globale à minima 3 postes de travaux. Vos travaux doivent concerner à minima :
▪️ 50 % des surfaces à isoler (toiture, murs, planchers
▪️ changement des fenêtres en bois massif ou bois alu),
▪️ diviser par 2 de la consommation d’énergie
1 poste de travaux d’isolation des parois opaques (changement de fenêtre exclu) avec plus de 50 % de la surface traitée sur la surface globale parmi toiture, murs ou planchers (dont travaux induits).

Pour plus de détails sur ce dispositif, vous pouvez consulter la page dédié à l’isolation du Pays Voironnais.

3. Fonds Air-Bois pour le remplacement des appareils de chauffage au bois

  • Le Fonds Air-Bois, mis en place avec le soutien de l’ADEME, vise à améliorer la qualité de l’air. Voilà pourquoi vous êtes incités à remplacer leurs anciens appareils de chauffage au bois ou au charbon, souvent très polluants, par des systèmes plus performants.

Pour plus de détails sur ce dispositif, consultez la page dédié au chauffage bois du Pays Voironnais.

4. Le dispositif Denormandie et les aides rénovation énergétique « Coeur de ville » à Voiron

  • Le dispositif Denormandie est un dispositif de défiscalisation dans le cadre d’un investissement locatif. Votre logement doit cependant être situé en zone labellisée Action Cœur de ville ou en zone Opération de revitalisation du territoire (ORT). Vous pouvez donc, en tant qu’investisseur, bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu s’ils achètent et réhabilitent un bien immobilier pour le mettre en location.

  • Vous devez posséder un logement situé dans l’une des 31 communes du Pays Voironnais.
  • Vous pouvez par ailleurs cumuler ces aides locales avec MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ et les CEE​.
Aides localesMontant de l’aideCritères à respecter
Conversion des chaudières fioul ou propane20 % du montant TTC des travaux, main d’œuvre comprise, plafonné à 3 000 €.🔸 Chaudière à bois (granulés ou déchiquetés) labellisée Flamme Verte 7 étoiles
🔸 Niveau d’émission de poussières < 20 mg/Nm3
Isolation thermique avec des matériaux biosourcésRéhabilitation partielle : 15 % du montant TTC des travaux, avec un plafond de 2 250 € pour des dépenses éligibles de 15 000 €.

Réhabilitation globale : 15 % du montant TTC des travaux, avec un plafond de 4 500 € pour des dépenses éligibles allant jusqu’à 30 000 €.
🔸 Isolation par l’intérieur : R > 3,7 m².K/W
🔸 Isolation par l’extérieur : R > 4,4 m².K/W
🔸 Isolation des toitures : R > 6 m².K/W
🔸 Combles perdus : R > 7 m².K/W
🔸 Isolation des planchers bas : R > 3 m².K/W
🔸 Fenêtres : Uw < 1,3 W/m².K et Sw > 0,3
🔸 Portes-fenêtres : Uw <1,7 W/m².K, et Sw > 0,36
🔸 Fenêtres de toit : Uw < 1,5 W/m².K, et Sw < 0,36
Fonds Air-Bois🔸 600 € pour le remplacement d’un appareil de chauffage au bois non performant (insert, poêle, cuisinière) antérieur à 2005, avec une bonification de 400 € pour les ménages modestes.
🔸 À partir de 2024, une aide complémentaire de 500 € est prévue pour le remplacement d’un foyer ouvert, portant l’aide totale à 1 500 € sous condition de revenus*.
🔸 Matériel labellisé Flamme Verte 7 étoiles
🔸 Installateur signataire de la charte d’engagement des professionnels du chauffage au bois de la Métropole Grenobloise
Dispositif DenormandieLa réduction d’impôts entre 12 %, 18 % et 21 % du prix du bien, en fonction de la durée de location (6, 9 ou 12 ans).🔸 Les travaux doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’acquisition du bien.
🔸 Les travaux éligibles sont ceux qui visent à améliorer la performance énergétique du logement.
🔸 Le bien doit être loué en tant que résidence principale dans les 12 mois suivant la fin des travaux et respecter des plafonds de loyers.
Conditions de ressources du fond Air-Bois

Certaines de ces aides sont aussi disponibles à Grenoble, découvrez comment bénéficier des 6 aides à la rénovation énergétique à Grenoble.


Vous réduisez vos factures d’énergie

L’un des avantages les plus immédiats de la rénovation énergétique est la réduction significative de la consommation d’énergie. D’ailleurs, selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), une bonne isolation peut réduire les dépenses énergétiques de 20 à 30 %. Ainsi, vous rentabilisez rapidement vos travaux d’efficacité énergétique.

Vous améliorez votre confort thermique

Puisque votre logement est bien isolé et équipé d’un système de chauffage moderne, il vous permet de maintenir une température agréable tout au long de l’année. En hiver, vous serez donc mieux protégé contre le froid, en revanche l’été, l’isolation contribuera à limiter la chaleur excessive.

De plus, vous améliorez la qualité de l’air intérieur, grâce aux systèmes de ventilation.

Vous valorisez votre bien immobilier

Les travaux de rénovation énergétique augmentent significativement la valeur de votre propriété. Un bien qui affiche de bonnes performances énergétiques, comme un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) classé A ou B, est en fin de compte bien plus attractif sur le marché immobilier. C’est donc un argument de poids si vous envisagez de vendre ou de louer votre bien à moyen ou long terme.

Pour connaitre les aides dédiées à la rénovation d’appartement, consultez notre guide.

Vous avez un impact environnemental positif

Etant donné que vous optez pour un chauffage au bois ou des matériaux biosourcés, vous contribuez à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). La rénovation énergétique fait partie intégrante de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle aide en effet à diminuer l’empreinte carbone de votre logement. Enfin, moins de consommation d’énergie fossile signifie également une réduction de la pollution locale mais également l’utilisation des ressources naturelles.