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Auteur/autrice : Nicolas Bibus

Ingénieur des Arts et Métiers (ENSAM) et co-fondateur de Anaka, je pilote vos projets de rénovation dans la région de Voiron et Grenoble. Ma conviction : la rigueur technique et la confiance sont les deux piliers d'un projet réussi.

Refaire sa salle de bains : prix, travaux et astuces

La salle de bains est une pièce essentielle du quotidien, mais aussi l’une des plus techniques à rénover. Entre les contraintes d’espace, l’humidité et les normes strictes, chaque choix compte. Faut-il opter pour une douche à l’italienne ou une baignoire ? Quels matériaux privilégier pour un sol antidérapant et durable ? Comment optimiser l’éclairage et la ventilation pour un confort optimal ?

Budget, matériaux, équipements, étapes clés : ce guide vous accompagne dans votre projet, en mettant l’accent sur les bonnes pratiques et les solutions adaptées à la rénovation de salle de bains .

Ce qu’il faut retenir :

  • Budget et coûts : comprendre les prix des matériaux et des travaux pour anticiper les dépenses.
  • Normes et techniques : respect des réglementations pour une installation conforme et durable.
  • Optimisation et finitions : choisir ses équipements et penser aux détails qui font la différence.

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Les bonnes questions à se poser

Un projet bien pensé dès le départ permet d'éviter les regrets et de garantir un espace agréable à vivre sur le long terme.

Utilisation et contraintes

  • Qui utilise cette salle de bains au quotidien ? Une famille nombreuse n’a pas les mêmes besoins qu’un couple ou une personne seule.
  • Est-elle adaptée à vos habitudes ? Une baignoire est-elle vraiment utile ou faut-il privilégier une douche plus spacieuse ?

Besoins en rangement et accessibilité

  • Faut-il intégrer plus de rangements pour éviter l’encombrement ?
  • La pièce doit-elle être accessible aux personnes âgées ou aux enfants ?

Problèmes actuels à corriger

  • Mauvaise circulation ? Absence de ventilation efficace ? Défaut d’éclairage ? .

Astuce : Notez les éléments qui vous dérangent au quotidien pour mieux les anticiper dans votre projet.

Rénovation intérieure

Faire un état des lieux

Optimisation de l’espace

  • L’agencement actuel est-il optimal ou un réaménagement s’impose ?
  • Peut-on gagner de la place en supprimant ou en déplaçant certains équipements ?

Réseaux existants

  • Plomberie : L’arrivée et l’évacuation d’eau permettent-elles l’installation souhaitée ? Des modifications seront-elles nécessaires ?
  • Électricité : L’installation est-elle aux normes ou doit-elle être mise en conformité avec la NF C 15-100 ?

Ventilation et confort thermique

  • Y a t-il une présences de moisissures ou une mauvaise évacuation de l’humidité ?
  • Faut-il prévoir un chauffage adapté (plancher chauffant, sèche-serviettes) pour éviter une sensation de froid en hiver ?

Ne laissez rien au hasard, bien préparer sa rénovation

Définir un calendrier précis

  • Évaluer la durée des travaux : Une rénovation complète prend entre 2 et 6 semaines , selon l’ampleur du chantier.
  • Anticiper les délais de commande des matériaux est une étape fondamentale. Pour comprendre le processus de rénovation d’une maison ou les étapes pour rénover un appartement, nos guides complets sont là pour vous aider.
  • Se préparer à ne plus pourvoir utiliser sa salle de bains quelques jours pendant les périodes les plus critiques

Établir un budget réaliste

  • Lister les postes de dépenses : plomberie, électricité, revêtements, mobilier, main-d’œuvre.
  • Prévoir une marge de sécurité (10-15%) pour faire face aux imprévus.

Pour ne rien oublier et comprendre comment chiffrer chaque poste, consultez notre guide sur le budget de rénovation.


Les facteurs qui influencent le prix

  • La ​​surface de la salle de bains : Plus la surface est grande, plus les coûts augmentent (revêtements, mobilier, main-d’œuvre).
  • Les matériaux choisis : Un carrelage standard coûte entre 20 et 50 €/m², tandis qu’un grès cérame haut de gamme peut atteindre 150 €/m².
  • Le type d’équipements : Une douche classique coûte environ 500 €, contre 3 000 € pour une douche à l’italienne sur mesure.
  • Les modifications techniques : Déplacer des arrivées d’eau ou refaire l’électricité peut représenter un coût supplémentaire non négligeable.
  • La ​​main-d’œuvre : Comptez entre 40 et 70 €/h pour un artisan qualifié.

Un conseil : Avant de fixer un budget, déterminez vos priorités et les éléments sur lesquels vous pouvez faire des économies.

Estimation des coûts en fonction des travaux

Type de rénovationPrix ​​moyen au m²Coût majoré pour une salle de bains de 5 m²
Rafraîchissement (peinture, accessoires, éclairage)500 – 1 000 €2 500 – 5 000 €
Rénovation intermédiaire (remplacement équipements, carrelage, plomberie légère)1 000 – 2 000 €5 000 – 10 000 €
Rénovation complète (modification de l’agencement, électricité, plomberie, finitions haut de gamme)2 000 – 4 000 €10 000 – 20 000 €

À retenir : Toujours prévoir une marge de 10 à 15 % pour les imprévus.

Les aides financières qui existent

TVA à taux réduit 5,5 % ou 10 %

La TVA à taux réduit s’applique aux travaux de rénovation dans les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidences principales ou secondaires. Ce dispositif permet de diminuer le coût des travaux, sous certaines conditions.

TVA à 5,5 % : rénovation énergétique

Le taux réduit de 5,5 % concerne les travaux d’amélioration énergétique, notamment :

  • Isolation thermique (murs, toiture, planchers, fenêtres).
  • Installation de chauffage performant (pompe à chaleur, chaudière biomasse, chauffe-eau solaire).
  • Systèmes de ventilation et de régulation thermique.
TVA à 10 % : travaux d’amélioration, d’entretien et de transformation

Le taux intermédiaire de 10 % s’applique aux travaux de rénovation non liés à la performance énergétique, tels que :

  • Peinture, revêtements de sol, menuiseries intérieures.
  • Rénovation de cuisine ou de salle de bain.
  • Installation de nouveaux équipements sanitaires ou électriques.

Conditions : La TVA réduite concerne uniquement la main-d’œuvre et les matériaux fournis par l’entreprise. En cas d’achat direct des matériaux, la TVA normale de 20 % s’applique.

MaPrimeAdapt’ : une aide pour l’autonomie à domicile

Anaka a suivi et réussi le parcours ProAdapt de la FFB :

  • Connaissance du dispositif MaPrimeAdapt’
  • Comprendre la problématique du logement et du vieillissement ;
  • Maitriser les points clés de l’adaptation du logement pour les séniors et les personnes en situation de handicap.

MaPrimeAdapt’ finance les travaux d’aménagement pour les personnes âgées et en situation de handicap. Elle remplace plusieurs dispositifs précédents, dont Habiter Facile et le crédit d’impôt dédié.

Qui peut en bénéficier ?
  • Aux propriétaires occupants et locataires du parc privé.
  • Aux usufruitiers et titulaires d’un droit réel d’usage du logement.
  • Aux personnes :
    • de 70 ans et plus,
    • de 60 à 69 ans sous condition de perte d’autonomie (GIR),
    • en situation de handicap avec un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Seuls les ménages aux revenus modestes et très modestes peuvent en bénéficier.
Quels travaux sont pris en charge ?
  • Salle de bain : remplacement d’une baignoire par une douche, rehaussement des toilettes, revêtements antidérapants.
  • Accessibilité : installation de rampes, monte-escaliers, ascenseurs, élargissement des portes.
  • Autres aménagements : motorisation des volets, adaptation des meubles, création d’une pièce supplémentaire.
Montants et conditions financières
  • Prise en charge jusqu’à 70 % du coût des travaux pour les ménages très modestes, 50 % pour les ménages modestes.
  • Plafond de travaux éligibles : 22 000 € HT.
  • Une avance de 30 % peut être demandée avant le début des travaux.

Un accompagnateur agréé établit un diagnostic logement autonomie et suit le projet jusqu’à la réalisation des travaux.

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement

Le crédit d’impôt pour l’adaptation du logement s’adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, souhaitant financer des travaux d’accessibilité et de maintien à domicile. Il est disponible jusqu’au 31 décembre 2025.

Conditions d’éligibilité
  • Être propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit d’un logement en résidence principale.
  • Avoir un GIR de 1 à 4 ou un taux d’incapacité de 50 % ou plus.
  • Les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié.
Montant du crédit d’impôt
  • 25 % des dépenses engagées.
  • Plafond de dépenses :
    • 5 000 € pour une personne seule.
    • 10 000 € pour un couple soumis à imposition commune.
    • Majoration de 400 € par personne à charge (200 € par enfant en résidence alternée).
Travaux éligibles
  • Installation d’une douche à l’italienne et adaptation des sanitaires.
  • Agrandissement des passages de portes, installation de rampes d’accès.
  • Mise en place d’équipements facilitant l’autonomie (volets motorisés, monte-escalier).

L’aide des caisses de retraite : un soutien pour l’amélioration du logement

Les retraités du régime général peuvent obtenir une aide de leur caisse de retraite pour financer des travaux d’amélioration du logement, afin d’adapter leur habitat à la perte d’autonomie et améliorer leur confort.

Conditions d’éligibilité
  • Être retraité du régime général.
  • Occuper le logement concerné en résidence principale ou secondaire.
  • Réaliser des travaux visant à sécuriser, isoler ou adapter le logement.
Travaux éligibles
  • Isolation thermique des pièces de vie.
  • Aménagement des sanitaires (douche sécurisée, WC surélevé).
  • Changement de chaudière pour un modèle plus performant.
  • Rénovation des sols pour limiter les risques de chute.
  • Motorisation des volets roulants.
  • Travaux d’accessibilité (rampes, monte-escaliers).

Cette aide est cumulable avec MaPrimeAdapt’ et d’autres dispositifs nationaux ou locaux.

Le déficit foncier : optimiser la fiscalité des bailleurs

Le déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer le coût des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers, réduisant ainsi leur imposition. Pour les rénovations énergétiques, un plafond exceptionnel est applicable jusqu’en 2025.

Conditions d’éligibilité
  • Être propriétaire d’un bien mis en location nue (non meublée).
  • Relever du régime réel d’imposition (hors micro-foncier).
  • Effectuer des travaux d’entretien, d’amélioration ou de rénovation énergétique (hors construction et agrandissement).
Montants et plafonds de déduction
  • Déduction annuelle maximale : 10 700 € sur le revenu global.
  • Plafond relevé à 21 400 € pour les travaux de rénovation énergétique qui améliorent la classe énergétique du logement (passage de E, F ou G à A, B, C ou D).
  • Ce plafond renforcé concerne les travaux justifiés par un devis signé après le 5 novembre 2022 et réalisés avant le 31 décembre 2025.
Travaux éligibles
  • Travaux de réparation et d’entretien pour préserver l’état du logement.
  • Travaux d’amélioration (isolation, chauffage performant, menuiseries).
  • Rénovation énergétique correspondant aux critères de l’éco-PTZ.

Exclus : travaux d’agrandissement, de reconstruction ou de pose de chaudière gaz à haute performance.


Revêtements muraux et sols

Le sol d’une salle de bains doit être résistant à l’eau, antidérapant et facile à entretenir . Chaque matériau a ses avantages et ses contraintes. Voici un comparatif détaillé pour faire le bon choix.

MatériauAvantagesInconvénientsEntretienIndice de glissance recommandé
Carrelage en grès cérameTrès résistant, large choix de finitions, compatible avec le chauffage au solFroid au toucher sans chauffage, technique de poseFacile, nettoyage classiqueR10 à R11 (éviter les glissades)
Béton ciréAspect moderne et sans joint, sensation douce sous le piedSensible aux fissures, nécessite une application parfaiteTraitement hydrofuge tous les 2-3 ansFinition antidérapante indispensable
Parquet massif (teck, merbau, ipé)Chaleureux, esthétique, agréable sous le piedSensible à l’humidité, demande un entretien rigoureuxHuilage régulier, Nettoyage à l’eau claireFinition striée pour éviter les glissades
PVC et vinyleÉconomique, résistant à l’eau, pose facileDurée de vie plus courte, peut se déformer avec le tempsNettoyage simple, sans produit abrasifVersion antidérapante recommandée

Bon à savoir : L’indice de glissance R10 minimum est recommandé pour les salles de bains, R11 pour une sécurité optimale, notamment dans les douches à l’italienne.

Douche : quelle solution pour quel besoin ?

Douche à l’italienne

Esthétique et accessibilité

  • Sans marche ni ressaut , elle permet un accès facile.
  • Idéale pour les petits espaces , agrandir ellet visuellement la pièce.
  • Facilité d’entretien, avec peu de joints et une surface lisse.

Points techniques à vérifier :

  • Caniveau ou bonde de sol 90 mm minimum pour une évacuation rapide.
  • Pente d’écoulement 1 à 2 % minimum pour éviter la stagnation de l’eau.
  • Soumis à la garantie décennale
Douche avec bac extra-plat

Le compromis parfait

  • Récepteur extra-plat (1,5 à 2 cm de ressaut) , il offre une alternative économique à la douche à l’italienne
  • Installation plus simple , pas besoin de creuser le sol pour intégrer l’évacuation.
  • Matériaux variés : résine minérale (effet pierre, très antidérapant), céramique (solide mais froid), acrylique (léger, entrée de gamme).
Cabine de douche

Pratique et rapide à installer

  • Ensemble préfabriqué , comprenant récepteur, parois et robinetterie.
  • Parfait en rénovation , quand les contraintes techniques empêchent une douche encastrée.
  • Moins personnalisable , mais installation rapide et garantie d’étanchéité.
  • Idéale pour les budgets serrés ou les configurations où une douche encastrée est impossible.

Baignoire : quel modèle selon l’espace disponible ?

1. Baignoire encastrée : fonctionnelle et adaptée aux familles

  • Optimisation de l’espace en l’intégrant contre un mur ou dans un angle.
  • Finitions personnalisables (tablier carrelé, bois, acrylique).
  • Plus facile à installer qu’une baignoire îlot, avec un raccordement standard.

Dimensions standards :

  • 160 x 70 cm : le minimum pour un bain confortable.
  • 180 x 80 cm : le format le plus répandu.

2. Baignoire îlot : une pièce maîtresse pour les grands espaces

  • Design sculptural , devient un élément central de la salle de bains.
  • Exigez un espace dégagé , idéalement au moins 10 m² pour conserver une circulation fluide.
  • Les raccords spécifiques , car les arrivées et évacuations doivent être installés sous le sol.

Douche ou baignoire : comment faire le bon choix ?

CritèresDouche à l’italienneRécepteur extra-platCabine de doucheBaignoire encastréeBaignoire îlot
Gagner de la place⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Facilité d’entretien⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Accessibilité PMR⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐Non compatibleNon compatibleNon compatible
InstallationComplexeMoyenneSimpleMoyenneTechnique (évacuation au sol)
Esthétique⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Budget moyen💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰💰

À retenir :

  • Un récepteur extra-plat est le compromis idéal : esthétique et facile à installer.
  • Une douche à l’italienne nécessite une pose soignée , mais offre une esthétique et une accessibilité inégalées.
  • Une baignoire encastrée est plus fonctionnelle qu’une baignoire îlot , qui demande un espace conséquent et des contraintes techniques supplémentaires.

Ventilation : indispensable pour une salle de bains saine

L’humidité excessive favorise les moisissures, la dégradation des articulations et l’apparition de mauvaises odeurs . Une VMC adaptée est obligatoire dans une salle de bains avec ou sans ouverture.

Quelle ventilation choisir ?

CritèresVMC simple flux autoréglableVMC simple flux hygroréglableBouche autonome
Efficacité⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Régulation du débitFixeVariable selon l’humiditéVariable selon l’humidité
InstallationMoyenne (gaines et groupe moteur)Moyenne (gaines et groupe moteur)Simple (installation murale ou plafond)
Coût💰💰💰💰💰💰
Adapté aux rénovationsMoyen (nécessite un faux plafond pour y intégrer le moteur)(nécessite un faux plafond pour y intégrer le moteur)⭐⭐⭐⭐
pas de gaines à prévoir, se pose sur un mur ou un plafond relié à une sortie extérieure.
Consommation électriqueModéréeFaibleTrès faible

Normes à respecter :

  • Débit d’extraction minimal de 30 m³/h pour une salle de bains simple, 60 m³/h si WC intégré .
  • Distance minimale de 2 mètres entre l’entrée d’air et la sortie de la VMC pour un bon renouvellement.

Éclairage : créer une ambiance agréable et fonctionnelle

1. Éclairage général

  • Privilégier une lumière blanche neutre (3 000 K à 4 000 K) pour un rendu naturel.
  • Éviter les ampoules trop froides (supérieures à 5 000 K ) qui donnent un teint blafard.

2. Éclairage du miroir

  • Installer des appliques latérales pour éviter les ombres sur le visage .
  • Indice de protection IP44 minimum pour résister à l’humidité.
Bon à savoir : La norme NF C 15-100 impose des distances minimales entre les points lumineux et les points d'eau.
refaire sa salle de bain

Robinetterie : des solutions pour économiser l’eau sans perdre en confort

L’eau est une ressource précieuse. Dans une salle de bains, elle représente près de 40 % de la consommation d’un foyer . Bien choisir sa robinetterie , c’est limiter le gaspillage.

1. Mitigeur ou mélangeur : quel système est le plus économique ?

Type de robinetAvantagesInconvénientsÉconomie d’eau
MélangeurPrix ​​bas, réglage manuelPlus long à ajuster, gaspillage d’eauAucune économie
Mitigeur classiqueRéglage rapide de la température, plus ergonomiqueNorme de consommation d’eau10 à 15 % d’économie
Mitigeur thermostatiqueMaintien précis de la température, plus sûr et plus rapidePrix ​​plus élevé20 à 30 % d’économie
Atténuateur temporiséDébit limité sur une durée courte, idéal pour les lavabosMoins adapté aux douches et baignoires pour une habitation50 % d’économie

À retenir : Le mitigeur thermostatique est le meilleur compromis entre confort et réduction de la consommation.

2. Les technologies qui permettent de réduire la consommation d’eau

  • Aérateur mousseur : Mélanger l’eau à l’air pour conserver un bon débit avec jusqu’à 50 % d’économie.
    • Un mousseur réduit le débit de 12 à 6 L/min sans perte de confort. À privilégier sur les robinets de lavabo et d’évier.
  • Cartouche céramique avec butée d’économie : Limite le débit sans altérer la pression.
  • Systèmes de détection infrarouge : Coupe automatiquement l’eau lorsqu’il n’y a plus d’utilisation.

3. Douche et baignoire : comment limiter le débit d’eau ?

  • Pommeau de douche éco : Débit limité à 6-8 L/min au lieu de 12 L/min sur une douche standard.
    • Une douche classique consomme 50 à 80 L d’eau, un bain entre 150 et 200 L. Un pommeau éco permet de réduire cette consommation de moitié .
  • Stop-douche : Permet de couper l’eau temporairement sans modifier la température.
  • Système Venturi : Technologie qui injecte de l’air dans l’eau pour un effet massant sans surconsommation .

Bien souvent, refaire sa salle de bains est une étape clé au sein d’un projet plus vaste, comme la rénovation complète d’une maison ou celle d’un appartement.

Démolition et préparation

Avant de penser à la nouvelle salle de bains, il faut démonter l’existant et préparer le support.

Ce qu’il faut prévoir :

  • Couper l’eau et l’électricité pour sécuriser le chantier.
  • Déposer les anciens équipements (douche, baignoire, lavabo).
  • Retirez le carrelage mural et au sol si nécessaire.
  • Vérifier l’état des cloisons et du sol (humidité, fissures).

Conseil technique : Si le sol présente des irrégularités, il est recommandé de réaliser un ragréage pour assurer une surface plane avant la pose des revêtements.

Mise à niveau des réseaux

C’est le moment d’adapter les arrivées et évacuations d’eau, ainsi que l’installation électrique aux nouveaux besoins.

À ne pas négliger :

  • Déplacer ou créer des nouvelles arrivées d’eau selon l’aménagement prévu.
  • Installer des conduites en PER ou multicouche pour une meilleure durabilité.
  • Vérifier la conformité électrique avec la norme NF C 15-100 (prises et éclairage en zone humide).
  • Prévoir une VMC efficace pour éviter la condensation et les moisissures.

Conseil technique : Si une douche à l’italienne est prévue, anticiper l’inclinaison du sol pour garantir une pente d’écoulement de 1 à 2 % .

Pose des revêtements

Une fois les réseaux en place, on passe à la pose des revêtements muraux et du sol .

Les points clés :

  • Carrelage sol : privilégier un modèle R10 ou R11 pour éviter les glissades.
  • Revêtement mural : carreaux grands formats pour moins de joints et un rendu plus épuré.
  • Béton ciré : prévoir une application en plusieurs couches avec traitement hydrofuge.
  • Peinture spéciale pièces humides pour une meilleure résistance à la condensation.

Installation des équipements

Ce qui doit être parfaitement réglé :

  • Douche ou baignoire : attention au raccordement des évacuations et à l’étanchéité des joints.
  • Meuble vasque : s’assurer que les fixations sont adaptées au type de mur (placo, béton).
  • Robinetterie : choisir un mitigeur thermostatique pour plus de confort et d’économies d’eau.
  • WC suspendu : vérifiez la solidité du bâti-support et la hauteur de pose.

Finitions et décoration

La dernière étape permet d’harmoniser l’ensemble et d’apporter du cachet à la salle de bains.

Les détails qui changent tout :

  • Luminaires bien positionnés pour éviter les ombres sur le visage.
  • Miroir anti-buée et éclairage LED intégré pour plus de confort.
  • Accessoires et rangements optimisés pour maximiser l’espace.
  • Peinture et joints soignés pour une finition impeccable.

Une rénovation réussie suit un ordre précis. Comprendre l’ordre d’intervention des artisans est fondamental pour un chantier fluide et sans surcoût.


Notre cliente souhaitait transformer sa salle de bains de 5 m², veillotte et mal ventilée. Baignoire peu utilisée, manque de rangements, humidité persistante : l’espace n’était ni pratique ni agréable.

Les solutions mises en place :

  • Douche avec récepteur extra-plat : gain de place et accessibilité améliorée.
  • Rangements intégrés : meuble suspendu et niche murale pour optimiser l’espace.
  • VMC hygroréglable : ventilation automatique contre la condensation.
  • Éclairage repensé : LED en applique autour du miroir.
salle de bains rénovée
salle de bains rénovée

Électricité : respectant la norme NF C 15-100

L’électricité dans une salle de bains doit répondre aux exigences de la norme NF C 15-100 , qui définit trois volumes de sécurité :

volume de sécurité électrique de la salle de bains
  • Volume 0 : aucun électrique autorisé (zone de baignoire équipement/douche).
  • Volume 1 : uniquement des appareils IPX4 minimum (éclairage, chauffe-eau protégé).
  • Volume 2 : prises et interrupteurs interdits, sauf prises rasoir (IPX4).
  • Hors volume : prises et équipements standards avec différentiel 30 mA obligatoire .

Ventilation : éviter l’humidité et les moisissures

Une VMC efficace est obligatoire par l’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements.

Débit minimum requis : 30 m³/h pour une salle de bains, 60 m³/h si WC intégré.

Deux solutions existent :

  • VMC simple flux hygroréglable : adapte son débit d’extraction en fonction de l’humidité.
  • Bouche d’extraction autonome : s’active automatiquement lorsque l’humidité est trop élevée, idéale en rénovation.

Plomberie : assurer une installation conforme pour éviter les fuites

NormeDomaine d’applicationExigences principales
DTU 60.1Dimensionnement des installations de plomberieDiamètres minimaux des canalisations, pression recommandée de 3 bars (max 5 bars) .
DTU 60.11Mise en œuvre des canalisationsPose des conduites en cuivre, PER, multicouche, PVC ; isolation obligatoire des canalisations d’eau chaude .
DTU 60.5Évacuation des eaux uséesPente minimale de 1 à 3 % , diamètres requis : 32 mm pour lavabo, 40 mm pour douche, 100 mm pour WC .
NF EN 806Sécurité et qualité de l’eau potableProtection contre la contamination, installation d’ antiretour sur les robinets , matériaux certifiés NF.

Étanchéité des sols et murs : éviter toute infiltration

Norme / DocumentDomaine d’applicationExigences principales
CPT 3567Règles d’étanchéité en locaux humidesClasse les locaux humides en 5 catégories (EA, EB, EB+, EB+ collectif, locaux très humides) et définit les exigences d’étanchéité adaptées.
NF DTU 25.41 et 25.42Plaques de plâtre hydrofugesUtilisation obligatoire de plaques de plâtre H1 hydrofuges (vertes) en EB+ (salle de bains privative). Protection du pied de cloison par mousse imprégnée ou film polyéthylène.
NF DTU 60.1Plomberie sanitaireObligation de rebouchage des percements pour les canalisations avec un mortier hydrofuge pour éviter toute infiltration.
NF DTU 52.2Pose de carrelage en locaux humidesSi les joints de plaques de plâtre ne sont pas hydrofugés, application obligatoire d’un SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage) sur les parois de douche/baignoire jusqu’à 2 m de hauteur.
NF DTU 43.1Étanchéité des sols avant carrelageImposition d’un revêtement d’étanchéité sous le carrelage dans les salles de bains classées EB+.

La pose d’un receveur de douche ou d’une baignoire ne s’improvise pas. Le NF DTU 60.1 « Plomberie sanitaire pour bâtiments » , mis à jour en décembre 2012, encadre les bonnes pratiques pour garantir l’étanchéité et la durabilité des installations.

joint d'étanchéité douche et baignoire

Pour les receveurs de douche en céramique ou en acrylique :

  • Un espace de dilatation de 5 mm minimum doit être laissé entre le récepteur et la paroi.
  • Un mastic sanitaire assure l’étanchéité et doit être appliqué en continu.
  • Les receveurs en acrylique doivent être supportés sur toute leur périphérie pour éviter les déformations.

Pour les baignoires en acrylique :

  • Elles doivent reposer sur un support périphérique stable .
  • Un piège de visite est obligatoire pour accéder à la robinetterie et aux équipements intégrés.
  • Un essai de fonctionnement est exigé avant la pose de l’habillage.

Refaire sa salle de bains soi-même peut même sembler économique, mais les travaux de rénovation impliquent des compétences techniques et une bonne gestion des normes. Faut-il se lancer seul ou confier son projet à un expert ?

Les avantages du DIY

  • Économies potentielles : Pas de main-d’œuvre à payer, mais attention aux erreurs coûteuses.
  • Flexibilité : Avancer à son rythme, selon ses disponibilités.
  • Satisfaction personnelle : Réaliser soi-même son projet peut être valorisant.

Idéal pour : La peinture, le montage de meubles, certaines finitions.

Les risques et les inconvénients

  • Conformité aux normes : L’électricité, la plomberie et l’étanchéité sont réglementées . Une erreur peut entraîner des fuites ou des défauts dangereux.
  • Temps et complexité : Une salle de bains mal rénovée peut perdre en valeur et nécessiter des réparations coûteuses.
  • Absence de garanties : GPA, biennale et décennale

À éviter : Toucher aux installations électriques ou sanitaires sans expertise.

Pourquoi passer par un expert ?

  • Travaux conformes aux normes (NF DTU, NF C 15-100, CPT 3567).
  • Finitions durables et esthétiques.
  • Garantie décennale , en cas de malfaçon.
  • Gain de temps et de sérénité.

Rénovation cuisine : Transformez votre espace de vie

La cuisine aménagée, pièce au cœur battant de la maison moderne, est bien plus qu’un simple lieu de préparation des repas. C’est un espace où la famille et les amis se réunissent, où les souvenirs sont créés et où les moments les plus précieux prennent forme. L’aménagement de la cuisine peut transformer cet espace central en un lieu encore plus accueillant, fonctionnel et esthétiquement plaisant. Dans cet article, nous vous guiderons à travers les différentes étapes et considérations pour réussir la rénovation de votre cuisine, de la planification à la réalisation, en passant par le choix des matériaux et des équipements.

Pourquoi rénover sa cuisine ?


cuisine grenoble

La rénovation de la cuisine offre de nombreux avantages qui justifient l’investissement. Non seulement elle peut considérablement augmenter la valeur de votre propriété, mais elle permet aussi d’optimiser l’espace et les équipements, rendant la cuisine plus pratique et agréable à utiliser. De plus, moderniser cet espace permet de créer un environnement qui reflète votre style personnel, transformant ainsi la cuisine en un lieu où vous aimez passer du temps.

Augmenter la valeur de la propriété est souvent une motivation clé de la rénovation de maison pour de nombreux propriétaires. Une cuisine moderne et bien conçue est un atout majeur lors de la revente d’une maison. Selon certaines études immobilières, les rénovations de cuisine offrent l’un des meilleurs retours sur investissement parmi tous les projets de rénovation domiciliaire. En effet, une cuisine rénovée et fonctionnelle peut augmenter la valeur de votre maison de manière significative, rendant cet investissement non seulement agréable au quotidien, mais aussi rentable à long terme.

L’amélioration de la fonctionnalité est un autre avantage majeur. Une nouvelle cuisine bien pensée et organisée facilite grandement les tâches quotidiennes. L’ajout de nouveaux équipements, l’amélioration des espaces de rangement et l’optimisation de l’agencement peuvent transformer la cuisine en un espace beaucoup plus pratique. Par exemple, l’installation de tiroirs coulissants, d’étagères rotatives et d’autres solutions de rangement intelligentes peut maximiser l’utilisation de chaque centimètre carré, rendant ainsi votre cuisine non seulement plus belle, mais aussi plus efficace.

Programmer de la rénovation


Avant de commencer la rénovation de sa cuisine, une programmation minutieuse est essentielle. Il est nécessaire de déterminer vos objectifs et priorités pour évaluer vos besoins. Voulez-vous plus de rangement, un espace plus ouvert, des équipements à la pointe de la technologie ? Cette étape va orienter votre projet.

Le budget est un aspect fondamental de la planification. Estimez les prix et prévoyez une marge pour les imprévus. Il est important de créer un budget réaliste qui tient compte des coûts des matériaux, de la main-d’œuvre et des équipements. De plus, il est recommandé de prévoir environ 10 à 20 % de plus que votre budget initial pour couvrir les imprévus, tels que des problèmes structurels, électrique, etc. découverts pendant les travaux ou des ajustements de dernière minute.

Planifiez également le temps nécessaire pour chaque phase de la rénovation afin d’éviter les retards. La création d’un échéancier détaillé peut aider à organiser le projet et à assurer que chaque étape est réalisée dans les temps. Cela inclut la démolition des meubles et de la crédence, la reprise des murs et sols, la peinture, les travaux électriques et sanitaires.

Choix des matériaux et équipements pour rénover sa cuisine


Optez pour des matériaux durables pour les plans de travail, meubles, armoires et sols. Comparez les options en termes de coûts, durabilité et esthétique. Les matériaux de haute qualité, bien que souvent plus coûteux à l’achat, peuvent offrir une meilleure durabilité et une plus grande satisfaction à long terme. Il est possible de composer sa cuisine avec des matériaux différents, tout dépend de l’usage et de l’esthétique souhaité.

Le plan de travail en pierre

Le quartz

Le quartz est un matériau synthétique composé de résine et de quartz naturel broyé. Il est extrêmement durable, résistant aux taches, aux rayures et à la chaleur. Le plan de travail en quartz est disponible dans une vaste gamme de couleurs et de motifs, permettant une grande flexibilité en termes de design. De plus, ils ne nécessitent pratiquement aucun entretien, ce qui en fait un choix idéal pour les cuisines actives.

Le granit

Le granit est une pierre naturelle très prisée pour les plans de travail en raison de sa beauté et de sa robustesse. Chaque dalle de granit est unique, ce qui confère à chaque cuisine une touche distinctive. Le granit est très résistant à la chaleur et aux rayures, mais il nécessite un scellement périodique pour maintenir sa résistance aux taches et à l’humidité.

Le marbre

Le marbre est apprécié pour son élégance et son aspect luxueux. Cependant, c’est un matériau poreux qui peut être sujet aux taches et aux égratignures. Il nécessite un entretien régulier et un scellement pour protéger sa surface. Le marbre est idéal pour les pâtissiers en raison de sa surface naturellement froide, parfaite pour travailler la pâte.

Les différents choix de facade et de plan de travail

Le stratifié

Le plan de travail et façades en stratifié est une option économique qui offre une grande variété de couleurs et de motifs, y compris des imitations de bois et de pierre. Bien que moins durables que le quartz ou le granit, les stratifiés modernes sont assez résistants aux taches et aux éclaboussures. Cependant, ils peuvent être vulnérables aux rayures et aux dommages causés par la chaleur.

Le bois

Les plans de travail et façades en bois apportent chaleur et charme naturel à une cuisine. Le bois peut être travaillé et entretenu pour durer longtemps, mais il nécessite un entretien régulier, comme le huilage, pour prévenir les dommages causés par l’eau et les taches. Le bois est également plus susceptible aux rayures et aux entailles, mais ces imperfections peuvent souvent être poncées et réparées.

L’acier

L’acier inoxydable est couramment utilisé dans les cuisines professionnelles en raison de sa durabilité et de sa facilité d’entretien. Il est résistant à la chaleur et aux taches, et offre une apparence moderne et industrielle. Cependant, il peut montrer des traces de doigts et des rayures, ce qui peut nécessiter un nettoyage fréquent pour maintenir un aspect propre.

Les façades laqués

Les façades laquées offrent une finition lisse et brillante qui apporte une touche moderne et élégante à la cuisine. Disponibles dans une variété de couleurs, les façades laquées peuvent être personnalisées pour s’adapter à n’importe quel design de cuisine. Elles sont faciles à nettoyer et résistantes aux taches, mais elles peuvent être sensibles aux rayures et nécessitent des soins particuliers pour éviter les marques.

Le verre

Les façades en verre sont une option sophistiquée qui donne une impression de légèreté et d’espace dans la cuisine. Le verre peut être clair, dépoli, coloré ou imprimé avec des motifs pour un look unique. Les façades en verre sont faciles à nettoyer et résistantes aux taches, mais elles peuvent être sujettes aux éclats et nécessitent une manipulation soigneuse. L’utilisation de verre trempé peut améliorer la durabilité et la sécurité.

Le mélaminé

La mélamine est une autre option économique pour les façades de cuisine. Elle est fabriquée à partir de papier imprégné de résine collé sur des panneaux de particules ou de MDF. Les façades en mélamine sont disponibles dans une variété de finitions, y compris des imitations de bois et de pierre. Elles sont résistantes aux taches et aux éraflures, mais peuvent être moins résistantes aux impacts que d’autres matériaux.

Appareils électroménagers

Sélectionnez des appareils électroménagers économes en énergie pour réduire votre empreinte écologique et vos factures d’électricité losque vous rénover votre cuisine. Par exemple, les réfrigérateurs, les plaques de cuisson et les lave-vaisselle certifiés Energy Star consomment moins d’énergie et d’eau, ce qui peut réduire vos coûts à long terme.

Le réfrigérateur

Le réfrigérateur est sans doute l’appareil le plus important de la cuisine. Lors de votre choix, optez pour un modèle économe en énergie avec une bonne capacité de stockage. Les réfrigérateurs modernes offrent des fonctionnalités avancées comme les distributeurs d’eau et de glace, des compartiments à température réglable et des technologies de conservation des aliments qui prolongent leur fraîcheur. Les modèles encastrables peuvent offrir un look plus intégré et harmonieux dans votre cuisine.

Four et plaque de cuison

Les options pour les fours et les plaques de cuisson sont variées. Vous pouvez choisir entre les modèles à gaz, électriques ou à induction. Les plaques de cuisson à induction sont particulièrement populaires pour leur efficacité énergétique et leur sécurité, car elles chauffent uniquement les casseroles et poêles compatibles tout en restant froides au toucher. Les fours modernes offrent des fonctionnalités telles que la cuisson à convection, les options de nettoyage automatique et même la connectivité Wi-Fi pour un contrôle à distance.

Le lave-vaisselle

Un lave-vaisselle performant peut grandement faciliter la vie quotidienne. Recherchez des modèles avec une haute efficacité énergétique et des options de cycle variées pour s’adapter à différents types de charges. Les lave-vaisselle encastrés peuvent offrir un aspect plus épuré dans la cuisine. Les modèles silencieux sont particulièrement appréciés pour éviter les perturbations dans les espaces de vie ouverts.

La hotte

La hotte aspirante est essentielle pour éliminer les odeurs de cuisson et la fumée, contribuant ainsi à maintenir une atmosphère agréable dans la cuisine. Les hottes peuvent être montées sous les armoires, intégrées dans les plans de travail ou suspendues au-dessus des îlots. Les modèles modernes offrent des options de contrôle électronique, des niveaux de bruit réduits et des filtres faciles à nettoyer.

Le micro-ondes

Les micro-ondes sont des appareils pratiques pour réchauffer rapidement les aliments et cuire certains plats. Vous pouvez choisir entre des modèles de comptoir, encastrables ou combinés avec un four pour économiser de l’espace. Les micro-ondes modernes viennent avec des fonctionnalités avancées comme la cuisson à vapeur, la cuisson par capteur et des réglages prédéfinis pour différentes tâches culinaires.

Les détails qui font la différence

Ne négligez pas les détails comme les poignées, luminaires et autres accessoires qui peuvent transformer l’apparence de votre cuisine et ajouter une touche de sophistication. Les finitions, bien qu’elles puissent sembler mineures, jouent un rôle important dans l’esthétique globale de la cuisine. Des poignées d’armoire bien choisies, un éclairage sous les armoires ou des robinets de cuisine élégants peuvent faire toute la différence en apportant une touche finale qui complète le design de votre espace.

Conception et ergonomie


Un bon design et une ergonomie réfléchie sont essentiels pour une cuisine fonctionnelle et agréable. Choisissez une configuration adaptée à votre espace et à vos besoins, que ce soit une cuisine en U, en L ou avec un îlot central. L’agencement de votre cuisine doit faciliter le flux de travail et rendre les tâches culinaires plus efficaces. Les conceptions diffèrent que vous soyez en maison ou que remettez au gout du jour l’aménagement de votre studio.

Les cuisines en U offrent beaucoup de surface de travail et de rangement, idéales pour les grandes familles ou ceux qui aiment cuisiner fréquemment. Les cuisines en L sont parfaites pour les pièces ouvertes et permettent une transition fluide vers les zones de repas ou de vie. Les îlots de cuisine, quant à eux, ajoutent non seulement un espace de travail supplémentaire mais peuvent également servir de point central pour les repas et les réunions sociales.

Intégrez des solutions de rangement intelligentes pour maximiser l’espace disponible, comme des tiroirs coulissants et des étagères rotatives. Les rangements bien conçus permettent de garder les surfaces dégagées et les ustensiles à portée de main. Par exemple, des tiroirs à épices intégrés, des armoires à poubelle encastrées et des étagères rétractables peuvent considérablement améliorer l’organisation de votre cuisine.

Harmonisez les couleurs, matériaux et styles pour créer une ambiance cohérente et esthétique. Un design bien pensé peut faire toute la différence entre une cuisine ordinaire et une cuisine spectaculaire. Jouez avec les contrastes de couleurs, utilisez des matériaux complémentaires et choisissez des finitions qui reflètent votre style personnel pour créer un espace accueillant et inspirant.

Réalisation des travaux pour rénover votre cuisine


La démolition

La phase de réalisation des travaux commence par la démolition de l’ancienne cuisine. Cette étape comprend la suppression des anciens meubles, des appareils électroménagers et des éléments de décoration. Il est essentiel de bien préparer l’espace avant de commencer les nouvelles installations. Assurez-vous que tous les débris sont correctement éliminés et que l’espace est prêt pour la prochaine phase.

Rénovation appartement

L’adaption de l’existant

Une fois l’ancienne cuisine démolie, il est temps de s’attaquer aux travaux d’électricité et de plomberie. Cela peut inclure le déplacement de prises de courant, l’ajout de nouvelles sorties électriques pour les appareils modernes, et la mise à jour des conduites d’eau pour s’assurer qu’elles sont conformes aux normes actuelles. Travailler avec un électricien et un plombier qualifiés est recommandé pour garantir que tous les travaux respectent les codes de sécurité et de construction.

Après avoir mis à jour l’électricité et la plomberie, les murs peuvent être préparés et peints. Choisissez une peinture résistante à l’humidité et facile à nettoyer pour les zones de la cuisine. La couleur des murs doit compléter le design général de la cuisine et contribuer à créer une atmosphère agréable.

L’installation de la nouvelle cuisine

Ensuite, vient l’installation des nouveaux revêtements de sol et des carreaux. Le choix du matériau du sol dépend de vos préférences personnelles et de la durabilité que vous souhaitez. Le carrelage est une option populaire pour les cuisines en raison de sa facilité de nettoyage et de sa résistance à l’humidité. Les carreaux muraux, notamment ceux de la crédence, ajoutent une touche esthétique et protègent les murs des éclaboussures.

L’étape suivante est l’installation des armoires et des plans de travail. Enfin, les appareils électroménagers et les accessoires de cuisine sont installés. Cela inclut les réfrigérateurs, les cuisinières, les lave-vaisselle, et les micro-ondes. Assurez-vous que tous les appareils sont correctement branchés et fonctionnent bien. Les accessoires, tels que les poignées de porte, les robinets, et les luminaires, sont les touches finales qui complètent le design de votre cuisine.

La réception

La réception de la nouvelle cuisine est l’étape finale. Faites un tour complet de la cuisine avec votre entrepreneur pour vous assurer que tout a été installé selon vos attentes et que tous les systèmes fonctionnent correctement. Vérifiez les finitions et assurez-vous que tout soit conforme vos souhaits.

Conseils pratiques pour une rénovation de cuisine réussie


Quelques conseils pratiques peuvent faire toute la différence. Travailler avec des professionnels offre de nombreux avantages, notamment des conseils avisés, une planification rigoureuse et une exécution sans faille. Les experts peuvent vous aider à éviter les erreurs courantes et à faire des choix éclairés pour votre projet.

Investissez dans des éléments qui apportent une réelle valeur ajoutée et économisez sur les éléments moins essentiels. Par exemple, optez pour des matériaux de qualité pour les surfaces de travail mais recherchez des solutions plus économiques pour les accessoires. Cela vous permet de maximiser votre budget tout en obtenant une cuisine de haute qualité.

Entreprise rénovation Voiron

Conclusion


Rénover sa cuisine est une entreprise excitante qui peut transformer votre espace de vie et améliorer votre qualité de vie dans le cadre d’une rénovation globale. En suivant les étapes et conseils de cet article, vous serez mieux préparé pour entreprendre votre projet de rénovation avec succès. N’hésitez pas à contacter des professionnels pour vous accompagner tout au long du processus et garantir des résultats à la hauteur de vos attentes.

Guide complet sur l’isolation thermique intérieure pour une maison énergétiquement efficace

Un mur mal isolé, c’est une porte ouverte aux déperditions de chaleur. Pour une maison non isolée, les murs peuvent représenter jusqu’à 25 % des pertes thermiques. C’est une part considérable de votre facture de chauffage qui s’échappe littéralement à travers les parois. L’isolation par l’intérieur est une étape clé de tout projet de rénovation énergétique.

L’isolation thermique par l’intérieur (ITI) est la solution efficace pour y remédier. Elle consiste à poser un matériau isolant sur la face intérieure de vos murs pour créer une barrière contre le froid en hiver et la chaleur en été. Au-delà des économies d’énergie, c’est tout votre confort de vie qui s’en trouve amélioré, en supprimant l’effet de paroi froide et en favorisant l’isolation acoustique. Souvent plus abordable que l’isolation par l’extérieur, l’ITI est un investissement rentable pour valoriser votre bien.

Ce guide complet vous accompagne pas à pas. Découvrez les techniques, les matériaux et les précautions à prendre pour faire de votre projet d’ITI une véritable réussite.

Ce qu’il faut retenir sur l’ITI :

  • Un diagnostic complet du mur, notamment de son taux d’humidité, est indispensable avant de commencer les travaux.
  • En renforçant l’étanchéité, l’ITI rend l’installation d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) obligatoire pour garantir un air sain.
  • C’est une solution très performante, à condition que les ponts thermiques soient correctement traités par un professionnel qualifié RGE.

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L’isolation thermique par l’intérieur, ou ITI, renforce la performance de votre habitat en appliquant un isolant sur la face interne des murs. Elle s’applique aussi bien aux murs de façade qu’aux pignons, aux cloisons séparant un volume chauffé d’un garage ou d’une cave, et même aux sous-faces de charpentes. C’est une solution efficace en rénovation d’une maison comme en construction neuve.

Son but est multiple :

  • Éviter les infiltrations d’air et mieux réguler les températures intérieures.
  • Réduire l’inconfort lié aux parois froides en hiver et limiter la montée en température en été.
  • Augmenter la valeur patrimoniale de votre logement grâce à un meilleur DPE.


Pour isoler vos murs, deux grandes options existent : par l’intérieur (ITI) ou par l’extérieur (ITE). Le choix dépend de votre projet, de votre budget et des contraintes de votre logement. Pour y voir plus clair, voici leurs forces et faiblesses respectives.

L’Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI)L’Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE)
AvantagesBudget maîtrisé : Son coût est en moyenne inférieur à celui d’une ITE.

Façade préservée : Idéal pour les bâtiments au cachet patrimonial ou lorsque les règles d’urbanisme l’imposent.

Mise en œuvre simple et plus rapide, moins dépendante de la météo.
Excellente performance thermique : C’est la solution qui protège le mieux le bâti du froid et du gel.

Suppression des ponts thermiques des planchers et murs de refend.

Pas de perte de surface habitable.

Confort d’été optimal en conservant l’inertie du mur.

Travaux sans nuisance pour les occupants qui peuvent rester dans le logement.
InconvénientsPerte de surface habitable : Le doublage réduit la surface de 5 à 7%.

Ponts thermiques plus complexes à traiter au niveau des planchers et des murs de refend.

Confort d’été moins performant car l’inertie du mur, qui protège de la chaleur, est coupée par l’isolant.

Chantier plus contraignant en site occupé, rendant le logement temporairement inhabitable.
Coût plus élevé que l’ITI.

Modifie l’aspect extérieur de la façade, ce qui est souvent impossible sur un bâti de caractère.

Contraintes d’urbanisme qui peuvent l’interdire (trottoirs étroits, PLU).
Le conseil ANAKA : L'ITI est souvent la solution la plus pertinente si votre budget est un facteur clé, si la façade ne peut être modifiée ou si un ravalement n'est pas à l'ordre du jour. Dans tous les cas, il est toujours plus efficace de commencer par isoler la toiture ou les combles, car c'est là que les déperditions de chaleur sont les plus importantes.


Chacune répond à des besoins spécifiques et s’adapte à l’état de vos murs. Le choix de la technique de pose choisie par votre plaquiste est une étape clé de votre projet

L’isolation sous ossature métallique ou en bois

Cette technique est la plus polyvalente. On fixe d’abord une structure (des rails métalliques ou des montants en bois) au mur à isoler. L’isolant, en rouleaux ou en panneaux, vient ensuite se glisser entre ces montants. L’ensemble est finalement refermé par une plaque de plâtre.

  • Idéal pour : Les murs irréguliers ou abîmés. L’ossature permet de créer une surface parfaitement plane, quels que soient les défauts du support.
  • L’avantage majeur : On peut facilement ménager un vide technique entre l’isolant et la plaque de plâtre. Cet espace permet de faire passer vos gaines électriques et votre plomberie sans percer la membrane d’étanchéité à l’air de l’isolant, pour éviter les fuites de vapeur d’eau.

L’isolation par doublage collé

Cette méthode utilise des panneaux rigides « deux en un » qui combinent directement l’isolant et la plaque de plâtre. Ces complexes sont collés sur le mur avec un mortier adhésif.

  • Idéal pour : Les murs neufs, parfaitement plans et sains. C’est une solution rapide à mettre en œuvre.
Point de vigilance ANAKA : Nous déconseillons fortement cette technique en rénovation. Les documents techniques sont formels : le flux de vapeur d'eau se concentrera sur les inévitables défauts du doublage (bandes à joints, passages de prises, pieds et têtes de mur). Le risque de voir apparaître de la moisissure derrière l'isolant est très élevé. Un pare-vapeur non continu ne fait que concentrer le problème.
complexe isolation intérieure collé

La contre-cloison maçonnée

Il s’agit d’une technique plus traditionnelle et plus lourde, aujourd’hui très peu employée. Elle consiste à monter une seconde cloison (en briques plâtrières, par exemple) à quelques centimètres du mur existant. L’espace entre les deux parois est ensuite rempli avec un isolant, souvent en vrac.

  • Idéal pour : Rattraper de très gros défauts de planéité et ajouter de l’inertie thermique à la pièce.
  • Inconvénient : C’est la solution qui demande les travaux les plus importants et celle qui réduit le plus la surface habitable. Le sol doit pouvoir supporter son poids.

L’isolation projetée

Ici, l’isolant sous forme de mousse (polyuréthane) ou de flocons (ouate de cellulose) est directement projeté sur la surface du mur.

  • Idéal pour : Les murs présentant de nombreux défauts de surface. L’isolant projeté épouse parfaitement toutes les irrégularités.

La technique de la lame d’air

Cette méthode est particulièrement adaptée aux murs anciens qui doivent respirer. On fixe des tasseaux sur le mur, sur lesquels on vient visser les panneaux d’isolant rigide. Cela crée un vide d’air de 2 cm maximum entre le mur et l’isolant.

  • Point de vigilance : Cette lame d’air ne doit pas être ventilée. Un espace d’air en contact avec l’isolant doit être parfaitement immobile pour être efficace. Pour les cas extrêmes, comme des murs en pierre très durs et sensibles à la condensation, une lame d’air ventilée avec évacuation des condensats peut être envisagée, mais sa mise en œuvre est complexe et coûteuse.


Une isolation par l’intérieur modifie l’équilibre de votre maison. En rendant les murs plus froids côté extérieur, elle expose le bâti à un risque majeur : la condensation. La vapeur d’eau que nous produisons quotidiennement peut migrer dans l’isolant et se transformer en eau au contact du mur froid, entraînant moisissures et dégradations.

Pour maîtriser ce phénomène, deux éléments sont indissociables : le pare-vapeur et l’étanchéité à l’air.

Le principe fondamental : la perméabilité croissante

Pour qu’un mur reste sain, il doit respecter une règle d’or : être de plus en plus perméable à la vapeur d’eau de l’intérieur vers l’extérieur.

Imaginez un entonnoir : si vous versez de l’eau dans un grand entonnoir qui se déverse dans un plus petit, l’eau va déborder. C’est la même chose pour l’humidité dans un mur. La « taille » de l’entonnoir est mesurée par l’indice Sd. Un Sd faible signifie que le matériau est très « ouvert » (perméable), tandis qu’un Sd élevé indique qu’il est très « fermé ».

La membrane que vous choisirez à l’intérieur doit donc avoir un Sd plus élevé que les couches extérieures de votre mur, pour réguler le flux d’humidité et éviter qu’elle ne se retrouve piégée.

Le pare-vapeur : le gardien de vos murs

Le pare-vapeur (ou freine-vapeur) est cette membrane technique qui régule le passage de la vapeur d’eau. Son efficacité repose sur une pose parfaite et un choix judicieux.

  • Un pare-vapeur non continu ne sert à rien : Une étude de l’Institut für Bauphysik de Stuttgart pour le fabricant Pro Clima est formelle : une simple fente de 1 mm dans un pare-vapeur laisse passer 1600 fois plus de vapeur d’eau qu’une surface intacte. Cela représente près d’un litre d’eau par mètre carré et par jour qui s’infiltre dans votre isolant.
  • Oubliez les solutions de facilité : Le papier kraft intégré à certains isolants en rouleaux n’est pas un pare-vapeur efficace et ne résout en rien les problèmes de migration de vapeur. De même, les doublages collés sont à proscrire, car les défauts inévitables aux jonctions ou aux passages de prises concentrent l’humidité et provoquent des moisissures.
  • La bonne pratique : En ITI, on met en œuvre un pare-vapeur en lés indépendants, dont la continuité est assurée par des adhésifs spécifiques. L’idéal est de créer un vide technique entre cette membrane et le parement pour faire passer les réseaux sans la percer. Privilégiez un freine-vapeur hygrovariable : sa perméabilité intelligente s’adapte à l’humidité, protégeant le mur en hiver et favorisant son séchage en été.
schéma de pose d'un pare-vapeur avec une isolation par l'intérieure. Mise en évidence d

L’étanchéité à l’air : une barrière indispensable

En isolant vos murs, vous renforcez considérablement l’étanchéité à l’air de votre logement, ce qui est une excellente chose pour stopper les courants d’air.

Une très bonne étanchéité à l’air est indispensable au succès d’une rénovation performante. Cette barrière est généralement assurée par le pare-vapeur continu et le parement de finition (les plaques de plâtre). Une grande vigilance est donc requise lors de l’intervention des autres corps de métier. Chaque percement pour une prise, un interrupteur ou une canalisation doit être traité avec soin pour ne pas compromettre cette étanchéité.

Comment choisir la bonne membrane pour votre mur ?

Le choix de la membrane dépend directement de la nature de votre mur.

  • Mur « respirant » (Sd faible) : C’est le cas des briques pleines, des pierres tendres, du pisé ou du mâchefer. Un freine-vapeur hygrovariable est idéal. Il protège en hiver tout en maximisant la capacité du mur à sécher en été.
  • Mur « fermé » (Sd élevé) : Pour un mur en béton ou en pierre très dure (granit), qui ne respire pas, il faut être plus prudent. On utilise un freine-vapeur hygrovariable à fort Sd, capable de devenir très résistant en hiver (Sd > 18m). Cela évite que l’humidité ne se retrouve piégée entre la membrane et le mur étanche.

Le choix de l’isolant est déterminant pour la réussite de votre projet. Il doit être performant, durable et surtout, adapté à la nature de vos murs. Voici les clés pour faire le bon choix.

Les critères fondamentaux

Avant de comparer les matériaux, vous devez comprendre trois notions :

  1. La Résistance Thermique (R) : C’est la capacité de l’isolant à résister au froid et à la chaleur. Plus le R est élevé, plus l’isolation est performante. Pour bénéficier des aides de l’État, une résistance minimale de R = 3,7 m².K/W est requise pour les murs. Pour un confort optimal et anticiper les futures réglementations, nous recommandons de viser un R de 5 m².K/W.
  2. La Conductivité Thermique (Lambda λ) : Elle mesure la capacité d’un matériau à conduire la chaleur. Plus le λ est faible, plus le matériau est isolant. Les isolants courants ont un lambda entre 0,024 et 0,038 W/m.K.
  3. L’Épaisseur : Pour atteindre un R de 3,7, l’épaisseur moyenne d’un isolant pour mur intérieur se situe entre 12 et 18 cm.

Enfin, fiez-vous à la certification ACERMI. Elle garantit que les performances annoncées par le fabricant (R, λ) sont réelles et contrôlées.

Les grandes familles d’isolants

Les laines minérales (laine de verre, laine de roche)

Très polyvalentes, elles sont non capillaires et non hygroscopiques, ce qui signifie qu’elles ne stockent pas l’eau. Elles sont souvent une solution sûre pour les murs anciens, à condition d’être associées à un excellent pare-vapeur.

  • Idéal pour : La plupart des projets en neuf comme en rénovation, notamment pour les murs à pan de bois où elles sont souvent préconisées avec un pare-vapeur adapté.
  • Caractéristiques : Elles offrent de très bonnes performances thermiques et acoustiques pour un prix compétitif. Pour atteindre un R de 3.7 m².K/W, il faut environ 120 mm de laine de verre.

Les isolants biosourcés (fibre de bois, ouate de cellulose, chanvre, liège…)

Les isolants biosourcés sont écologiques et performants, ils sont de plus en plus plébiscités.

  • Points de vigilance : Ils peuvent nécessiter une plus grande épaisseur pour une même résistance thermique. Le liège, très performant acoustiquement, reste coûteux.
  • Caractéristiques : Leur grand atout est d’être « perspirants ». Ils régulent naturellement l’humidité ambiante, ce qui les rend particulièrement adaptés au bâti ancien. Ils offrent également un excellent confort d’été en ralentissant l’entrée de la chaleur. L’ouate de cellulose présente un excellent rapport performance/prix/environnement.
  • Capillarité et hygroscopie : Ces matériaux sont dits « capillaires » et « hygroscopiques », c’est-à-dire qu’ils peuvent absorber, stocker et restituer la vapeur d’eau, participant ainsi à la régulation de l’humidité ambiante.
  • Point de vigilance (l’effet « éponge ») : Cette capacité peut se retourner contre eux. Face à un mur très fermé à la vapeur (comme une pierre très dure ou une ossature bois), un isolant biosourcé peut se saturer en humidité sans pouvoir l’évacuer, un peu comme une éponge contre un film plastique. Le choix doit donc être fait après une analyse précise du mur.

Les isolants synthétiques (polystyrène, polyuréthane)

Ils sont issus de la pétrochimie et se présentent sous forme de panneaux rigides.

  • Inconvénients : Ils sont totalement imperméables à la vapeur d’eau (Sd très élevé), ce qui peut bloquer les transferts d’humidité dans les murs et créer des désordres. Ils ne sont pas les plus performants en isolation acoustique.
  • Caractéristiques : Très efficaces thermiquement, ils permettent d’obtenir une haute isolation avec une faible épaisseur.

Les isolants minces (PMR – Produits Minces Réflechissants)

Composés de plusieurs couches de films d’aluminium et de fines couches isolantes.

  • Point de vigilance ANAKA : En raison de leur très faible épaisseur, les isolants minces seuls ne permettent jamais d’atteindre les niveaux de performance thermique exigés par la réglementation pour les murs. Ils peuvent être considérés, au mieux, comme des compléments d’isolation.

Analyse des isolants et matériaux capillaires et/ou hygroscopiques

Les critères de compatibilité : comprendre vos murs

Pour le bâti ancien, deux propriétés sont fondamentales pour comprendre comment votre mur gère l’humidité.

  1. La Perméabilité à la Vapeur d’Eau (μ et Sd) Un mur doit pouvoir évacuer la vapeur d’eau qui migre naturellement de l’intérieur chaud vers l’extérieur froid en hiver.
    • Le coefficient µ (mu) mesure la résistance d’un matériau à la diffusion de vapeur. Plus il est élevé, plus le matériau est « fermé ».
    • L’indice Sd (en mètres) est plus parlant : il représente l’épaisseur d’une couche d’air qui aurait la même résistance à la vapeur. Un Sd faible (ex: < 2m) signifie que le mur respire bien ; un Sd très élevé (ex: > 40m pour 20cm de béton ) signifie qu’il est presque étanche à la vapeur.
  2. L’Absorption d’Eau (A) Ce coefficient mesure la capacité du mur à absorber l’eau de pluie.
    • Un coefficient A faible signifie que le mur est bien protégé de la pluie battante. Une pierre poreuse non protégée aura un A élevé, la rendant vulnérable aux infiltrations.

L’isolant adapté à chaque type de mur

Le choix de l’isolant ne peut se faire sans un diagnostic précis de votre mur. Une erreur de compatibilité peut entraîner des catastrophes (condensation, moisissures, dégradation du mur).

  • Mur en béton : Le béton étant déjà un pare-vapeur, tous les types d’isolants sont possibles.
  • Mur en parpaing : Il est déconseillé d’utiliser des isolants synthétiques (polystyrène, polyuréthane) qui sont très fermés à la diffusion de vapeur.
  • Mur en briques pleines : Si la brique est poreuse, privilégiez un isolant ouvert à la diffusion de vapeur (laines minérales ou biosourcés) associé à un freine-vapeur hygrovariable. Si la brique est très exposée à la pluie, un traitement hydrofuge extérieur peut être nécessaire.
  • Mur en pierre : On les classe en trois groupes.
    • Groupe 1 (Pierres ouvertes et poreuses : tuffeau, calcaire tendre) : Elles respirent bien (Sd faible) mais absorbent beaucoup la pluie (A élevé). Une ITI est possible avec un isolant perspirant, à condition de protéger la façade extérieure de la pluie (enduit adapté ou hydrofuge).
    • Groupe 2 (Pierres peu ouvertes : calcaire dur) : Le mur est plus fermé à la vapeur. L’ITI demande un isolant non putrescible (laine minérale) et un freine-vapeur hygrovariable à fort Sd.
    • Groupe 3 (Pierres très fermées : granit, ardoise, schiste) : C’est le cas le plus délicat en ITI. Le mur étant quasi étanche à la vapeur, il y a un fort risque de condensation. La solution est d’appliquer un enduit de redistribution (à la chaux) sur la face intérieure du mur avant l’isolant. Cet enduit va « tamponner » l’humidité et la rediriger vers les joints du mur pour l’évacuer.
  • Mur en pisé : L’ITI est risquée. Le mur doit être parfaitement protégé des remontées capillaires et des infiltrations. Seuls les isolants ouverts à la diffusion de vapeur d’eau sont indiqués, avec un pare-vapeur parfaitement continu. L’enduit extérieur au ciment est proscrit.
  • Mur en béton de mâchefer : Ce matériau ancien est très poreux et ouvert à la diffusion de vapeur. Il faut donc impérativement utiliser un isolant fibreux (laine minérale, fibre de bois, ouate de cellulose) avec un freine-vapeur hygrovariable. Les doublages collés sont à proscrire. L’enduit extérieur doit être à la fois imperméable à la pluie et très ouvert à la vapeur pour permettre au mur de sécher.

Une isolation thermique par l’intérieur réussie est avant tout une rénovation bien préparée. Négliger le diagnostic de l’existant, c’est prendre le risque de voir apparaître des pathologies sévères (moisissures, dégradation du bâti) quelques années seulement après les travaux. Voici les points de contrôle.

Gestion de l’humidité : la priorité absolue

Isoler un mur déjà humide ne fera qu’emprisonmer l’eau et aggraver le problème. C’est la pire erreur à commettre en rénovation.

  • Savoir détecter l’humidité : Avant toute chose, inspectez vos murs. La présence de salpêtre, de moisissures, d’auréoles ou d’un enduit qui se dégrade sont des signes qui ne trompent pas.
  • Traiter la cause, pas seulement le symptôme : Toute pathologie liée à l’humidité doit être traitée à sa source avant d’isoler. Faites appel à un professionnel pour diagnostiquer l’origine (remontées capillaires, infiltrations, fuites) et y remédier durablement.
  • Préparer le support : Une fois le problème traité, le mur doit pouvoir sécher (au moins 6 mois sont recommandés). Préparez la surface en retirant tous les revêtements qui empêchent le mur de respirer : anciens papiers peints (surtout les vinyles), toiles de verre, peintures plastiques ou encore enduits au ciment.

La ventilation (VMC) : le poumon de votre maison

L’humidité d’un logement provient en grande partie de l’activité de ses occupants (douche, cuisine, respiration). En renforçant l’étanchéité à l’air, l’ITI réduit l’évacuation naturelle de cette humidité.

Une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) devient alors indispensable pour renouveler l’air, évacuer l’humidité et garantir un environnement sain. Sans VMC, condensation et moisissures sont garanties. La VMC double flux est la solution la plus performante, car elle récupère la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air neuf, tout en assurant une qualité d’air optimale.

La chasse aux ponts thermiques

L’ITI traite plus difficilement les ponts thermiques que l’ITE. Ce sont les points faibles de l’isolation, situés aux jonctions entre les murs et les planchers ou les cloisons. Ils créent des zones froides où l’humidité peut condenser. Ils seront donc traiter avec soin, par exemple en prévoyant un retour d’isolant sur une partie des planchers, plafonds et murs de refend.

Les diagnostics légaux (Amiante, Plomb)

Pour tout bâtiment construit avant le 1er juillet 1997, un diagnostic amiante est obligatoire avant de commencer les travaux. Si des matériaux contenant de l’amiante ou du plomb sont détectés, leur retrait doit être confié à une entreprise qualifiée et certifiée.


Investir dans une isolation par l’intérieur est l’une des démarches les plus rentables pour valoriser votre logement et réduire vos dépenses énergétiques. Pour vous aider à concrétiser votre projet, l’État a mis en place de nombreuses aides financières.

Quel est le prix d’une ITI ?

En moyenne, le coût d’une isolation thermique par l’intérieur se situe entre 60 et 90 € par mètre carré, main-d’œuvre incluse. Pour une maison de 100 m² avec une surface de murs à isoler équivalente, le budget global peut donc varier de 6 000 à 10 000 €.

Ce prix dépend de plusieurs facteurs :

  • La surface totale des murs à isoler.
  • Le type d’isolant choisi (les matériaux biosourcés sont souvent un peu plus onéreux que les laines minérales).
  • La technique de pose (un doublage sur ossature est plus complexe qu’un doublage collé).

Cet investissement est rapidement rentabilisé. En réduisant les déperditions de vos murs, vous pouvez réaliser jusqu’à 25 % d’économies sur vos factures de chauffage chaque année.

Les aides financières pour votre projet en 2025

Pour alléger considérablement votre budget, vous pouvez bénéficier de plusieurs dispositifs d’aide. La condition indispensable : faire réaliser vos travaux par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

  • MaPrimeRénov’ : C’est la principale aide de l’État. Son montant, versé sous forme de prime, dépend de vos revenus et peut atteindre jusqu’à 25 €/m² pour l’isolation des murs.
  • Les Primes Énergie (CEE) : Financées par les fournisseurs d’énergie (comme EDF, TotalEnergies…), elles prennent la forme d’un chèque ou d’un bon d’achat. Le montant peut aller jusqu’à 12 €/m² et cette prime est cumulable avec MaPrimeRénov’.
  • La TVA à taux réduit de 5,5 % : Ce taux avantageux s’applique directement sur votre devis, pour le matériel comme pour la main-d’œuvre.
  • L’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) : Il vous permet d’emprunter jusqu’à 50 000 € pour financer un bouquet de travaux de rénovation, sans payer d’intérêts.
  • Les aides locales : N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie, de votre département ou de votre région, qui proposent souvent des aides complémentaires.

Pare-vapeur : rôle, pose, erreurs à éviter en construction et rénovation

Invisible, discret, et pourtant essentiel : le pare-vapeur joue un rôle clé dans la protection de votre maison. Il empêche l’humidité contenue dans l’air intérieur de traverser les parois, préservant ainsi l’efficacité de l’isolation et la santé du bâti.

Pour garantir une pose correcte et la performance de l’ensemble, faites appel à un plaquiste qualifié.

Mais faut-il en poser partout ? Est-il compatible avec tous les murs ? Faut-il le préférer à un frein vapeur ? Et surtout, que risque-t-on si on se trompe ?

Dans cet article, on vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le pare-vapeur, que vous soyez en construction neuve ou en pleine rénovation énergétique.
De son rôle à sa pose, en passant par les erreurs à éviter, on vous guide pour faire les bons choix techniques… et durables.

À retenir

  • Une bonne ventilation reste indispensable pour garantir un air sain et éviter les pathologies.
  • Le pare-vapeur protège l’isolant de la condensation, mais ne convient pas à tous les murs.
  • En rénovation, mieux vaut souvent opter pour un frein-vapeur hygrovariable.

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Invisible mais essentiel, le pare-vapeur joue un rôle clé dans la bonne santé d’un bâtiment. Sa mission ? Empêcher la vapeur d’eau issue de l’air intérieur de traverser les parois isolées et d’y condenser.

Qu’est-ce qu’un pare-vapeur, exactement ?

Il s’agit d’un film mince, généralement en plastique (polyéthylène, aluminium, kraft bitumé…), que l’on place du côté chaud de l’isolant, c’est-à-dire côté intérieur de l’habitation.

Sa particularité ? Il est quasiment imperméable à la vapeur d’eau. Contrairement à d’autres membranes plus respirantes (comme le frein vapeur), le pare-vapeur bloque le passage de la vapeur, évitant ainsi qu’elle ne vienne se condenser dans l’isolant ou sur des matériaux sensibles comme le bois ou le plâtre.

pare vapeur

Pourquoi est-ce si important ?

L’air chaud transporte naturellement de la vapeur d’eau. S’il traverse un mur mal protégé et rencontre une paroi froide, l’humidité se transforme en gouttelettes. C’est la condensation, responsable de nombreux désordres.

Un pare-vapeur bien posé empêche ce phénomène en maintenant l’humidité du bon côté de la paroi. C’est une assurance longévité pour votre isolation comme pour votre structure.

À quoi ressemble-t-il ?

Selon les besoins du chantier, il peut se présenter sous différentes formes :

  • Films simples : rouleaux en plastique translucide, souvent utilisés en construction classique.
  • Membranes multicouches : plus résistantes, parfois aluminisées pour réfléchir la chaleur.
  • Pare-vapeur hygrovariable : nouvelle génération, capable de s’adapter au taux d’humidité ambiant pour laisser respirer les murs en été et protéger en hiver.

Le choix du type de pare-vapeur se fait en fonction du type de mur et de l’isolant utilisé.


L’humidité, l’ennemie invisible de l’isolation

Lorsqu’elle traverse les parois, la vapeur d’eau peut se condenser à l’intérieur de l’isolant. Résultat :

  • L’isolant perd en performance.
  • L’humidité stagne dans la structure.
  • Des moisissures apparaissent, parfois invisibles au début.

Un simple film bien positionné peut empêcher ces désordres, à condition qu’il soit adapté au contexte du bâtiment.

Quand le pare-vapeur est indispensable

Il est fortement conseillé et recommandé par certains DTU lorsque :

  • L’isolation est posée par l’intérieur, notamment sur des murs anciens.
  • Le bâtiment est équipé d’une ossature bois.
  • Les combles ou rampants sont isolés sous toiture.
  • La région est froide et humide, avec de forts écarts de température.

Dans ces cas, la vapeur intérieure tend naturellement à migrer vers l’extérieur. Si elle rencontre une paroi froide, elle se condense. Le pare-vapeur bloque ce phénomène à la source.

Et quand ne faut-il pas en mettre ?

Un pare-vapeur mal placé peut faire plus de mal que de bien. Il est à éviter dans les situations suivantes :

  • Sur des murs anciens en pierre, en pisé ou en brique pleine, qui ont besoin de respirer naturellement.
  • En présence de matériaux perspirants (enduits chaux, liège, terre crue…).
  • Si une VMC performante est déjà en place, associée à un bon frein vapeur.

Dans ces cas, bloquer la vapeur à tout prix peut piéger l’humidité à l’intérieur des murs. Il vaut mieux opter pour un frein vapeur hygrovariable, plus tolérant.


Pare-vapeur, frein vapeur, pare-pluie : qui fait quoi ?

ProduitFonctionPerméabilité à la vapeurPosition dans la paroi
Pare-vapeurBloque presque totalement la vapeurTrès faible (Sd > 18 m)Côté intérieur du bâtiment
Frein vapeurRalentit le passage de la vapeurModérée (Sd ≈ 2 à 18 m)Côté intérieur également
Pare-pluieProtège des infiltrations d’eauTrès perméable (Sd < 0,5 m)Côté extérieur, sous le bardage ou la couverture

Ce qu’il faut retenir

  • Le pare-vapeur est utilisé quand on veut bloquer totalement la vapeur : idéal pour les combles aménagés ou les maisons très isolées.
  • Le frein vapeur est plus souple : il laisse passer un peu d’humidité. Il est souvent hygrovariable, ce qui lui permet de s’adapter selon les saisons.
  • Le pare-pluie ne gère pas la vapeur… mais l’eau de pluie ! Il protège l’isolant par l’extérieur tout en laissant sortir la vapeur d’eau intérieure.

La règle d’or : toujours vérifier le sens de pose, la nature des matériaux en présence et le type de membrane utilisée.


Où poser le pare-vapeur dans la maison ?

Toujours du côté intérieur, entre l’isolant et la pièce chauffée. Son rôle est d’arrêter la vapeur d’eau avant qu’elle n’atteigne la paroi froide.

Voici les zones stratégiques à protéger :

  • Combles aménagés et rampants de toiture : là où la condensation est la plus fréquente.
  • Isolation du planchers des combles non habitables.
  • Murs périphériques isolés par l’intérieur : particulièrement en rénovation.

En ossature bois, il est quasi systématique. En isolation par l’extérieur, il est inutilisé car l’humidité migre naturellement vers l’extérieur.

Comment poser un pare-vapeur correctement ?

Une bonne pose = une barrière continue sans aucune fuite.

Les règles à suivre :

  • Continuité absolue de la membrane, sans interruption.
  • Recouvrement des lés d’au moins 10 cm, toujours dans le bon sens.
  • Étanchéité parfaite avec des adhésifs spécifiques (scotch pare-vapeur, mastic d’étanchéité).
  • Soigner les points singuliers : prises, interrupteurs, gaines, poutres…
  • Fixation mécanique + adhésive pour une bonne tenue dans le temps.

Une membrane mal posée laisse passer l’humidité… et annule tous les efforts d’isolation.

pare vapeur

Les erreurs à éviter

  • Poser le pare-vapeur du mauvais côté (extérieur)
  • Percer la membrane sans la re-étanchéifier
  • Oublier les angles, les raccords, les passages de câbles
  • Utiliser un adhésif non prévu pour (type scotch de bureau…)

Que dit la RE2020 ?

La RE2020, en vigueur pour les constructions neuves, ne rend pas le pare-vapeur obligatoire en tant que tel.
Mais elle impose des objectifs stricts en matière de :

  • performance énergétique globale,
  • étanchéité à l’air,
  • qualité de l’enveloppe thermique.

Pour atteindre ces exigences, la pose d’un pare-vapeur devient quasi indispensable dans les parois isolées par l’intérieur.

Test d’étanchéité à l’air : un passage obligé

En construction neuve, un test d’infiltrométrie (Blower Door Test) est réalisé. Il mesure les fuites d’air non maîtrisées.

Un pare-vapeur bien posé :

  • limite les infiltrations parasites,
  • contribue à la réussite du test,
  • améliore le confort thermique et la consommation énergétique.

En rénovation, ce test n’est pas obligatoire, mais fortement conseillé pour les projets ambitieux (BBC Rénovation, rénovation énergétique globale…).

Utilisation d’un pare-vapeur selon le DTU 45.10

En combles aménagés

Pour les combles aménagés, un pare-vapeur Sd > 18m est essentiel dans les conditions suivantes :

  • Zones très froides : Pour prévenir la condensation et assurer l’efficacité thermique.
  • Présence d’un écran de sous-toiture HPV (Hautement Perméable à la Vapeur) : Cet écran permet à l’humidité de s’échapper tout en empêchant l’eau de pénétrer.
  • Toiture neuve ou réfection Totale : Garantir une isolation continue et une protection contre l’humidité sur toute la surface de la toiture.
  • Rénovation : Excepté pour les couvertures à petits éléments ventilés sur toute leur longueur et respectant un ratio de ventilation de ≥ 1/250.
  • Maisons à ossature bois : Protéger la construction à ossature bois contre l’accumulation d’humidité qui pourrait compromettre sa durabilité.

En combles perdus

Pour les combles perdus, le DTU 45.10 stipule également l’utilisation d’un pare-vapeur Sd > 18m dans les cas suivants :

  • Zones très froides : Sauf lorsque le plancher est en béton, car le béton offre déjà une barrière suffisante.
  • Sous une couverture en bardeaux bitumés : Sauf en présence d’un plancher béton, pour empêcher l’humidité de pénétrer dans l’isolant.
  • Présence d’un plancher au-dessus de l’isolant : Garantir que l’humidité ne traverse pas le plancher et dégrade l’isolant.
  • Support discontinu : Tels que le lambris cloué ou vissé, où les discontinuités peuvent permettre le passage de l’humidité.
  • Plaque de plâtre type BA13 : Si l’épaisseur de l’isolation des combles est inférieure à 165 mm, pour éviter la condensation interne.
  • Maisons à ossature bois : Similaire aux combles aménagés, pour protéger la structure en bois contre l’humidité.

Combien coûte un pare-vapeur ?

Type de pare-vapeurPrix moyen au m²
Film polyéthylène simple1 à 2 €/m²
Membrane multicouche renforcée2 à 3 €/m²
Pare-vapeur hygrovariable3 à 5 €/m²

À cela s’ajoutent les accessoires indispensables :

  • Adhésifs spécifiques (0,50 à 1 €/ml)
  • Œillets, mastics, colles
  • Main-d’œuvre : 15 à 30 €/h selon la complexité

Quel produit choisir ?

Le bon pare-vapeur dépend de 3 critères :
Le type de paroi + l’altitude + le type d’isolant.

Quelques recommandations :

  • Film simple : suffisant pour une toiture ou un mur standard en construction neuve.
  • Membrane renforcée : idéale pour les parois sensibles (ossature bois, combles).
  • Hygrovariable : parfaite en rénovation, notamment sur murs anciens ou supports à inertie (pierre, brique), car elle laisse respirer en été et protège en hiver.

Que faire selon le type de mur ?

Type de murPériodeComportement vapeurÀ privilégierÀ éviter
PierreAvant 1948Très variable, souvent perspirantIsolant ouvert à la vapeur (fibre de bois, ouate de cellulose)
Frein-vapeur hygrovariable
Enduits à la chaux
Pare-vapeur étanche
Complexes collés
Enduits/joints ciment
Béton1948 – 1975Très fermé à la vapeur (Sd élevé)Doublage sur ossature
Isolant perméable (laine minérale, biosourcés)
Frein-vapeur hygrovariable
Bonne ventilation
Complexes isolants collés
Pose sans traitement des ponts thermiques
Parpaing (blocs creux)1948 – 1975Assez ferméIsolation sur ossature
Isolant perspirant
Frein-vapeur hygrovariable
Vérification de l’enduit extérieur
Complexes collés
Ventilation insuffisante
Béton de mâcheferAvant 1948Très poreux, sensible à l’humiditéIsolant ouvert à la vapeur
Frein-vapeur hygrovariable à fort Sd
Étanchéité à l’air
Traitement des ponts thermiques
Enduits non adaptés
Mauvaise protection extérieure contre la pluie
PiséAncien (pré-1948)Très perméable à la vapeur, hygroscopique et capillaire. Gère naturellement l’humidité. Perd ses propriétés s’il est enfermé ou saturé d’eau
Frein-vapeur hygrovariable
Isolants fibreux et capillaires plaqués directement au mur.
Revêtement non perspirant (extérieur ou intérieur) qui emprisonne l’humidité.
Isolants non perméables à la vapeur ou non capillaires .
Création d’une lame d’air non ventilée

En résumé :

  • L’option la plus sûre reste souvent le frein-vapeur hygrovariable, couplé à un isolant perspirant.
  • Pas de règle unique en rénovation.
  • Toujours privilégier une approche différenciée selon la nature du mur.

On parle souvent d’isolation thermique, mais beaucoup moins de l’impact de la qualité de l’air intérieur sur la santé.

Un air trop humide = un air malsain

Si l’humidité est piégée dans les parois :

  • Des moisissures invisibles peuvent se développer derrière les cloisons.
  • Des composés organiques volatils (COV) issus des matériaux dégradés se diffusent dans l’air.
  • Cela peut provoquer : allergies, irritations, maux de tête, voire des maladies respiratoires à long terme.

La bonne combinaison : pare-vapeur + ventilation

Pour garantir un habitat sain, il faut :

  • Maîtriser la migration de la vapeur d’eau (pare-vapeur bien posé)
  • Assurer un renouvellement d’air efficace (VMC simple ou double flux)

❗️ Un logement étanche sans ventilation = bombe à retardement.

Investir dans l’ancien avec le dispositif Denormandie : une opportunité à ne pas manquer

Réduire ses impôts, valoriser un bien ancien, contribuer à la revitalisation des centres-villes… Le dispositif Denormandie coche toutes les cases de l’investissement locatif intelligent.

Créé pour encourager la rénovation d’appartements et de maisons situés dans des communes en besoin de réhabilitation, ce mécanisme fiscal permet de bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant atteindre 63 000 € sur 12 ans.

À Voiron et Tullins, les opportunités sont nombreuses : prix encore accessibles, tension locative réelle, et centres-villes classés en zones éligibles.

Encore faut-il bien comprendre les conditions techniques, fiscales et opérationnelles du dispositif. Car un projet mal préparé peut coûter cher

 À retenir :

  • Un dispositif idéal pour un projet de rénovation d’appartement à Voiron ou Tullins
  • Jusqu’à 21 % de réduction d’impôt sur un projet de rénovation
  • Des critères techniques stricts à respecter dès la conception

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Le dispositif Denormandie est un levier fiscal puissant pour investir dans l’immobilier ancien, à condition de rénover. Il cible les logements dégradés situés en centre-ville, avec un double objectif : revitaliser les quartiers et améliorer la qualité du parc locatif.

Le dispositif « Denormandie » est prorogé jusqu’au 31 décembre 2026 par la loi de finances.

Un principe simple : rénover pour défiscaliser

L’investisseur achète un bien ancien dans une commune éligible, y réalise des travaux de rénovation conséquents, puis le met en location vide, en résidence principale, pour une durée de 6, 9 ou 12 ans. En contrepartie de cet engagement, il bénéficie d’une réduction d’impôt.

Une réduction d’impôt attractive et progressive

Le montant de la réduction dépend de la durée de l’engagement locatif :

Durée de locationRéduction d’impôt
6 ans12 %
9 ans18 %
12 ans21 %
  • Plafond annuel : 300 000 € d’investissement par foyer fiscal, qui inclut :
    • Le prix d’achat du bien
    • Le coût des travaux de rénovation
    • Les frais d’acquisition (notaire, garantie, etc.)
    • Les honoraires de maîtrise d’œuvre ou d’architecte
  • Plafond par mètre carré : 5 500 €/m² de surface habitable

Exemple : pour un projet à 300 000 €, l’investisseur peut obtenir jusqu’à 63 000 € de réduction d’impôt sur 12 ans.

La localisation du bien

  • Être située dans le programme d’Action Cœur de Ville , comme l’illustre Voiron classée en zone B1.
  • Avoir signé une convention d’opération de revitalisation de territoire (ORT), avec une liste de commune comme Voiron, Crolles, Villard Bonnot, et Pontcharra.
  • Présenter un besoin significatif de réhabilitation de l’habitat, orienté principalement vers les villes PNRQAD.

Les engagements à tenir pour profiter du dispositif

Pour bénéficier de la réduction fiscale, plusieurs conditions doivent impérativement être respectées :

  • Travaux significatifs : au moins 25 % du coût total (acquisition + rénovation).
  • Amélioration énergétique obligatoire :
    • -30 % de consommation pour une maison individuelle,
    • -20 % pour un logement collectif,
    • Ou bien deux améliorations parmi : isolation (toiture, murs, vitrages), chauffage ou eau chaude sanitaire.
  • Location réglementée :
    • Logement loué non meublé, en résidence principale,
    • Respect des plafonds de loyers et de ressources des locataires selon la zone (A, B1, B2…).
  • Travaux réalisés sous 30 mois après l’acquisition.

Ce cadre strict permet à l’État de s’assurer que les investissements profitent réellement aux territoires ciblés… et à l’investisseur, de bâtir un patrimoine durable, rentable et aligné avec les enjeux de transition énergétique.

investissement locatif à Voiron

Cumuler avec le déficit foncier (sous conditions)

Le Denormandie n’est pas compatible avec le déficit foncier sur la même opération, si les travaux ont ouvert droit à réduction d’impôt.

En revanche, vous pouvez :

  • Utiliser le Denormandie sur un bien,
  • Et le déficit foncier sur un autre bien, ou sur une autre partie des travaux non pris en compte dans le calcul de la réduction.

Exemple : si vous réalisez 120 000 € de travaux, mais que seuls 75 000 € sont pris en compte pour le Denormandie, les 45 000 € restants peuvent, sous certaines conditions, être imputés en déficit foncier.

Aides à la rénovation énergétique (ANAH, MaPrimeRénov’, etc.)

Le Denormandie est compatible avec certaines aides publiques, notamment celles de l’ANAH, à condition de bien les intégrer dans le calcul.

  • Ces aides doivent être déduites de la base de calcul de la réduction d’impôt.
  • Elles ne réduisent pas le minimum de 25 % de travaux exigé pour l’éligibilité.

Bon à savoir : certaines subventions sont non imposables, ce qui peut renforcer l’intérêt de les solliciter.

Autres dispositifs non cumulables

Le Denormandie ne peut pas se cumuler avec :

  • Le dispositif Pinel (ancien ou neuf)
  • Le dispositif Malraux
  • Les réductions d’impôt pour travaux dans les Monuments Historiques

Voiron : une valeur sûre en Isère

"Action Cœur de Ville", opportunité d'investissements

Pour un investisseur, Voiron permet de miser sur un bien ancien à fort potentiel, tout en s’appuyant sur une attractivité déjà bien installée. Située à seulement 30 minutes de Grenoble, Voiron coche toutes les cases :

  • Elle fait partie du programme Action Cœur de Ville, garantissant son éligibilité au Denormandie.
  • Son centre-ville ancien, avec ses immeubles en pierre et ses petites copropriétés, offre de nombreuses opportunités d’achat à rénover.
  • Tension locative réelle, dynamisme économique, vie étudiante, services : Voiron attire et retient.

Tullins : un potentiel en plein essor

Pour les investisseurs en quête de plus-value à moyen terme, Tullins offre un point d’entrée accessible, avec un cadre de vie recherché. Moins connue que Voiron, Tullins n’est pas en reste :

  • La commune est engagée dans le programme national Petites Villes de Demain, un critère suffisant pour rendre le centre-ville éligible au Denormandie.
  • Elle bénéficie d’une situation stratégique entre Grenoble et Valence, avec une gare, une autoroute, et un bassin d’emplois à proximité.
  • Le centre ancien présente des biens à revaloriser à des prix très compétitifs, avec une demande locative en hausse.

Attention : les travaux doivent représenter au minimum 25 % du coût total de l’opération (achat + travaux), et être réalisés dans les 30 mois suivant l’acquisition du bien.

Des critères énergétiques à respecter

Pour être éligible, le programme de travaux doit répondre à deux conditions cumulatives :

  1. La consommation conventionnelle d’énergie primaire après travaux doit être inférieure à 331 kWh/m²/an (critère de seuil énergétique),
  2. ET les travaux doivent soit :
    • Améliorer la performance énergétique globale :
      • d’au moins 30 % pour un logement individuel,
      • d’au moins 20 % pour un logement en copropriété,
    • Inclure au moins 2 des 5 postes suivants définis par le décret n° 2019-232 du 26 mars 2019 :
      • Isolation de la toiture,
      • Isolation des murs extérieurs,
      • Isolation des parois vitrées extérieures,
      • Installation ou remplacement du système de chauffage,
      • Installation ou amélioration du système de production d’eau chaude sanitaire.

Travaux éligibles au dispositif Denormandie

Outre les exigences énergétiques, les travaux peuvent également porter sur :

  • La création de surface habitable nouvelle ou d’une surface annexe (combles aménagés, cellier, loggia, etc.),
  • La modernisation, l’assainissement ou l’aménagement d’une surface déjà habitable (redistribution des pièces, amélioration des équipements),
  • La transformation d’un local commercial, professionnel ou technique en logement d’habitation,
  • Tout travail visant à améliorer la performance énergétique du bâti.

Justificatifs indispensables

L’administration fiscale demande :

  • Un DPE initial, avant travaux,
  • Un DPE post-travaux prouvant l’atteinte des seuils,
  • Les factures détaillées des entreprises,
  • Les justificatifs de performance pour les équipements installés.

1. Monter un dossier technique et fiscal solide

  • Il faut savoir construire une stratégie d’amélioration énergétique adaptée au bâti existant, tenant compte des contraintes (copropriété, bâti ancien, configuration).
  • Pour sécuriser le montage, un avocat fiscaliste peut être une aide précieuse. Il valide l’éligibilité de votre projet (notamment en cas d’achat via SCI ou avec transmission patrimoniale).
  • En complément, un conseiller en gestion de patrimoine peut vous aider à articuler le Denormandie avec d’autres dispositifs (déficit foncier, LMNP, IFI…).
Notre conseil : traitez votre dossier comme un contrôle fiscal anticipé. Tout doit être documenté.

2. Maîtriser les contraintes terrain et techniques

  • En copropriété, impossible de modifier les murs extérieurs ou la toiture sans accord collectif.
  • En secteur sauvegardé ou sur un bien classé, des autorisations d’urbanisme à obtenir (voire un architecte des Bâtiments de France) sont exigées.
  • Certaines solutions techniques peuvent être inapplicables (ex : PAC en collectif, isolation par l’extérieur impossible).
  • La redistribution intérieure doit parfois composer avec des murs porteurs, des réseaux obsolètes ou des planchers irréguliers.
Notre conseil : faites un audit complet avec un maître d’œuvre avant de signer. Sans étude de faisabilité, pas d’achat.

3. Anticiper la rentabilité réelle (et pas que la carotte fiscale)

La réduction d’impôt est un levier, pas une finalité.

  • L’investissement reste soumis à l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux sur les loyers perçus.
  • Les plafonds de loyer imposés peuvent être en décalage avec le marché local.
  • Les charges de portage sont souvent oubliées : crédit, charges non récupérables, taxes…
  • Certains investisseurs surestiment la rentabilité brute et sous-estiment l’impact réel sur leur trésorerie.
Notre conseil : faites trois simulations : avec le Denormandie, en LMNP, et en déficit foncier. Puis comparez.

4. Penser à la stratégie de sortie dès l’achat

L’après-réduction d’impôt se prépare… dès le départ.

  • Allez-vous revendre, transmettre, passer en location meublée ?
  • Le bien sera-t-il toujours attractif dans 10 ans, dans son quartier, avec ses prestations ?
  • Y aura-t-il des travaux à refaire à terme (toiture, façade, parties communes) ?
  • Quel scénario patrimonial à 15 ou 20 ans : revente, location à un enfant, démembrement ?
Notre conseil : chaque achat Denormandie doit s’intégrer dans un plan global. Pas de fiscalité efficace sans stratégie patrimoniale cohérente.

1. Le conseiller en investissement / CGP (gestion de patrimoine)

Quand ? Avant tout
Pourquoi ? Vérifier que le Denormandie est le bon outil pour vous
Compétences :

  • Choix de la structure d’acquisition (nom propre, SCI, indivision…)
  • Arbitrage entre Denormandie, déficit foncier, LMNP…
  • Analyse de votre situation fiscale et patrimoniale

2. Le contractant général (maître d’œuvre et/ou architecte d’intérieur)

Quand ? Avant l’achat ou dès la promesse
Pourquoi ? Vérifier la faisabilité technique et réglementaire du projet
Compétences :

  • Audit du bâti existant (état, accessibilité, contraintes)
  • Élaboration du scénario énergétique conforme au Denormandie
  • Évaluation budgétaire des travaux éligibles
  • Dossier DPE avant travaux, notices techniques, permis si besoin

3. L’avocat fiscaliste ou notaire

Quand ? Juste après la validation technique
Pourquoi ? Sécuriser juridiquement le montage et les engagements
Compétences :

  • Rédaction d’actes d’achat compatibles (SCI, démembrement…)
  • Vérification des engagements fiscaux, de la durée, et des limites
  • Validation des pièces justificatives à conserver pour l’administration

4. Les entreprises de travaux (coordonnées par le contractant général)

Quand ? Après l’achat et signature des marchés
Pourquoi ? Le contractant général reste le garant du bon déroulement du chantier
Compétences :

  • Fourniture des factures conformes au dispositif Denormandie
  • Exécution des postes réglementaires : isolation, chauffage, etc.
  • Respect des délais (30 mois max), des normes, et du budget

5. Le contractant général (encore lui !) + diagnostiqueur

Quand ? À la fin du chantier
Pourquoi ? Clôturer le projet avec les bons documents
Compétences :

  • Assistance au montage du dossier à l’administration si contrôle
  • Réalisation du DPE après travaux
  • Assemblage du dossier fiscal complet : DPE, factures, photos, attestations

6. L’expert-comptable (si SCI ou régime foncier complexe)

Quand ? À la déclaration d’impôt
Pourquoi ? Reporter correctement les montants dans votre déclaration
Compétences :

  • Renseigne les montants exacts (base de calcul, plafonds, durée)
  • Déclaration de la réduction dans la case fiscale adéquate
  • Optimise la déclaration en cas de combinaison avec d’autres régimes (foncier, SCI à l’IS, amortissements…)

🧾 Il optimise et sécurise la partie administrative finale.

En résumé : vous, un cap. Nous, le parcours.

  • Le conseiller patrimonial définit la direction,
  • Le contractant général structure et réalise le projet,
  • L’avocat ou notaire sécurise le cadre juridique,
  • Le diagnostiqueur prouve la performance,
  • Et l’expert-comptable finalise la boucle fiscale.

Chez Atelier Anaka, nous assurons la maîtrise complète de votre projet Denormandie : conception, rénovation, performance énergétique, conformité réglementaire. Un seul interlocuteur, un parcours fluide, et un logement qui coche toutes les cases.

Le DPE Projeté : un outil pour anticiper, rénover et valoriser votre bien

Le DPE projeté est une boussole pour optimiser vos travaux de rénovation énergétique. Contrairement au DPE règlementaire, il anticipe les performances futures de votre logement après les améliorations envisagées. Cet outil stratégique aide à définir les scénarios de rénovation les plus adaptés, à maximiser les économies d’énergie et à évaluer le retour sur investissement.

Voici les trois points clés à retenir :

  • Le DPE projeté calcule la consommation future en énergie et les émissions de CO₂ après travaux, donc la classe énergétique du bien.
  • Il identifie les travaux les plus rentables en termes d’économies d’énergie.
  • Il aide à sortir un logement du statut de passoire thermique (classes F et G).

Besoin d’un accompagnement sur-mesure pour votre rénovation ?

Nous sommes indépendants, non franchisé.

Véritable « clé en main », vous n’avez qu’un contrat global avec nous.

Collaboratif, nous élaborons votre projet ensemble !

Réception travaux 2024 : 14 clients satisfaits

Expérience dans le bâtiment : 20 ans

Diplôme d’ingénieur


Le DPE projeté est un outil clé pour anticiper les performances énergétiques d’une rénovation, contrairement au DPE obligatoire, qui évalue l’état énergétique actuel d’un bien pour une vente ou une location.

Cette évaluation prospective offre une vision claire des bénéfices potentiels liés à une rénovation, notamment en matière de :

  • Travaux nécessaires pour améliorer la note énergétique,
  • Estimations de la consommation d’énergie,
  • Amélioration de la classe énergétique,
  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre.

En simulant l’impact des améliorations envisagées, comme une meilleure isolation ou le remplacement du système de chauffage, le DPE projeté permet de :

  • Définir un scenario de rénovation,
  • Quantifier les économies d’énergie réalisables,
  • Évaluer le retour sur investissement des travaux.

C’est un véritable levier de décision pour les propriétaires et futurs acquéreurs. Il leur offre une meilleure compréhension des impacts financiers, environnementaux et pratiques de leurs choix de rénovation, favorisant ainsi des décisions éclairées.

investissement locatif à Voiron

Un atout pour sécuriser vos financements

Les banques et organismes de crédit s’appuient de plus en plus sur le DPE, qu’il soit classique ou projeté, pour évaluer les risques liés à un prêt immobilier. Lorsqu’un bien, initialement classé comme passoire thermique, affiche une amélioration notable de ses performances énergétiques après rénovation – validée par un DPE projeté favorable –, il est perçu comme un investissement plus sûr.

Pourquoi ?

  • Une consommation énergétique réduite rassure sur les coûts à long terme pour l’emprunteur.
  • Une meilleure classe énergétique augmente la valeur marchande du bien, offrant une garantie pour l’établissement prêteur.

Résultat : un DPE projeté positif peut devenir un élément décisif dans l’obtention de votre financement, voire influencer les conditions de votre prêt.

Et pour le PTZ ?

Le DPE projeté est également indispensable pour accéder au Prêt à Taux Zéro (PTZ). En prouvant que les travaux de rénovation permettent une amélioration de la performance énergétique, il garantit le respect des critères d’éligibilité de ce dispositif.

Un atout pour l’investissement locatif

Lorsqu’un appartement destiné à la location est classé comme passoire énergétique (classes F ou G au DPE), le DPE projeté devient un outil stratégique pour les propriétaires-bailleurs. Les logements trop énergivores sont progressivement interdits à la location.

Grâce au DPE projeté, il est possible de :

  • Identifier les travaux prioritaires pour sortir rapidement le bien du statut de passoire thermique, en se concentrant sur les solutions les plus efficaces.
  • Simuler l’impact des rénovations sur la consommation d’énergie et la classe énergétique finale, pour s’assurer que le logement répondra aux seuils requis par la loi.
  • Optimiser les investissements en quantifiant précisément les économies potentielles sur les charges énergétiques, ce qui peut rendre le bien plus attractif pour les locataires et augmenter sa valeur locative.

Au-delà de la mise en conformité, la rénovation énergétique d’un bien locatif peut ouvrir droit à des dispositifs fiscaux incitatifs comme le Denormandie.

Un levier pour valoriser votre patrimoine

Au-delà des chiffres, le DPE projeté est une promesse d’avenir. Il permet de :

  • Valoriser votre bien immobilier sur un marché où les acheteurs sont de plus en plus sensibles à l’efficacité énergétique.
  • De vous inscrire dans les objectifs nationaux et européens de réduction des émissions de CO₂

Un diagnostic à faible coût

Avec un tarif moyen compris entre 150 € et 300 €, le DPE projeté se positionne comme une solution économique. Comparé à d’autres outils ou diagnostics, son rapport coût-utilité est imbattable.

  • Audit énergétique : Plus complet mais aussi plus coûteux (entre 500 € et 1 500 €), il est idéal pour des projets complexes, mais souvent surdimensionné pour des rénovations standard.
  • Études thermiques : Plus techniques, elles coûtent souvent plus de 1 000 €, mais sont rarement nécessaires pour des biens résidentiels classiques.

À l’inverse, le DPE projeté offre une analyse ciblée et immédiate, suffisante pour guider des travaux de rénovation énergétique et répondre aux exigences réglementaires.


Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) projeté est réalisé par un diagnostiqueur immobilier certifié.

Cette approche méthodologique débute par une collecte d’informations sur l’état actuel du bien immobilier, comprenant :

Caractéristiques du bâtiment
  • Date de construction : Pour connaître les normes en vigueur à l’époque de la construction.
  • Type de logement : Maison individuelle, appartement en copropriété, etc.
  • Surface habitable : Pour estimer la consommation énergétique par m².
  • Orientation du bâtiment : Impact sur les apports solaires
Isolation et enveloppe thermique
  • Murs : Nature des matériaux, épaisseur et type d’isolation.
  • Toiture et combles : Présence et qualité de l’isolation thermique.
  • Planchers bas : Isolation entre le sol et les espaces non chauffés (garage, sous-sol).
  • Menuiseries : Type de fenêtres (simple, double vitrage), matériaux des cadres (PVC, bois, aluminium)
Systèmes énergétiques
  • Chauffage : Type (chaudière, pompe à chaleur, chauffage électrique), énergie utilisée (gaz, électricité, fioul), performance de l’appareil.
  • Eau chaude sanitaire : Système et énergie utilisée (ballon électrique, chauffe-eau solaire, etc.).
  • Ventilation : Nature (ventilation naturelle, mécanique simple ou double flux) et état du système.
  • Climatisation : Présence d’un système et son impact énergétique.
Consommation énergétiques
  • Factures énergétiques : Historique de consommation pour valider les données collectées.
  • Équipements spécifiques : Présence d’appareils électroménagers ou domotiques pouvant influencer la consommation.
Énergies renouvelables (le cas échéant)
  • Systèmes installés : Panneaux solaires, éoliennes, chaudières biomasse.
  • Production estimée : Quantité d’énergie renouvelable produite pour compenser la consommation.
État général et défauts éventuels
  • Ponts thermiques : Zones de déperditions énergétiques importantes (coins, jonctions entre murs et planchers).
  • Étanchéité à l’air : Vérification des infiltrations d’air non contrôlées.

Le diagnostiqueur immobilier certifié exploite ces informations à l’aide de logiciels spécialisés conformes au cadre réglementaire, notamment les articles


Bien que le DPE projeté soit un outil efficace pour anticiper les performances énergétiques après rénovation, certaines limites doivent être prises en compte :

  1. Dépendance à la qualité des données
    • L’exactitude des projections repose sur des informations précises sur le bâtiment et les travaux envisagés. Toute imprécision dans les données fournies peut fausser les résultats.
  2. Modèles de simulation imparfaits
    • Les projections s’appuient sur des outils de simulation. Bien qu’efficaces, ces modèles ne capturent pas toujours les spécificités uniques d’un bâtiment ou les habitudes de vie des occupants.
  3. Un coût modeste, mais non négligeable
    • Si le coût du DPE projeté reste abordable, il peut représenter un frein pour certains propriétaires, surtout lorsqu’il s’ajoute au budget global de rénovation.
  4. Réglementation en évolution constante
    • Les exigences légales liées au DPE projeté changent régulièrement, rendant parfois difficile le suivi des normes à jour. Cela peut nécessiter des mises à jour du diagnostic.
  5. Impact conditionné par la qualité des travaux
    • Les économies d’énergie et les améliorations prévues dans le DPE projeté dépendent directement de la qualité et de l’exécution des travaux réalisés.

Vous avez un projet de rénovation ?

Entreprise rénovation Voiron

Nous avons utilisé cet outil pour la rénovation d’un appartement de 70 m2 à Meylan.

  • rénovation appartement meylan

Cette copropriété, construite dans les années 1970, n’a jamais bénéficié d’un ravalement de façade ni d’une amélioration de son isolation thermique. Bien qu’une isolation thermique par l’extérieur (ITE) soit envisagée dans les prochaines années, il est essentiel, dès à présent, d’identifier les travaux prioritaires pour améliorer la performance énergétique du bien.

Objectifs du scénario de travaux

  • Sortir le logement du statut de passoire thermique.
  • Proposer des solutions économiquement viables, adaptées au budget du propriétaire.
  • Limiter la perte d’espace habitable due à une éventuelle isolation par l’intérieur.
  • Faciliter la mise en location et rendre le bien attractif sur le marché locatif.


Un scénario optimal en attendant l’isolation thermique par l’extérieur (ITE)

Dans l’attente de la mise en œuvre d’une éventuelle isolation thermique par l’extérieur (ITE), l’ajout de 4,5 cm d’isolation thermique par l’intérieur s’impose comme la solution la plus équilibrée.

  • Le logement ne sera pas concerné par les interdictions progressives de mise en location
  • Les économies annuelles réalisées allègent les charges des occupants tout en augmentant l’attractivité locative du bien.
  • L’isolation limitée à 4,5 cm minimise l’impact sur l’espace habitable.

Ce scénario reste abordable pour les propriétaires tout en garantissant un retour sur investissement à moyen terme.


Qu’est-ce qu’un audit énergétique ?

L’audit énergétique est une étude détaillée qui identifie précisément les opportunités d’amélioration des performances énergétiques d’un bâtiment. Contrairement au DPE projeté, il propose des solutions sur mesure et hiérarchise les travaux selon leur impact, leur coût et leur retour sur investissement.

Les différences techniques et pratiques entre le DPE projeté et l’audit énergétique

Rénover, c’est aussi profiter d’un coup de pouce financier

En choisissant le scénario optimal, vous vous assurez de respecter les exigences des principales subventions, comme :

  • Ma Prime Rénov’,
  • Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
  • Le Prêt à Taux Zéro (PTZ)

Qu’est ce qu’une qu’une passoire énergétique ?

Une passoire énergétique désigne un logement classé en F ou G dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ces bâtiments sont caractérisés par une forte consommation énergétique (chauffage, eau chaude, etc.) et des émissions de CO₂ élevées. Ils représentent une priorité dans la transition énergétique, car ils sont progressivement interdits à la location.

Pour découvrir toutes les solutions, consultez notre guide complet pour rénover une passoire énergétique

Comment lire un DPE ?

Le DPE se présente sous la forme d’une étiquette énergie (de A à G) et d’une étiquette climat. Les classes A (excellent) à G (très mauvais) permettent de visualiser rapidement les performances énergétiques d’un bien. Les recommandations de travaux, souvent incluses dans le rapport, permettent d’identifier des améliorations possibles.

  • Étiquette climat : Évalue les émissions de gaz à effet de serre (GES) en kg CO₂/m².an.
  • Étiquette énergie : Classe la consommation annuelle d’énergie du logement en kWh/m².an.

DPE projeté, simulateur DPE ou DPE réglementaire ?

Ces trois outils répondent à des besoins différents :

  • DPE réglementaire :
    • Obligatoire pour vendre ou louer un bien. Il évalue l’état énergétique actuel du logement.
  • DPE projeté :
    • Anticipe la performance énergétique après des travaux de rénovation. Il est utilisé pour planifier et prioriser les investissements.
  • Simulateur DPE :
    • Outil en ligne pour estimer approximativement la classe énergétique d’un bien. Non officiel, il ne remplace pas un diagnostic réalisé par un professionnel certifié.

En résumé :

  • Pour une estimation rapide, testez un simulateur, mais gardez à l’esprit qu’il reste indicatif.
  • Pour une transaction immobilière, utilisez le DPE réglementaire.
  • Pour anticiper vos rénovations, optez pour un DPE projeté.